Mline-Sylva marchait depuis quelques temps déjà au dessus de la falaise. La vue était magnifique. Une plaine blanche et pure parsemée de points luminescents dus au soleil s'offrait à elle. Sa fourrure était trempée, elle était légèrement épuisée mais le panorama en valait le coup.
Le froid... C'était une expérience... rafraichissante. La louve appréciait. Elle était seule devant l'infini, elle pouvait se reposer et se vider la tête, elle était même venue pour cela.
Elle s'allongea, la tête dressée, et révassa.

Up, Personne ?

[Je débarque. :l_hurt: ]

Nilay marchait longuement, comme souvent. Seuls ses pas la dirigeaient. Elle ne savait pas où elle allait. Elle marchait, c'était tout. Elle admirait les paysages qui défilaient sous ses yeux, ces paysages qu'elle connaissait par coeur. Elle aimait sentir le vent balayer son pelage, le froid pénétrer en elle. Souvent, la louve blanche restait longuement ainsi, à marcher, sentir, elle savait que ce pouvait être mortel : le froid pouvait la paralyser et lui donner la mort mais, elle saurait quand rentrer. Indéniablement.

Nilay marchait donc depuis longtemps déjà lorsqu'elle se rendit compte qu'elle était rendue à la Falaise de Glace. Elle continua à marcher. Au bout d'un moment, elle s'arrêta, et sourit : une louve avait l'air de rêver, la tête dressée, dans ce paysage formidable. Elle s'approcha de la louve doucement.

"L'élément n'est pas chose,
L'animal n'est pas rose," déclara t-elle d'un ton doux calme, doux.

Peut-être que la louve devant elle ne comprendrait pas ce qu'elle avait dit. Comme bon nombre de personne. Elle regarda la louve et lui sourit.

Mline-Sylva se retourna, surprise. Devant elle se tenait une louve qui venait de prononcer une phrase très belle, remplie de poésies et de sens. Poliment, avec un sourire timide, elle la salua :
_Bonjour...
Un peu génée, elle continua néamoins :
_Vous avez dit une très belle phrase, aussi poétique que ce payasage d'une blancheur si pure.
Mline-Sylva se demandait si elle n'en avait pas trop dit, cependant elle ne le montra pas, restant calme et paisible.

Nilay sourit à la louve. Souvent, elle ne saluait pas les gens, elle déclarait une phrase, cela équivalait comme un salut de sa part cependant, il n'était pas un salut à part entière mais, nous éttendre là-dessus ne servirait en rien. La louve lui avait dit que sa phrase -ou plutôt son distique- était aussi belle que le paysage. Elle n'en aurait pas dit tant.

-Bonjour, je vous en remercie, je me nomme Nilay.

Une nouvelle fois, elle lui souria.

Mline-Sylva tremblotait légèrement à cause du froid qui commençait à lui percer la peau. Elle tenta de se concentrer sur la louve, Nilay.
-C'est un joli prénom.
Levant la tête, elle observa le ciel qui commençait à s'obscurcir rapidement. Tout cela, lui donnait envie de pousser un long hurlement. Cependant elle s'en abstint à regret, car elle n'était pas seule.
Reposant son regard sur Nilay, elle attendit, poliment.

Nilay avait remarqué que la louve grelottait. Cette dernière ne devait pas venir souvent à Sibeska. Elle remarqua également son envie de hurler et son absentention. Le fait que la Solitaire devant elle aurait ciré ne l'aurait pas dérangé, ce pourquoi elle songeait à sa prochaine phrase.

-Crie, si tu le désires.

Elle lui sourit et darda sur elle un doux regard.

La louve fut étonnée. Elle pouvait chanter tous les sentiments que la beauté des terres du nord lui donnaient. Mais le faire seule alors qu'il y avait quelqu'un à côté d'elle la gênait. Aussi proposa-t-elle à Nilay :
_Hurler est bein plus beau et plus expressif quand on est deux... Vous... Vous voudriez bien le faire avec moi ?
Elle ne chantait pas souvent, mais quand elle le faisait, elle appréciait beaucoup. Elle attendit patiemment la réponse de l'autre louve.

(Je veux venir moi aussi^^)



- Un endroit caché, un endroit précieux, nous les Célestials en gardons mille et un secret.

Nilay souria. Elle n'avait pas hurlé depuis bien longtemps. Cela lui ferait bizarre. Elle allait accepter lorsqu'un loup couleur or s'approcha d'elles. Il pronnonça une phrase -belle- puis hurla, hurla d'un ton majuesteux, doux et charmeur, mélodieux, des oiseaux blanc volèrent vers le soleil, elle sourit à Mline, d'un air entendu, respira et hurla. Son hurlement n'était pas charmeur. Il était de cristal, doté d'une mélodie mélancolique et douce, d'un chant qui faisait l'effet que si l'on bougeait, on le briserait, qu'il était aussi fragile qu'une brindille d'herbe...

(viens donc, je vais t'indiquer le chemin : vas à droite, voilàà, mais non, srogneuplus, je t'ai dit à gauche, pas à droite enfin ! Ralala... Mais, que fais-tu ? Au MILIEU je t'ai dit, pas à gauche ! Non mais ce n'est pas possible ça... *BAF* ... Hum, pardon... ^^')

- Un chant, une mélodie...un monde innondé de son quelqu'il soit il guide les âmes en ce bas monde.

Mline-Sylva se sentit un peu à l'écart. Mais ses loups chantaient bien et disaient de belles choses, elle ne leur en voulait pas. De plus, elle trouvait qu'elle ne chantait pas bien et mieux valait laisser faire ceux qui y arrivait et d'où des sentiments, des impressions, de la beauté sortaient de leur voix.
Elle ne bougeait pas, ne faisait aucun bruit, écoutait juste ces sons si doux et agréables et remplis de pleins de choses indescriptibles.

- Toute mélodie quelle quel soit et belle à entendre, pourquoi ne hurles-tu pas? As-tu peur?

La louve sourit.
_Les votre sont tellement agréables à entendre que je préfère ne pas les briser par le mien.
Elle ne voulait pas gacher cette instant magique et merveilleux. Ils savaient beaucoup mieux qu'elle exprimer de la beauté par un son doux et modulé.
Mline-Sylva commençait malgré tout à avoir froid. Peut être que si elle chantait, son corps et son ame se réchaufferaient-ils. Elle hésita qaund même, attendant la suite.

- Ca ne peut pas être si terrible, je vais te donner une technique simple, en hurlant pense à quelque chose qui te rends heureuse.

Nilay approuvait la phrase que venait de dire le loup. Elle était d'ailleurs pleine de beauté. Elle ne voulut pas ajouter quelque chose à cela, peut-être parce qu'il n'y avait rien à ajouter d'ailleurs ?

Elle remarqua également que Mline n'hurlait pas avec eux. Curieux. Elle allait parler lorsque Djidane la devança. De paroles justes. La Solitaire avait répliqué quelque chose, que Nilay n'approuvait pas : tout hurlement était splendide. A chacun sa façon de voir les choses. A chacun ses pensées. A chacun son chant. Et tous étaient beaux. Même ceux qui font mal aux oreilles(^^)car tous ont une Âme.

A son tour, elle s'avança.

-Djidane à raison, tout chant est beau, tout chant est beau car chaque pensée est unique -réfléchissez avant de me dire que non vu qu'on peut avoir la même pensée, réfléchissez-, chaque point de vue l'est aussi -de même-, tout comme chaque chant, car chaque chose à une Âme qui lui est propre, une Âme sans égale.

Elle se tut.

MLine-Sylva étaient un peu génée que Djidane la réchauffent ainsi mais au moins, elle n'avait plus froid et elle lui était reconnaissante.
Les paroles des deux loups étaient pleines de bon sens et de beauté. Oui, ils avaient raison. Elle allaient pousser son hurlement. S'asseyant, la tête levée vers le ciel, elle commença par un son doux et et presque inaudible. Puis son chant se fit plus fort, rempli de reconnaissances aux cieux et à la terre, avec quelques modulations mélancoliques.
Elle s'arrêta, avec un couinement plaintif. C'était bien disgracieux pour finir sa mélodie, mais elle était heureuse, heureuse d'avoir lancer à pleins poumons ses louanges à la neige et aux étoiles.

- Mère...tu me manque tellement, j'honnore ce chant pour toi...

Mline ouvrit grand les yeux. Cette étrange colonne de lumière qui venait d'appraitre était... indescriptible. Serait-ce l'aurore boréale ? Si oui, c'était la première fois qu'elle la voyait et ce spectacle était... magique.
Et puis le loup chanta. Un chant si beau et si puissant, qui faisait trembler tout ses membres tant la mélodie était cristaline.

- Mère tu me manque tellement...



- Dis moi, as-tu déjà eu le devoir de tuer quelqu'un de ta famille pour le sauver?



(Répond Mline, au faite ta louve est prise?)

( j'éditerais ce sujet après, car là dsl j'ai pas le temps de répondre^^, mais pour ta question, je pense bien oui, bientôt^^. dsl)

( Pas grave ^^, il est pas près de tomber amoureux de toute façon lol ^^)

La louve fut interloquée. La question de Djidane l'étonnait, elle n'avait jamais penser à ceci, elle ne pouvait pas... Sa famille, elle ne l'avait plus revu depuisque... étaient-t-ils morts ? Elle ne le savait même pas.

Elle reporta son attention à la question du loup. Pour qu'il puisse pensé à cela, c'est qu'il y avait un réel problème... Elle le regarda avec compassion et tristesse, lui répondit :

_Je ne peux pas en avoir le "loisir"... Mais la personne qui est obligé de le faire doit avoir une cause bien malheureuse pour tuer un être qu'on aime et qu'on ne pourra plus revoir après l'avoir sauvé... Qu'il en est la force d'un véritable amour pour agir ainsi s'il n'a plus que cette solution...

[center][Allé vien Mline, il fait froid ^^ ta louve aura du mal à survivre dans le blizzar]

Mline-Sylva ne connaissait pas grand chose de la neige et de ses méchancetés. Aussi, vallait-il mieux suivre quelqu'un du coin. S'adressant à Djidane, elle acciesqua :
_D'accord mais...
La louve se retourna. Nilay ne disait rien, immobile comme une statue. Poliment, elle lui demanda :
_Vous venez avec nous ?