Si l'on voyait la terre depuis la haut ... {PV Kadaj} TERMINER

Star light and pale moon, a night's sky ...
Le matin, elle avait deguste avec plus d'appetit que jamais tout un membre d'une biche que les chasseurs avaient ramene apres la premiere chasse. Elle n'avait pas eue le temps de se sentir coupable apre avoir vu toute la chaire qu'elle avait mache, dechiquete de la proie, et avait affiche un sourire timide et desolee a ceux autours d'elles- certains encore chasseur qui avaient ramene l'animal. Ils avaient sourit avec enthousiame, encouragents, en voyant son ventre pres a eclater, mais elle n'avait pas pu s'empecher de se sentir vorace a voir les loups qu'elles avait ecarter en se jettant sur la carcace. Alors, ayant besoin d'un peut d'air frait pour digerer, avec un sourire de remerciment envers le quelques loups encore dans la tanniere Angels, elle s'etait dirige vers la foret des illusions, la premiere fois depuis quelques mois, n'etant pas retourner depuis cet horrible jour ou les lieux sentaient de l'epidemie et de mort, apres la mort de la dominante, sa propre mere. C'etait d'ailleur la ou elle avait rencontre Kadaj pour la seconde fois -la seconde fois, vraiment?- elle en aurait rit. C'etait a se moment la, enfin, cette journee, que les pins qui les entouraient avaient aussi eue la chaleure de l'amour, car Spatha avait decidee de prendre son courage a deux pattes et de lui avoue se sentiments encore confus et decides. Depuis, elle avait l'impression d'avoir un sense. C'est quelques temps apres qu'il l'avait saillit, aillant compris que si s'etait un autre jour, il pourrait ne plus y avoir le temps ...
Le temps. C'etait ce qui semblait le plus problematique dans sa situation, la source de tous ses chagrins. Elle n'avait jamais vraiment reflechi beaucoup -aillant prefere s'eloigner ce sujet de la tete- a sa malediction. Mais aujourd'hui, il y avait une autre chose qu'amenait le temps qui passait: avec la tristesse des instants trops vites passaient vint le jour. Le 'jour j', comme le disait Kadaj. Elle le savait, elle le sentait, encore plus que l'instinct de mere qu'elle serait bien vite; l'instinct physique. Depuis quelques jours ils semblaient ne plus se reposer dans son ventre, ils s'acharnaient dans leurs nids, ne cherchant plus qu'a sortir et trouver enfin le vrai monde, de l'exterieur. Seraient t'ils decus de perdre la securitee de son etre pour la cruautee et peine de cet endroit rude dans le quel elle etait? Elle ne savait pas, elle esperait de tout son coeur leurs donner l'amour qu'elle portait pour eux, comme elle le faisait maintenant, serait asse pour aimer se monde. Mais elle ne pourrait pas le proteger des mauvais tours de la vie, bien qu'elle essayerait. Mais en ce moment, Spatha ne pouvait que penser au poids presque insoutenable qu'elle contenait. Il etait temps maintenant, elle le savait. En un rictus qu'elle avait adopte en ces quelques temps, elle regarda le ciel et se trouva subitement angoisse. Le soleil tombait. Elle avait passe toute la matinee a marcher, puis elle s'etait alonge sous un pin et avait oublie les secondes qui fillaient. Elle avait du s'endormir, avant de se retrouver a essayer de respirer entre les coups de pattes des petits montres! Elle sourit malgre elle, affectueusement, se calmant presque. La femelle noire inspira plus profondement et, sans se lever, hurla dans la lumiere du jour, priant qu'elle reste encore longtemps.
Ses pattes lui semblaient trop lourde, et elle n'aurait pas pu se lever meme si elle l'avait voulu, bien trop fatigue, elle ferma a nouveau les yeux. Elle n'entendu aucune reponse. Elle ne s'edormit pas tout de suite, attendant le pas familier du vieu loup qui restait pourtant son prince charmant, sur le sol de la foret des Illusions. L'angoisse vint mordiller son coeur, l'avait t'il entendu? Finalement, un baillement la pris et elle dormit toute la fin de l'apres midi.
...
Viens, nuit enchante, mettre la peur dans les coeurs.
Viens, lune palissante, rire dans leurs cieux sombres.
Venez, etoiles -brillantes ou fillantes- regarder les souffrances d'en bas.
...
Une soudaine douleure la reveilla violament, le reveil fut tellement brutal qu'elle heurta presque sa tete contre le tron d'arbre en la levant avec un cri. Avant qu'elle ne puisse reprendre sa respiration, elle sentit un autre grondement de souffrance passer par sa gorge rauque, depasser ses levres et a nouveau briser le silence nocturne. Elle pu enfin souffle, remplir ses poumonts d'air frait de la nuit, tout en les revidants et continuant les processus, essayant de faire passer la douleure qui semblait aracher interieurement dans elle meme, comme si ses organs internes se dechiraient tous un a un, vigoureusement. Elle regarda son ventre, affole- ou etait le pere? Elle n'avait pas l'energie de hurler nouveau.. Elle sentit un frisson lui parcourir l'echine, soudain, en decrochan son regard pour le monter vers le ciel, entre quelques arbres degages, comme pour lui offrire une vue vers l'univers. Elle se sentit trembler, mais il ne faisait pas specialement froid, quand son regard croisa la lune. Prise de peure, elle sentit a nouveau un contraction lui secouer le ventre, et elle tenta de se souvenir de respirer- la seule chose qui semblait alleger la douleure.
La lune etait pale dans le ciel, un tache blanche meurtrit et froide sur les draps de la nuit. Elle semblait la contempler avec un satisfaction glacee, une cruautee feerique que l'on ne trouvait pas sur terre- un sourire mesquin a la voir elle, Spatha, ses yeux sanglants cherchant comme des flames cherchents a bruler plus, grandir, sans trouver la figure d'ombre du loup qui devait etre la.. Elle cru presque entendre un rire moqueur venant d'en haut, et elle en aurait vomit d'inquietude et repulsion, sa cage thoracique comme ne noyant. Respire, respire.. La nuit etait illumine non seulement que par le gros crossant mais aussi toutes les petites lumieres joueuses, faisants des galipettes sur leurs terrains illimitees. Elles etaient tant d'etoiles, brillantes comme des joyaux en multitude de flames lointaines, que la grande couverture d'ombre qu'etait la nuit semblait trouee de partout, ne laissant presque plus d'espace pour le noir lu meme. Mais Spatha ne pouvait se fasciner du spectacle, ce moment aurait du etre joyeux, non? Alors pourquoi tout ce qu'elle ressentait etait t'il la souffrance et les griffes froides de la terrreur?
Mais elle ne pouvait plus l'attendre. Elle tenta un hurlement a moitie etouffe et oubliee dans sa geule, et finalement elle du se mettre a pousse, la seule solution a ses maudites contractions, tout en essayant d'inpirer profondement a chaque fois, elle ne se sentit pas moins effraye pour autant; sentant derriere son dos le regard hostile de la lune et les moqueries des etoiles la regardant d'en haut, la bas, dans leurs ciel eternel .

J'avais dormi tout le jour, dans cette grotte sur les terres célestiales, bien loin des terres de ma meute. J'avais pour habitude de me cacher là-bas où personne ne me trouverait mais tout le monde entendrait mon dernier hurlement. J'en avais fait la promesse il y a quelques années, ma mémoire me faisait défaut et m'empêcher de savoir à qui j'avais fait une telle promesse. Mais une chose est sûre je ne partirais pas sans avoir vu naître mes petits et avoir le bonheur de voir ma douce être mère.

C'était ma première fois de ma vie que je dormais toute la journée, j'étais d'ordinaire plus résistant, mais mes nuits deviennent malheureusement de plus en plus violente et dure pour mon vieux corps. J'entendais ces rumeurs, des animaux étripés, des loups parfois, sans trâces du monstre. Oui j'étais qualifié de monstre par beaucoup, ceux me connaissant un minimum se taisait pour ne pas salir mon nom du fait de ma malédiction non désirait. Flocon ne serait pas fière de voir ce loup maudit que devient inéductablement chaque nuit... Serait-elle fière de sa fille et de ses petits enfants ? Sans nul doute, et je sais qu'elle veillera sur eux auprès de moi lorsque je la rejoindrais au creux des étoiles et de cette lune source de ma souffrance, mon poison éternel...

Je me réveilla alors que la nuit était tombée depuis une bonne heure sans doute, la gueule couverte de sang. Je repartis inconsciemment vers Paradise, ne sachant me contrôler et éviter ces terres qui me sont si chères, ne voulant pas faire de bain de sang là bas.
Je m'élança malgrès moi vers la forêt des illusions, en quête de sang. Mes vieilles pattes me firent traverser les terres en un temps records, comme toujours. En une heure me voici, le regard rougeoyant de haine et de sang. Une odeur de peur m'attirait, dangereusement... C'est alors que j'entendis ce hurlement étouffé. Celui de mon unique amour. Je m'élança comme un idiot ne pensant pas aux dégats que je pourrais causer sans le vouloir...

J'arriva à toute vitesse près d'elle, dérappant comme un jeune pour m'arrêter. Je le fixa de mon regard rouge. Même mon oeil désormais blanc était marqué d'un rouge bien que plus doux que l'autre oeil. Mon soufle rauque était régulier malgré ma course sur les terres de Paradise. Au fond de moi j'aurais voulu m'approcher, sa nuque me donnait envie de mordre, mais je faisais tout pour retenir mes envies de meurtre. Jamais je ne pourrais me pardonner un tel acte.

When fear mingles with joy ...
Quand le son de pas trottant contre le sol se fit entendre, quelques minutes plus tard, Spatha ne reconnu pas l'allure de son loup. Elle n'entendait pas la pas plus lent et boitant qu'avait toujours le vieux loup quand il l'approchait, souvent essayant de cacher une grimace quand il sentait la plaie sur sa jambe blesse. Elle ne sut donc pas si avoir peur ou non de l'individu qui l'approchait; cela pourrait etre un ennemi, pres a l'achever apres cette torture deja asse douloureuse, ou bien, un Angel, guerrisseur peut etre. Mais son instinct de mere maintenant fortement installe lui disait qu'il fallait avoir peur. Elle sentit la transpiration se perler sur son front et descendre sur ses tempes, et des sueures froides l'attaquairent, elle se mit a trembler dans l'air frait de la nuit de printemps, tout en sentait a nouveau les compulsions lui dedchirer l'estomac. A nouveau elle poussa, mordant sa levre inferieure jusqu'au sang.. Oui, l'odeur du sang commencait a se rependre autour d'elle, et pas seulement du a sa levre.
Elle poussa de toutes ses forces, avec un grognement, sentant encore les douleures. Avait t'elle etait faite ainsi dans la douleure? Sa mere avait t'elle voulu rejetter les enfants de son pire ennemi Claw? Si oui, elle etait revenue sur sa descision, pensa t'elle, sans pour autant se laisser le temps de remettre les images de la fiere louve argent dans sa tete. Oui, se decida t'elle, sachant que cela se passerait de toutes facon, quoi que soit la souffrance qu'elle subirait encore pour les mettre au monde, et les aider plus tard dans la vie, tout ce qu'elle devrait tolerer, tout comme maintenant, elle les aimerais, plus que tout au monde. Ils seraient les etoiles qui illuminerait sa nuit, etincellant comme des bijoux, tels les tresors qu'ils etaient deja dans son coeur- tels qu'ils soient.. Quelle mere ne pouvait t'elle pas ressentir cela? Spatha savait que, au pres de la lune qu'etaient leurs pere, ils seraient tous aussi precieux dans son coeur, car elle les avaient garde au fond de son etre, couve, deja adores et cheris, et maintenant elle les sortiraient et les aimeraient.. quoi que soit la douleure a endurer. Dans la souffrance et la peur, elle se mise a sentir l'excitation de les voirs, la joie. Elle faisait ca pour eux.. pour lui.
Soudain, une forme se dessina dans l'obscuritee, et des yeux rouges presques commes les siens brillairent comme les etoiles pres d'elle. Elle fut tellement prise de panique qu'elle ne vit que le regard sanglant, ne prettant pas attention a la silouhette qu'elle conaissait pourtant si bien. Elle voulut crier, mais elle ne pu pas, et elle poussa a nouveau. Ils arrivaient... Tout d'un coup, elle pris comptes des detailes et comprit l'oeuil plus doux. Son regard crainteux observa de plus pres ce corps si bien battu qui paressait ce soir tellement moin fragile, elle laissa echaper un son de surprise. Etait t'il vraiment un monstre? Non, il ne serait pas venu si non.. Elle laissa passer un soupir, rassure, et se sentit tout de suite mieu, plus apaise, pourtant, son instinct lui disait encore d'avoir peur. Mais pourquoi, c'etait pourtant Kadaj..

" Kadaj? "

Dit t'elle doucement, entre deux contrations, plus qu'un murmur. Pourquoi ne s'approchait t'il pas? Elle voulait sentir sa chaleure, son pelage long contre le sien, sa tete massive sur la sienne. Elle avait besoin de lui.. Et pourtant, pourquoi sentait t'elle une partie d'elle meme encore mefiante de son propre amour?
Brutalement, et coupant court toutes ses pensees, elle sentit une autre douleure, et elle vit sortir une petite louvette, quoi montrait des signes d'avoir le pelage noir. Elle sourit, en profitant pour respirer et garder cette image gravee en elle.. Mais ce n'etait pas la derniere, elle les sentaient venirs encore. Elle se souvint du jour ou elle avait plaisante dans la plaine fleurie avec Kadaj, en disant quelque chose sur combien il seraient, autant que le nombre de fleurs. Elle en aurait rit, se retrouvant maintenant a esperer qu'ils ne serraient pas trop nombreux, esquisant un moue, grimacant a la douleure. Le prochain venait, et elle n'eue pas le temps de se pencher pour lecher la petite, pas plus grande qu'un rat. Elle devrait faire vite, car la petite aurait bientot froid.. Dans tous ses sentiments confus, elle sentit subitement une vague d'affection la prendre et s'acraser dans tout son etre en un bourdonnement leger. Elle regarda Kadaj, toute la peure partit de son visage, souriant seulement avec un air presque reveur, en abondance de bonheure, avant de quitter son regard brusquement. Un autre commencait a sortir, et elle se sentit oublier de respirer. Celui la etait plus douloureux que tous.. enfin, que la premiere.. Elle se rappella d'inspirer et poussa de toutes ses forces, laissant echaper un gemissement. Puis, enfin, un male sortit dans le monde de l'exterieur, les deux petites betes laissant laissant leurs poumons s'emplir d'air frait. Un male. Quesque cela voudrait dire, plus tard? Elle n'eue pas le temps de penser, car a nouveau vint une petite.. une derniere. Un un soupir de satisafaction, Spatha se retourna vers ses petits, plus heureuse que jamais, tout en se sentant lasse, tranquille, et fatigue, comme si elle avait couru sur toutes les terres de Wolf Angel avant de revenir sur Paradise.

Je resta immobile face aux douleur de ma tendre louve, celle pour qui je tuerais sans le moindre remord ou la moindre hésitation. Sauf qu'aujourd'hui c'était elle que je risquais de tuer ce soir. Pourquoi devaient-ils naitre une nuit pareille ? Sans doute du fait de la malédiction qui coule inévitablement dans les petites veines. Je tentais tant bien que mal mon envie de sang, mais soudain cette effluve enflamma mes narines et mon esprit. Un large sourire sadique et dangereux s'étala sur les babines blanchis par les années. Je n'avais plus rien du vieux loup sage qui se prenommait Kadaj. J'étais ce monstre de la lune.

Je m'avança vers elle, voyant le sang couler délicatement le long de ses fines babines noires. Le carnage était assuré, mais j'aimais plus que tout faire durer le plaisir. Lentement je commença à tourner autour d'elle, la regardant ni plus ni moins qu'une vulgaire proie. Intérieurement je m'écoeurais au plus au point mais je ne pouvais me contrôler...

C'est alors que j'allais sauter sur mon amour que l'odeur de sang s'intensifia et des couinements firent un pincement puissant à mon coeur. Utilisant mes dernière force je m'écarta violement de ma louve et de nos enfants. Serrant les crocs, je me fis saigner à mon tour, des filets de sang coulaient maintenant le long de ma gueule et de ma gorge grise. Je n'étais pas mieux qu'un démon. Mon regard d'assassin se posa sur ces petits êtres qui étaient ma propre chaire, ceux que je ne pouvais toucher, ceux qui n'auront pas le même père que moi...

J'étais crispé sur mes quatres pattes, serrant toujours des crocs pour me retenir de tout acte que je regretterais plus que jamais. Je posa alors mon regard sur ces trois crevettes, pour qui j'éprouvais déjà tant d'amour en un seul regard... malheureusement ils étaient encore couvert de sang ce qui me donnait des pulsions meurtrières dangeureuses. Je me tourna vers cet ange, mon ange. Les larmes perlaient le long de mes joues, creusant des sillons dans ma fourrure épaisse.

"Spatah... Ne me laisse...pas...les blesser..."

Avec difficulté je pus prononcer ces quelques mots, ma volonté. Je demandais une chose horrible à ma belle, m'empêcher de blesser nos enfants, quitte à ce qu'elle doive me tuer ce soir... Je sais parfaitement qu'elle puissante guerrière elle est. Elle ne devait pas retenir sa haine et son amour pour nos enfants pour les protéger...

Un rayon de lune m'illumina alors, je regard paniqué cet astre, cause de tous mes tourments. Effrayé je regarda mon amour et nos trois enfants.

"Attaque avant moi Spatha !"

Je ne pouvais me contrôler, mais Spatha pouvait empêcher un drame terrible. Aussitôt après ces derniers mots ma tête pointa vers l'astre de ma mort, et j'hurla cette mélodie de mort, d'angoisse que je chantais avant chaque carnage. Je n'étais plus moi, je ne pouvais me contrôler...

Sans prévenir, je bondis sur ma belle, j'attrapa l'une de nos filles dans ma gueule ensanglantée du propre sang de mes enfants et bondit plus loin. Je nargua cruellement la mère de mes enfants, tenant notre fille par la patte dans ma gueule. Un acte que je regretterais toute ma vie, lorsque je redeviendrais le véritable Kadaj...

[Je vais faire venir un guerisseur xD]

A monster...
Elle s'occupa alors, se retournant efficacement pour les lechers, enlever le sang de leurs petits corps de souris, enlevant le cordon ambilicale et les rechauffants, en les laissants trouver leurs chemin vers ses tetons remplis de lait. Le petit male fut le plus rapide, vite suivit de l'aine. Elle sursauta quand la petite bouche de crapona au donneur de lait, mais ensuite en rigola presque, trouvant que cela lui faisait ressentir plus comme des chatouilles. Elle allait se retourner vers Kadaj, le regard illumine de joie a voir ses enfants, tous trois maintenant, accroches a elle, sucant comme des sansus, cherchant le reconfort de leurs mere, la chaleure de son liquide blanc, pour deja se faire plus puissants pour leurs vies et obstacles a franchir. Mais, avant quelle ne puisse parler, elle se retourna vers le loup et ne le reconnu pas. Devant elle n'etait pas le doux et sage Angel qu'elle conaissait, mais un.. monstre, ses yeux allumes d'une lueure meurtriere, montrant toutes les envies de sang qu'il pouvait y avoir. Pour la premiere fois, elle ressentit une vraie peure, celle qui vous prends dans l'echine, faisait remonter les poils sur votre cou, qui vous prends poigneusement, mais dangeurement surtout, rendant vos membres sans utilite, comem glace sur place, laissant votre sang ressentir la froideure face a la haine brulante d'un autre etre. Mais cette fois, elle n'avait pas peure pour sa propre peau, mais pour quelque chose d'encore plus cher.
Elle se sentit incapable de parler. Mais quand elle voulu articuler, ce fut lui qui parla.
Ne me laisse pas les blesser.
Spatha confontra le regard du male qu'elle avait cru conaitre entend que Kadaj, terrifie. Mais alors, elle vit le combat interne, vit le loup enferme par l'ame cruelle de la nuit, et c'etait Kadaj. Son Kadaj. Il essayait de se controler, les protegers. Mais le sang maudit avait pris le dessus. Elle comprit alors le danger. N'avait t'elle pas vu cet air avide de sang avant? Le bonheur avait t'il trahi sa vu? N'avait t'elle pas fait attention a ces muscles qui ne voulaient qui bondir et detruire la chaire? Elle grelotta, haletant, essanyant de remplir ses poumons. Elle se sentit paniquer, trembler, toujours incapable de faire franchir un mot de sa bouche. Ses petits! Il lui fallait defendre ses petits! Mais elle etait fatigue... lasse. Elle se sentait comme ralentit, comme dans un "slow motion" d'un cauchemar confus, et pourtant, une minute avant son coeur scintillait, etincellait comme lui meme un etoile d'or, de bonheur. Comment avait t'il etait envahit par une horreur pareille?
Il fallait qu'elle qu'elle le sauve, mais, en se retournant abruptement vers Kadaj, un des petit- la derniere petite femelle pour etre precis- avait etait pousse et cherchait a alleter, retrouvant son chemin en rapant, loin de la protection de Spatha. Elle etait revenue vers ses petits, sa tete les couvrants, encore allonge sur le coter, mais relever et stresse, comme si une piquire de panique avait suffit pour la rendre alerte. Mais elle vit, trop tard, qu'il n'etaient plus que deux petits rat blancs et miniscules, sans defenses, et la derniere petite se retrouva pendouillant de la geule de Kadaj. Spatha sembla retrouver la parole, et elle un cri a en glacer le sang perca le silence, comme brisant une glasse de vert en eclat, ne pouvait meme pas pleurer tellement sa misere etait grande, un caillou de fer tombe sur son coeur, elle avala avec difficule apres avoir referme la geule, voyant le loup devant elle qu'elle ne reconaissait plus. Ou etait Kadaj? Une voie vint percecuter au dedans de ses pensees troubles, celle de Kadaj qui lui avait prevenu du monstre qu'il devenait caque nuit, et l'image accompagne d'une peine insoutenable a le voir partir tous les soirs, se demandant pourquoi cela etait t'il necessaire.
A present, elle comprenait.

N'avait-elle pas compris ses mises en garde depuis leur première rencontre ?
N'avait-elle pas entendu ses rumeurs sur lui définissant comme un monstre ?
Pourquoi ne l'avait-elle pas empêcher d'attraper l'une de leur fille de la sorte ?

Des millions de questions inondèrent mon esprit. J'étais là, la fixant de mon regard amoureux et terrifié. Mon coeur me brulait de ne pouvoir me battre contre cette fichue malédiction qui allait sans doute me faire tuer mes propres enfants, ceux que j'attends depuis tant d'années.

J'avala le sang de la petite loupiotte que je tenais dans la gueule, et cela me brula la gorge. J'ouvris la gueule et laissa la petite tomber sur le sol, crachant son sang pour ne plus qu'il ne brule ma gorge. Jamais je n'avais ressenti cette douleur au contact du sang.

Je me retenais à nouveau, les griffes dans le sol, observant ma famille et ma petite que j'avais blessé contre ma volonté. Des larmes perlèrent de nouveaux sur mes joues grises, et tombèrent sur mes pattes de meurtrier. Comment pourrais-je me regarder encore dans une glace ?

J'hurla de haine et de douleur, mais cette fois envers moi même. Je priais pour la lune ne laisse sa place au soleil rapidement. La nuit ne tarderait à partir mais en attendant je risquais de faire encore des dégats...

Avant que cette malédiction ne reprenne possession de mon esprit et de mes actes, je me mordis avec une incroyable violence mon arrière train. Cette blessure n'était pas dut à un combat proprement dit, bien qu'il soit celui entre moi et le monstre. Le sang gicla avec une force incroyable de ma cuisse.

Je sentais mes forces me quitter mais pourtant je ne lâcha pas bien au contraire. Je ne lâcherais pas tant que je ne serais pas or d'état de nuire. Au bout de quelques minutes, mon sang continuait de couler le long de mes babines et de mona rrière train. Soudain, lentement mes yeux se retournèrent, je lâcha la pression que j'exerçais sur ma cuisse, et je tomba sur le sol, épuisait, inconscient...

Forgiving after horrors.
Spatha regarda avec horreur, le voyant recracher le sang de sa petite. Puis, il la lacha et la petite forme blanche qui tomba a terre avec un couinement peine, presque inerte. Spatha se depecha d'etirer son coup pour prendre le petit etre fragile comme s'il s'agissait d'un coclico, une fois bouge, il ne fallait pas que ses petales s'envolent dans le vent. Machinalement, elle lecha rapidement la petite femelle pour lui ranimer le sang, la sera delicatement contre elle, laissant son minuscule corps se rechauffer contre le sien, ecoutant son petit coeur battre rapidement. Vite, elle l'accrocha contre elle pour la laisser boire, mais elle ne buvait que plus lentement que les autres. Inquiete, elle la regarda, et vit une de ses pattes qui semblait s'etre blesser. Se mordant la levre, elle regarda les autres, qui continuaient a teter comme si de rien etait, leurs petits cerveaux ne pouvant pas encore comprendre le drame qui se decouvraient juste devant eux. La petite derniere survivrait t'elle?
Apeure, elle se retourna vers Kadaj, et reconnu ses yeux amoureux, angoisses, pleins de haine envers lui meme. Elle savait qu'il etait lui meme, et meme si un insctinct de mere qui l'interdisait d'aimer un montre ainsi, elle sentit a nouveau son coeur rayonner d'amour, mais elle predit un nouveau probleme. Son coeur se sera et elle s'interdit de crier a nouveau, sachant que se serait mauvais pour les louveteaux. Et ensuite, comme si ses levres parlaient sans son accord, ses levres formairent un mot, un son a peine perceptible, elle ne sut pas si le loup l'aurait entendu. Mais il aurait pu deviner.

" Kadaj... "

Dans ce seul et unique mot on pouvait tout entendre, toutes ces pensees comme du brouillard epais dans sa tete, toutes ses emotions qui bourdonaient comme des abeilles dans son etre. Soudain, il laissa echaper un hurlement puissant, semblant percer le ciel, trouer l'enveloppe de la nuit pour se faire entendre de la nuit, des etoiles. Spatha se recroquevilla sur elle meme, en un geste protectif envers les trois louveteaux a peines nes qui se cramponait goulument sur elle, seul la petite qui souffrait encore et qui avait ete victime de se monde cruel semblait entendre autre chose, quelque chose d'inquietant plus loin que les pattes sombres de sa mere.
Mais Spatha n'aurait pus predir la prochaine action de son loup, celui qu'elle avait promis d'aimer malgre tout. Brutalement il revint sur lui meme en etirant son cou pour laisser sa machoir se refermer sur sa cuisse. Cette fois, Spatha ne pu contenir son horreur.

" KADAJ!! "

Hurla t'elle, mais le loup ne l'ecouta pas, il continuait a faire couler le sang. Elle etait inutile, ne pouvait rien faire a par etre spectacteur, regardant, effraye, son amour se tuant lui meme pour vaincre son monstre et proteger sa famille qu'il avait deja heurte. Puis, quelques minutes apres de silence agonisant apart les grognements du loup et les couinements des louveteaux. Puis, faiblissant, le loup retomba au sol, inconcient, presque vide.
Cela etait t'il vraiment necessaire, de s'attaquer sois meme pour ne pas attaquer d'autres? Spatha osa enfin se cramponer vers lui, emenant ses propres petits avec elle, ignorant cette voix qui l'interdissait de venir pres du demon qu'elle aimait. Qu'elle aimait. C'est ca, qui faisait toute la difference. Elle se blottit enfin contre le pelage gris, qui semblait etre redevenu ce vieux loup sage, a moitie mort par ses propres crocs. Elle posa la tete massive du loup contre ses pattes fines et noires, inerte, ses paupieres recouvrant ses yeux il semblait dormir dans un sommeil pene, souffrant. Elle posa sa tete a elle contre la sienne un moment, elle etait presque brulante. Finalement, apres deux trois leches, elle laissa reposer sa tete contre l'epaule du loup, un regard engue vers les louveteaux qui s'etaient endormis comme leurs pere. Finalement, elle laissa retomber ses paupieres a son tour, laissant glisser ses larmes silencieusement, laissant enfin l'emotion couler le long de ses joues, tout semblait s'etre calmer maintenant. Le silence de la nuit reprit, un hiboux se fit entendre dans les branches et Spatha finit par se calmer. Elle sentait la tristesse, mais son coeur se serrait surtout pour le reveil de Kadaj, le matin, quand il serait normal et qu'il se hairait plus que jamais. Il ne se pardonerai jamais, pourtant, Spatha ne pouvait faire que ca, au point d'avoir mal pour lui. Etait t'elle issue d'une malediction elle aussi, pour aimer un loup maudit qu'elle ne pouvait, pourrait jamais hair?
Kadaj, je t'aime... Pardonnes toi, mon amour, tu sais que je t'aime. Finalement, tard dans la nuit, peu avant l'aube, elle se laissa glisser dans le sommeil.

[ On attend un guerrisseur ? ]

[Belethya va venir avec son loup =) Mais tu peux quand meme repondre]

[ Bah pour le moment il est inconscient donc c'est court désolé... ]

J'étais allongé là, sans savoir vraiment ce qu'il se passait actuellement. Je ne voyais que du noir, j'avais l'impression d'avoir fait une chute d'une bonne hauteur comme du haut d'une falaise. Ma tête me faisait mal, beaucoup de pensées s'y entrechoquées.

Je ne sentais pas le corps chaud et tendre de mon amour, je n'étais plus conscient depuis quelques secondes, mais mon esprit continuait de fonctionner rapidement comme il l'a toujours fait. Je me savais inconscient et je ne voulais me réveiller. Je priais pour que ma tendre Spatha m'abandonne et élève nos enfants sans leur parler de moi. Ils n'avaient pas à savoir que leur père est un monstre qui a tentait de les tuer à leur naissance... Non ce n'est pas juste pour eux.

Je ne sentais plus mes membres, ils étaient comme engourdis, je ne bougeais plus du tout. Etais-ce la fin pour moi ? Je l'espérais de tout coeur bien que sachant qu'une part de Spatha me pleurera plus que jamais. Pourquoi ne m'avait-elle pas empêcher ? Le monstre que je suis l'a-t-il surpris ou effrayé ? Sans doute... Ou peut être est-ce par amour qu'elle attendit que je lâche notre petite dernière pour la reprendre contre elle ? Je ne sais pas, je ne sais plus. Je veux juste ne jamais me réveiller avec ce poids sur la conscience. Oui je sais c'est une chose lâche que de faire cela mais je n'arriverais pas à vivre avec cela. J'ai toujours juré de ne pas devenir comme mon père et sans le savoir je me suis rapprochée de lui pour ensuite je suis devenue comme lui en tout points... La seule différence étant que ma mère ne laissa pas mon père faire. Pourquoi Spatha n'avait pas réagit ? Ne l'avais-je pas prévenue de façon claire sur le danger que je représente ?

Je me laissa bercer par cette mélodie étant le rythme de ma belle, ne pensant pas que ce soit l'original que j'entende battre contre le mien, pensant que cette mélodie provenait de mon esprit. Je revis tous les moments de ma vie auprès d'elle, sa naissance, son enfance, son adolescence, sa vie de louve adulte et notre amour...

Invité

[ Vous allez faire mourir un louveteau ? Ou bien Kadaj ? (je me renseigne hein xD)]

Je n'étais ni un espion, ni un fouineur. Mais pourtant, quand je vis la scène, je sus ce qu'il fallait faire. On aurait put prendre ces deux loups pour des parents heureux qui dormaient avec leur nouvelle progéniture. Mais quelque chose me chagrinait, peut-être l'odeur de sang qui régnait autour du corps de la louve. Ce n'était pas une odeur courante après une mise bas, aussi je m'accordais le fait de troubler leur instant d'intimité et m'approchai silencieusement. Mes yeux verts scrutèrent les deux loups dans l'aube, fixant le vieux loup gris qui semblait faible et la louve noire. Je distinguai les larmes mal séchées autour de ses yeux, puis soudain posais mon regard calme sur les louveteaux. Aussitôt, mon sang se glaça : une petite se vidait de son sang. Sans attendre de dire bonjour ou autre, je bondis près des deux loups et d'un geste rapide et précis, je déplaçai la louve sur le côté pour que sa fille respire. D'une voix calme, je me présentais pour éviter que l'un des deux parents me sautent à la gorge.

- Ne bougez pas, je suis Leprechiens, guérisseur. Il faut que je soigne votre louveteau, d'urgence.

Je n'attendais pas une réponse, si jamais les parents ne voulez pas de mon aide, ils me le feraient comprendre. Prenant la petite entre mes pattes, je contemplai avec spetisme l'étendu des dégats. Je ne me mêlais pas de la vie des autres, aussi je ne dis rien quand je sentis l'odeur du sang de la petite provenant de la gueule du père. Il y avait des fous dans la vie, et on n'y pouvait rien... Posant la petite par terre, je regadais partout autour de moi et trouvais une plante plutôt courante et pas très efficace, mais assez le temps que je trouve tout ce qu'il me fallait. Bondissant et arrachant les feuilles, je fis attention de ne pas renversé la rosée du matin. Il me fallait de l'eau le temps que je trouve une flaque ou un ruisseau. Faisant glisser quelques gouttes sur les pattes arrière du louveteau, je fus surpris par la précision de la coupure. Une des pattes arrières avait été sérieusement touchée, mais elle serait en état de marche d'ici quelques jours. Appliquant l'eau sur la plaie, je broyais en silence les feuilles dans ma gueule avant de poser le tout sur la blessure. Levant les yeux vers la mère, je la regardais avec douceur et l'encouragé mentalement.

- Depuis combien de temps est-elle blessée ?

[ Non mon Escargot baveux d'amour, on ne fait mourir personne pour le moment xD ]

[mdr xD Ouais ^^ Donc, euh, c'est um besoin de survi xDDDD -- Enfin, je repondrais bientot (et pas que a ce topic) je sais que j'ai beaucoup de retard mais j'ai des problemes avec internet, et j'ai un projet a fait pour la fin de la semaine donc voila ^^' Ne vous inquietez pas =)]

Waking up time ...
Spatha se sentait endormit, comme si son cerveau était tout aussi embue que ses yeux rouges. Quand elle entendit les pas presses, elle se sentit lente, ralentit, et entendit son cou, revenant peu a peu- ou plutôt brutalement a la réalité. Kadaj ?!! Puis, les petits ! Elle vit le male encore inconscient, plutôt endormit, sous son museau. Elle se retourna vers les petits qui dormaient. Enfin, la petite semblait souffrante, encore plus qu’avant, se vidant d’énergie elle gigotait comme un escargot, se tordant avec des gémissements faibles. Et ensuite, avec son cœur pince et sentant des rides montrant son angoisse sur son visage, faciles a décrypter sur son pelage noir, elle enregistra un loup inconnu qui s’était penche sur la dernière loupiotte avec inquiétude, l’emmenant loin de sa chaleur. Elle gémit involontairement, mais se sentait bien trop lasse pour la reprendre. Mais ensuite, revenant peu à peu à la réalité, elle sentit son odeur Angel et il se présenta. Elle acquiesça, sentant une main froide lui fouille le cœur : celle de l’angoisse, de l’inquiétude.
Il lui posa alors une question, et elle regarda le ciel, l’aube allait pointer.

« Une.. une heure ? »

Dit-elle d’une petite voie, fatigue et inquiète. Le regardant faire, elle n’osa pas demander si la petite survivrait. Elle se mit a espérer, même prier, envoyant des pensées positives envers sa petite, souffrante. Mais elle était forte, elle y arriverai. Du moins, Spatha l’espérait de tout son cœur.

… Je suis parti …

J’étais totalement inerte, entre la vie et la mort sans doute… En fait, je ne sais même pas. Je ne vois que du noir autour de moi, les odeurs et les bruits m’entourant ont disparus. Je semble être perdu.

Je me relève malgré l’obscurité, et à mon grand étonnement je n’ai plus mal à mon train arrière… Peut être suis-je aveugle de mes deux yeux ? Mais je ne comprends pas pourquoi les douleurs de l’âge ont disparus.

Les minutes passent et défilent, dans un silence et une obscurité me faisant dresser l’échine de la nuque jusqu’au bout de la queue. Où suis-je ?

« Spatha ? »

J’appelle ma belle, cherchant des réponses dans ce silence. Ma voix résonne avec force dans ce lieu. Je ne connais aucun endroit sur Wolf Angel où il y a un tel silence et un tel écho. Je me demande alors si durant ma folle nuit je n’ai pas quitté Wolf Angel et atterrie sur cette terre morte.

Alors que je gesticule pour trouver un point de lumière, je remarque que le sol n’est pas fait de terre. Mon museau effleure le sol, il ne sent rien et semble tendre, voire doux.

* Quel est donc cet endroit… *

Sans que je n’eu ouvert la gueule, mes pensées s’élevèrent aussi fort que ma voix auparavant. Résonnant à nouveau dans ce vide immense. Mais cette voix ci un craquement accompagna la fin de mon écho de pensée. Je me retourna vivement, cherchant la source de ce bruit.

« Mon ange, c’est toi ?! Où es-tu ?! »

Je me tournais et retournais à toute allure, qui avait fait craquer cette branche ? C’est alors que j’aperçue cette faible lueur à l’horizon. Je n’étais donc pas aveugle ? Peut être suis-je simplement dans une grotte ? Oui, ça doit être ça ! Ce vide, ce silence, cet écho, je ne peux être que dans une grotte.

C’est alors que je me mis à courir aussi vite que je pouvais, me rapprochant de cette lueur que je voyais comme la sortie. J’étais maintenant éclairé avec douceur, je réalisa alors que le sol était d’un blanc comme la neige sans que ce ne soit de la neige. J’étais maintenant à quelques mètres de cette sortie éblouissante et pourtant je m’arrêta pour regarder ce sol étrange où rouler quelques cailloux vers le fond de la grotte. Je fronça les sourcils, incrédule, avant de voir que je n’avais plus la moindre cicatrice sur le corps, même sur mon arrière train. Je m’observa avec rapidité mais attention. Je n’avais plus aucun signe de l’âge, je n’étais plus aveugle de mon œil droit. J’étais comme autrefois… La panique monta en moi en une fraction de seconde, serais-je mort ? Non, je ne peux pas, je dois tenir ma promesse à Spatha !

Alors que je réfléchissais à mes derniers souvenirs, j’entendis ces griffes sur le sol… et ce souffle rauque. Je redressa la tête vers la lumière, plissant les yeux face à cet éclat éblouissant, j’arriva à voir cette silhouette massive et noire. Et elle avançait.

« Qui êtes-vous ? Où sommes nous ? »

Les pas s’arrêtèrent mais un grondement roula dans le silence troublant. Oui, je connaissais cette odeur de sang et ce grondement. Mon père. J’étais donc mort ? Je fronça de nouveau les sourcils, voyant maintenant parfaitement son visage. Je pensais qu’il me sauterait dessus, mais non il passa à coté de moi, naturellement avec ce sourire de satisfaction et chuchotant : Tu es bien le fils de ton père… Kadaj. Je me retourna de rage contre celui qui avait détruit ma vie et transmit cette malédiction terrible sans s’y opposer. Mais alors que j’allais sauter sur ce monstre, il fut plus rapidement que moi et je jeta dans la lumière claquante derrière moi.

… Je suis revenu …

Je me sentis faire une chute incroyable avant de tomber lourdement sur le sol, retrouvant mes douleurs habituelles. J’entrouvris les yeux avec faiblesse, je ne sentais quasiment plus ma patte arrière que j’avais mordu auparavant. J’étais de nouveau aveugle de mon œil droit…

Je vis ma douce allongée sur le sol, apparemment épuisée. Je me releva avec la plus grande difficulté, traînant ma patte ensanglantée sur le sol poussiéreux. Qu'est-ce qui s'était passé ? J'apperçue dès lors deux petites boules de poils au creux de Spatha. Voilà donc la raison de son épuisement... Je souris avec douceur, heureux d'être enfin papa. J'avais tenu ma promesse... !

Mais soudain une odeur inconnue vint me troubler, celle d'un sang frais et d'un autre loup. C'est alors que j'apperçue ce loup venant nous aider, mais tenant entre ses pattes l'un de nos petits. Ne me souvenant pas de mon acte, je m'avança vers lui menaçant pour qu'il laisse notre petit. Et alors que j'avançais je glissa sur une flaque de sang, et je m'y vis, apparement marqué par le sang également. Je passa ma langue rapeuse sur mes babines pour me nettoyer un bref instant avant de mettre en pièce celui qui tenait ma fille entre ses pattes. Je senti le gout de mon sang dans mon palais, et un autre frais, le même qui formé une flaque à mes pattes et qui venait de la loupiotte. Septique je gouta le sang dans la flaque, et l'horreur crispa mon visage et mon regard. Je fixa ma fille, blessée... Voilà donc pourquoi dans mon cauchemar ou je ne sais quoi, mon père m'avait dit cela. Je recula tant bien que mal, pris de panique. Malgré la douleur et ma faiblesse je m'éloigna de ma famille. Ce fut la chose la plus dure que je pu faire. Et pourtant j'y arriva. Je posa un dernier regard baigné de larmes à ma douce. Elle ne méritait pas cela. Je commença alors à faire demi tour, détachant difficilement mon regard remplie de remords et de haine envers moi même, pour partir à tout jamais... Je ne suis qu'un monstre.

[ On fait comment la suite n'avoulou ? ^^ ]

[bah, si vous voulez on arrete la xD]

[ Bah il semble bloqué le sujet x) on s'en refait un en famille avec kadaj ? Pour ses derniers moments avec sa famille ? ]

[ok =P]

[ Je fais ou tu fais ? ]

[toi s'il te plait? x) pas le temps cette semain ^^']

[ Ok <3 je t'enverrais le lien par MP ]

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Si l'on voyait la terre depuis la haut ... {PV Kadaj} TERMINER

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