C'est ici ...Oui ...Te souviens-tu vieu solitaire ?

Le coucher de soleil...Le doux sable encore chaud du jour...Ce vent frai venu du lointain ...
Et cette rencontre qui avait boulversé sa vie ...
Comment aurait-il put oublier ?
Ce vieux solitaire au pelage brillant ,aux yeux vert comme l'emeraude le plus pur ...
Il marchait là ,comme si son instinct conduisait ses pas.
Il avait bien changé ,le vieu loup ,mais l'amour en lui était resté intact !

Il s'arreta soudain ,c'était ici ...
Ce lieu ,jamais il ne l'avait oublié ,c'était ici que le couché de soleil était le plus beau .
Il s'assit sur le sable ,pensif ...

Il était partit pendant longtemp ,l'avait ils tous oubliés ?
Il ne savait pas ,mais son exil n'avait pas été veine ,il avait enfin retrouvé son passé ,il savait ...

Le grand loup leva vers le ciel sa geule puissante et un long chant s'en echapa ,se repandant dans l'air comme une puissance melodie .
L'entendrait-elle ?
Celle qu'il aimait ..
Le pardonnerait-elle ?...
De son exil ...

Une louve noire était allongée entre les rochers, plus loin sur la plage.
Elle revenait souvent ici, surtout en ce moment où elle sentait l'espoir s'en aller.
La femelle s'était mise à l'abri du vent, mais elle pouvait voir le ocucher du soleil.
Elle ferma les yeux un moment, et se mit à rêver.
Elle se revoyait, plus jeune, jouant sur cette même plage avec un beau loup.
Ils s'amusaient, ils étaient heureux...
Jamais fatigués..
Ses yeux étaient d'un vert émeraude, ils brillaient comme un joyau !
Elle entendait encore sa voix chaleureuse..
Tempo se mit à fredonner un air tendre et mélancolique, une chanson magnifique.
Mais elle finit par rouvrir les yeux.
La voix qu'elle entendait dans son rêve...
Elle était plus proche, plus présente..
Plus vraie...
La louve se tut.
Tendit l'oreille.
La mélodie était toujours là.
La guerrière se leva d'un bond, sauta au-dessus des rochers qui la cachaient et, sans bien savoir où elle allait, se mit à courir sur le sable.
Elle longea l'eau un petit moment, écoutant cet air si doux.
Elle finit par apercevoir une forme, au loin, une silhouette familière...
La louve crut rêver.
Oui, sûrement un nouveau mirage de la vie, l'illusion de son retour, illusion qu'elle avait déjà eue bien des fois.
Mais, à chaque fois, elle ne pouvait s'empêcher d'aller vérifier, y croyant toujours un peu..
Elle se rapprochait.
Plus elle se rapprochait, et plus elle le reconnaissait.
La louve finit par s'arrêter à quelques pas du solitaire, incapable de parler.
Essoufflée, elle haletait et le regardait.
Il n'avait pas disparu...
Il ne s'était pas évanouit dans les airs comme lesm irages précédents...
Il.. il était revenu !
Un immense sourire étira ses traits, et Tempo se jeta sur le mâle.