Mes yeux se voilent... [PV Fenrir]

Invité

La neige était au rendez-vous une fois de plus. Une petite brise vint caresser la forêt, s'engouffrant dans les arbres en produisant un long sifflement doux et grave. Là, au milieu de ce bois, ce trouvait une louve. Ses poils gris ondulaient, légers au vent frais du matin. Elle était couché, la tête posait sur ses pattes avant. Elle avait les yeux fermé. De toute manière, pour elle, fermé ou pas fermé, elle voyait la même chose : rien. Son souffle était lent et calme, elle se reposé dans la neige. A chaque légère inspiration, un petit nuage de vapeur sortait de ses narines. Ses oreilles fremissèrent doucement et innocentement. Soudain, elle se retourna et plaqua un loup au sol. L'action fut rapide et parfaitement executée. Elle avait les pattes avant posé sur le poitrail du loup et son museau touchait presque le sien. Mais ce qui était effrayant, c'était ses yeux. Ils étaient d'un noir prfond, comme l'infini. Elle grogna légèrement et recula, laissant le loup respiré.

-On ne s'approcha pas aussi furtivement des gens, cela mène à la mort...
Qui es-tu ?

Invité

[ Est-ce que tu peux éviter d'intervenir trop sur mon loup ? ^^ Là c'est difficile pour moi de répondre, il ne peut pas s'être fait avoir comme ça puisque c'est le fils d'un dieu... Ce serait super sympa si tu pouvais éviter de recommencer, merci d'avance ^^]

Je m'ennuie.. Ou plutôt, mes frères me manquent. Euh... non, en fait c'est plutôt nos petites batailles qui me manquent. C'est très étrange d'être assis dans la neige et de ne pas sentir un tas de muscles vous bondir dessus pour essayer de choper vos oreilles... Je ne pensais jamais dire ça un jour, mais ils me manquent vraiment.

Comme vous avez pu le lire dans ses pensées, Fenrir s'ennuyait à mourir. "Comme un rat mort", pour employer une de ses expressions. Il avait plein de choses à faire, mais aucune ne lui faisait envie. Il pouvait aller chasser un peu, pas pour lui - il n'avait pas faim - mais pour sa Meute, il pouvait faire le fou dans la neige, courir et courir encore jusqu'à en tomber d'épuisement, s'amuser à essayer d'attraper les écureuils ou les oiseaux... mais non, il avait vraiment envie de rouler par terre avec quelqu'un dans une bonne baston comme il les aimait. Petit problème, il n'y avait personne. Et c'est pas facile-facile de se battre contre soi-même. Du moins, ce n'est pas tellement amusant et ça rend vraiment ridicule.

- Je m'embête, soupira le loup gris-argenté.

Brusquement, le mâle se leva. La neige qui s'était accumulée sur son postérieur s'effondra soudain, dans un panaché blanc. Oui ! Il venait de sentir une odeur de louve. Enfin quelqu'un ! Il ne restait plus qu'à espérer qu'il veuille bien faire mumuse avec lui. Fenrir aimait beaucoup se battre, mais surtout lors de combats amicals. Avec ses frères, et ses soeurs parfois, ils se chamaillaient tout le temps, et luttaient jusqu'à l'épuisement avant de s'effondrer dans la neige en riant. Fenrir n'espérait qu'un seule chose de ce monde, c'est trouver un compagnon de jeu pour reprendre cette si merveilleuse habitude. Il partit d'un petit trop ample mais assez précipité, impatient de rencontrer l'inconnue. Elle était assez loin, mais cela ne le gênait pas, il avait une grande endurance et beaucoup d'énergie à laisser échapper entre ses griffes. Lorsqu'il parvint enfin en vue de la louve, sa queue fit un aller-retour de droite à gauche et de gauche à droite, en signe de contentement. Un seul, et pas très grand, mais tout de même. Fenrir était heu-reux ! Il trottait à présent derrière la louve, et il allait bientôt la rejoindre, par-derrière. Le loup était curieux de savoir comment elle allait réagir. Si elle lui sautait dessus comme lui l'aurait certainement fait, il pourrait certainement assouvir ses ambitions ! Et au plus grand plaisir du loup gris-argent, elle se retourna effectivement pour l'attaquer. Histoire de commencer sur des bonnes bases, il la laissa mener son attaque. De plus, celle-ci était très rapide et vraiment bien éxécutée, s'il avait voulu l'éviter, ce n'aurait pas été simple. Pourquoi se compliquer la vie ? De plus, Fenrir n'était pas du tout effrayé. Il trouvait tout cela follement amusant, au contraire. Bref, il se retrouva à terre, se retenant d'éclater de rire pour laisser exploser sa joie. Penchant légèrement la tête sur le côté, il plongea son regard dans celui de la louve, nullement impressioné par ce regard si noir. Certes, il était vraiment effrayant, mais les yeux de son père l'étaient mille fois plus. Quand il vous regarde, ça vous donne immédiatement l'envie de fermer votre clapet et de se la jouer profil bas. Non pas qu'il est particulièrement menaçant, mais il est très impressionant et intimidant. Rempli d'une sagesse infinie et d'une force impossible à coincer entre deux mots précis.

- Je suis Fenrir, dit-il d'un ton plutôt guilleret tout en se relevant. Et toi ?

le loup gris-argent s'ébroua, décolant les morceaux de givre et de glace qui s'étaient collés à sa fourrure. Ce n'est pas que ça le dérangeait, mais ça faisait un peu désordre tout de même. Il se fichait un peu de sa propre apparence mais il avait un minnimum de savoir-vivre, tout de même. Fenrir tourna à nouveau la tête vers la louve, ses yeux "vert sapin" pétillant de malice.

Invité

|O_o, désolé ! Je ne le ferais plus, promis ^^ ! Ton loup c'est le fils d'Odin, c'est ça ?]

La louve resta tranquille, sans un mot pendant assez longtemps. Généralement, c'était le temps qu'elle mettait pour essayait de décrire le loup qui se tenait devant elle. Son ton de voix était assez sympathique et joueur. Son odeur lui était inconnu et lui inspirer un profond respect. Elle ne savait pas à quoi il pouvait ressembler physiquement, mais elle lui demanderait plus tard. La louve grise se leva et marcha autour de loup, en regardant nulle part et partout. Elle secoua la tête pour s'empêcher de pleurer. Bien que cela fasse longtemps qu'elle ait perdue la vue, elle aimerait pouvoir un jour voir à quoi ressemble un loup. Voir tous ceux que la nature preserve. Le soleil levant, la pleine lune, les aurores boréals et un jour, son amour... Elle lui sourie, mais c'était un sourire de tristesse. Elle avait beaucoup de mal à cacher ses sentiments devant un iconnu et c'était très gênant.

-Je suis Sombrane, enchanté...
Excuse moi pour tout à l'heure, mais dans ma meute, les assasins sont souvents présents...
A quel meute appartiens-tu ?

Pour elle, pas la peine de lui poser la question. C'était très facilement reconnaissable à son odeur. Elle était une Devil, une guerrière puissante lors des combats. Un vent vint s'engouffrer bruyament dans la fôret. Sombrane soupira d'aise. Si elle ne pouvait voir, ses autres sens étaient à la pointe de la perfection. Un bon odorat, une ouïe aiguisé, un sens du touché plus bien et elle reconnaissait un aliment facilement rien qu'à son goût. Ses poils ondulèrent une nouvelle fois sur son dos. A quoi pouvait-elle ressembler ? Etait-elle moche ou belle ? Grande ou petite ? C'était quelle couleur "gris" ? Tant de questions sans réponses, des réponses qu'elle n'aurait jamais, au grand jamais. Ses yeux noirs sans vie se posèrent sur le loup et elle ria doucement.

Invité

[ C'est pas grave ^^ Oui, c'est bien ça ! ]

Bon, elle a pas l'air d'avoir envie de jouer. Bah, tant pis. De toute façon, y'a pas grand-monde ici qui aime bien ça, se battre pour rire. Il faut que je m'y fasse. Et puis, après tout, une converstion aussi c'est intéressant.

Il était ici pour longtemps, donc il devait se faire aux moeurs et aux coutumes locales. C'est à dire : rester immobile, ne pas gigoter, ne pas se bagarrer trop régulièrement et tout un tas d'autres choses ennuyeuses à mourir. Euh.. En fait, Fenrir n'allait peut-être pas si bien réussir que ça à s'adapter. Mais que serait ce loup gris-argent, sans son caractère de gamin et ses manières toujours décalées d'un temps par rapport au temps normal ? ^^

- Enchanté moi aussi, je m'apelle Fenrir. Il sourit, de ce sourire mêlant une maturité d'adulte et une joie enfantine. Je suis Celestial.

Le grand mâle était fier d'être Celestial, même si les raisons de cette fierté étaient assez floues dans son esprit. Certes, il n'était pas le fils du dieu des Celestial pour rien, mais cela ne jouait pas beaucoup pour lui. Très simple, il ne tirait aucune supériorité de son ascendance, et se considérait simplement comme un membre de cette grande famille.

[ Excuse-moi, c'est court, mais là j'ai pas trop d'inspi ^^' ]

Invité

[Pas grave, ça arrive à tout le monde ^^]

Sombrane lacha un petit soupir de soulagement. Il n'était pas Angel, c'était le plus important. Elle marcha un peu au hasard autour d'elle, ne sachant que faire. Un flocon de neige vint se poser sur son museau et elle éternua d'un coup sec et puissant. Elle cligna des yeux, se demandant ce qui venait de se poser sur son museau. Peut importe, il fallait qu'elle fasse quelque chose d'autre que de tourné en rond autour d'un arbre. Une idée germa au fon de son esprit tordue et monotone. Une idée plaisante. On appelait ça : jouer ! Voilà un mot que Sombrane ne connaissait pas très bien. Aujourd'hui, elle allait mettre la théorie en pratique.
Dabord, elle sourit gentiment au loup, c'était plus un sourire malicieux et innocent. Puis, tout en jouant, elle se mit devant le loup, grogna puissament et lui sauta dessus en riant. Elle rata son saut, pour allait s'écrasait dans la neige. Son poil gris devint très vite blanc. Elle riait aux éclats et s'arréta soudainement. Ses oreilles frémissèrent et elle ria plus doucement. Qu'allait faire le loup ? Allait-il le prendre bien ou mal ? Elle se demanda si elle n'était pas aller un peu trop loin cette fois...

Invité

Ey ! C'est pas drôle ! C'était à moi de la surprendre, pas l'inverse. Ce n'est pas du jeu, elle va voir ce qu'elle va voir, je ne compte pas me laisser faire. Non mais.

La riposte de Fenrir ne se fit pas attendre. A vrai dire, c'était plus un réflexe qu'autre chose. A force de se faire sans cesse sauter dessus par des boules de poil en furies, qu'on apelle communément petits frères, on dévellope certains réflexes face à de si scandaleuses aggressions. Pour éviter de se retrouver à terre tous les deux pas, il faut obligatoirement dévelloper ces réflexes, sinon on ne survit pas à cette horde déchaînée apellée famille. On ne dirait pas comme ça, mais c'est très dangereux, la famille. Fenrir était très bien placé pour confirmer tout cela.

- Si tu crois que je vais me laisser faire, tu te fourres la griffe dans l'oeil jusqu'au coude, prévint le loup gris-argent.

Se ramassant brièvement sur lui-même, il détendit brutalement son arrière-train puissant et bondit sur la louve. La percutant à l'épaule avec ses pattes antérieures tendues, il la fit roulr dans la neige. Entraîné par son élan, il neut d'autre choix que d'effectuer le même parcours et de se retrouver dans la poudre glacée qui recouvrait le sol. Sans toutefois s'écarter, emmêlé dans la fourrure et avec le corps de la louve, il se contorsionna pour essayer d'attraper son oreille. Chez lui, c'était presque une tradition, et on se battait pour choper les oreilles de l'autre et les mordiller avec force. Un grand sourire éclairant son visage, le mâle ne pensait déjà plus qu'au jeu, se remémorant toutes ces batailles avec ses frères et soeurs.

Invité

Sombrane se prit Fenrir en plein poitrail. Elle roula dans la neige froide. De la poudre blanche recouvrait tout son corps. Un grand sourire iluminé son visage. Qu'est-ce qu'y lui arrivait ? Jamais encore elle n'avait fait ça, alors, pourquoi se soudain revirement de situation ? Elle n'en savait rien vraiment rien. La seule chose dont elle s'occupait pour l'instant, c'était d'empêcher Fenrir de lui attraper l'oreille. Elle grogna un peu et se contorsionna pour lui attraper son oreille. Finalement, elle préférat le museau à l'oreille. Elle prit le nez du loup dans sa gueule et posa sa patte sur ces yeux. Elle ne serrait pas beaucoup, juste assez pour ne pas faire mal au fils du Dieu. Car en tant que guerrière, Sombrane avait de sacré crocs et beaucoup de force dans la mâchoire. Elle grognait de plaisir et d'amusement. Puis, elle lacha le museau du loup et le "regarda". Ses yeux noirs envahirent Fenrir. Ils avaient soudainement l'air doux et gentils. Elle lui sourit gaiement. Mais ce sourit cachait-il autre chose ?

Je ne pense pas que tu vas te laisser faire, mais moi non plus !

Invité

C'est fréquent dans le coin, qu'une louve glaciale accepte comme ça de jouer ? Super bizarre tout ça, mais c'est pas pour me déplaire. Mouahaha, qu'est-ce que je m'amuse.

Un sourire exalté illuminait le visage de fenrir, qui ne semblait pas être beaucoup gêné d'être ainsi pris en tenailles par les mâchoires de la louve. De toute façon, il faut dire qu'il ne pensait pas qu'elle pouvait se mettre comme ça à l'attaquer, et que même si cette pensée lui venait à l'esprit, un véritable combat n'était pas non plus pour lui déplaire. Il connaissait lui aussi sa force, même s'il ne la dosait pas toujours avec précision. Lorsqu'elle le lâcha, il ne perdit pas de temps et tout en gardant ses yeux vert sapin dans ceux, noirs, de la louve, il tendit le cou et happa l'une des oreilles de la louve. Assurant sa prise, il tenait cette oreille entre ses molaires, et non pas entre ses canines - il savait instinctivement et par expérience que quand elle se débattrait, son oreille serait déchiquetée s'il la tenait par ses canines et incisives.

Invité

[C'est toi Kywin, Fenrir ! Je le savais pas, c'est super !]

Sombrane sentit le loup la mordre à l'oreille. Elle grogna et essaya en vain de prendre quelque chose qui pouvait appartenir au loup. Mais cleui-ci tenait fermement son oreille et ne semblait pas vouloir la lacher. Elle posa ses pattes sur le poitrail du loup et poussa un coup sec pour l'enlever de son corps. Par la même occasion, elle détacha non sans mal dailleurs, son oreille de la terrible emprise du loup. Elle se mit sur patte et huma l'air pour le chercher. Mais... Aucune odeur lui parvint. Elle renigla de plus belle mais elle ne sentait rien. La neige qui recouvrait son museau sans qu'elle le sache lui empêchait de sentir. Complètement déboussolé, Sombrane se mit à tourné autour d'elle, s'emlêlant les pattes, tombant régulièrement. Elle ne savait plus ou elle était ni ou il était. Elle secoua energiquement la tete et se coucha dans la nieg,e essayant de reprendre son sang froid. Il fallait entendre le loup désormais. Un léger bruit par ci, par là, mais rien de très disctint. Elle resta concentré pendant quelques instant et se dit que c'était peine perdue.
*Il n'y a plus qu'à attendre... Fenrir m'attaquerat surement et comme ça, je pourrais savoir ou il se trouve...*

-Youhou, Fenrir ! T'as peur de m'attaquer ? Je suis si forte que ça ?

Invité

[ Vi.. ^^ J'adore ce perso, il a un caractère qui m'inspire beaucoup ]

Curieux... Pourquoi s'agite-t-elle comme ça au lieu de m'attaquer directement ? Je suis pourtant juste en face d'elle ! Impossible de me louper. Si encore mon poil était blanc, mais il se détache bien de la neige.. C'est à rien y comprendre. Qu'est-ce qui lui arrive ?

Fenrir était plus qu'intrigué. Au début, il avait bien pensé à une ruse de guerre qui lui était inconnue, mais manifestement ce n'était pas le cas. La femelle semblait perdue, voire affolée - il pouvait le sentir dans le subtil changement d'odeur qu'il percevait. Ce n'était pas une feinte, mais pourquoi faisait-elle tout cela ? Cela n'avait aucun sens. Voilà maintenant qu'elle était allongée dans la neige, les oreilles pointées comme si elle essayait de percevoir un bruit lointain. Et elle ne l'attaquait toujours pas. Comme si... comme si elle ne le voyait pas. Avec une légèreté et une grâce plein de puissance contenue, le mâle déconcerté fit quelques pas sur le côté. Aussi silencieux qu'une plume se posant dans l'herbe du matin. Mais même s'il avait bougé, elle ne semblait pas l'avoir repéré, alors que sa tête était pourtant tournée dans sa direction ?

" Serait-elle aveugle ? " pensa-t-il. Les pensées tourbillonèrent un instant dans sa tête puis il les chassa d'une pichenette. Il n'était pas du genre à s'attarder sur des problèmes embêtants, sauf bien sûr lorsqu'il avait un but à atteindre. Il préférait lui poser directement la question. C'était simple, rapide. Et il obtiendrai sûrement plus facilement la réponse à sa question en la posant à l'intéressée plutôt qu'en se torturant les méninges.

- Dis, est-ce que tu es aveugle ? demanda-t-il donc.

Fenrir avait déjà vu des lous aveugles à cause de la réverbération du soleil sur la neige ou la glace. La rétine brûlée, il leur fallait des années avant de recouvrer un peu la vue - s'ils la retrouvaient un jour. Parfois, il ne suffisait que de quelques jours pour guérir, voire quelques heures, en fonction de la gravité de la brûlure. Mais souvent, cela ne guérissait jamais réellement. Est-ce que ça lui était arrivé ?

Invité

La louve ne bougea d'un poil c'était à peine si elle respirer. Mais son coeur, lui, battait la chamade. Combien de fois lui avait-on demander, combien de fois elle avait du répondre à cette question qui la torturer ? Le nombre de loups et de louves qui la prenait pour une nulle car elle était incapable de faire la différence entre le noir et le blanc ? On ne pouvait plus les compter... Fenrir l'avait dit sans tacte, sans approche particuilère, c'était d'autant plus douloureux. Elle prit une profonde inspiration et lui parlat d'une voie faible, calme et mystérieuse.

-Oui Fenrir, je suis aveugle...
Presque de naissance en réalité. Je me suis fait happer par un ours...
De quelle couleur et le blanc, de quelle couleur et le noir ? Pour moi ce sont des mots, rien de plus...
Je n'ai d'image dans ma tête... Suis-je belle ou suis-je moche ?
Qu'est-ce que la gris ?
Qu'est-ce qu'un sourire...
Et surtout, je ne puis voir si quelqu'un m'aime, si quelqu'un me sourit ou se moque silencieusement de moi...
Je ne sais pas pourquoi, je ne te sens plus...
Peut être cette "neige", ou bien un problème nasal. Sans mon odorat je suis perdue...
Je ne sais pas ou tu es, ni ce que tu es...
Je ne sais pas quel est la couleur de ton poil, la beauté des yeux, ton sourire sur tes babines, tes oreilles affutées, des muscles puissants...
Je ne sais rien...

Elle resta silencieuse, écoutant son rythme cardiaque ralentir pour devenir si faible qu'elle devait se concentré sur elle même pour l'entendre. Elle n'attendait pas de réponse particulière. Certain disait "Pardon", mais un pardon ne changerait rien. D'autre voulait voir le bon côté des choses, mais il n'y en avait pas... Enfin, il y avait ceux qui partaient en courant, la laissant seule et perdue.
Mais elle avait l'habitude d'être perdue, elle était toujours seule et perdue...

Invité

Fenrir réfléchit quelques instants.
Décidément, il était encore ignorant sur bien des sujets. Incolable quand il s'agit du nord, il devenait tristement inculte sur le désert ou même sur les climats tempérés. Il connaissait par coeur toutes les bêtes qui peuplaient le wild nordique, et les dangers inhérents à leur présence, mais n'avait jamais pensé qu'on pût perdre la vue à cause d'eux.
Mais bon, il y avait des ours polaires sur Sibeska, et quelques fois des ours bruns ou noirs remontaient un peu dans le territoire, mais à part ça il n'y avait pas beaucoup d'ours dans le coin.
Comme quoi, on en apprend tous les jours.

- Ben... je suis gris-argent, et j'ai les yeux de couleur vert sapin. Mon sourire est comme un éclat de soleil ou le rire d'un enfant. Je suis assez grand et je suis fort, mais à part ma taille, ça ne se voit pas. Enfin, pas trop.
Tu es très belle. Le blanc de la neige, c'est.. quelque chose de très clair et de très pur. Quand je ferme les yeux, le soleil continue de me brûler si ma tête est dirigée vers lui, dont tu connais aussi sa brûlure, non ? Eh bien, la neige, c'est parfois aussi éblouissant que le soleil.

Le fait que son interlocutrice soit aveugle ne gênait aucunement Fenrir. Au contraire, il était presque curieux de savoir de quelle manière elle envisageait le monde, et comment elle faisait pour ne pas se cogner partout quand elle marchait dans la forêt.
Eh oui, Fenrir jouait encore à fermer les yeux et à se déplacer dans le noir comme un gamin x)
Et à chaque fois, il se prenait un arbre de plein fouet ou une branche en pleine tête, quand il ne s'étalait pas tout simplement par terre parce qu'il trébuchait sur une racine.
Le mâle se rapprocha de Sombrane et posa sa truffe glacée sur son épaule, afin de lui permettre de savoir où il était.

- Dis, comment tu fais pour ne pas te cogner partout quand tu marches dans la forêt ?

Invité

[Il est marrant ce loup, on dirait un gamin x) !]

Sombrane esquiva un timide sourire. La brulure, elle connaissait bien ! Il lui fallait maintenant mettre une image sur un son, quoi de plus difficile pour une aveugle ? Mais elle ce concentra, essaya de voir à quoi pouvait ressembler un soleil. En face de cette astre brulant, une chaleur l'envahissait et le noir de habituelle de monde devenait gris foncé. Le soleil était gris ? Mais maintenant, elle voyait la couleur de la fourrure de Fenrir, car elle était "grise", argenté était une couleur encore inconnue. Peut être qu'avec l'aide de ce loup, elle pourrait apprendre les couleurs dans sa tête ? Soudain, le museau du loup se posa sur son épaule. Elle eut une geste vif de la tête, mais ne bougea rien d'autre. La question l'amusa.

-C'est l'oeuvre d'un long entraînement et des centaines de bleu...
Lorsque je marche, je sens sous mes pattes lorsque le sol ce bonde, cela veut dire qu'il y a une chose en dessous et dans ce cas, je ralentis.
Si le sol redevient normal, cela veut dire que ce n'était qu'une bosse mais si il continue, les racines des arbres mènent toujours à un gros tronc et il ne me reste qu'a me déplacer sur le côté...
Mais sentir les infimes bosse d'une racine est très difficile, il faut parfaitement sentir ses coussinets.
Comme je ne m'occupe pas de la vue, je peux me concentré sur mes autres sens.
Pour les branches, les arbres ont une odeur. Il est certes difficile lorsqu'il neige de les sentirs, mais au printemps, en été et en automne, les arbres ont leurs odeurs.
Le printemps à une fine odeur de fleurs, l'été à une odeur de fruits murs et l'automne à une odeur d'écorce sèche ou mouillé.
Mais je t'avoue qu'il m'arrive plus souvent qu'il n'y parrait de me prendre une branche ou encore une racine subitement sortie de terre ^^ !

Elle se leva et éternua bruyament. Les odeurs affluèrent et elle sut parfaitement ou se trouver son compagnon de jeu. Elle lui sourit gaiement. Mais dans n'importe quel sourire de la louve, il y avait toujours une expression grave et triste. Sombrane aurait donné n'importe quoi pour voir le sourire enfantin de Fenrir, n'importe quoi.

Mais ne croit pas que je rencontre souvent des arbres, le domaine Devil n'est pas spécialement garnis en arbre, mais plutôt en rocher et en falaise.

Dis moi, Fenrir, d'ou viens-tu pour voir le monde avec un tel optimisme.
Je veux dire, tu n'es pas comme les autres...
Les loups et louves ont tous des réactions très attendus, très mots blessants sans le vouloir.
Mais la plupart du temps, il ne me parle pas, comme si être aveugle signifiait ne rien entendre...
Pourtant, je les entends rirent dans mon dos et se moquer de mes pas chancelant sous les grosses pierres glissantes. On ma souvent entrainer dans des terrains difficiles juste pour le plaisir de me voir souffrir de mon incapacité à voir.
Les Devils sont des joueurs, mais des joueurs sadiques et viscieux...
Toi, tu es curieux, malin et tu ne pense à me faire du mal d'après ce que je ressens...

Invité

[ Intellectuellement, c'est un gamin x) ]

Aux yeux de Fenrir, Sombrane était une sorte de quais-déesse parce qu'elle arrivait à se déplacer dans le noir sans s'étaler tous les trois-quatre mètres x)
Lui, il n'arrivait jamais à faire plus de quelques pas avant d'être brutalement arrêté par une branche ou même un buisson de ronces.
Une fois, il était tombé sur un porc-épic. Ces petites bêtes sont totalement innoffensives mais le mâle ne l'avait pas vu. Fenrir s'en était sorti avec une dizaine de piquants plantés dans les babines qui l'avaient fait souffrir pendant plusieurs jours.
Depuis, il avait une sainte horreur des porcs-épics x)

- N'empêche, je sais pas comment tu fais pour te déplacer sans problèmes. A chaque fois que j'essaye d'avancer dans le noir, je fais pas trois mètres avant de rencontrer de manière plutôt brutale une souche d'arbre, une branche ou un buisson d'épineux.

Le mâle gris-argent recula un peu pour que laisser un peu d'espace à la louve. Cela, c'était quelque chose qu'il avait appris à faire en arrivant dans le coin, car avant la notion d'intimité lui était pratiquement étrangère.

- Moi ? Oh, je viens d'un trou perdu, Walhalla.. C'est enneigé toute l'année et les décors ne sont pas très variés, même s'ils sont super jolis.
Et puis, avec les loups là-bas, on passe son temps à se taper dessus. C'est super sympa.
Quoi ? Le loup semblait étonné. Des loups de ta propre meute te font des blagues comme ça ? C'est stupide ! J'aime bien faire des coups tordus aux autres mais là, c'est.. c'est méchant, non ?

Encore un bel exemple de l'innoncence de Fenrir.
L'idée que quelqu'un puisse prendre plaisir à faire du mal aux autres avait beaucoup de mal à se faire une place dans son cerveau.
En fait, pour lui, le "bien" et le "mal" n'avaient pas beaucoup de sens. Il y avait ce qu'il y avait : la meute, l'entraide entre frères, et autres choses du même genre. Il ne connaisait pas grand-chose d'autre.

Invité

[Hihi, ton loup est trop mignon xD ! Ma n'ouve va tomber amoureuse si il continue !]

Sombrane lui souria. Ce loup, il était tellement innocent, il semblait perdue dans WA, sans rien comprendre. Il était comme elle quand elle était petite... Elle se rapprocha de lui, sentant son poil chaud et doux. Elle s'assit face à lui, toucha presque son museau, souriant tristement, mélancoliquement.

-Oui, les loups de ma meute me font ça...
Tu sais, les loups ne sont pas des gentils dans la meute Devil, il existe des pestes comme les Veuves Noires, des loups tellement puissant que tu as peur d'eux comme les Tueurs d'Elites. Alors, une aveugle dans mon genre ça ne va servir qu'à un souffre-douleur.
Mais j'ai l'habitude. Je passe mes années dans le noir, sans lumière, sans rien...
Je suis toujours seul, sans ami(e)s, sans rien...
J'ai appris à vivre comme ça...

Vois-tu, ma mère a été saillie de force... Nous étions trois dans la portée... Un ours nous a attaqué, a tué mes deux frêres et m'a rendu aveugle... Ensuite, ma mère, Death-Strawberry m'a abandonné sur les terres Devils, comdamnant ma vie à un enfer perpétuelle.
Je n'ai pas connu la beauté de pouvoir se réfugier dans les pattes de sa mère si on a un problème, dormir au chaud, avoir un amour maternelle, une protection ultime contre le dehors...

Alors, ne t'en fais pas, j'ai l'habitude de souffrir...

Elle était presque au bord des larmes et soudain, dans ses yeux, on put voir une flamme de désespoir. Comme ci son rêve le plus cher était de retrouvée cette enfance volé, de tout recommencer. Elle le regarda et essaya de sourire. Une larme vint glisser et arriva au bout de son museau noir, humide.

-Racontes moi comment c'était dans ton pays, là ou le mal n'existe pas...
Parles-moi de ta famille...

*Comme si c'était la mienne...*

Invité

[ ça risque d'être à sens unique, même s'il apprécie la tienne je crois qu'il a un peu de mal à capter le concept de l'amour également xD
Remarque ça pourrait être drôle de le voir n'y rien comprendre ]

Il est vrai que le caractère de gamin de Fenrir, son innocence qui persistait à rester comme elle était, tout ce qui était lui, en fait, contrastait fortement avec sa carrure impressionante et, de manière générale, ses origines.
Mais il s'en fichait.
L'important, c'était de s'amuser, hein ? A ses yeux, pratiquement rien d'autre ne comptait. Selon lui, il fallait profiter de sa vie qui n'était jamais assez longu et intense à son goût.

- Mais c'est pas gentil ! protesta Fenrir. Pourquoi ces loups-là sont pas exclus de la meute ? Ils font la loi, c'est ça ? Le mâle découvrit ses crocs dans un grondement à la limite de l'audible. Fenrir n'était pas belliqueux, mais il comprenait très bien le principe de punition quand on a fait une bêtise - étant donné que ça lui était arrivé très, très souvent. Ils sont punis, au moins ?

On sentait qu'il était prêt à se jeter sur eux, bien que, même en étant fort lui aussi, il allait se prendre une sacrée dérouillée en s'y lançant à 20 contre 1 x)
Il s'interrompit net quand il vit une larme rouler sur le museau de la louve. Je ne sais pas si vous le savez, mais les larmes sont un système conçu pour dire sa souffrance au monde, et, de fait, chez les loups normaux, elles provoquent une sorte d'adoucissement. C'est pareil qu'avec les louveteaux, la nature est bien faite. En général, les loups sont adoucis au contact des louveteaux, comme si le fait qu'ils clament "je ne suis pas fort, je suis innocent !" les empêchait de leur faire du mal, ou du moins, trop de mal.
Vous remarquerez sans doute qu'on est tout de suite plus disposé à aider quelqu'un qui pleure que quelqu'un qui ne pleure pas. C'est un signal de détresse très efficace qui déclenche la compassion chez les autres.

- C'est pas que le "mal" n'existe pas.. Le mâle goûta ce mot qu'il n'avait jamais employé. Il y a des loups qui meurent de froid, d'autres à l'entraînement, d'autres dans des crevasses ou autres accidents.. Mais disons qu'on parle plus de "sombrer dans le grand sommeil éternel" bien qu'on sache tous ce que c'est que la mort. Une pause. Enfin, pas tous, mon cousin Zero est l'un des loups les plus butés que je n'ai jamais vus.
Mais... La mort, ce n'est pas triste. C'est aussi la vie, après tout, et quand quelqu'un "meurt" on l'honore avec un grand banquet, avec de la musique et beaucoup de rire.
Parce que, tu vois, c'est ce que nos disparus auraient voulu.
On ne sait pas très bien où ils partent, puisque Walhalla est quand même justement un lieu où vont les esprits morts, alors quelqu'un qui y meurt..
Enfin bref, c'est compliqué et je n'ai jamais pas très bien compris tout ça...

Walhalla est très grand, et on peut courir des jours entiers droit devant soi sans rien rencontrer d'autre que la neige et la glace. Je crois que personne n'a jamais réussi à en faire le tour, mais c'est très bien comme ça.

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Mes yeux se voilent... [PV Fenrir]

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