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Exploration

La chose la plus dingue qui me soit arrivée? Rien, il ne m'est jamais rien arrivé de dingue, ou plutôt disons que "dingue" n'est pas le bon mot. Ce qui m'est arrivé il y a de celà quatre an c'est de me retrouver coincée dans ma tanière à cause du froid dehors qui gelait instantanément toute créature qui pointait son nez. Il devait faire au moins -100°C, on avait jamais vu ça. Moi et mes frères, on étaient couchés l'un sur l'autre, serrés le plus possible à notre mère. Nous étions six, et seulement trois ont survécu. Ma mère en est morte.

Mais je ne pense pas que cet épisode de ma vie soit dingue, mais plutôt bien triste. Une véritable hécatombe. Le seul point positif fut lorsque nous pûmes enfin sortir et trouver des centaines de proies, mortes de froid et concervées par la glace.
Enfin, je ne vais pas m'étaler là dessus plus longtemps puisqu'il n'y a aucune raison d'en parler. C'est juste que ça m'étais revenu à la mémoire car je suis passée, il y a à peine deux minutes devant une tanière qui ressemblait à celle de mon enfance. Ici tout est pourtant différent, même si tout est gelé, la température est plus que supportable.

Soudain je m'arretai. Pourquoi ne pas aller jetter un coup d'oeil dans la tanière, ça pourrait être marrant. Marrant...même si ces souvenirs ne sont pas marrant, je pense tout de même que je rendrai un hommage à ma mère et à mes frères si je priais pour eux dans ce trou.

Je m'appliquai donc à revenir sur mes pas. Un fois arrivé devant ce fameux abri, je rentrai très facilement. Je m'enfonçai dans le noir lorsque je sentis la présence d'un animal. La tanière était habitée!

" Pardonnez mon imprudence, je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un..." dis dans le vide, espérant qu'on me comprenne.

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Le vent fouettait l'air violemment, je ne savais pas pourquoi j'etais la. Au milieu de cette tourmente, des flashs me harcelaient. Les plantes vertes devenaient brutalement pleine de neige, je ne comprenais pas. Sous mes pattes. le sol etait instable, je me sentaismal a l'aise. Le soleil se levait au lion, des vagues de frois me dechiraient la peau du cou. Ma blessure etait incapable de se refermer. Les fougeres pliaient sous mon poids, et ma fourrure noire se fondait parfaitement au paysage. Pourquoi cet endroit me parassait si familier ? Depuis peu, mes reves semblaient si reelsque je finissais par me demander s'ils n'etaient pas le reflet de mon ame. Mon passe peut etre, des souvenirs lointains. Maid des que je voulais attraper ces souvenirs, ils me filaient entre les griffes et je me retrouvais dans le noir. Enjambant un petit ruisseau, j'entendis l'eau se geler. Je me retrounai brutalement et vis une grande louv essayer en vain de casser la glace. Je m'approchais d'elle, mefiant et elle disparut brutalement. Je fis un bond en arriere, grondant contre le vide. Mais ou etais-je tombe ? Ou etait ma Shae, pourquoi je ne voyais pas son beau regard bleu, je voulais entendre son rire cristallin dans le vent, sentir sa chaleur. Me rendant compte que je pensais a elle, je frappais brutalement une branche d'arbre avec une de mes pattes arriere. Sorciere ! Comment cette foutue louve de m*rde pouvait me faire envie ? Cette louve qui riait pour rien, je ne la voulais pas dans mon coeur. Au diable cette sorciere qui a fait de moi un loup attendrit pour une louve noire, belle... Mes crocs se planterent dans les feuilles d'un arbre, je devais passer mes nerfs sur quelque chose. Dechiquetant cette plante, je comptais bien en finir avec Shae. Je la tuerais si c'etait le seul moyen de recupere mon caractere...

Mes pattes frolaient a peine le so, je courrais a une vitesse effrayante. Le vent comme les plantes me fouettaient le visage et un gout de sang m'envahit la bouche quand une branche me fouetta le museau. Grondant de douleur, je perdis le controle de ma vitesse, glissai sur les feuilles humides et mortes et me retrouvais le ventre a terre. La pente etait raide, je ne pouvais plus me relever, je ne pouvais plus me stoper. Devant moi, la foret, la vallee. Apres un prodigieux saut perieux, je me retrouvais le nez dans une plante mouillee, les quatres pattes en l'air. Ma haine que j'avais reussie a soulager reprit de plus belle et je me levai puissament et rapidement. Ou etais-je encore tombe cette fois-ci ?

Mes yeux s'agrandirent, une goutte de sueur froide glissa le long de ma nuque en sang. devant moi, une tanniere. Je la reniflai, en avec mefance penetrais dedans. Les flashs m'assaillirent de plus belle et je me jetai brutalement contre le mur de l'abri. Le choc resonna longuement dans ma tete et je me laissais glisser sur le sol humide de la tanniere. Dans le noir, seuls mes yeux brillaient, tels des etoiles bleues. Fixant l'entree, je m'efforcais de faire le point dans ma petite tete troublee. Au moment ou je faillis saisir un souvenir, une silhouette fine et elancee se mit dans mon champ. Aussitot, je reculai discretement et disparut dans l'ombre. Une vois parla, une douce vois, une vois pas inconnue. Bon sang, ou avais-je entendus cette voix ? La louve Angel parlait seule, c'etait pitoyable. Mon sang deja chauffe a blanc ne fit qu'un tour et un grondement sourd monta de ma gorge. Mon odeur se changea en solitaire, pour ne pas me trahir. Je sortis de l'ombre et me plantais devant la femelle.

La dominant de plusieurs centimetres bien que je ne sois pas bien grand, j'etais different d'elle. Ma fourrure noire, mes yeux bleu turquoise, mais pourquoi j'avais l'impression de connaitre cette louve. Un rictus peu acceuillant sur les babines, je m'approchai de la louve jusqu'a environ un metre d'elle. La, jela contempla en silence, froid et distant. Qui etait-telle ?

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Contemplation

Soudain la vie perdit tout attraction. Un souffle vint éfleurer mon visage plein fouet, la joie partait avec. Ce souffle si froid qui voulait arracher le peu de dignitié qui me restait me heurta. Je n'étais pas seule dans le terrier. Un loup avait fait surface aussi silencieusement qu'imposant. Il était noir suie, le regard d'un bleu glacial. Il me toisa froidement, mais son souffle...son souffle...ou l'avais-je déjà perçu? Il me semblait connu et inconnu.
Je temblai légèrement, comtemplant l'animal en face de moi. Moi la nouvelle, par rapport à la louve blanche que j'avais vu ou la gaité se lisait dans ses yeux, ce loup était son contraire né.
Et pourtant, il ne cessait de ma rappeller quelqu'un. Je me tapis, pas bien courageuse. Mais je ne m'enfuis pas. Les yeux dans les yeux, son regard m'affrontait, sans pour autant ma chasser.
Je reculai et sortit entièrement de la tanière. Le vent balaya mes poils et je fus pris d'un frisson. Comme il restai silencieux, je pris la parole.

- C'était sans doute votre terrier, je ne voulais pas...

Mais je ne pu continuer car j'eus le souffle coupé. Au dessus de nous, dans la montagne, un avalanche s'était déclenchée. Evidement, elle fonçai droit sur nous. Sans même plus penser au droit de terrier, je m'engoufrai dans celui-ci à toutes jambes. Mon coeur battait, qu'allait donc faire le loup noir?

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La fixant avec froideur, je sentis mes nerfs vibrer. Je ne devais pas attaquer les membres de ma propre meute, mais qui saurait que c'etait moi qui avait attaque cette louve innocente ? Apres tout, je n'etais pas ceux qu'ils croyaient. Qui pouvait penser que j'etais un Angel alors que je passais ma vie avec une odeur de solitaire sur le dos. Elle continua de me regarder, les yeux dans les yeux. Ces grands yeux, je les avais vut quelque part. Mais ou ? Mon incompetence face a cette question me mit de mauvais poil, j'en avais marre de ne jamais rien comprendre. Et je trouvai soudain ridicule que je reste plante la devant une louve meme pas interressante. Je dus me concentrer pour ne pas penser a qui etait interressante. La louve recula, et mon orgeuil fut heureux. Voila un geste qui lui sauvrait la vie durant notre rencontre. Je continua de l'observer, toujours silencieux alors qu'elle prenait la parole. Non, ce n'etait pas mon terrier, mais au loin un grondement repondit a ma place. Mes muscles se tendirent alors que l'odeur de neige m'arriva. Une avalanche.

La louve sauta dans le terrier et me bouscula. Sous mes pattes la terre trembla et je fus pris d'une peur bleue. La neige allait tout recouvrir, l'entree du terrier et nous avec. Je fis deux pas vers l'avant mais un vent violent me defia d'avancer. Le vent precedant la terrible avalanche. Je grondai et claquais de la machoire, arrachant l'air de mes crocs puissants. Je fis un pas mais le vent me transis de froid. Soudain, la lumiere fut noire, un bruit sourd se fit entendre. Une torrent de neige me prit et me projeta violement contre le mur du fond, avec la louve inconnue. J'etais par dessus elle et je ne doutais pas un instant que j'etais loin d'etre leger. Mais la neige me recouvrait entierement, et mes muscles semblaient broyes, ecrases, detruits. Au prix d'un grand effort, je bougeais et me decalais de la louve pour qu'elle puisse respirer. La tanniere etait remplie de neige, l'entree bouchee. Le sol tremblait encore, l'avalanche allait etre meutriere pour beaucoup. Il fallait qu'on sorte de la, sinon nous allions tous les deux mourrir de froid, de faim. Je me mis a avancer vers la sortie, mais rien a faire. Nous etions coinces, fait comme des rats.

Je tournai mon regard glacial vers la louve et la toisai avec froideur. Ce n'etait pas parce qu'elle etait aussi enfermee que je comptais etre sympathique avec elle. Si elle n'avait pas ette sur mon chemin, j'aurais surement put m'en sortir. Mais voila que cette idiote m'avait pousse et je me retrouvais une nouvelle fois pris au piege. Puis, la neige, le froid, le terrier, tout me semblait trop familier. Pourquoi avais-je l'impression d'avoir deja vut cette scene une fois ? Et en plus avec cette louve qui correspondait parfaitement au decor, mais bon sang ! Ou etais-je tombe ? Je grattais nerveusement la neige de mes griffes, grimacant quand le froid me dechira les coussinets. Nous allions surtout mourrir asphyxies. Mon coeur se serra, reverais-je un jour Shae ? Non, il fallait que j'arrete de penser a elle, surtout dans une position ou je risquais de mourrir. Je retournai mon regard vers la louve, refusant de croire a mes flashs.

- Et maintenant, on fait quoi mademoiselle "je-suis-desole" ?

Ma voix avait claque comme un fouet, trahissant mon etat de nerf. Si jamais j'avais faim, je saurais au moins a quoi je pourrais m'en tenir. Tuer cette maladroite ne me ferait rien. Pourtant une petite voix me hurlait de ne pas toucher cette louve. J'en avais marre de ne rien comprendre. Je ne savais meme pas que j'avais une conscience.

Invité

Claustration

La neige m'avais surprise, mais pas autant que lui. A peine on entendant le bruit de l'avalanche, que le loup s'était raidi, un moue de terreur sur son visage. Ca se voyait qu'il tenait à sa vie, ce pauvre malheureux. Pourtant, il n'avait pas l'air bien sympathique et j'avais pu observer à son regard que j'étais la dernière personne qu'il avait envie de laisser en vie.
Surtout après ce qu'il se passa dans les minutes. Car oui, tout alla si vite que je n'eus le temps de comprendre.
Très vitre, l'affreux jojo avait tenté de sortit de la tanière, mais il s'était aperçu qu'il n'y arriverai pas. Il était donc rentré, emmenant tout la neige avec lui, m'avait bourré dedan, ce qui m'avait valu une cheville tordue.
Malgré mes cris, la neige réussissait à faire plus de bruit, le sol tremblant de partout.

J'étais completement affolée, mais ma grande placitude me garda plus ou moins calme. Le bruit s'arreta, le terrier devint calme. Mais le noir régnait, je haissais le noir. Je tremblai et me levai, sentant l'odeur du loup derrière moi. Il me dépassa alors et s'appliqua à creuser, désépérément le neige. Il devait y avoir quelqu'un à retrouver là dehors. Un leger sourire apparut sur mon visage lorsque la pensée de cet abruti de loup amoureux me vint à l'esprit. Je l'immaginais déjà, bagayant devant une louve des plus belle qui n'avait plus lui qu'un élan de pitier.

Mais mon sourire disparut bien vite lorsque son regard glacial se posa sur moi. Boittant, je parvins jusqu'a la neige et constatai qu'il y en avait trop avoir le temps de creuse avant d'être asphyquiés. Et soudain, une vision m'apparut. Moi coincée dans un terrier, semblable à celui-là avec d'autre loup dont un aussi très semblable à celui qui grattait la neige ici. Je seccouai les yeux, puis reniflai l'odeur du loup. Je la connaissai si bien et pourtant, celà ne pouvait être ce qui me vint à la tête.

* Tu divagues *

Il m'adressa alors la paroles, pour la toute première fois. Son ton était grave et agressif. Je lui répondis alors.

- Eh bien, je suppose que l'un de nous doit mourrir pour laisser respirer l'autre. Et vu que c'est toi le mâle et qu'en plus quelqu'un t'attend dehors là, à toi l'honneur de me tuer.

Je me surpris à penser que mes paroles sonnaient faux, loin était mon intention de mourir.

Invité

(Miss Physalis est attendue sur ce topic :) )

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