Wolf Angel
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 Après la chasse [ Pv Belethya ]

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MessageSujet: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime14.12.08 14:31

    Concentre-toi, il est juste là. Le regard de la louve noire était rivé sur un étroit trou creusé dans la terre. Elle était tapie dans l'herbe fraîche, cachée derrière un arbre au tronc immense, et ne bougeait plus depuis de longues minutes. Parfait, le vent souffle contre moi, il ne me sentira pas. Mis à part le bruit du vent soufflant dans les branches dénuées de feuilles, aucun bruit ne se faisait entendre, pas même la respiration de la louve - si seulement elle respirait. Un long moment s'écoula, où ne bougea que les maigres brins d'herbe balayés par le courant d'air. Puis un petit museau sortit de l'entrée du terrier. Il renifla l'air ambiant quelques secondes, et le lapin au pelage brun s'extirpa de son abri. Ses yeux cherchaient dans les alentours la silhouette d'un possible prédateur, mais il ne vit rien. Alors, tranquillement, il commença à grignoter une feuille verte se présentant sous ses dents, à petits coups. Ce fut lorsqu'il ne fit plus du tout attention à ce qui se passait autour de lui que Mépsis choisit de passer à l'action.

    Avec la plus grande discrétion, elle esquissa un pas en direction de sa proie, qui ne se rendit compte de rien. Puis un autre pas, et encore un autre, jusqu'à ce qu'elle fut sortie de derrière sa cachette. Les muscles tendus au maximum, elle attendit encore plusieurs instants, immobile. Et, sans prévenir, elle bondit d'un coup. Un bond puissant, agile, calculé, précis. Le lapin n'eut pas le temps de rentrer dans son trou, qu'il avait déjà la louve atterrissant sur son dos, les griffes lui lacérant la chair. Sans attendre, la louve noire referma ses mâchoires sur la nuque de sa proie, et celle-ci mourut. Mépsis se redressa et lécha ses babines pleines de sang. Elle avait hâte de manger, mais pas ici. Le soir commençait à tomber et l'obscurité se faisait oppressante entre les arbres. Prenant le lapin entre ses crocs, elle trottina d'un air léger jusqu'à la rivière de sang, dont les rives étaient dégagées et éclairées par la lune.

    La tueuse posa sa victime sur le sol et plongea son museau dans la viande rouge. Après plusieurs bouchées avides pour remplir son estomac creux et vide, la louve s'assit et observa les alentours. Elle appréciait ces moments où, seule sans personne, elle dégustait la solitude et le silence de la nuit. Elle mâcha lentement, puis acheva de manger le lapin appétissant quoi qu'un peu maigre. Lorsqu'elle eut terminé, elle rongea quelques os puis se leva et commença une promenade sur les rives de la rivière de sang. Mépsis aimait beaucoup cet endroit calme où le silence n'était troublé que par les clapotis du liquide rouge pourpre. Marchant d'un pas lent et tranquille, elle ferma les yeux et sentit le vent souffler sur son pelage de jais avec plaisir.
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MessageSujet: Re: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime14.12.08 18:11

Serait-ce le souffle du vent qui etait si rapide ? Serait-ce la Lune qui etait aussi gracieuse ? Pourquoi, dans un bruit si infime, les pires beautes captent vos sens et font de vous un patin, une poupee de chiffon. M'accompagnant dans ma course, le vent me portait. Chacun de mes pas etait leger, et avec souplesse, je courrais. Course contre le vent qui gagnait, course contre le temps. J'aurais voulus ouvrir des ailes, prendre mon envol, voir la terre de haut. J'aurais voulue etre aussi rapide aue le vent, battre le temps, devenir la louve du future. Celle qui arrive avant tout le monde, qui sait tout. Au lieux de cela, je laissais mes pattes me portaient au bout de monde, a la limite du temps. L'engourdissement d'un tel effort etait douloureux, mais je refusais de m'arreter. Les oreilles alertent, je sentis une nouvelle fois les larmes me bruler les yeux. Je ralentis, trottais, marchais. Les larmes se turent, on souffle etait lent. La douleur entre mes cotes n'etait autre que mon coeur qui criait a l'aide. Bessant la tete, j'attendis, et j'ecoutai.

Un infime bruit,une animal en chasse. Une odeur, une Devil. Elle etait contre le vent pour sa proie, j'etais contre le vent pour elle. Les bruits de ses mouvements etaient si discrets aue je ne doutais pas un instant au'elle traquait un animal rapide. Mes oreilles alertes, ma truffe levee, j'attendais la mise a mort. Ma queue noire fouetta l'air, et l'instant d'apres, une odeur de sang me parvint. Rapide, discrete, cette louve etait douee. Je la vis partir, je vis une forme noire et musclee quitter les lieux de la chasse. Je ne suivis pas cette louve, je ne cherchais ni compagnie, et surement pas elle. J'etais aussi immobile qu'une pierre, tendue, froide, et malgre tout, j'etais belle. M'avacant dans les herbes hautes, je sentais le frottemen des brins contre mes coussinets, mais j n'etais qu'une ombre. Je n'avais ni besoin du vent, ni des herbes pour me cacher. Penetrant entre les arbres, tout devint so;bre. Et sous mes yeux, une tache rougeatre. Le sang du lapin... Je le reniflai doucement et lappa ce liquide exquis. Me lechant les dents, je quittai cet endroit, ne laissant aucune odeur. J'avais pris l'deur Solitaire, pour eviter de me faire ennuyer, Je ne voulais pas qu'on me suive, et qui s'inauietrait d'une solitaire vagabondant ? Je repartis dans une course folle, entre les arbres, fuyant le sang...

Malgre la vitesse et l'ivresse, je distinguai le capotis de la riviere de sang. Virant brutalement a droite, je me retrouvai a galoper sur les bords du fleuve. Sur le sable rocailleux, mes pas etaient moins discrets. Enfin, j'etais neanmois rapide, et identifiee les bruits de ma course relevait d'une concentration importante. Non pas que j'etais paranoiaque, mais certaines louves sont jalouses, et prennent un malin plaisir a jouer de mauvais tours. Ces derniers jours, le poison dans ma nourriture avait faillit avoir ma peau. Oui, certaines louves deploient une grande intelligence quand il sagit de tuer une autre louve. Mais au fond, elles n'etaient que jalouses... Je me voulais seule, je le fus pendant de longues minutes. Puis, de nouveau cette odeur. La meme que la chasseuse. Une idee me vint. J'etais contre le vent, et discrete. A moi de surprendre cette tueuse. Je ralentis, marchant. Cette fois, je ne pouvais pas etre plus discrete. Comme en traque, je m'etais raplaie un peu sur le sol. La forme ;usclee noire n'etait qu'a une dizaine de metres. Je raplatis les oreilles sur mon crane et avancais, aussi gracieuse et dangeureuse qu'une panthere. Mes yeux rouges flamboyaient dans la nuit, et s'il n'y avait pas eu la Lune, j'aurais ete reperee. Finalement, un grondement sourd monta de ma gorge et la seconde d'apres, je sautai sur la louve. Quoi de plus bizarre qu'une solitaire aui attaquait une Devil ? J'avais decidee de m'amuser un peu, et je ne prendrais l'odeur Devil que pour eviter un combat serieux. Apres tout, je ne voulais pas tuer un membre de ma meute ! Plaquant la Tueuse au sol, je m'appuyai sur mes pattes arrieres et sautai un metre plus loin, laissant la louve au sol. Je lui souriai peu amicalement et parlai d'une voix froide et aussi seche qu'un vent d'hiver.

- Si j'avais voulus, tu serais morte...
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MessageSujet: Re: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime14.12.08 19:12

    Mépsis réouvrit les yeux, dévoilant ses yeux bruns et envoûtants. Elle continuait de marcher, sans vraiment porter attention à ce qui se passait autour d'elle. Cela n'avait peu d'importance. Elle saurait se défendre si on la prenait par surprise. Son pas lent faisait jouer et rouler ses muscles puissants sous sa fourrure de jais toujours parfaitement soignée et lustrée. Son esprit était ailleurs, loin enfoui dans ses profondes pensées. Elle revoyait défiler sa vie, depuis le tout début, jusqu'à maintenant. Son enfance, ni joyeuse ni malheureuse, les différentes épreuves qui avaient fait basculé sa vie, et sans lesquels elle n'aurait sûrement pas été celle qu'elle était aujourd'hui. En y repensant, elle eut un léger pour son mentor et sa mère, les deux êtres qui avaient le plus compté dans sa courte existence, les deux êtres les plus courageux et forts qu'elle n'avait jamais rencontrés. Mais ils étaient morts, et enterrés. Ainsi que son père. Au contraire des deux loups nommés précédemment, Mépsis aurait craché de mépris sur la tombe de son géniteur. Il ne valait même pas la peine qu'on se souvienne de lui. Mieux valait qu'il tombe dans l'oubli pour toujours, qu'il s'efface des esprits de tous... La louve noire avait bien fait de l'achever. Elle revoyait encore la lueur de tristesse qui avait allumé le regard de son père lorsqu'elle avait refermé ses mâchoires sur sa gorge. Et elle s'en réjouissait. Ce n'était qu'un minable, une pourriture. Elle se demandait comment quelqu'un comme sa mère avait pu tomber dans ses filets. Mais cela n'avait pas d'importance. Tout était du passé, à présent elle avait recommencé une nouvelle vie, sur de nouvelles terres, dans une nouvelle meute, qu'elle appréciait. Et il fallait se concentrer sur ça, sur l'avenir et rien d'autre, sûrement pas au passé.

    À cause de ces pensées, Mépsis n'avait pas remarqué la présence de l'odeur d'une solitaire. Mais elle n'aurait pas pu la remarquer, le vent ne soufflait plus contre elle. Son attention semblait s'être envolée avec le courant d'air. Ses sens aiguisés n'étaient plus aux aguets, sa démarche était devenue comme automatique. Ce ne fut que lorsqu'elle entendit un grondement sourd qu'elle daigna relever la tête et scruter les alentours. Mais c'était trop tard, la seconde d'après, une louve noire avait bondi sur elle. Bien évidemment, n'ayant rien vu venir, elle ne put se défendre et tomba à terre sur le poids et la puissance du saut de la louve. L'impact avec le sol fut dur et un bourdonnement résonna dans son crâne durant quelques secondes. Mépsis tenta de se glisser hors de l'étreinte de la louve à l'odeur de solitaire mais celle-ci était déjà partie et se tenait un peu plus loin, debout. En moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, la tueuse se leva et était campée avec solidité sur ses quatre pattes. Ses muscles étaient tendus, prêts au combat. Si l'affront allait plus loin, elle allait se faire une joie d'exercer ses puissants talents de tueuse d'élite. Mais elle ne bondit pas tout de suite et retroussa en silence ses babines, dévoilant ses longs crocs ivoire. Son regard haineux était planté dans celui de l'autre louve et, experte, elle était déjà en train d'analyser mentalement celle qui lui faisait face. Elle semblait forte et musclée, sûrement très puissante. Son pelage noir était semblable au sien, mais elle arborait des yeux aussi rouges que la rivière de sang elle-même.

    « Mais tu n'as pas voulu... Tu aurais dû. »

    Elle avait répondu d'une voix forte, grave et sourde. Son ton n'était pas des plus aimables et renfermait toute la colère qui l'habitait. En effet, l'autre louve aurait dû l'achever si elle ne voulait périr sous ses crocs. Mépsis était à présent d'une humeur exécrable. Elle était seule, tranquille avec sa compagne la nuit, et il avait fallu que la solitaire vienne la déranger. On voyait toujours ses membres tendus au maximum, prêts à bondir pour entamer un énième combat et tuer une énième victime. Ses oreilles étaient presque plaquées sur sa tête, lui donnant un air plutôt terrifiant. D'habitude, la louve noire ne jouait pas autant sur l'intimidation et commençait aussitôt le combat, mais là elle avait envie d'entendre la louve s'exprimer pour en savoir un peu plus sur elle, et pourquoi elle l'avait dérangée. Et, qui sait, peut-être saurait-elle pourquoi elle n'avait pas choisi de l'achever tout de suite, au lieu de la laisser à terre.
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MessageSujet: Re: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime15.12.08 12:33

  • Calme, froide, j'observai maintenant cette louve. Il n'y avait aucun doute : c'était une belle Tueuse d'Elite. Rien que son caractère en disait long sur son grade et je conaissais toutes les Veuves Noires. Ainsi, j'étais devant une des ces légendaires Tueuse. Je la laissais se metre en colère alors que rien ne m'impressionait. Même pas ces impresionantes dents aiguisées, ses muscles tendus, bandés à l'extrême, surement puissants. Mais je restai calme et froide, insensible aux provocations. Si j'avais été en odeur Devil, je lui aurais fait bouffée sa langue de vipère. Mais je me devais de rester fidèle à mon jeu, et ainsi, je restai sage pour une fois. Mes grands yeux rouges sangs fixèrent cette inconnue, sans ciller. Lorsqu'elle découvrit ses crocs, un sourire s'étira sur mes babines sombres. Mes oreilles s'agitèrent et ma queue fouetta l'air comme une dominante. J'allais rentrer dans son jeu de provocation, mais j'étais surement plus douée. Je savais manier les loups à faire ce que je voulais. Mais il ne fallait pas en faire trop, j'allais me faire reperer. Parce qu'une solitaire aussi puissante, belle, douée et redoutable que moi, c'est très rare. Et, tous les Devils conaissent l'existence des Veuves Noires. Puis, cette louve noire parla. Je l'avais mise de mauvaise humeur, et cette voix grave trahissait son énervement. Les oreilles de cette Tueuse étaient presque plaquées sur sa nuque alors qu'elle finissait par devenir un peu impresionante. Décevant. Et enfin, je rentrai dans le jeu de cette louve inconsciente de qui j'étais. Et je ne me vante pas, je suis réaliste...


  • Aussi gracile qu'une araignée se déplaçant sur sa toile, je fis un pas sur le côté. Il n'y eu aucun bruit. Mes yeux fixèrent cette inconnue avec une intencité menaçante alors que de nouveau je me déplçais sur le côté. Avec tacte et grâce, je me mis en face d'ele, parfaitement droite et fière, en pleine possession de mes moyens. Je fis claquer ma queue noire de jaie et doucement, leva une patte et la posa quelques centimètres devant. Un bruit, étrangement mençant sortit de ma gorge. Au début sourd, ma gueule encore fermée ne laissait rien sortir. Et surtout, je souriais. Un grand sourire, sadique, menaçant et joueur. D'un coup mes oreilles se plaquèrent sur ma nuque et j'entrouvris la gueue pour que le grognement se fasse plus puissant. Je claquai de la mâchoire en l'air, mordant le vide. Puis, mes babines se retroussèrent sur mes crocs blancs comme la neige tachés d'inombrable gouttes de sang. Une odeur de souffre s'émana de ma gorge, odeur d'une HellChild. C'était déroutant pour un loup de découvrir qu'une solitaire était HellChild. Je savais que je me trahissais à cause de mon odeur, ce n'était pas grave. Le jeu ne faisait que débuter, et j'étais entoushiaste à l'idée de gouter à la puissance rare d'une Tueuse d'Elite. Je ne m'en sortirais pas sans une égratinuire, je le savais. Peut être même gravement blessée, mais mon réconfortement evnait du fait que elle, cette louve noire, serait aussi voire plus blessée que moi. Soudain, j'ouvris grand la gueule et poussa un grognement de mise en garde, pour dire à cette louve de se tenir bien. Bien sur, je voulais plutôt qu'elle se tienne mal. Ma queue battait l'air avec rage et l'autorité d'une chef de grade. Chef, sous-chef, quelle différence ? En tout cas, je prenais un malin plaisirà jouer avec les nerfs de cette inconnue. Puis, ma voix me trahit elle aussi. Mes accents veloutés, enjôleurs, d'une beauté cristalline n'était plus digne d'une simple solitaire. J'avais du mal à aggravir ma voix, tant pis.


- Oh, qu'elle orgeuil pour toi de croire que j'aurais dû... Qui te fais croire que je ne vais pas le faire ? Tu te crois donc si forte ? L'orgeuil mène a la folie, et si tu continues, t vas finir à pourrir au milieu d'autre avant même que les loups te conaissent.
Mais oui, tu vois juste. Je n'ai pas voulus, car je trouve ça immoral d'attaquer une louve complètement inattentive par derrière. Je préfère de loin un vrai combat, avec comme adversaire quelqu'un qui sait ou je suis !


  • Je ricanai en silence et me raplatis doucement sur moi-même. Mes muscles se tendirent et mes formes gracieuses se mouvèrent, j'étais peut être fine, mais ma masse musculaire était légal d'un loup. Je jouais beaucoup sur ma rapidité et mon adresse avec mes crocs. Mon amour m'avait apprit ou les loups étaient sensibles et les endroits qui mènent à une mort lente. Les tendons, les oreilles, le museau. Mais aussi la nuque, les yeux, le poitrail. La colonne, les os, la moile épinière. Et les endroits moins sensibles comme les flancs, les épaules, la queue. Le ventre est aussi une grande partie de rigolade, sortir les entrailles d'un loup et rigolos. Je claquai furieusement de la gueule et attaquais. Je me raplatis sur moi-même en une fraction de seconde et tendis mes muscles. Ceux-ci étaient près à m'expulser sur la louve noire. D'un bond, je sautai et lui rentrer dedans en plein poitrail. Son museau claqua contre mon épaule et nous roulâmes sur le sol. A peine couchée que je me relevai et que je m'éloignais. Le choc m'avait à peien ébranler, même si un désagréable bourdonnement était dans mes oreilles. Je me mis à une dizaine de mètres devant elle, souriante, attendant qu'elle riposte.
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MessageSujet: Re: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime15.12.08 18:43

    Mépsis n'avait quitté du regard la louve inconnue dont elle ignorait tout, même le simple nom. Elle n'avait pas non plus changé de position, restant immobile. Les babines retroussées, la tête redressée avec ses oreilles presque plaquée sur son crâne. Menaçante, dangereuse, prête à faire ravaler sa fierté à cette solitaire qui se croyait tout permis. Ses yeux bruns reflètaient la lueur de fureur qui les animait, et on y lisait avec aisance toute la haine et le mépris qui les brûlait. Le mépris, un sentiment important et surtout dominant dans le caractère de la louve à la fourrure semblable à une nuit sans lune. Personne, dans ses terres natales, n'ignorait que son nom était intimement lié à ce mot. Leur éthymologie et leur prononciation proches semblaient avoir donné tout le sens à la vie de cette tueuse. Mépriser les autres, savoir les abaisser, en sachant se défendre et riposter. Ne jamais aimer. Un point très important. Car l'amour est une faiblesse, il donne la possibilité à l'ennemi d'assouvrir sa vengeance, de détruire par le biais d'un autre. De gâcher une vie. Pour toutes ces raisons, Mépsis s'était promis de ne jamais aimer, de ne jamais accorder sa confiance à quelqu'un. Après la mort de sa mère et de son mentor, elle avait compris qu'elle aurait pu baisser les bras et de ne plus se raccrocher à la vie, juste par tristesse. Ainsi, son coeur était définitivement fermé, pour toujours.

    La louve à l'odeur de solitaire bougea, se déplaça de quelques pas gracieux sur le côté. Elégante, fine, belle, oui elle l'était. Et pas qu'un peu. Dès le premier instant où son regard avait croisé le sien, Mépsis avait su qu'elle faisait partie de ces louves qui savent tromper et jouer avec les autres, par le jeu cruel de la manipulation. Mais la tueuse connaissait également cet art. On le lui avait enseigné et elle l'avait appris avec avidité, toujours désireuse d'être capable d'égaler les plus grands dans ce domaine. De toutes ses qualités et ses armes, c'était elle qu'elle préférait. La louve de jais ne douta pas une seule seconde que s'il y avait combat entre elle et la louve inconnue, cela serait sans doute le choc de deux puissantes forces. Lorsque la soi-disant solitaire laissa découvrir son identité de HellChild, par le biais de son odeur de souffre caractéristique, une descendante directe des Enfers, Mépsis ne fut guère étonnée. Cela expliquait cette musculature impressionnante pour une louve, cette finesse digne d'une déesse, et bein d'autres choses encore. Mais la louve ne se laissa pas impressionner pour autant. Son attitude était encore la même, et pourtant ses oreilles se redressèrent peu à peu pour redevenir droites. Elle était toujours parée au combat, au duel qui mènerait peut-être l'une des deux à la mort. Pourtant, encore une fois, la solitaire la prit par surprise. Elle bondit sur son abservaire et elles roulèrent au sol, mordant la poussière. Puis, à nouveau, elle se releva et s'éloigna. Mépsis fit exprès de se redresser beaucoup plus lentement, et une fois debout fit face à l'autre inconnue. Mais ses babines n'étaient plus retroussées, son attitude n'était plus menaçante. Les paroles qu'avait prononcées la HellChild solitaire d'une voix envoûtane l'avait marquée et résonnèrent tel un échos dans ses oreilles. Alors sur la gueule de la tueuse s'étira un long sourire cruel et ironique. Comme l'autre auparavant, elle ricana ouvertement. Lunatique Mépsis ? Oui, très. Ses sautes d'humeur et son perpétuel changement d'avis étaient légendaires dans sa meute natale.

    « Tu parles d'orgueil comme d'une chose qui t'est étrangère, mais tu en es remplie. »

    Contrairement à toute attente, la louve noire ne riposta pas par une attaque mais prit la parole, toujours avec sa voix grave et lente. Ses yeux à présent n'exprimaient plus la colère et la rage, mais l'ironie et le mépris. Ses muscles n'étaient plus tendus au maximum, son corps n'était plus prêt au combat direct. Mais, intérieurement, elle le restait. Si l'autre louve tentait de la remettre à terre à une nouvelle reprise, en une fraction de seconde elle serait parée à réagir, voire à esquiver si l'occasion se présentait dans ses possibilités et capacités physiques. Même si elle ne le paraissait pas, elle analysait chaque mouvement que faisait la louve inconnue pour en déduire une tentative d'attaque. Elle avait été sérieusement entraînée à cela également. Même si on l'avait pris par surprise deux fois pendant cette soirée, une troisième fois ne serait à présent plus envisageable. Mais en attendant, elle était toujours en train de ricaner, amusée par cette louve qui se croyait supérieure à tout le monde. Peut-être que c'était vrai, même si Mépsis en doutait fortement, mais dans tous les cas elle le montrait d'une manière si narcissique que sur le coup la tueuse en avait éliminé toute volonté de combat de sa part...
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MessageSujet: Re: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime15.12.08 20:02

    Je contemplai la louve devant moi avec enfin un sourire autre que moqueur. Ce n’était pas trop tôt, cette louve était donc bel et bien intelligente. Je me demandais bien pourquoi il fallait pousser les louves a bout pour qu’enfin on puisse apercevoir un semblant d’intelligence. Et cette louve me prouva qu’elle méritait mieux que de passer pour une sous-merde. Doucement, je l’observai avec calme, un sourire satisfait sur mes babines. Mes dents disparurent derrière celles-ci. Doucement, mes muscles détendirent, un par un. Me levant de toute ma hauteur, je redressais mes oreilles en même temps que ma queue cessait de fouetter nerveusement l’air. Apres tout, ce n’était que du jeu, je savais comment passer pour une orgueilleuse, une peste, mais j’étais bien plus réfléchis que les loups et louves le pensaient. Ce n’était pas seulement fasse a une louve forte qu’ils se battaient, mais fasse a un cerveau capable d’analyser chaque failles d’un adversaire. J’arrivais même à utiliser la force de mon adversaire et en faire une faiblesse. Avec mes odeurs que je changeais a volonté, je pouvais tromper n’importe qui. Y compris les loups de ma propre meute.

    Mes grands yeux rouges se posèrent sur cette louve et pour la première fois, je la détaillais tranquillement. Elle avait de longs muscles puissants et sûrement redoutables, des yeux expressifs, et je sus lire dedans avec difficulté. En tout cas, je ne vis qu’un cœur ferme. Puis, sa fourrure. Aussi noire que les nuits ou nous autres, loups, chantons. Cette louve était belle, je ne pouvais le nier. Bien qu’elle n’est aucun rapport avec les Veuves Noires. Alors que celles-ci étaient entraînées pour être belles, pour être d’un charmer venimeux et pour séduire leurs adversaires, cette louve était elle comme beaucoup d’autre. Ne lui manquait que l’expérience et le charme de nous autres, Veuves Noires, et je pourrais la qualifier comme une beauté des terres Devils. La preuve que je n’étais pas orgueilleuse. Enfin, je pouvais être ce que je voulais. Insupportable, peste, immonde, sadique, joueuse, idiote, solitaire, Angel, Sakarite, Celestial et bien sur Devil. Mais j’étais d’une nature réfléchie. Pour la première fois depuis plusieurs minutes, je bougeais. Un pas sur le côté. Puis deux, mes pattes se déplaçant avec grâce et merveille. Oui chacun de mes mouvements étaient parfaitement exécuté car je l’avais décidé. Je savais exactement quoi faire de mes pattes, ou les mettre pour que je sois la plus gracieuse possible. De nouveau je me figeai, de nouveau droite comme une statue de marbre. Mais cette fois mon visage était ferme, et pourtant reflétant un peu de respect.


- Ah ! L’orgueil… Ce n’est qu’un jeu, mais les meilleures blagues sont les plus courtes après tout…
Je suis Belethya, sous-chef Veuve Noire…


    Aussitôt, mon odeur se modifia, une odeur Devil venant prendre la place de celle solitaire. Mes yeux rouges flamboyèrent car j’étais heureuse d’avoir trouver une louve un tantinet intelligente. Un sourire satisfait et un peu sadique traversa mes babines noires alors que je me préparai mentalement a une attaque. Apres tout, je venais de dire a la louve inconnue que je venais de jouer avec elle comme on joue avec un jouet en bois. Qu’elle n’avait été qu’un outil pour que je m’amuse. C’était souvent dégradant… Et c’était égoïste de ma part, mais tant pis ! De toute manière, qui aimait Belethya ? Qui aimait cette louve devenue sous-chef Veuve Noire ? Peu de personnes. Alors, depuis longtemps, je n’espérais plus un signe d’amusement chez mes congénères. En fait, je n’en cherchais plus depuis qu’elle était partie. Hestia. Rien que la pensée de ma meilleure amie me déchira le cœur noir et froid que j’avais et je dus m’efforcer de conserver mon masque de satisfaction. Pourtant, malgré moi, je devins froide et une flamme de douleur s’alluma dans le rouge profond de mes yeux. Hestia, ma meilleure amie, portée disparue. Elle m’avait abandonne…
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MessageSujet: Re: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime16.12.08 18:45

    [ =D ]

    Mépsis redoubla d'attention, toujours un rictus au coin des lèvres, et observa la réaction de la louve encore inconnue. Comment allait-elle prendre ses paroles ? Il était sûr que la tueuse n'avait réagi d'une manière très attendue. Elle n'avait pas riposté par une attaque, mais était devenue ironiquement méprisante et avait joué sur les mots plutôt que sur la force physique. Il fallait l'avouer, elle avait eu grandement envie de mettre en pièces cette soi-disant solitaire pour lui voir faire ce que valait le fait d'affronter une Devil, mais son caractère lunatique avait pris le dessus et elle n'était pas allée au bout de son idée initiale. Elle ne bougea pas et se contenta de regarder avec attention les moindres faits et gestes qui allaient suivre de la louve au pelage noir comme elle qui lui faisait face. Celle-ci arbora un sourire différent du ricanement cruel qui avait orné ses babines quelques instants auparavant. Sa queue arrêta de battre furieusement dans le vide. En même temps que ses crocs disparurent, Mépsis élimina de son visage le rictus qui s'y trouvait. Puis la louve à l'odeur de solitaire se déplaça à nouveau, et fit quelques pas sur le côté. Aussitôt, la tueuse se crispa à nouveau, prête à esquiver une tentative d'attaque. Mais il n'en fut rien. La louve bougea avec une grâce admirable, et en cet instant Mépsis ne put que faire ceci, l'admirer. On aurait dit que chacun de ses pas se posait à l'intérieur d'un périmètre défini longtemps à l'avance, et elle eut l'impression d'assister à un mouvement longuement répété. Pourtant, elle se douta bien que la louve n'avait pu s'entraîner à cette enchaînement qui n'était que le fruit des circonstances. Alors en cet instant, oui, Mépsis ne put que l'admirer, admirer la beauté de ses gestes, ses yeux rouges et flamboyants qui semblaient être le reflet d'une pierre précieuse, et ainsi que sa fourrure noire de jais qui ondulait doucement sous l'action du vent léger procuré par le mouvement. Puis soudain, la louve s'arrêta et se figea, telle une statue de glace dans laquelle on aurait représenté une divinité canine. Quelques secondes plus tard, des paroles coupèrent le silence pesant qui s'était installé sur les rives de la rivière de sang. Mépsis se tendit et écouta, d'une oreille plus qu'attentive.

    Ce qu'elle entendit l'étonna et elle resta immobile durant quelques instants. Puis, peu à peu, elle se décrispa. Bien que ses muscles ne fussent plus tendus et prêts à bondir, elle était restée sur ses gardes et aux aguets, pour ne plus être prise par surprise à nouveau. Elle voulait être sûre de ne pas s'être trompée avant de relâcher partiellement son attention. Cette louve l'avait trompée une fois, pourquoi pas deux ? Mais lorsqu'elle reconnut avec plaisir la trace caractéristique des Devils dans l'odeur de la veuve noire, elle commença à être plus à l'aise. C'est ensuite qu'une foule de sentiments et de pensées la traversèrent les uns après les autres. Tout d'abord, elle fut contrariée et son ego fut blessé à vif. Elle s'était laissé avoir ! Sous l'effet de la colère, sans qu'elle ne se contrôle vraiment, ses babines se retroussèrent légèrement, en laissant apparaître seulement un ou deux crocs. Mais elle était plus en colère contre elle-même que contre cette louve dénommée Belethya. En colère pour avoir été trompée ainsi. Pourtant elle comprit juste après qu'elle n'avait pas tant de choses à se reprocher. La veuve noire était très douée, et n'avait fait qu'exercer son talent. Aussitôt, ses crocs disparurent et la lueur de fureur qui s'était allumée dans ses yeux s'éteignit. Elle reprit cette attitude calme et posée qu'elle avait l'habitude de prendre lorsqu'elle ne se sentait plus menacée, et regarda la veuve noire. À présent, il était clair que tout se dévoilait à ses yeux. Une solitaire n'aurait pu être aussi envoûtante et charmeuse, et en même temps aussi puissante et réfléchie pour la prendre deux fois par surprise. Cela n'existait pas. Elle était une veuve noire, une de ces louves que dès le premier instant Mépsis avait admiré. Le grade était réservée aux louves, et c'était aussi pour cela qu'elle les regardait avec un regard attentif. Cela leur donnait de l'importance, dans cette meute où les chefs ne pouvaient être que des spécimens mâles. Elles étaient respectées et reconnues pour leurs divers talents. Elles pouvaient prendre tous les visages, toutes les odeurs, tous les caractères, sans qu'on ne les soupçonne une seule seconde. Mépsis aurait peut-être pu être une des leurs, mais elle ignorait si elle était à la hauteur. Et puis, même si elle connaissait l'art de la manipulation comme un instinct inné, il restait ce caractère lunatique qui aurait pu la trahir...

    « Enchantée de rencontrer une légendaire veuve noire, qui est de plus la sous-chef de ce grade... » Elle marqua un temps de pause puis reprit : « Je suis Mépsis, tueuse d'élite. »

    Elle se doutait bien que la veuve noire avait dû depuis longtemps savoir qu'elle était tueuse d'élite, mais elle le précisa quand même, en même temps qu'elle dévoila son nom. Belethya ne devait pas le connaître, car Mépsis était ce qu'on pourrait qualifier de nouvelle sur les terres de Wolf Angel. Certes, elle était arrivée il y a un ou deux mois déjà, mais il n'en restait pas moins qu'elle se considérait - et était sûrement considérée - toujours comme nouvelle. Et puis, elle n'avait pas rencontré grand monde encore. Mais son tempérament peu social ne l'aidait pas dans l'affaire. Elle préférait être seule, et ne traînait que dans de rares moments au camp de sa meute. Et puis, quand par le plus grand des harsards elle s'y trouvait, son objectif premier n'était pas de faire connaissance ou d'adresser la parole à quelqu'un. Elle en était tout à fait capable, mais n'en ressentait pas le besoin. Du moins, pas encore. Elle n'était pas non plus du genre à vivre complètement en solitaire, sinon elle n'aurait pas choisi d'intégrer une meute. La tueuse aimait les rares rassemblements destinés aux entraînements et attendait avec une impatience parfaitement dissimulée le jour où un nouveau combat contre leurs ennemis jurés se déclencherait. À ce moment précis, elle serait prête à abattre et à achever autant d'Angels qu'il en fallait pour l'épuiser. Elle ne se retirerait que lorsque la fatigue empêcherait ses membres de bouger, ce qui laissait une grande marge. Et mettre sa vie en péril ne lui faisait pas peur, bien au contraire, se savoir en danger de mort l'excitait et la motivait encore plus.

    [ Je sais pas comment tu fais mais tu me donnes plein d'inspiration x) ]
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MessageSujet: Re: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime17.12.08 12:36

[Merci x3 ! J’aime beaucoup de topic, tu écris très bien.]

Au début, la louve devant moi semblait digérer la nouvelle. Oui, j’étais bel et bien une Devil et en plus. Une Veuve Noire. J’avais allégrement jouée, Maintenant, place à la vérité. Je n’aimais pas rester trop longtemps dans le mensonge, du moins, avec une louve intelligente. Elle eut pourtant une réaction prévisible et je ne bougeai pas d’un poil quand ses crocs se retroussèrent sur ses babines. Je la laissais tranquillement réfléchir, qu’elle se rende compte du rôle qu’elle avait joué dans l’histoire. J’étais sadique et énerver les louves était un de mes passe-temps favoris. Finalement, la Tueuse se calma, et je fus certain qu’elle n’était pas un cas désespéré, sans cervelle et sans réaction digne d’un être muni d’une pensée. Dans ses yeux, la flamme de haine qui auparavant dansait s’était éteinte, la louve semblait plus sereine et plus calme. Surtout, je pus voir ces muscles se détendrent un par un, et je fis de même pour moi. La méfiance disparue, et j’observai la louve avec satisfaction et un peu de respect.

Evidement, ce n’était pas dans mes habitudes de faire des larges révérences, de grands sourires. Bien que je sache le faire a merveille, l’envie ne m’en prenait pas. Je sourie doucement quand elle parla de légendaire Veuve Noire. Bien qu’en effet nous soyons puissantes et rares, ces derniers temps, le grade avait perdu de sa valeur. Toutes les louves pouvaient y rentrer, et parfois, des incapables. Il m’était arrivé de rencontrer une louve qui se dit Veuve Noire, et je crus mourir de honte. Elle aurait mieux fait d’être patrouilleuse la pauvre, car en rien elle n’était une bonne Veuve Noire. Heureusement que nous avions de bonnes recrues, sinon Hypnose et moi même serions définitivement honteuses. Le prénom de la louve se répéta longuement dans ma tête, je voulais ne souvenir de ne pas énerver cette louve car elle était intelligente. Cette pensée me fit de nouveau sourire intérieurement, Je pensais comme si les louves avec une cervelle en état de marcher était rares. En fait, plutôt oui… Mépsis. Tueuse d’Elite, louve noire et belle, avec une cervelle, et des réactions amusantes. Bon, d’accord, c’était parfait. Une rencontre intéressante, pas trop tôt.

- Enchante Mépsis. Et si je t’ai attaque, c’était pour voir une louve pouvait avoir un cerveau en état de marche. Il semble que oui, tu serais une de ces rares louves qui savent encore réagir devant une provocation.
Dis moi, tu es sûrement nouvelle, non ?


Cela peut paraître stupide, mais pour moi, il était important de savoir si une louve était ou pas nouvelle. Ainsi, je pouvais mieux juger cette louve, et savoir si elle avait déjà eu l’occasion de rencontrer des louves comme moi et donc qu’elle était déjà entraînée a ne pas se laisser influencer, ou bien si cela était naturel chez elle. Le vent doux mais chaud caressa doucement ma fourrure noire, une odeur de sang m’arriva en pleine tête. Je la retournai brusquement et fixais les bords de la rivière avec anxiété. Il y avait la trois fauves, buvant a longues gorgées le liquide rougeâtre. Tous avaient le poil constelles de gouttes de sang. Il devait y avoir eut un joli carnage non loin. Cette proximité avec des animaux puissants me rendit anxieuse, et même si Mepsis et moi-même étions puissantes, il y avait de forte chance pour que l’une d’entre nous deux meurt de ses blessures. Ou du moins, presque. Je tournai mon regard rouge brillant vers elle et l’interrogea du regard sur que faire. Se battre aurait dangereux et en même temps rigolo, une bonne bataille ne fait de mal a personne après tout. Et ces fauves étaient souvent de trop sur un territoire. Les herbivores se faisaient rares en ce moment et les lapins allaient finir par disparaître de Hell si nous continuons a les manger. Alors, pour le bien de notre meute, peut être ferions nous mieux de les tuer…
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MessageSujet: Re: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime17.12.08 18:08

    [ Wééé ! De l'action ! xD ]

    Mépsis avait remarqué que la veuve noire n'avait pas cillé lorsque ses crocs s'étaient dévoilés quelques secondes sous l'action de la colère. Elle avait dû prévoir sa réaction, comme elle avait prévu en l'apercevant de la tromper, d'exercer son talent de provocatrice et de manipulatrice. La tueuse était toujours étonnée de la facilité apparente et l'habileté avec laquelle la louve avait réussi à arborer une odeur de solitaire, puis à la prendre par surprise, sans qu'elle ne puisse soupçonner quelque chose. Elle n'avait jamais rencontré de veuve noire auparavant, mais si elles étaient toutes comme leur sous-chef, les ennemis de leur meute n'avaient qu'à bien se tenir et filer ventre à terre dans leur trou ! Mépsis n'arrivait pas, ou plutôt sa raison l'en empêchait, à imaginer qu'il puisse exister une louve détenant le grade de chef veuve noire et qui puisse être encore plus puissante et douée que la dénommée Belethya. Lorsque cette dernière parla, la tueuse écouta à nouveau très attentivement, puis elle eut un sourire où se mélangeaient le respect envers cette louve et la fierté. En effet, cette dernière lui avait brièvement expliqué pourquoi elle l'avait attaquée, alors qu'elle savait bien qu'elle avait à faire à une membre de sa meute. Mépsis était contente et aussi surprise que la veuve noire lui fasse un tel compliment, ce à quoi elle ne s'était pas tellement attendue. Mais comme quoi elle avait bien fait de laisser son caractère lunatique prendre le dessus. Pour une fois. Puis, comme Belethya lui posait la question si elle était nouvelle ou pas, la tueuse lui répondit avec un signe de tête affirmatif.

    « En effet, je suis nouvelle, mon arrivée remonte à un ou deux mois tout au plus. »

    La louve au pelage noir regarda sa congénère dont le pelage lustré et magnifique ondulait sous l'action du vent. Mais elle fut dérangée par l'odeur âcre et désagréable qu'apportait ce courant d'air chaud à son sens olfactif aiguisé. Voyant que Belethya avait elle aussi décelé cette effluve et qu'elle tournait la tête en direction de l'origine de cette odeur, Mépsis l'imita et esquissa quelques pas pour mieux distinguer les trois silhouettes sombres qui se dessinaient aux bords de la rivière de sang. Les deux louves n'étaient à présent plus seules, cela ne faisait aucun doute. La tueuse s'avança encore légèrement, se retrouvant presque aux côtés de Belethya, et put mieux distinguer ces animaux qui s'abreuvaient lentement à grandes lappées du liquide pourpre. Trois fauves, dont le pelage était maculé de sang. Ils avaient dû chasser et tuer quelques proies sur le territoire des Devils avant de venir en ces lieux combler leur soif. Mépsis intercepta le regard interrogatif que lui lança la veuve noire. Pour l'instant, les monstres ne pouvaient s'apercevoir de leur présence, car le vent ne soufflait pas en leur faveur. La louve s'approcha de sa congénère et chuchota quelques mots discrètement à l'intention de celle-ci. Sa décision avait été vite prise, malgré les dangers et les risques qui pouvaient en découler. Cependant, bien évidemment, elle ne voulut pas passer à l'action sans l'avis de la veuve noire.

    « Nous ferions mieux de les tuer. »

    Mépsis avait confiance. Elles étaient deux louves intelligentes, talentueuses et puissantes, à qui un combat ne faisait sûrement pas peur. Certes, les fauves étaient sûrement forts également, mais ils venaient de fournir un effort important, leurs pelages constellés de sang et leurs souffles rauques et haletants en témoignaient. De plus, les louves auraient l'avantage de la surprise, ainsi que celui de pouvoir élaborer une technique, ou un plan d'attaque. Presque toutes les conditions étaient favorables pour engager un combat contre ces trois créatures qui, de plus, n'avaient rien à faire sur un territoire qui n'était pas le leur. La tueuse les observa en silence, tandis qu'elle attendait une réponse de la part de la veuve noire. Il y avait deux mâles et une femelle, tous les trois adultes. Mépsis tendit ses muscles, qui furent à nouveau prêts à bondir comme à chaque fois qu'un combat auquel elle prendrait part allait débuter. Intérieurement, elle se réjouissait d'avoir la possibilité de tuer à nouveau, avec en plus une compagne de chasse et de combat. Ce n'était pas tous les jours qu'elle ne chassait pas seule, et aujourd'hui l'évènement en valait la peine. Avec attention, son regard se porta une nouvelle fois sur Belethya, de qui elle attendait la réponse. Elle serait prête à tout laisser tomber si la veuve noire décidait qu'il ne fallait mieux pas provoquer le conflit, car elle était sûrement plus expérimentée qu'elle.
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MessageSujet: Re: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime18.12.08 17:48

Mepsis se plaça à cote de moi pour mieux voir les félins. Nos corps se touchaient presque et je sentais son sang battre ses veines. Elle aussi semblait impatiente de combattre ses gros chats. Les deux males semblaient en meilleures formes que la femelle, qui avait déjà quelques blessures. Un sourire déchira mon visage, facilement reconnaissable. Celui d’une louve qui avait trouvée des ennemis dignes d’elle. Oui, ce combat allait promettre. Déjà mon sang me brûlait les veines, tel un coulis de lave dévastateur. Dams ma tête, des plans se mirent en place. Nous pourrions neutraliser la femelle en dernier. Vu son état, elle ne se mêlerait pas à la bataille. Elle aurait trop peur de se blesser et de blesser ses compagnons. Je ne doutais pas un instant de la puissance de ma compagne de combat, aussi, je ne sus s’il valait mieux que je prenne le plus fort ou non. Ce serait prétentieux de ma part de ne pas lui laisser, en même temps, je n’avais jamais vus cette louve se battre. Le male était gros, et jouerais sûrement plus sur la puissance. Son voisin était plus fin, et celui jouerait sur sa vitesse. Je décidais de prendre le rapide, car ces animaux avaient la force dans les veines. Je me prenais le plus dangereux. L’eau sera un désavantage, et une bataille dans l’eau ne nous serait pas favorable. Hélas, ils ne pouvaient pas nous sentir, nous étions donc obliger d’avancer. Car, bien que moins évolués que nous, les félins sentiraient le danger et partiraient. Non, il fallait les provoquer, et leur faire mordre la poussière. Mes yeux rouges flambèrent, et une flamme douce s’alluma dans mon regard. La flamme de l’Enfer, celle qui pendant un combat animée mes mouvements. Mes muscles se tendirent et je me raplatis sur moi-même. Ma voix fut douce et calme, ne trahissant pas mon envie de sang. Car des qu’une occasion de goûter du sang se présenter, je perdais la tête. C’était un besoin incontrôlable, celui de pouvoir laper l’emoglobine de mes victimes.

- Tuons. Je prendrais celui de gauche, le plus fin. La femelle restera en retraite car elle est plus blessée. Elle essayera sûrement de nous attaquer traîtreusement par l’arrière, il voudra donc surveiller tous nos cotés.
En cas de problèmes, Mepsis, nous devons partir ! Il est hors de questions de risquer sa vie. Si l’une d’entre nous se sentait au bord du gouffre, qu’elle se sauve. C’est la seule règle que j’impose, autant pour moi que pour toi.
Bonne chance…


Tel était mes dernières paroles avant que je m’avance. Mes muscles fins roulèrent sous ma peau, mes pas se firent aussi léger qu’une plume. Mon souffle était calme, et je contenais mon envie de tuer. C’était souvent un désavantage, car il m’arrivait de blesser mes allies dans une bataille quand je perdais mon sang froid. Il me fallait être prudente. La distance diminuait, et dans ma tête, les battements faibles de mon cœur. Chacun de mes pas me rapprochait d’une bataille sanglante. Puis, le vent tourna, et six pairs d’yeux se tournèrent vers nous. De grands yeux jaunes, sauvages, méfiants et en même temps aussi avides de bataille que moi. Comme prévue, la femelle recula dans l’eau et les deux males se placèrent devant nous, me surplombant d’une tête. Je repérais les mouvements fins de mon adversaire. J’allais souffrir, lui aussi. Et soudain, je me raplatis sur moi-même et sautai.

Mon bond fut long, mes muscles se déployèrent avec grâce. Une Veuve Noire n’était seulement belle quand elle était au repos, elle se devait d’être la plus incroyable des créatures au combat. Et c’est ce que je fus, je fus belle et gracieuse, comme peu l’être une assassine, une tueuse professionnelle. La vitesse du sol fut ahurissante et mon ascendance fut rapide. Je me reçus juste devant mon adversaire, dérapant sur le sol. Il fut trop surpris pour réagir, et j’en profitais pour l’intimider. Mes babines se retroussèrent et mes crocs ivoire jaillirent de ma gueule, rangée de poignards. Mes oreilles se plaquèrent sur ma nuque, Alors je ne fus plus la beauté gracieuse, mais l’araignée monstrueuse. Mes crocs trouvèrent le chemin de l’épaule du félin. Le sang envahit ma gorge, chaud. Le rugissement du puma me transperça les oreilles, et mes craintes furent fondées dans la pierre. Il recula et l’eau me monta jusqu'à mi jarret. Lâchant ma prise, je reculai brutalement et une gerbe d’eau explosa autour de moi. Je grondai furieusement, claquait de la mâchoire. Devant moi, mon ennemi rugit de plus belle et bougea. Il fut rapide et mes yeux rouges le suivirent avec un peu de mal. J’évitai une attaque sûrement mortelle en reculant de plusieurs pas. J’étais trempée et autour de moi, tout était noir. Je devais me contrôler pour ne pas sombrer dans la folie du sang. Mes yeux devinrent rouges sangs et j’ouvris grand la gueule, mes crocs arrachant l’air devant mes yeux. Le puma se calma devant tant de puissance et doucement, tout doucement, marcha autour de moi. Je tournai sur moi-même, grognant avec tant de rage que je devinais que j’étais plus terrifiante que mon ennemi lui même. J’étais un monstre…

[Vive les batailles ! Il faut qu'elle soit longue Wink ]
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MessageSujet: Re: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime18.12.08 20:11

    De nouveau, Mépsis écouta avec la plus grande attention les paroles de la veuve noire. Lorsque celle-ci eut fini, un rictus cruel fit son apparition sur le visage de la tueuse. Un sourire mauvais qu'elle arborait à chaque début de combat, et qui annonçait avec satisfaction toutes les souffrances que ses ennemis allaient endurer. Les deux louves à la fourrure noire allaient engager le combat contre ces trois fauves, le sang allait couler. De son regard expert, elle avait également déjà observé ses adversaires, les étudiant sous toutes les vues, comptant dans sa tête ce qui pourraient bien être leurs points forts et leurs points faibles, leurs facilités et difficultés, les domaines dans lesquels ils étaient les plus doués. Enfin, elle n'avait regardé que les deux mâles, car le troisième individu, la femelle, ne semblait pas tellement en état de combattre, et Mépsis savait qu'elle et la veuve noire pourraient sans problème l'achever même avec plusieurs blessures. Cette confiance en soi excessive était sûrement un des principaux défauts de la tueuse. Elle avait cette fâcheuse tendance à se surestimer dans certaines situations, et même si le plus souvent elle arrivait à s'en sortir, elle se faisait parfois courir de grands risques. Mais dans d'autres cas, cela pouvait être une qualité, qui lui donnait le mental et la volontés nécessaire pour parvenir jusqu'au bout de ses combats, même dans les plus désespérés, ceux dont l'issu paraissait impossible à atteindre. Et puis cela ne voulait pas dire qu'elle n'était pas puissante. Ce n'était pas pour rien qu'elle avait accédé au grade de tueuse d'élite. Et cette fois-ci, Mépsis avait comme toujours cette aura d'assurance se dégageant d'elle et qui était souvent déstabilisante pour ses ennemis. Toujours en chuchotant, elle répondit à Belethya, le bruit du vent masquant ses paroles.

    « Bien, je m'occupe de l'autre. »

    Aussitôt ces paroles prononcées, Mépsis s'élança dans la direction des trois fauves à la suite de la veuve noire. Le vent soufflait encore en leur faveur, et leurs ennemis ne s'étaient pas rendus compte de leur présence. Avançant d'un pas qui se voulait le plus léger et fin possible, la louve profita des derniers quelques mètres qui les séparaient des pumas pour détailler encore plus précisément celui que Belethya lui avait désigné comme adversaire. Il s'agissait de l'individu le plus gros, le plus fort. Il fallait donc que Mépsis compte principalement sur ses capacités à être rapide et réactive. Contre les adversaires de ce type, riposter avec la force ne rimerait à rien, et elle savait que le puma était sûrement plus puissant qu'elle. En revanche, malgré le fait qu'il était un félin, il n'avait pas l'air très agile et son corps ne semblait pas très souple. Jetant un coup d'oeil sur l'autre fauve, la tueuse remarqua que la veuve noire s'était appropriée le plus dangereux et sûrement le plus difficile à vaincre. Mais elle ne fit aucune objection ni remarque, sa congénère était très certainement consciente de ce petit détail qui devenait un sérieux désavantage au cours d'un combat, et qu'elle agirait en conséquence. Néanmoins, Mépsis lui lança un regard où se mêlaient de façon étrange envie de sang et interrogation, avant que le vent décide de tourner en faveur de leurs adversaires. Les trois fauves en même temps tournèrent la tête dans leur direction. Il était temps de débuter enfin le combat.

    Comme prévu, la femelle resta en retrait et décida de ne pas se mêler à la sanglante bataille qui allait se livrer. Après un ultime regard en direction de Belethya, Mépsis se concentra sur son adversaire. Il la fixait avec intensité, se demandant sûrement quelles étaient ses intentions. Ne laissant pas une seule seconde au fauve pour se mettre en position de défense, elle prit rapidement appui sur ses pattes arrières et entreprit un bond dont l'atterrissage se fit comme prévu sur son adversaire. Avant qu'il ne puisse réagir et l'éjecter, elle enfonça ses longs crocs dans sa chair et sentit avec joie et satisfaction le sang couler au travers de ses babines. Ce plaisir ne dura pas longtemps avant que le puma rugisse de fureur et se tourne pour tenter de mordre celle qui l'avait attrapé au flanc. Mépsis desserra à contrecoeur ses mâchoires pour éviter une morsure de la part de son adversaire et recula de quelques pas avec rapidité. Le fauve rugit à nouveau et dévoila lui aussi ses rangées de crocs tranchants. La louve répondit à son intimidation par une nouvelle attaque à l'épaule, feignant d'abord de bondir vers le flanc déjà attaqué de son ennemi. Au dernier moment, elle stoppa sa course, les quatre pattes se posant légèrement au sol, puis elle repartit aussi vite qu'elle était arrivée vers l'éapule du fauve, qui s'était préparé à défendre son flanc en sang. Elle déchira avidement les tissus de la chair de son adversaire et essaya de plonger ses crocs le plus loin possible, en secouant la tête pour aggraver la blessure. Cependant, d'un coup de patte arrière puissant, le puma lui griffa la cuisse, déchirant tout le long du membre. Aussitôt Mépsis relâcha sa prise et recula à nouveau. Son objectif depuis le début était d'attaquer par suite de coups successifs, pour épuiser l'adversaire. Mais sa patte d'où coulait le sang la fit pousser un grondement autant de douleur que pour prévenir le fauve qu'il allait la payer cher. Profitant de quelques secondes de répit où elle avait reculé de quelques pas, Mépsis risqua un coup d'oeil vers sa compagne de combat. Celle-ci avait été entraînée dans la rivière et la tueuse put voir de là où elle se trouvait ses yeux rouges et flamboyants, et ses crocs menaçants sortis. Là aussi, elle ne put qu'admirer Belethya qui montrait qu'elle était également une combattante hors-pair, et le puma contre lequel elle combattait devait l'avoir compris car il commença à tourner autour d'elle...
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MessageSujet: Re: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime19.12.08 22:14

    Mes yeux rouges fixèrent avec haine le puma. Mes crocs ruisselaient de sang alors que ma fourrure noire me collait à la peau. L’eau autour de nous était agitée, secouée de vagues, prenant des belles teintes rouges. L’épaule de mon adversaire était blessé superficiellement, j’aurais dus lui arracher toute l’épaule. Je n’avais presque rien fait, et déjà son rugissement me prévenait qu’il allait être sans pitié. Je lui répondis en ouvrant grand ma gueule et en hurlant de rage. Un autre bruit attira mon attention. Derrière le rideau noir de ma haine, Mepsis souffrait. Une odeur de sang de louve m’arriva au museau. Elle était blessée… Je dus me concentrer sur mon adversaire et sur le danger qu’il représentait pour ne l’appeler. Autour de moi, le puma bougeait. Sous sa fourrure beige, ses muscles roulaient, puissants et rapides. Le suivant des yeux, je ne vis rien venir. D’abord, il attaqua. Rapide et redoutable, je ne pus pas complètement l’éviter. Une patte munie de griffes fouetta l’air et une douleur m’arracha un gémissement. Dans ma nuque, je sentis mes os criaient de douleurs alors qu’un voile noir m’empêcher de voir. La douleur fut horrible, et le choc avait tellement puissant que j’avais du mal a respirer. Mes pattes flanchèrent et je me déplaçais maladroitement sur ma gauche. Une nouvelle attaque siffle à mes oreilles et je fus projetée dans l’eau. Allongée sur le ventre, un poids considérable m’appuya sur les cotes. Le puma me montait dessus pour m’achever. Soudain, ma vue devint claire et je vis mon adversaire au dessus de moi, prêt à plonger ses crocs sur ma gorge. Il fut lent, comme s’il voulait déguster sa victoire. Grave erreur, ma haine incontrôlable prit possession de mon corps et je plongeai la tête en avant. Mes crocs se plantèrent dans le menton de mon adversaire. Je me mordis dedans avec puissance et mes crocs tranchèrent muscles et cartilages d’un seul coup. Je ne lâchais pas mon ennemi quand celui-ci rugit et recula. Je suivis le mouvement avec grâce et puissance alors que de ma nuque, un flot de sang coulait. Secouant la tête, le puma réussit à me faire lâcher. Et je reculai, haletante. Tout était clair autour de moi, et le combat mental reprit. Doucement, l’ennemi a la mâchoire a moitie broyait reprit ses cercles autour de moi. Dans l’eau, le sang se répandait, telle une flamme avide de proie. Tout redevint calme, mise a part les rugissement de l’ennemi de Mepsis. Mais je ne la regardais pas, je devais me concentrer. J’avais un léger bourdonnement dans les oreilles, et je sus que j’avais sous-estime mon ennemi. Il était non seulement rapide, mais aussi puissant. Son attaque avait été imprévue et heureusement pour moi, le réflexe de reculer m’avait sauve la vie. Il m’aurait broyé le cerveau d’un coup de patte. Voila pourquoi a ce moment, seul mon combat compter. Dans ma nuque, la douleur était fulgurante, et ma fourrure noire était pleine d’eau et de sang dilue. Cela me donnait un certain charme, et cela prouvait que je n’étais pas invincible.

    Nous étions comme enfermes dans une bulle, le puma et moi. Plus rien n’avait d’importance, ci ce n’est de tuer l’autre. Ma respiration était de nouveau calme, et j’étais de nouveau capable d’attaquer ou d’éviter une attaque. Mon museau fin fendit l’air dans un geste nerveux et je découvris mes crocs. Mais au moment d’attaquer le male, je tournai légèrement la tête et découvris la traîtresse de femelle qui s’apprêtait a m’achever. Tant pis, je repousserais la femelle vers le dehors de l’eau. Je me retournai et gronda puissamment avant de passer à l’attaque. Je fus rapide, et les mouvements de ma nouvelle adversaire étaient lents. Je trouvais sans problème le chemin de sa joue. Plantant mes crocs aiguises dans sa joue, je blessai par le même occasion son oeil droit. Je tirai d’un coup sec et un lambeau de chair s’arrache de la tête du puma. Devant tant de haine, elle recula et repartit vers la terre, gémissant de douleur. Puis, je fus de nouveau attaquée. Des griffes se plantèrent sur le haut de mes flancs et s’enfoncèrent puissamment. Je grondai de douleur et de méchanceté en me retournant. Le puma me fixait avec satisfaction. J’eus alors la solution pour ne dégager de mon dos. Je me souvins de tout. Mon amour, notre jeu, le moment au j’avais attrape son flanc et qu’il avait fait un cercle sur lui même pour me déstabiliser et puis, il m’avait attaqué. Je mis la théorie en pratique et tournai sur moi-même avec force et rapidité. Evidement, le puma suivit le mouvement mais avec peine, et finalement, il glissa sur le coté, lâchant ma croupe non sans avoir arrache un morceau de peau. Je bondis en me contorsionnant et lui attrapais enfin la jugulaire. Mes crocs se plantèrent dans sa gorge et le sang me gicla dessus. Ses pattes se posèrent sur mon poitrail et me poussèrent, mais je ne bougeai pas. Sur son cou, mon emprise était parfaite. Je, aussi sadique que peut ;’être une louve comme moi, je bus son sang. Le liquide glissa dans ma gorge, chaud et rassurant. Le mien de sang ne fit qu’un tour et je reculai quand ce fut les griffes de mon adversaire qui s’en prirent à mes oreilles. Je reculai donc en butant, le sang dégoulinant de mon menton alors que le puma peinait à se relever. Soudain, il gronda pour ses allies et fit demi-tour. J’ouvris grands mes yeux quand les 3 pumas prirent la fuite. Aussi sèche que je pouvais, je parlais à Mepsis.

- Il ne faut pas les laisser partir !! Vite, suivons les !

    Et je pris mon élan pour poursuivre mon adversaire, déjà condamne a la mort.
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MessageSujet: Re: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime10.01.09 16:18

    [ Désolée du retard =/ ]

    Mépsis se détourna de la vision de se compagne de combat aussi vite qu'elle y avait porté son attention. Il fallait qu'elle se concentre également sur son adversaire, il fallait qu'elle l'élimine. Aussitôt, ses yeux bruns se portèrent sur le puma, en une fraction de seconde. Celui-ci sembla vouloir l'intimider en poussant un grondement qu'elle trouva nullement effrayant. Si son ennemi n'avait encore compris, il faudrait qu'il s'abstienne de jouer sur l'intimidation avec elle, ce genre de jeu ne l'atteignait pas plus que le contact d'une plume. En revanche, elle, aimait flanquer la frousse à ceux contre lesquels elle combattait. Ses babines se retroussèrent, dévoilant à nouveau ses longs crocs d'une blancheur immaculée, sans défauts, sublime contraste avec son pelage aussi noir qu'une nuit sans étoiles. Un grognement sourd s'échappa lentement de sa poitrine, enfla dans sa gorge, sortit de sa gueule comme un flot d'injures et d'insultes. Ne laissant pas le temps au puissant félin de répondre, elle bondit dans sa direction, sans aucun signe avant-coureur. Quelques mètres seulement la séprait de lui, qu'elle franchit en deux ou trois foulées précises et calculées. Tête basse, à la manière si délicate d'un taureau, elle visait le poitrail de l'autre, comptant sur l'impact entre les deux corps pour lui couper la respiration, ne serait-ce que quatre secondes. Le choc fut dur, le son de cette rencontre se répercuta autour de deux combattants. Mépsis éprouva alors un terrible mal de tête, ce qu'elle avait évidemment prévu, et ainsi, réussit à se resaisir assez vite. Elle s'écarta en un pas gracieux du puma, qui était visiblement surpris et interloqué par la différence et la complexité des attaques de la louve. Désormais, elle ne jouait pas que sur son agilité et sa souplesse, sinon le duel aurait pris plusieurs heures avant qu'elle ne puisse infliger une blessure grave à son ennemi. Maintenant, elle voulait le dérouter, faire en sorte qu'il ne sache pas à quoi s'attendre. Elle connaissait beaucoup de guerriers, et pas seulement des membres de son espèce, qui calculaient les attaques de leurs adversaires en comparaison avec ce qu'ils avaient déjà effectué avant. Malgré le mal au crâne qu'elle éprouvait en cet instant, la tueuse ne put que sourire, tordant son visage en un rictus cruel. Maintenant qu'elle avait toutes les cartes en main, le félin à l'odeur nauséabonde ne pouvait lui échapper. Il allait mourir, comme tant d'autres auparavant.

    Comme la louve l'avait espéré, le puma eut la respiration coupé sous le choc. Elle en profita, soulagée que le résultat fut celui escompté. Elle le saisit à la groge, visant bien évidemment la jugulaire, le point le plus sensible de tous les êtres vivants. Cet organe sans lequel ils ne pouvaient survivre. Ses crocs durent d'abord, avant d'atteindre la chair, traverser l'épais pelage du félin à cet endroit. Elle s'y donna à coeur joie, déchirant tout ce qu'elle pouvait déchirer, détruisant tout ce qu'elle avait en son pouvoir de détruire. Enfin, quelques fractions de seconde plus tard, la peau de son adversaire fut perceptible. Elle redoubla son ardeur, une flamme de rage et de haine emplissant son regard le but qu'elle voulait atteindre. Bientôt, le sang emplit sa gueule, coulant sur ses crocs au préalable. Mépsis ressentit à nouveau un bonheur sans égal au contact de ce liquide chaud et rouge, mais ne le but pas, au contraire de la veuve noire. Elle se contenta de le laisser couler, envahir les poils qui se trouvaient autour de ses mâchoires, tout en cherchant à enfoncer encore plus ses crocs tranchants, ses armes physiques les plus précieuses. Son attaque n'avait duré que quelques secondes, mais le puma était resté immobile, comme terrifié par ce qu'on lui faisait subir. Puis il parut se resaisir, reprendre à nouveau le contrôle de son corps. La louve sentit les muscles de son adversaires se crisper, menaçants, mais ne lâcha pas sa prise, au contraire elle s'y accrochait davantage, de peur de devoir y renoncer. Le félin étouffa une plainte accompagnée d'un grondement, ne pouvant avoir l'usage de sa gorge. Il chercha bien sûr à se débarasser de la créature qui tenait sa jugulaire. Il se tendit sur ses pattes arrière, retomba avec puissance, en secouant la tête férocement. Malgré sa réticense à devoir abandonner, la tueuse dut lâcher, si elle ne voulait pas finir écrasé sous le poids sûrement important du fauve. Dès qu'elle eut retiré ses crocs de la plaie ensanglantée, son ennemi se jeta sur elle, toutes griffes dehors, ses yeux reflétant sa fureur et sa douleur. Sans réfléchir à une quelconque stratégie, il lacéra le corps de Mépsis, le couvrant de griffures qui resteraient des cicatrices à jamais. La louve en ressentit des brûlures aux endroits exacts où le puma l'avait atteint, en deux fois plus fort. Ses yeux se plissèrent sous la souffrance, puis elle tenta d'esquiver avec souplesse les pattes du fauve. Au moins même où elle parvint à s'écarter, le puma que combattait Belethya poussa un grondement destiné à rassembler ses alliés. Les trois bêtes partirent en courant, malgré leurs blessures.

    Mépsis n'attendit pas les paroles de la veuve noire pour se lancer à la poursuite des lâches. Elle était déjà partie, aux côtés de sa compagnes de combat. Ses pattes se posaient sans un bruit sur le sol frais à cause de la nuit, balayant la distance qui les séparaient des félins. Ces derniers avaient sûrement deviné qu'ils étaient voués à la mort, ce pourquoi ils avaient tenté de s'en sortir par la seule échappatoire possible : la fuite. La tueuse pesta. Jamais elle n'aurait abandonné un combat, même si elle savait qu'elle allait mourir. Elle se serait battue jusqu'au bout, jusqu'à ce que ses dernières forces s'épuisent, et elle aurait lancé un regard haineux à celui qui l'aurait achevé. Elle serait restée digne. Mais apparemment, ce n'était pas du tout le cas de ces trois bêtes dont le vent apportait l'odeur. La distance, les mètres étaient avalés par ses longues foulées régulières et ordonnées, franchissant les maigres obstacles qui venaient s'opposer à leur course. Même si elle ressentait de manière très nette les brûlures qui déchiraient les griffures couvrant son dos et ses flancs, le désir de tuer décuplait son ardeur, ses forces. Ses yeux ne quittaient pas les silhouettes des pumas qui fuyaient une mort certaine, coureurs désordonnés et déboussolés. De là où elle se trouvait, quelques mètres derrière eux, elle entendait le souffle rauque et épuisé de ses ennemis, sentait leur fatigue et l'épuisement qui n'allait pas tarder à engourdir leurs muscles. Mépsis jeta un bref regard à la veuve noire à ses côtés, un regard joyeux et avide de sang. Joyeux dans le sens cruel. Le vent causé par la vitesse faisait onduler la fourrure de la tueuse, celle-ci se rapprochant peu à peu des fuyards. La distance qui les séparaient se retrouvait raccourcie à chaque foulée, bientôt elle n'existerait plus. Un rictus apparut sur le visage de la louve à cette idée.
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MessageSujet: Re: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime01.02.09 8:11

    [ N'upinou ? =D ]
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MessageSujet: Re: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime01.02.09 10:47

[Pardon du retard =3]

    Des longues et puissantes foulees, mais pourquoi cette douleur m'empechait de les rattraper ? Oui, ces affreuses douleurs qui m'arrachaient la nuque, la tete, les flancs. Je me demandais meme si je n'avais pas une ou deux cotes brisees. Devant moi, Mepsis courrait rapidement et avec grace. En temps normal, je me serais mise a sa hauteur, mais je ne pouvas pas faire mieux. Deja courrir etait une torture pour moi, mais j'avais une regle : toujours finir le travail. Bien que je sache que mon adversaire etait voue a une morte certaine, je devais l'achever sous mes yeux. Sentir sa vie glissait entre mes crocs, son ame sortir entre mes griffes, quel bonheur ! Mepsis se retrouna vers moi et me lanca un sourire ironique et sadique. Je ne lui repondis pas, continuant ma course, me concentrant sur ma respiration. Sur le sol un peu humide, mes pattes se posaient avec autant de delicatesse que mes blessures me le permettaient. Mon souffle etait malgre moi un peu plus bruyant, ma fourrure noire ruisselait de sang et d'eau. Toutes ces petites choses qui faisaient qu'a ce moment, la seule chose qui je voulais faire etait dormir. Oui, allait me coucher sur le sol chaud de la grotte des Enfers, respirant l'odeur de mes origines... Je sentais peu a peu ma folie disparaitre. L'avantage quand ma folie du sang prenait possession de mon coeur etait que je ne sentais plus la douleur, ou du moins une douleur superficielle. Alors que peu a peu je reprenais possession de tous mes moyens, les douleurs etaient de plus en plus puissantes, au point que je devais me retenir de ne pas gemir a chaque pas.

    Comme au debut, ma course ne fut plus contre les pumas, mais contre ce temps. Ce foutu temps qui peut a peu me rattraper, me tenaillait la nuque. Course pour l'oubli des douleurs, autant mentales que physiques. Oui, quel loup pourrait un jour supporter des douleurs immondes au corps et des douleurs spectaculaire mentalement. Tres peu, trop peu... Malgre le fait que les loups pouvaient etre puissants, il y avait des choses qu'on ne pouvait battre... Les sentiments, moi qui savais si bien les controler, je peinais a controler l'amour, l'amitie, la douleur, la tristesse... Le desespoir infini suite a la perte d'un etre cher, l'amour sans limite pour une personne, que d'etrange chose... Mais alors, que pouvais faire ? Et bien, courrir en esperant ne plus jamais etre rattrapee par mon passe. Ce passe que personne ne conaissait car il n'avait rien de glorieux. Si des loups aimaient leur parents et les respectaient, moi, je ne faisais que les maudir et les hair. Hair mon pere pour ne pas avoir sut etre amoureux, pour avoir saillie de force ma mere. Hair ma mere parce qu'elle n'avait pas eut les tripes pour m'assumer et qu'elle s'etait empressee d'avoir d'autre louveteaux. Tous les hair, pour ce qu'ils m'ont fait. Cette vengeance que jamais je ne pourrais assouvir, esperer revoir ma mere pour lui montrer a quel point je ne suis plus la meme. Lui montrer comme elle aurait dut etre fiere de moi, lui prouver que j'etais encore capable de marcher sur quatre pattes. Et surtout, la tuer comme elle avait tue mon enfance. Mais quand le vent me fouettait le visage et que je voyais de mieux en mieux la croupe de mon adversaire, l'ivresse de la douleur me rattrapa. Pourquoi ne pouvais-je donc pas etre comme les autres ? Pourquoi devais-je a tout prix rester seule, ne jamais pleurer devant les autres, ne jamais dire ce que je ressentais. Toujours sourire, me battre contre la vie, me battre contre la mort. Etre seule, ne faire confiance a personne. J'avais accorde une confiance complete en deux personnes, l'un me faisait honneur et m'aimait, l'autre m'avait profondement detruite. Mais a ce moment, quand je sentais une douce pluie couler le long de ma fourrure, je voulais m'arreter. M'arreter, et pleurer. Pleurer toutes ces larmes que je ne pouvais montrer, toutes ces larmes. Pas seulement pour elle, mais pour tous. Pour cette foutue vie qu'on m'avait offert, cette foutue vie qui ne faisait que me dechirer le coeur.

    Pardonnez-moi... Oui, que l'on me pardonne de ce que j'allais faire. Mes foulees s'agrandirent brutalement et dans un elan de colere et de douleur, je pris de la vitesse. Cette vitesse ahurrissante, celle avec laquelle je depassais Mepsis sans un regard pour elle. Pourquoi sans un regard ? Parce que j'etais en train de pleurer. Mes yeux brillaient de mille feux alors que je sentais les larmes glisser sur mes joues ensanglantees. Un leger gemissement sortit de ma gueule, mais pas un gemissement de douleur. Non, un gemissement de tristesse, de desespoir. Je voulais etre courageuse et ne jamais etre faible, mais parfois le trop plein de malheur explose. Cela peut etre un accumulement de petites choses, comme une chose puissante. Dans tous les cas, il arrivait un moment ou la personne craquait et frolait la folie. Mais n'etais-je deja pas folle ? Prenant appuie sur mes pattes arrieres, je bondis. Un bond puissant et rapide, plus rapide que la course du puma. Je me recus sur sa croupe et nous roulames a terre, dans la boue, dans les feuilles. Les ronces se melerent a nos corps alors que tous deux nous nous acharnions sur l'adversaire. Nous etions en pente, nous glissions. Les pierres se plantant de nos dos, nous traversames un champ de ronces. Des hurlements de douleur sortirent de la gueuele du pumas alors que me contentai de gemir. Il me lancait de furieux coup de pattes, cherchant a attraper ma gorge ou a me broyer la cervelle. Mais pendant qu'il me blessait par petits coups, je visais une nouvelle fois sa jugulaire. Je lui avais deja touche cette endroit, ce serait la deuxieme fois et la derniere. Plongeant ma tete vers la sienne, mes crocs frolerent son menton dechire puis attraperent ferocement sa jugulaire. A ce moment la, nous quittames la terre. Tombant de plusieurs metre de haut, je me debrouillai tant bien que mal pour mettre le corps du puma en dessous de moi. Le choc fut brutal et je fus projeta a plusieurs metres du felin, arrachant toute sa gouttiere jugulaire. Son derniere soupir fut rendu quand mon corps heurta le sol avec une telle force que mes poumons se viderent d'air. Allongee sur le sol, je laissais les larmes glisser le long de mon visage, nettoyant tout ce sang qui me recouvrait. Fermant les yeux, je me laissai sombrer peu a peu dans l'oubli. Toutes ces douleurs, toute cette haine... Mais qui etais-je ? Nous etions deux corps, l'un mort, l'autre mourrant. en bas d'un petit precipice. Les ronces plantees dans ma fourrure me dechiraient les entrailes, et je sentais clairement mes cotes brisees. J'en avais marre de souffrir...


- Pardonnes moi...
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MessageSujet: Re: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime01.02.09 14:31

    [ J'adooore comment t'écris ❤ ]

    Le vent émettait un bruit de claquement au sens auditif de Mépsis. Elle n'entendait plus rien, plus aucun bruit, pas même son propre souffle, juste ce claquement incessant causé par la vitesse de sa course. Des deux côtés de son champ de vision, les contours des arbres et des lieux se brouillaient, formaient une masse informe qu'il aurait été impossible de définir ou de déterminer. Mélange de couleurs sombres, de couleurs vives. Mélange d'ombres inquiétantes du soir, de reflets dans la rivière de sang. Tout n'était que fusion d'images incertaines, assortiment d'horizons et de teintes complexes. Les pupilles pourtant dilatées des yeux de la tueuse ne voyait plus rien, juste les trois silhouettes devant elle. Ceux qu'elle devait tuer, avec l'aide de la veuve noire. Ses pattes se posant sur le sol nu, froid, gelé par l'hiver, rétrécissaient la distance qui la séparait des trois condamnés à mort. Mais les foulées qui étiraient son corps parfait et musclé, étiraient en même temps son dos et ses flancs couverts des marques faites par les griffes aiguisées du puma avec lequel elle avait combattu. Le sang ne coulait pas de ces blessures, ou alors seulement quelques gouttes, mais elle éprouvait de puissantes brûlures là où resteraient des cicatrices, comme si elle s'était jetée dans un brasier à ces endroits-là. Elle s'efforçait d'ignorer la douleur qui évoluait en crescendo, de ne se concentrer que sur les félins qui, ravagés par l'épuisement, ralentissaient la cadence, leurs membres fatigués se faisant de plus en plus lourds à traîner sur le sol. Mépsis commençait à sentir elle aussi la fatigue arriver. Elle avait perdu toute notion du temps, ignorait depuis combien de minutes ou d'heures la course avait débuté. Combien de grains de sable dans le sablier de l'éternité s'étaient-ils écoulés ? Un, dix, mille ? La louve noire sentit ses poumons manquer progressivement d'air, l'obligeant à avaler de plus en plus d'air à chaque respiration, à chaque goulée qu'elle aspirait. Puis elle discerna, parmi les formes embrouillées de sa vision, la silhouette de Belethya qui la dépassait. Le regard de la tueuse ne distingua alors que sa compagne de combat. Qui prenait une pointe de vitesse incroyable. Qui, malgré ses blessures encore plus graves que les siennes, courait toujours avec l'élégance et la puissance propres aux veuves noires.

    Mépsis tenta elle aussi d'accélérer, d'agrandir la distance que couvraient ses foulées. Elle voyait Belethya s'éloigner d'elle, et par conséquent se rapprocher des fuyards. Elle voulut faire de même, l'imiter, non pas par défi ou pour se prouver qu'elle était aussi forte que la veuve noire, mais parce que depuis le début, elle voyait en elle un modèle. Parce que depuis le début, elle l'admirait. Cependant, les limites que pouvaient atteindre son corps avaient déjà été atteintes. Elle ne pouvait aller plus vite, de peur de se tuer, de peur que ses poumons explosent, de peur que ses muscles l'abandonnent en pleine course. Alors, elle se contenta de garder le même rythme, d'observer ce qui allait se passer. Car elle savait que quelque chose allait se passer. Belethya arrivait bientôt au niveau des trois félins, à l'endroit où Mépsis aurait aimé être, pour pouvoir agir, au lieu d'être juste témoin de la scène. Elle vit sa compagne de combat bondir soudainement, visant le puma avec lequel elle s'était battue, en un saut incroyablement précis et justement calculté, puisqu'elle atterrit sur la croupe de son adversaire. Les deux corps ne formèrent plus qu'un, tandis qu'ils roulaient par terre et se dirigeaient vers la pente. Le cerveau de la tueuse avait déjà été alerté par cette pente vertigineuse qui allait être la piste d'un combat sans merci, à l'issu duquel un être mourrait. Les deux autres pumas, le mâle et la femelle, essayaient de rattraper leur compagnon en poussant des feulements affolés, en dévalant la pente derrière les deux ennemis entremêlés. À présent, Mépsis franchissait les obstacles s'opposant à son chemin sans ressentir aucune douleur, aucune gêne, car elle avait remarqué, à l'instar de ses adversaires, le précipice qui terminait la pente. Une lueur affolait ses yeux bruns et l'adrénaline montait en elle, couvrant les brûlures des griffures. Mais il était trop tard. Lorsque la chute de la veuve noire et du puma commença, les entraînant en bas vers une mort certaine, elle avait hurlé, un cri envahissant sa poitrine manquant de souffle. Les cailloux pointus entaillant les coussinets de ses pattes n'étaient rien, elle ne les sentait pas. Elle n'apercevait que la chute de l'autre louve Devil. Pourtant, il fallait qu'elle fasse quelque chose. Elle n'allait pas se jeter non plus à son tour dans le précipice, n'allait pas se laisser tuer par les deux autres félins qui restaient. Ces derniers étaient au bord du trou, fixant le bas en feulant. La tueuse prit une décision en quelques fractions de seconde. Alors qu'elle était toujours en train de courir à pleine vitesse, elle se dirigea vers les pumas, qui se tenaient côte à côte. Au lieu de ralentir, elle accéléra, tout en se demandant si ce choix qu'elle avait pris était le bon. Le choc entre son corps et celui de ses adversaires fut violent, comme elle l'avait voulu. Aussitôt qu'elle entendit le bruit de l'impact, elle freina des quatre pattes, enfonçant ses griffes dans la terre poussiéreuse. Cela marcha. Les deux félins tombèrent dans le vide, à la suite de leur compagnon. Puis ils s'écrasèrent par terre, tout souffle de vie les ayant quittés. Mais pas la louve noire, qui était restée au bord du précipice, vivante.

    Sans se soucier davantage de la douleur qui avait envahi la moindre parcelle de son corps, Mépsis se précipita vers un petit chemin vertigineux sur le côté du précipice qui menait en bas. Courant à perdre haleine, elle dévala la pente dans un nuage de poussière, manquant de tomber à de nombreuses reprises, ignorant le vide à sa gauche. Elle arriva en bas, se jeta dans l'amas de ronces où reposait Belethya. Elle entreprit d'arracher à coups de crocs toutes les plantes épineuses qui entaillaient la chair de la veuve noire, se déchirant elle-même l'intérieur de la gueule, sentant son propre sang entre ses mâchoires. Lorsque toutes les ronces furent déchiquetées, mises en morceaux, les épines détruites, la tueuse s'approcha du corps encore vivant de celle qu'elle avait rencontré quelques heures auparavant. Elle était dans un sale état. Du sang coulait à flots de ses blessures, plusieurs de ses côtes étaient sûrement brisées. Un instant, Mépsis crut qu'il était trop tard, qu'elle avait déjà rendu son dernier souffle. Elle ne put empêcher des larmes envahir ses yeux en silence, ne fit rien pour les arrêter de couler. Puis elle vit le flanc de la veuve noire se soulever, doucement, prouvant qu'elle respirait encore. La louve noire arrêta de pleurer, et, l'espoir animant ses gestes désespérés, elle lécha avec vivacité les blessures de Belethya, les nettoyant du mieux qu'elle put, tentant de faire arrêter les hémorragies. Peut-être que ce qu'elle faisait ne servait à rien. Mais peut-être que cela serviat à quelque chose, alors elle continua, voulant sauver celle qu'elle avait pris pour modèle, celle à qui elle vouait une profonde admiration. De nouvelles larmes firent leur apparition, mouillèrent le pelage entourant ses yeux.

    « Vis ! Ne meurs pas ! »
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MessageSujet: Re: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime03.03.09 14:39

[ Je vais m'éclater ♥]



    Laissez-moi vous dire certaines choses : non, je n'étais pas morte. La douleur avait atteint son maximum. Vous savez, c'est quand elle est tellement puissante que vous ne sentez même plus votre corps. Ah non, vous ne savez pas... J'avais oublié qu'il y avait peu de loups censés qui osaient affronter de telles souffrances. Hors, j'avais une sorte de chance, je n'étais pas censée. Et voilà ce qui faisait toute la différence entre les nouvelles veuves noires et moi, je n'avais pas de limite, aucune frontière capable d'arrêter mes gestes. En pensant aux veuves noires qui avaient tenté de me tuer, j'eu envie de rire mais mes côtes refusèrent. Elles étaient toutes idiotes, leur petit poison minable n'aurait eut aucun effet sur mon corps déjà défoncé, puisqu'il n'y avait aucun mot pour le désigner hormis celui-ci. Je me dis qu'à partir de ce jour-là, je n'allais plus me la fermer face à ces louves stupides, j'allais leur faire bouffer leur grande gueule. Cette idée me réjouit quelque courtes secondes, jusqu'à ce que je me souvienne que je n'étais pas en état de voir l'avenir. Parce que j'étais en train de mourir, lentement, la petite flamme se consumait, telle une bougie. La bougie de la vie, celle qui doucement vous fait miroiter toutes vos belles ésperances mais qu'en fin de compte, la seule récompense des années de lutte contre la mort était la mort. Bien piètre récompense, pour ce combat. Alors, moi, je ne combattais pas. Marre de souffrir pour des choses qui n'auront aucun impacte sur mon destin. Puisque le vrai destin de chacun est de mourir, même jeune ou vieux. Les gens craignent la mort, ne veulent pas se retrouver dans le noir, loin de ceux qu'ils aiment. Mais ils ne seront jamais seuls, même loin de ceux qu'ils chérissent. Pourquoi ? Parce qu'ils les rejoindront, et que la ronde continuera à tourner, pour l'éternité. Laissez-moi vous dire une chose : ne pleurez pas un être cher, vous le reverrez. Faîtes juste en sorte que, lorsque vous le rejoindrez, il ne sera pas désolé de vous avoir fait souffrir. La ronde continuera, sans vous, mais ce n'est pas grave. Un jour, une personne faisant cette ronde tombera, entraînant le monde avec elle. Ce jour-là, ce sera la fin. Mais la votre, la mienne. Parce que je traversai les âges, je traversai le temps, éternelle. Un rêve ? Peut être, mais je refusais d'aller tranquillement en Enfer revoir les gens que je haïssais, non, j'allais rester sur terre pour voir le monde bouger, mais avec moi. Je serais là pour emmerder les emmerdeurs, récompenser ceux qui le méritent. Et personne ne me pleurera, parce que je donnerai pas cette souffrance à une personne...

    Philosphe, moi ? Hin hin, non, juste réaliste. Je n'allais pas quitter cette terre, donc, Mépsis, sèches tes pauvres larmes. Vous croez vraiment que j'étais sourde pendant que j'étais inconsciente ? Naan, mais vous êtes complètement fous ! Bien sûr que j'avais entendue cette belle louve pleurer, mais je ne comprenais pas pourquoi, après tout, je respirais. Je n'étais pas en train de mourir, crétine ! Je profitai juste de ce court moment, puisqu'il n'allait pas durer. J'allais me réveiller, ouvrir les yeux, et reprendre ce petit chemin qui dailleurs n'existait sur aucune carte. Bon, j'allais donc devoir faire des efforts pour ne pas retomber dans la dépression et la folie. Je vais vous faire une petite confession : les efforts, j'en avais un peu marre. Je voulais, pour une fois, voir les autres souffrir pour ne pas mourir et moi, leur rendre la tâche plus dure. Mais bon, en bonne louve méchante, j'allais leur pourrir la vie en même temps qu'ils me pourrissaient la mienne. Ne me demandez pas pourquoi je le faisais, je n'en savais rien. Bon, réfléhissons. Je n'avais aucune idée de comment j'allais faire pour ouvrir les yeux, je pensai plutôt dormir un bon coup. La louve m'arrachait les épines, à mon grand malheur. Je savais qu'elle faisait ça pour me sauver, mais elle se blessait elle-même et cela me donnait envie de lui foutre une gifle. Il ne fallait pas souffrir pour une louve comme moi, enfin. Certaines personnes trouvaient ça touchant que quelqu'un leur prouve leur amour, pour ma part, je ne savais pas quoi en penser. Bien ? Mal ? Aucune idée, peut être un peu les deux, pour faire plaisir... A moi. Puis, je me rendis compte d'une chose : on me pleurait. La vérité me frappa d'un coup sec. Je n'avais jamais pensé que le fait que je parte aussi brutalement puisse blesser une personne. Cette louve, Mépsis, elle avait tout pour elle. Beauté, grâce, puissance, mais elle ne savait pas quoi en faire et cela me rendait malade. Si seulement les veuves noires pouvaient toutes posséder ces dons, alors je pense qu'Hypnose et moi, nous n'aurions plus rien à faire de nos grades. Et surtout, que les louves sachent aimer. Ce n'était pas facile, je le savais bien. Mais qu'elles arrêtent de se prendre pour les meilleures. Si Mépsis avait un sérieux entraînement de veuve noire, qu'elle savait contrôler ses émotions et mettre sa puissance dans ses gestes, sans débordement, alors elle serait bien mieux qu'une tueuse d'Elite. Mais, elle avait déjà eu la chance d'être à ce grade prestigieux, il ne vallait mieux pas qu'elle le quitte. Mais je songeais que s'il devait y avoir un entraînement de veuve noire, alors elle devrait venir pour voir comment ces louves progressent. Et puis, j'aurais aimé me battre contre elle...

    Son hurlement déchira mes oreilles et me ramena à le dure réalité : je crevais. Toussant, crachant du sang, toutes mes belles pensées se volatilisèrent et je me retrouvai sur terre. Mes côtes brisées m'arrachèrent un gémissement de douleur, mais je contins mon envie de me frapper la tête sur le sol pour m'écraser la cervelle. Au lieu de cela, j'ouvris les yeux. Ma vue était entièrement floutée, et devant moi, une longue forme noire. Mépsis. Un si beau nom pour une louve particulière qui m'avait étonnée par bien des côtés. Mais maintenant que je sentais l'odeur salée des larmes, je voulus me frotter contre elle et la reconforter, lui dire de ne plus pleurer. Puis, ma vue devint brutalement claire et une force nouvelle me fit sourire. Je sentis chacun de mes sens se déculper, c'était l'après coup. Besoin d'une explication ? Si vous y tenez... Et bien, après un sérieux coup, et après avoir frôlé la mort il arrive que pendant quelques secondes, on ne ressente plus rien, comme si des ailes nous avaient poussé dans le dos. Evidemment, je fus de nouveau en proie des douleurs et ce court instant fut réduit à néant. Prenant appuie sur mes pattes, je relevai mon poitrail et me mettais à moitié assise, devant la louve. Lui souriant avec ironie, je riai doucement.

    - Il en faut plus pour me tuer, tu sais. Ce n'est pas ce genre de petit chat sauvage qui va me tuer. Et puis, qui ferait chier le monde si je n'étais plus là ?
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MessageSujet: Re: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime18.03.09 13:07

    [ C'est définitif, je suis accro' à Belethya Razz
    Désolée si ce n'est pas aussi long que d'habitude xD ]

    Mépsis avait cessé de lécher les plaies béantes et se tenait debout, deux pas en retrait, la gueule entrouverte et de larges sillons creusés par les larmes sur ses joues. Elle aspirait de grandes goulées d'air, s'efforçait de respirer doucement et sans à-coups pour ne paniquer, pour approvisionner tout son corps et ses muscles endoloris en oxygène. Il fallait qu'elle réfléchisse, qu'elle trouve une solution à cette situation qui risquait de ne plus être tenable très longtemps. Elle ne pouvait pas continuer à lécher les blessures de la veuve noire, elles étaient bien trop profondes et le sang en sortait toujours à flots, comme une fontaine intarissable. Mais elle ne pouvait pas non plus quitter Belethya pour aller chercher de l'aide. La tueuse leva brièvement le museau au vent, ne reconnut aucune odeur familière. Elle se trouvait trop loin de camp des Devils. Certes, en courant vite, elle pourrait s'y trouver en un petit quart d'heure, mais le temps de trouver un guérisseur et de revenir, il serait sûrement trop tard. Et puis on ne savait jamais quels genres de charognards rôdaient dans le coin, ils auraient pu trouver la louve et profiter de sa faiblesse pour... Rien qu'à cette pensée, Mépsis retroussa les babines. Non, elle devait rester ici, aux côtés de Belethya, pour le meilleur et pour le pire. A présent, il n'était plus question de partir. Mais alors, que faire ? Elle n'allait pas non la laisser crever ? Pour une des premières fois de sa vie, la louve au pelage ténébreux se retrouvait totalement impuissante, ne pouvant compter que sur elle-même pour résoudre ce problème de taille. Sa gorge se serra. Une personne qu'elle appréciait, une des seules durant toute son existence, la première sur Wolf Angel, était en train de mourir. Un faible, un lâche, un ignorant qui n'aurait pas voulu agir aurait dit que le destin faisait son oeuvre, que sa vie était terminée, que c'était... naturel. Il fallait que la mort en emporte certains, en laisse d'autres.

    La louve noire avait trop souvent côtoyé la mort pour ne jamais y avoir pensé. Elle avait provoqué le déclin de nombreux innocents ou ennemis, avait subi la disparition de ses proches, tout cela en quelques années. Et pourtant, à la suite des nombreuses réflexions qu'elle avait eues à ce sujet, elle n'avait jamais tiré de conclusion sur ce qu'il y avait après la fin. Bien sûr, elle aimait espérer que sa mère et son mentor avaient trouvé la paix dans un monde meilleur, et souhaitait que ses pires ennemis périssent de faiblesse aux enfers, mais de savait que penser réellement. Les seuls points sur lesquels elle était tombée d'accord étaient qu'elle n'aurait jamais une réponse totalement sûre avant d'avoir connu elle-même la mort, et que, vu son âge relativement jeune, cet évènement ne serait pas pour tout de suite. Elle avait encore de longues années devant elle avant d'atteindre la vieillesse, pour vivre sa vie, avoir peut-être un compagnon, et peut-être des louveteaux, qui sait. Alors peut-être qu'à ce moment-là elle accepterait que la mort s'empare d'elle, elle partirait sans inquiétudes au fond de son coeur. Mais en attendant, elle n'était pas prête à laisser la fin venir la toucher, ni même l'effleurer. Elle se battrait pour vivre, et ce pour encore un petit moment. Toutes ces pensées avait défilé dans son esprit en un éclair, et Mépsis déglutit lentement. Elle faillit laisser des larmes embuer à nouveau ses yeux, mais un mouvement de Belethya retint toute son attention. La veuve noire se redressa et s'installa à moitié assise, face à la tueuse. Celle-ci était tellement soulagée que, l'espace d'une seconde, la situation ne lui parut plus aussi désespérée que ça. Belethya pouvait bouger, et parler aussi puisqu'elle prit la parole, la rassura sur son état. Bien sûr, elle ne put retenir un pâle sourire à l'évocation du don qu'avait Belethya pour faire chier le monde, comme elle le disait si bien.

    « Ne vous inquiétez pas, on va trouver quelque chose... »

    Sous l'effet de la pression, de la peur et de l'inquiétude, et peut-être aussi du souffle de la mort qui venait, Mépsis avait vouvoyé la veuve noire, sans s'en rendre complètement compte. Son léger sourire avait de nouveau disparu. Comme si elle hésitait, elle esquissa un ou deux, couvrant la distance qui la séparait de Belethya. Elle ne savait que faire et cela la tuait, la rongeait de l'intérieur. Même si l'autre louve noire se voulait rassurante sur son état et sur ses capacités à survivre, la tueuse ne voulait pas qu'elle continue à souffrir, de peur que cela empire. Elle voulut toucher la veuve noire, se frotter contre elle pour lui dire qu'elle regrettait vraiment ne pas avoir pu tomber dans ce précipice à sa place, pour lui épargner cette douleur sûrement insupportable. Mais une barrière invisible empêcha de mettre son geste à exécution, peut-être qu'il était encore trop tôt, qu'elle admirait trop Belethya pour pouvoir se le permettre. On lisait dans ses yeux bruns que son cerveau bouillonnait, à présent il n'y avait plus de places pour la peur et l'inquiétude. Il fallait qu'elle trouve une solution, il lui suffisait de réfléchir... Vite...
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MessageSujet: Re: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime23.03.09 19:19

    [Je propose que l'on s'arrête ici et qu'on en commence un nouveau =) Tu en penses quoi ? Je le commence si tu veux, mais dans ce cas je ne réponds pas à celui-là Wink]
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MessageSujet: Re: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime23.03.09 20:45

    [ Okay =D Je veux bien que tu commences le nouveau dans ce cas xD ]
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MessageSujet: Re: Après la chasse [ Pv Belethya ]   Après la chasse [ Pv Belethya ] I_icon_minitime30.03.09 16:33

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