Le hasard fait bien les choses... ou pas. [ PV Hestia ]

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Le hasard fait bien les choses...
ou alors c'est un sacré manipulateur qui cache bien son jeu.

Les longues pattes de Mononoke foulaient avec souplesse la terre du camp d'entraînement. La louve trottait plus qu'elle ne marchait, et avec tant de grâce qu'on aurait dit que ses pattes ne faisaient qu'effleurer le sol, comme si elle ne voulait pas souiller sa belle fourrure blanche aux teintes gris clair. Ce n'était d'ailleurs pas qu'une impression. Depuis toujours, la fourrure de Mononoke était une véritable rebelle avec laquelle elle devait batailler ferme pour ne pas ressembler à un paillasson. Donc elle n'avait pas spécialement envie de devoir la laver à fond et de recommencer tou son travail. Et elle évitait de se salir le plus possible... sauf lorsqu'elle piquait des petits coups de folie ou elle se roulait avec délice n'importe où, même dans de la boue ou des charognes. Néanmoins, avec l'âge, elle commençait à acquérir un peu plus de retenue. Un peu. Que voulez-vous, Mononoke c'est Mononoke, personne ne la changera.

Les yeux ambrés de la femelle se posèrent sur un rocher assez imposant, lui-même perdu dans un fouillis de rocs et de branchages. Mononoke se ramassa sur elle-même et bondit sur le rocher, le tout dans une démonstration prodigieuse d'agilité, car elle ne dérapa même pas sur le rocher en question. Le temps où elle se cassait la figure en faisant de tels sauts était bel et bien révolu, constata-t-elle avec plaisir.

Mononoke n'était pas vraiment venue là pour s'entraîner. Elle venait de passer plusieurs mois consacrée à cette unique tâche, et appréciait pleinement d'être enfin de retour sur Wolf Angel. Cet exil, bien que volontaire, lui avait pesé. De plus, tout cela avait été plus qu'utile : elle savait qu'elle avait beaucoup progressé. Désormais, elle se sentait de taille à affronter son père.. et surtout à le tuer. Penser à Lune de Sang lui ramena aussitôt de désagréables questions à l'esprit : pouvait-elle vraiment tuer ce loup noir alors que Minerva, à qui elle tenait beaucoup, en était amoureuse ? Bien que Mononoke ne croyait pas une seule seconde que cet amour était réciproque, elle ne voulait pas briser le coeur de son amie. De plus, si elle voulait tuer Lune, il lui faudrait le faire loin de Minerva, afin qu'elle n'intervienne pas. Peut-être même devrait-elle lui tendre des fausses pistes, et l'idée de tromper son ancien maître ne lui plaisait pas du tout.

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J'en avais pris conscience dpeuis peu et c'était désormais, dans mon esprit devenu une fatalité, si je voulais rester chez les Devils, il fallait que j'apprenne à honorer mon grade de guerrière, donc, à m'entrainer pour devenir plus puissante, ce qui expliquait ma présence en ce lieu. Les traits délicats de ma fine silhouette puissante et envoutante se dessinaient à travers la brume du matin et je laissais mes pas me guider à travers la plaine. Je me sentais engourdie, comme si mes muscles avaient été remplacé par de la graisse, de plus, à cause de mon absence, j'avais maigrit et je m'étais afaibli, c'était à ce moment que je le ressentais. Mes yeux pourpres scrutèrent à travers l'opacité blanche qui l'entourait une rivière, des obstacles, quelque chose par lequel commencer. Mais quand on me voyait, beaucoup pensait que j'étais une Veuve Noire à cause de mes allures de mon physique et de mon élégance tenants de ma mère, je commençais à lui en vouloir de m'avoir donner sa beauté. Je n'iamais guère le grade de Veuve Noire, j'étais un personnage franc, insolent et provocant et charmer n'était pas de mon quotidien, j'aurai été lamentable dans ce rang. Guerrière me convenait et je pouvais à tout instant faire mes preuves, à l'entrainement, en compagnie d'uatres Devils ou à la guerre. les Veuves Noires, elles devaient être toujours parfaites, au top du top. Mais il fallait croire que cette pression les faisait puissante.

Puis, après avoir fait quelques cercles au petit torp, je m'élançais doucement sur le sol humide où s'était déposée la rosée et accélérait sans cess epour voir ce que ma vitesse pouvait atteindre. Je me sentais bien comme si j'étais au point de m'envoler vers les cieux, courir m'avait toujours était un bienfait, quelque chose de naturelle qui m'apportait de la jouisance. Un instant où l'on se coryait libre, presque. Mes pattes fines et musclées, quoi que un peu maladroites, effleuraient le sol et je ne cessais d'accélerer, enfin, un énorme tronc se dressa devant moi, je n'avais pu le voir auparavant à cause du brouillard. Avec un de ces réflexes que je ne pensais pas présent dans mon organisme, mes pattes se replièrent sur elle même et je sautais sans aucune hésitation l'impasse. Ce moment dans les airs où mes pattes ne touchaient plus terre ne dura que quelques secondes mais je réussis pourtant à en profiter ayant l'agréable impression de voler. Entre la réalité et le rêve j'oubliais de me concentrer sur l'aterrissage et ma première patte poser sur le sol fléchit et je tombais lourdement par terre dévalant une petite pente. Quand ma roulade s'arrêta, je tentais de me relever et grimaça de douleur en sentant mon poids se porter sur ma patte avant droite. Je serrai la machoire et tentai de marcher en cercle pour oublier la douleur, un rictus de douleur déformant mon visage.

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Le regard ambré de la louve blanche se promena sur la terre dévastée avec une attention si concentrée qu'elle en devenait effrayante. Mononoke ne se rappelait que trop bien la première fois où elle s'était aventurée en ce lieu. Un pâle sourire naquit sur ses lèvres alors qu'elle se remémorait les durs entraînements que Minerva lui avaient donné. Ils avaient porté leurs fruits, mais il lui arrivait encore de grimacer au souvenir des souffrances musculaires qu'ils avaient provoqué. Il fallait absolumen qu'elle mette la patte sur cette dernière, pour s'excuser de ne pas l'avoir prévenue de son départ. Mais elle avait dû se décider si vite..

Mononoke secoua la tête, agacée. Ce n'était pas le moment de se prendre la tête pour ses histoires de famille et affectueuses compliquées. Elle avait juste à savourer le fait d'être de retour... chez elle. Chez elle ? Pouvait-elle vraiment dire que ces terres étaient sa "maison", l'endroit où elle devait vivre, auquel elle appartenait ? Après tout, elle n'était pas née ici. Après quelques minutes de réfléxion, elle se dit que opui, son coeur appartenait à cet endroit, mais surtout à la meute qui le foulait. Elle était chez elle également, parce qu'une Veuve Noire était partout chez elle. Libre.. Relativement, bien sûr. Elle n'était pas solitaire, après tout, et répondait aux ordres de ses supérieurs, même si c'était parfois à contrecoeur.
Prise d'une brutale inspiration, Mononoke leva la tête vers le ciel, et hurla. Elle signalai ainsi sa présence à toute personne se trouvant sur plusieurs kilomètres à la ronde, mais elle ne s'en souciait pas. Ce n'était pas son but : elle voulait simplement avoir le plaisir de s'entendre, d'entendre ce hurlement sauvage et magnifique qui proclamait à tous qu'elle était louve, tout simplement. Et fière de l'être. Et elle ne se souciait pas d'attirer des menaces, elle était certaine - peut-êtr eà tort, mais certaine tout de même - qu'elle serait capable de se débarrasser de tous les types de menaces.

A nouveau, elle bondit - mais cette fois, au bas de son perchoir. En touchant la terre, ses pattes se firent plumes et son contact caresse, comme si la terre qu'elle foulait était précieuse et fragile. Elle atterit ainsi sans faire le moindre bruit, ni le moindre souffle. Heureuse d'être en vie et d'en savourer toutes les teintes. Piquant un petit coup de folie enfantine - ça lui arrivait parfois - elle partit au galop, de plus en plus vite, allongeant sans cesse ses foulées, ses pattes effleurant le sol. Libre. Elle continua à courir, se sentant pousser des ailes, voler comme un oiseau. Un éclat de rire sauvage naquit dans sa gorge. Brusquement, elle pila, bondit à droite comme si elle évitait un ennemi imaginaire. Utilisant son propre élan, elle utilisa ses pattes postérieures comme un ressort et se reporta avec force sur ce même ennemi imaginaire - qui, s'il existait, aurait sans doute été renversé par la force de l'impact. Mais la louve, le sourire au lèvre, s'arrêta soudainement, percevant une présence.

Une présence qui, curieusement, ne lui était pas tout à fait inconnue, quelque chose dans l'odeur la titillait.. Mais pas moyen de mettre la patte dessus. Bah, se dit-elle, c'est sûrement mon imagination. Elle repéra rapidement cette présence, ils 'agissait d'une louve à la fourrure d'un magnifique gris argenté, bien quun peu terne pour une raison inconnue. Elle était assez maigre, et semblait avoir un problème. Mononoke hésita. Elle avait bien envie de laisser cette louve se débrouiller et regarder ses efforts de loin en ricanant, mais elle avait aussi envie d'aller l'aider. Finalement, après s'être secouée, elle décida d'aller l'aider et partit vers elle au petit trop. Elle l'aborda aussi amicalement qu'elle en était capable :

- Salut.

Mononoke pencha un peu la tête sur le côté, détaillant la louve avec l'assurance d'un connaiseuse... une assurance totalement factice, Mononoke ne s'y connaissait que très peu en matière de guérison. Mais elle savait repérer les problèmes, les faiblesses de ses adversaires, et savait aussi reconnaître ses propres problèmes afin de minnimiser leur gêne. Mais la louve dont la fourrure oscillait entre le blanc et le gris clair se dit soudain que ça pourrait être une bonne chose d'apprendre à oigner les loups. Quoi de mieux pour se faire passer pour une guérisseuse d'une autre Meute que d'avoir toutes les connaisances appropriées ?
- Qu'est-ce que tu t'es fait à la patte ? Puis, après un temps de silence : Euh.. Je peux t'aider ? demanda à nouveau la louve, un peu gênée.

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[ Ah je suis super énervée, j'avais fait un super post juste pour toi et tout c'est effacé, donc ça risque d'être un peu court ^^ ]

L'obstacle était pourtant facile, le saut bond, alors pourquoi l'atterissage avait-il été si défectueux ? J'étais là, plongé dans la terre, à la réception du tronc d'arbre, ridiculement allongée sur le sol, la patte avant pliée. Tiens, parlons de cette patte d'ailleurs, celle-ci qui me faisait terriblement souffrir et qui se consummait lentemen. La douleur s'étendait tout le long de mon membre et cette souffrance envahit mon esprit. ma gueule était à moitié remplie de terre que j'avais avalée dans ma chute, mes oreilles rabattus sur le crâne. je m'en voulais, terriblement d'avoir été si nulle. Je n'avais peut-être même plus ma place chez les Devils. Je ne ferais qu'entraver leur plan, leur attaque, ou alors fallait-il me jeter en patûre aux Angels pour détourner leur attention. Je ne pouvais désormais ne servir qu'à ça. Alors sans que je ne le veuille, une larme coula le long de ma joue, une perle de pluie que je ne remarquai que quand dans ma fourrure je sentai une goutte d'humidité. Alors je compris que d'autres allaient s'ensuivrent si je ne me contrôlait pas. Je secouait légèrement la tête, mais tout semblait intuile. Je ne savais pas que le fait de se rirdiculiser à un entrainement personel pouvait ainsi détruire, innonder et froisser nos espoirs et nos rêves, notre vie. Je savais que cette larme n'était pas du a la douleur mais à la mélancolie et au désespoir qui assaillait mes pensées tous les jours, les nuits même que je faisais blanche. Mon retour étais mauvais, j'aurai dû rester là-bas et le temps aurait effacé des mémoires mon image. Ma respiration était saccadée, ma poitrine se relevait difficilement, écrasée contre le sol. Quand j'avalai ma salive, ma gorge applatit contre ma patte me fit souffrir et je fermai les yeux à cause de ces plusieurs sentiments désagréables survenants au même mouvement. j'étais une bonne àrien, je ne valais rien, je n'avais rien à faire ici. Le même refrain tournait sans cesse dans ma tête dans un tourbillon de remords et retentissait éternellement en écho dans mon esprit.

* Je veux mourir, je n'en peux plus de vivre. *

Non, il fallait que je me batte. Je suis Hestia, et qui étais-je avant, avant quand tous le monde m'aimait, m'appréciait ? Je me battais pour vivre, j'affrontais le spièges de l'existence et je gagnais. Mais désormais, revenir dans le passé était impossible, je n'étais plus que l'ombre de mes pensées, je change, petit à petit et bientôt, même mes proches ne me reconnaitront plus. Il faudra alors que je recommence une nouvelle vie. Mais, c'était trop dur, sans amies, sans repères, sans rien. Comment pourrais-je alors faire ? J'étais toujours étaler sur le sol et alors pour me plonger encore plus dans ma stupeur une grosse pluie, surement une averse forte et courte s'abbatit brusquement sans prévenir, alors que le ciel était bleu azur il y a quelques instants . Je levais la tête et deux grosses gouttes vinrent brouiller ma vue. je secouai vivement la tête, et cela relança la douleur dans mon membre souffrant. Je grimaçai et dans un effort que le désespoir renforça je réussi à me lever, chancelante. Mais alors déconcentrer par une silhouette qui s'avançait vers moi, je fléchis et retomba lourdement dans un grognement et un jappement de douleur. Tout était flou autour de moi, était-ce la pluie ou mes larmes qui ruisselaient tel un torrent tumultueux qui vient de briser un barrage ? Non, ne pas se laisser prendre par la peur. respirer, lentement a grosse bouffée. je me mis dans une position plus confortable pour laisser mon abdomen respirer à l'air libre et ma jugulaire aspirée plus facilement l'oxygène. J'étais assise, les yeux clos, la gueule entrouverte, laissant mes pleurs et la pluie goutés sur ma langue. Dans ma bouche, cela faisait un goût salé et amer mais aussi pur et frais. Cela me revigoura un peu, aussi simple soit ce sentiment. Et mes yeux, toujours aussi beau et intense malgré qu'ils soient légèrement ternis se déposèrent sur la louve qui venait de m'adresser la parole.

- Je n'ai pas besoin de ton aide. Je n'ai besoin de personne. Comme toi tu n'as pas besoin de moi. Ignorons-nous comme nous ignorons beaucoup de personne que nous croisons. Tu ne peux rien pour moi.

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[ Ce sont des choses qui arrivent.. -_- Mais ton post est quand même génial ^^ ]
[ Je vais écrire à la première personne pour qu'il n'y ait pas de décalage ^^' ]

Eh ben, autant pour mes tentatives pitoyables pour être.... comment dit-on, déjà ? Ah oui, gentille. Et vlan, en plein dans le museau de Mononoke, là. Cette louve a complètement cassé mes efforts, eh bien tant pis pour elle, elle va avoir affaire à Mononoke la Grande... Moi, mégalomane ? Pas du tout, voyons. C'est juste que je suis un peu énervée, là. Non mais c'est quoi ces louves Devils qui disent qu'elles n'ont pas besoin d'aide alors que c'est précisément le cas ? Une meute, c'est fait pour quoi ? D'accord nous les Devils, on est durs et impitoyables avec les faibles, mais faut pas exagérer, là. Elle me prend pour qui ? Tu crois que je vais t'obéïr comme ça, oui ? Je croyais jamais revoir une pareille arrogance mais là, ma chère Minerva, tu lui arrives pas à la cheville de cette louve. Ou alors c'est un facette de toi que je ne connais pas encore. Je te tire mon chapeau, inconnue, c'est du joli travail mais moi je suis super têtue, tu ne vas pas t'en tirer comme ça. Je te demande pas ton avis d'abord.

La pluie s'était mise à tomber et je gémis. Naan, j'allais encore ressembler à une boule de poils quand ma fourrure sera sèche. J'ai le poil très bouffant, c'est affreux quand il pleut, j'ai vraiment une drôle de tête après... Nyaaah ! Foutu ciel ! Foutue pluie ! Foutus nuage ! Et foutue louve, là !

- C'est bête, parce que moi j'ai pas envie de t'ignorer. Et tu ne m feras ps changer d'avis, je suis du genre tête de bois. C'est comme ça, point, je te demande pas ton avis. Tu peux m'ignorer si tu veux, d'ailleurs, ça va être beaucoup plus facile pour moi que si tu m'attaques. Et je te préviens, si l'envie t'en prends, je n'hésiterai pas une seule seconde à t'envoyr dans les pomms pouir que tu ne me déranges pas. Je vais t'aider et tu n'as rien à y redire, c'est tout.

Sans aucune crainte - j'avais une nette tendance à n'avoir peur de rien, même de ce qui aurait dû m'effrayer - je m'approchais avec résolution de la louve, qui s'était assise. Nos yeux étaient donc à peu près à la même hauteur et je ne me gênais pas pour planter mes yeux ambrés dans les siens. Je la toisai, sans animosité ni moquerie aucune, simplement pour voir si elle allait décider de me faciliter la tâche ou si j'allais devoir la traîner par la peau du cou. Moi, radicale ? Mais nooon. Réaliste, c'est tout. Elle est peut-être de ces loups qui refusent d'accepter la moindre aide, quand bien même ils sont en train de se vider de leur sang, juste par un quelconque esprit d'honneur ou je ne sais quoi. Pff ! L'honneur, si tu es mort, il ne te sert à rien. C'est parfaitement stupide. Moi je veux vivre. Je suis jeune, j'ai la vie devant moi, je veux la parcourir pleinement et pas crever pour des histoires aussi bêtes que l'honneur. Et toi, inconnue, tu devrais penser comme moi... Nous ne devons pas avoir une si grande différence d'âge entre nous.

- Alors, ton choix ? Tu vas me faciliter la tâche ou tu vas me résister ?

Mes yeux couleur ambre étaient glacés : je ne plaisantais pas et j'attendais très sérieusement sa réponse. Maintenant que je m'étais décidée à filer un coup de main à Madame Inconnue, j'irais jusqu'au bout et personne, pas même elle, ne pourrait m'en empêcher. Parce que je m'apelle Mononoke, tout simplement.

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[ <3 ]

Je savais que je n'avais pas été des plus amicales et que cette louve avait fait un effort pour m'aide. Mais la seule chose qu'elle pourrait faire en mon consentement était me couper la jugulaire. Mais je voyais pas dans son regard que ce n'étais pas vraiment son intention. A la place de répondre à mes désirs elle allait me soigner pour que je puisse et doive toujours continuer cette foutue vie. Non, je ne voulais pas encore me battre contre ses surpercheries et ses trahisons, je ne voulais pas une nouvelle fois essayer d'esquiver ses pièges dont lesquels on fini toujours par tomber. l'existence avait été trop dur pour moi et mon âme allait le regretter. Puisque que je n'allais peut-être pas mourir maintenant, je bousillerai et foutrai en l'air les instants précédants mon trépas. Il ne me restait plus que ça. Mes yeux pourpres et intenses croisèrent ceux de la louve et restèrent fixés dans les siens. Une lueur de défi et d'ironie scintillait au fond de mes pupilles. Elle semblait bien déterminé à m'aider, pourquoi ? Je ne savais pas, tiens d'ailleurs, c'était une bonne question. Nous avions beau être dans la même meute, il était rare qu'une Devil preine la peine d'être attentionnée envers une camarade. Cela eut l'effet de me faire hausser les sourcils. La surprise et la présence de cette inconnue dissipait petit à petit les sentiments morbides et désespérés qui hantaient mon coeur. Je me levais maladroitement, légèrement titubante mais réussi à rester debout. presque fièrement, je relevais légèrement la tête, laissant un sourire ironique apparaître sur mes lèvres :

- Est-ce que j'ai toujours l'air d'aller mal ? Et de quel façon voudrais-tu me soigner ? Tu n'es pas emputeurs, et si tu l'es, je ne tiens pas à que tu me coupes la patte.

Petit à petit, mon arrogance et ma franchise revenait en moi spontanéitement sans que je n'ai à réfléchir ou même à me lamenter. J'avais doucement l'impression de revivre et j'avais oublier quel effet cela faisait de sourire et de s'amuser avec les mots et la réaction des autres. Peut-être était-ce le commencement, peut-être que j'étais déjà en train d'envoyer en l'air la fin de ma vie, et si c'était vraimenjt ça, j'adorais. La pluie ne cessait pas et tombait à grosse goutte sur ma fourrure qui me collait à la peau. On pouvait alors remarqué quelques maigreurs du à la détresse mais aussi des muscles bien présents quoi qu'un peu endormi ces denriers temps. J'étais splendide, malgré l'eau qui sâlissait mon pelage. J'avais une allure de sauvage, de déomne même, laisssant à travers mon sourire dépassé le bout de mes canines sur ma lèvre inférieur. Je redevenais moi même, ou empirais mon caractère ? Mon changement entre il y a quelques secondes et ce moment était flagrant.

- Je dois te remercier, tu m'as sortie de ma transe. Que puis-je faire pour toi ?

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Ce n'était pas dans les habitudes des Devils de donner un coup de main, ou plutôt de patte, à l'un des siens, et c'était encore moins dans mon habitude. J'estime que que les faibles et les idiots n'avaient pas leur place dans la meute, et donc qu'ils pouvaient bien mourir je n'en avait rien à fiche. Donc ce n'était pas très logique de ma part d'insiter autant pour aider cette louve, qui, à part cette vague impression de déjà-vu, m'est complètement inconnue. En fait, j'ai eu vaguement l'envie de l'aider, un peu histoire de voir ce que ça faisait, et puis j'ai été piquée au vif quand la louve avait refusé cette aide de manière aussi... splendide, à vrai dire. Du coup, mon envie vague et mal définie c'était muée en certitude et en assurance que je parviendrai parviendrait à mes fins. Si l'inconnue s'était contentée de se lamenter et avait platement accepté mon aide, j'aurais sans doute fini par m'en lasser et je l''aurais abandonnée à son sort, sans plus. Bah oui, une Veuve Noire n'est pas un enfant de choeur. La mort possible de la louve que j'aurais abandonnée ne me serait absolument pas pesé sur la conscience.
Mais maintenant, c'était différent. Je suis très décidée à ne pas laisser cette louve s'en tirer facilement. Après m'avoir provoquée comme ça ? Nan mais, même pas en rêve. Je ne vais pas te laisser tranquille deux minutes, toi. Je tournais autour de la louve, faisant mine de l'étudier avec attention. J'avais un air sérieux totalement factice, mais il était volontaire. Puis je prononçais mon verdict :

- J'ai déjà vu des cadavres qui avaient meilleur mine.

Tout à fait véridique. Elle fait presque peur à voir, avec sa fourrure dégoulinante et sa maigreur. Sans parler de son air de désespoir absolu, elle me ferait vraiment pitié à voir si je connaissais vraiment le sens du mot compassion.

- Je n'ai pas dit que moi j'allais te soigner, vu que, comme tu l'as dit, je ne suis pas emputeuse. Et puis, très sincèrement, je ne pense pas qu'une foulure ou même une fêlure nécessitent une emputation.. Et ta patte n'est pas cassée vu que tu peux t'appuyer dessus.

Un changement était en train de se produire chez l'inconnue. Curieuse, je me tus et la regardais avec intérêt pendant quelques instants. Ouah, je suis scotchée, là. C'est possible de changer aussi radicalement de mentalité en aussi peu de temps ? Apparament oui. C'est dingue, plus le temps passe plus elle m'intéresse celle-là. Je me demande bien qui elle est, au juste. Elle m'a l'air à peu près bien entraînée, ou du moins a été bien entraînée - à moins qu'il ne s'agisse d'un immense potentiel de départ - mais c'est bizarre, c'est comme si son corps était une mécanique rouillée qui a du mal à se remettre à fonctionner. Je VEUX savoir !

- Me dire qui tu es... Je souris. Comme le requin qui aperçoit le derrière nu d'un baigneur. Pour commencer.

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Sa remarque m'arracha un petit sourire amusé. Certe je devais avoir une tête d'une grande dépressive, avec la pluie qui collait mon pelage contre mon corp amaigri, mais tout de même, cette louve allait jusqu'à l'éxagération. Mais je ne revenais toujours pas qu'elle ait voulue m'aider. D'habitude, les faibles étaient délaissés, et c'était bien fait pour eux, ils n'apportaient rien à la meute, à quoi bon gaspiller de l'énergie et de la salive pour s'intérésser à eux ? Peut-petre alors que cette inconnue était perpicace et qu'elle avait su reconnaître sous mon enveloppe charnelle lamentable, un potentiel de puissane guerrière. Oui, je pouvais parraître orgueilleuse, mais avec Minerva comme mère et Free Death, chef des Guerriers Devils, j'avais de quoi l'être. Mon regard pétillait d'impétuosité et de résurrection. Oui, je renaissais, je recouvrai mes sens, la joie de vivre et de toujours aller contre le sens du vent. Oh, j'avais oublier ce sentiment, celui qui nous effaçai de l'esprit le suicide ou la fin innévitable de notre misérable existence. L'arrogance et la détermination de cette Devil m'avait sortie de ma stupeur. Je la laissais tourner autour de moi, sachant qu'elle ne me sauterait pas dessus et qu'elle cherchait simplement à m'analyser et esquissa un second sourire à sa remarque. Elle avait raison, son esprit fonctionnait rapidement et efficacement on pouvait dire. Pourtant, elle me faisait toujours souffrir , mais ce ne devait qu'être une forte douleur qui s'aténurait en quelques heures. Cela n'avavait plus son importance, car désormais, ce qui me préocupait était sa question. Qui j'étais ? Dur de répondre. Et je n'aimais pas dire qui étais mes parents. Mais, pourquoi ne pas tou dire ?

- Je suis Hestia, Guerrière devil, fille de ... Je marquais une hésitation, fille de Minerva et Free Death. Je doute que tu connaisses ma mère mais mon pèe est le Chef des Guerriers Devils.

Je haussais les épaules l'air de rien, ne sachant pas le rebondissement de ma révélation sur l'esprit de la jeune louve. Je me surpris même à m'en vouloir de m'être présenté de la sorte, à quoi cela me servait-il de couvrir de louanges mon père, qu'en plus je détestais ? Ce qui comptait, c'est ce que je valais moi et ce que j'avais dans le crâne. Enfin, je bougeais un peu, boitillante, trotinant sur mes pattes mais tentant de garder un minimum de grace et de noblesse, et je m'approchai de la louve blanche. Mon museau frôlait le sien, e je sentais sa respiration calme et chaude, différente de la mienn, encore saccadée et sifflante.

- Et toi, qui es-tu ?

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Qwaaa ? Pardon, j'ai bien entendu ? La fille de Minerva ? Pour le coup, mon cerveeau arrêta de fonctionner correctement pendant quelques secondes, suite à la stupeur provoquée par ces trois petits mots. Je clignais des yeux, proprement stupéfaite. J'ignorais totalement que Minerva avait eu des louveteaux. Voilà une information que j'allais lui retourner en plein museau la prochaine fois que je la verrais. Nan mais oh, ça m'intéresse moi ! J'aurais cherché à les rencontrer - ou à rencontrer cette louve si elle est la seule accessible - depuis belle lurette ! Bizarrement, mère et Minerva étaient deux termes qui n'allaient pas bien ensemble. Je ne la voyais pas du tout dans ce rôle, mais peut-être n'était-ce qu'une opinion que je m'étais moi-même forgée au fil du temps et qui n'était pas fondée. Mais aussitôt, je me surpris à avoir envie de... rire. Si je n'avais pas filé un coup de patte à sa fille alors que j'aurais pu le faire, surtout pour une situation grave, je me serais faite dépecer sur place. A moins qu'elle n'apprécia pas sa fille, bien sûr, mais dans le doute.. on ne sait jamais.

Hestia semblait moins souffrir. Elle s'approcha de moi en boitillant, difficilement, mais elle y arrivait. J'en fus soulagée, alors que cela m'aurait à peu près était égal il y a quelques instants. Etait-ce parce que je savais à présent qu'elle était la fille de mon maître, mon amie, mon point de repère dans la vie ? Sans doute.
Je me rendis compte que la louve, qui était maintenant très près de moi - nos museaux se frôlaient et je sentais son souffle dans ma fourrure - attendait une réponse.

- Hum, désolée. J'avoue avoir un peu de mal à me faire à ta parenté. J'ignorais totalement que Minerva avait eu une portée... Et comme les termes "mère" et "Minerva" ne vont à mon avis pas très bien ensemble, ça me surprend vraiment.

Je suppose qu'elle n'a non plus jamais entendu parler de moi, mais ça ce n'est guère étonnant...

- Je me présente : Mononoke, Veuve Noire, ancienne apprentie de ta mère et maintenant, son amie.

Je pliais légèrement mes pattes antérieures en esquissant une ébauche de révérence. C'était bien évidement une plaisanterie plus qu'autre chose, j'espérais que la louve le prendrait bien. Mais je ne pouvaispas changer, si ça ne lui plaisait pas, juste pour elle, de tout manière. Soudain, je me rapellais qui était le père d'Hestia : Free Death. J'avais bien sûr entendu parler de lui, mais cela m'étonnait que le père de la fille de Minerva ne soit pas Lune de Sang. Je pensais dur comme fer que si un jour Minerva devait avoir des louveteaux, ce seraient mes demi-frères et mes demi-soeurs. Pourtant, je savais que Lune était le premier loup que Minerva aie réellement aimé. Et donc le seula vec qui elle aurait pu avoir des petits. Alors, s'agissait-il d'une saillie de force ? Si c'était le cas, je comprenais un peu pourquoi la belle louve blanche ne m'avait pas parlé de ça. Ce ne devait pas du tout être un souvenir agréable à raconter. Mais du coup, je commençais aussitôt à m'inquiéter pour mon amie, cela avait dû être un épreuve terrible pour elle et j'en frissonais.

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Je remarquais la réaction peu gestuelle mais très expressive de l'inconnue et je ne compris pas réellement. Que se passait-il, avait-elle des différents avec mes parents, ou était-elle une amie que comme, Belethya j'avais oublié ? Ce ne pouvait être cette hypothèse car je l'aurai alors reconnu, j'aurai eut au moins un souvenir, même vague, de sa silhouette et de sa façon d'être. Je restais figée, presque effrayée par la réaction de la louve puis repris mon sang froid. Mais ce qui me surpris le plus, sans me faire peur pour autant, était le fait qu'elle parle de Minerva de cette façon comme ci c'était son amie de toujours, alors qu'elle devait avoir tout juste le même âge que moi, petu-être un an de plus, c'est tout. Le choc fut incontrôlable et j'émis un jappement de surprise quand elle prononça sa ernière phrase. Apprentie, amie de Minerva ? Tout cela s'était-il passé pendant mon absence, pourtant courte, ou était-ce moi qui était aveugle et qui ne voyait pas ce que faisais ma mère ? Nous avons pourtant toujour été proche, comment etait-il possible que je ne sois pas au currant d'une apprentie et d'une ... Ma gorge se noua, d'une amie quand même ! Ma première réaction fut alors de grgner sourdement, dévoilant mes crocs d'ivoires, plaquant mes oreilles sur mon crâne. J'oubliai totalement la douleur qui à l'instant m'handicapait et me concentrait sur cette Mononoke lachant d'une voix grave et rageuse :

- Tu mens, c'est impossible ! Ma mère n'a jamais eut d'amie, ni d'apprentie, comment oses-tu ainsi te prétendre sa compagne de coeur !

J'émis un claquement de machoire qui résonna jusqu'au fond de la plaine et tentait de me souvenir de mes techniques de combat au cas où sous l'impulsivité Mononoke veuille m'attaquer. Je n'avais pas peur malgré ma cheville qu'elle se jette sur moi, je ne supportais pas l'idée qu'elle ai fait ainsi outrane à Minerva. Elle avait perdue peu à peu l'estime des Devils et avait sombrer dans l'ombre et dans le désepoir en perdant son compagnon, cela lui avait valut de perdre un peu d'expérience. Mais pour moi, elle était la meilleure des Veuves Noires de la meute, la plus forte d'esprit car elle avait su vaincre les plus grands malheurs de la vie, elle avait su passer au dessus de souffrance que beaucoup n'aurait pas réusi à surmonter. Je ne relachais pas ma défense menaçant toujours la louve.

Invité

Je restais d'abord interdite devant la réaction de la louve. Je ne m'attendais pas à ça. Certes, je me doutais bien que puisque j'ignorais l'existence d'Hestia - tiens, d'ailleurs, avait-elle des frères et soeurs ? - elle ignorait aussi la mienne mais franchement, je ne pensais pas qu'elle allait réagir aussi... excessivement ! Ne supportant pas que l'on dénigre ainsi mes liens avec l'unique personne qui comptait pour moi, ainsi que le fait que cette louve m'accusât de mentir - alors que j'étais rarement aussi sincère - je découvris mes crocs à mon tour. Je me redressais, fièrement campée sur mes pattes raidies, ma fourrure s'hérissant par vagues successives. Je n'avais pas l'intention d'attaquer Hestia, je tenais trop à Minerva pour lui faire du mal à travers l'une de ses connaissances proches - j'eus un pincement au coeur en pensant qu'en fait, c'est justement ce que j'avais l'intention de faire en tuant Lune. Mais j'étais aussi un Veuve Noire qui ne tolérait pas d'être ainsi agressée. J'avais parfaitement confiance en mes capacités, j'étais au mieux de ma forme alors que l'autre était blessée. Un grondement sourd naquit dans ma gorge. Je fis un effort pour me calmer un peu, et je répondis à Hestia :

" Comment oses-tu m'accuser de mentir, alors que pour une fois je suis sincère ? Comment oses-tu mettre en doute mes liens avec Minerva ? La seule raison pour laquelle je ne te tranche pas la gorge sur-le-champ c'est parce que moi, je te crois quand tu dis que tu es sa fille, et que je ne veux pas la blesser à travers ses proches ! "

J'étais vraiment furieuse. Cette louve dont je venais juste d'apprendre l'existence osait remettre en question mon amour pour Minerva, la seule personne qui compte vraiment pour moi, celle que je m'estimais incapable d'égaler et que j'avais si longtemps pris - et prenais encore - comme modèle ? C'était proprement intolérable. Mes muscles tendus, prêts à bouger selon mes désirs, révélaient bien l'entraînement intensif que j'avais suivi, aussi bien de la part de Minerva que du "maître" que j'avais pris plus récemment. Mon corps ne demandait qu'à pouvoir enfin mettre en pratique ce que j'avais appris, mais je le dominais et parvins à détendre légèrement mes muscles.

" Je ne savais pas non plus que Minerva avait eu une portée. Je ne savais pas qu'elle avait une fille, juste un frère, nommé Secret. Elle ne m'a pas beaucoup parlé de sa famille, tu crois que j'allais lui demander plus de détails alors que j'ai si honte de la mienne ? Minerva est la seule personne que j'ai jamais désiré suivre. Je ne te permets pas de mettre ça en doute ! "

Je n'abandonnais pas ma posture mençante. Je m'étais fait une joie, en revenant sur WA, d'aller raconter mes aventures à la belle louve blanche. Mais je commençais à me demander si mon absence n'était pas survenue à un moment gênant. Il est vrai que je ne l'avais pas prévenue de mon départ - il avait été si soudain, je n'avais pas eu le temps - mais je ne pensais pas que ma présence ou mon absence aient pu l'embêter plus que ça. J'étais un peu perplexe.

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Sa réaction me chamboula, cette fois-ci, je n'avais d'uatre choix que de la croire. Jamais je n'avais vu dans un regard tant d'admiration, de conviction scintiller, jamais je n'avais entendu à travers une voix autant de détermination et de colère. Si ce n'était pas vrai, si toujours elle me mentait comme j'en avais malheureusement encore le doute, alors, elle était surement la meilleure actrice à jamais sur ce monde, et son avenir ne pouvait être que Veuve Noire. Mais peu à peu ma conscience me poussait à la croire. Cétait surement mon égoîsme qui avait fait ça. En plus d'avoir été sa fille, j'avais toujours été la meilleure amie de ma mère, le fait que j'apprenne qu'elle en avait eut une autre et apprentie, j'étais déçu. Mais elle n'y était pour rien, je ne pouvais pas lui en vouloir. Je me détendais difficilement, soufflant calmement, ne quittant pas du regard la jeune louve. Sa famille ? Minerva avit bien fait de jamais lui en parler, il n'y avait rien de beau là dedans. D'abord saillie de force, elle avait ensuite rnecontré Lune de Sang, avec qui elle a eut une portée. Or, le slouveteaux de celle-ci avaient disparus ou étaient morts. Joyeux, n'ets-ce pas ? Encor ej'entendais les paroles de Mononoke résonnées dans l'atmosphère et je fut troublée à l'idée qu'on puisse tant s'attacher à ma mère. A la voir s'epxrimer de la sorte, on pourrait crorie qu'elle aurait sans hésiter donner sa vie pour elle.

- Je te crois, calme toi. Il faut savoir que Minerva donne très difficilement son estime à quelqun, tu peux comprendre que le fait que tu es été son apprentie et même son amie me surprenne alors qu'elle ne m'a jamais parlé de toi.

Si elle ne pouvait pas comprendre ceci, alors elle était surement aussi têtue que moi. Mon expression de fureur était désormais neutre et un sourire pacifique petit à petit se dessinait sur mon visage. Au fond, quand on voyait la scène de l'extérieur sans y être impliquée, cette Mononoke semblait sympathique, elle avait tout de même voulu me soigner, et puis, quel mérite y a-t-il a inventer qu'on a été êntrainé par Minerva, ce n'était pas comme-ci elle était aussi connue et prestigieuse que Baphomet.

- Je m'excuse pour ma réaction. Quand je pense que nous sommes dans la même meute et que nous avons pas découvert cela plutôt, ni même que nous ne nous soyons rencontrer avant.

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Pendant que la louve parlait, je restais figée, dans la même posture clairement mençante. En fait, tout mon corps semblait vouloir délivrer un message unique, qui était un peu du genre "si tu m'touches, j'te bouffe." Néanmoins, je finis par me détendre à mon tour. Après tout, je peux comprendre sa réaction, j'ai bien failli avoir la même... je pense que si j'ai facilement accepté que Minerva aie eu des enfants, c'est parce que je ne pense pas tout savoir de sa vie, mais au contraire n'être au courant que d'une finime partie, la partie émergée de l'iceberg en quelque sorte. Ce qui ne me dérange pas, vu que j'ai longtemps considéré Minerva comme une sorte de déesse... bon, c'est peut-être un peu exagéré mais l'idée est là. Et ce genre de sentiment ne disparaît pas du jour au lendemain...

Bref, je m'égare. Je recouvris mon sang-froid et mon calem et m'autorisais un sourire à l'encontre d'Hestia, tant en réponse à son sourire pacifique que pour lui expliquer mes bonnes intentions.

" Tu as raison, c'est vraiment curieux qu'on ne se soit jamais rencontrées avant... enfin, nous nous sommes sûrement croisées. Nous sommes toutes les deux chez les Devils depuis longtemps, ça serait impossible qu'on ne se soit jamais vues, ne serait-ce qu'à une réunion... simplement on ne s'est pas adressé la parole. Oui, ça se tient. "

Je ne suis pas un peu en train de penser à voix haute, là ? Enfin de réfléchir à voix haute ? D'accord, c'est intéressant de comparer cette théorie à celle(s) que pouraient avoir Hestia, et/ou à ses arguments, mais je n'ai ps besoin de lui montrer tout mon cheminement, si ? Bon, d'habitude développer mes pensées à voix haute est entièrement proscrit, vu que mon but est justement qu'on ne sache pas mon identité et mon caractère réels. Mais là... ça ne s'applique pas, hein ? Non, je me demande juste. Je ne me torture pas du tout l'esprit pour savoir si je fais bien de ne pas dissimuler mes secrets, là, ou si au contraire je devrais me résigner à faire totalement confiance à cette louve... C'est vrai ça, après tout à part le fait qu'elle soit la fille de Minerva et que jusqu'ici, son caractère me plaît bien, je ne la connais ni d'Eve ni d'Adam. Elle peut très bien être la fille de Minerva et être une traîtresse et une menteuse inconditionelle... Mais sa réaction tout à l'heure ne collerait pas... et puis c'est quand même la fille de Minerva... Raaaah !

" Euh... A part ça, est-ce que tu as des nouvelles de ta mère ? Je suis partie en entraînement il y a quelques temps et je viens juste de revenir... "

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