| La nuit est mon royaume, le sang ma nourriture, la peur ma soeur... |



C'était un lever de soleil banal. Le ciel avait prit une jolie teinte orange-rose, le vent soufflait doucement, l'air était frais. Bref, un début de matinée très sympathique. Au bord de la rivière, une louve dormait profondement. Elle avait le bout de griffes dasn l'eau, et semblait paisible comme un ange. De la vapeur sortait de son museau, et chaque inspiration faisait lever son coprs fin et musclé. Sa fourrure noire, belle comme la nuit, resplandissait grâce aux centaines de goutelettes d'eau qui la recouvrait. Un léger hurlement retentit au loin, et la louve bougea. Elle poussa un petit grognement, bailla, ouvrant et clignant des yeux. Elle s'étira dans tous les sens, tendant ses pattes vers l'arrière, ou secouant la tête pour se réveiller. Elle claqua de la langue et observa lassement la rivière. Ce liquide était-il vraiment empoisonné ? Elle s'en fichait royalement et détourna le regard. Ce beau regard rouge écarlate, celui-ci que tant de loups convoitait. Elle marcha en longeant la rivière, perdue dans ses pensées, insensible aux bruits et aux odeurs l'entourant. Elle posait chaque patte avec une extrême délicatesse et gracieuseté. Pas la peine de la voir plus lontemps pour savoir qu'elle grade elle occupait. Une belle Veuve Noire, HellChild, sournoise, sadique, mais avc un coeur déjà prit. Ne vous a-t'on jamais parlé de cet relation ? Cette louve ébène était tombé amoureuse d'un loup Devil, beau et mystérieu, un loup avec désormais un prénom. Silver Wind, shaman Devil, le seul amour et une des seules personnes que la Veuve Noire respectait. Il y avait aussi Hestia, sa meilleure amie, une louve géniale. Et sinon, peut être Bloody Dream et Baphomet, mais pas beaucoup plus de gens. A si ! Hypnose, sa chef, une louve qu'elle respecterai pour toujours.

Combien de temps marchat-elle ainsi ? Une heure ou deux heures ? Peut être tout simplement quelques minutes, en tout cas, rien ne pouvait perturbait cette louve aux pensées sourdes. Elle leva les yeux et vit un animal la regardant avec un certain intêret. Enfin, un petit-déjeuner. Elle s'arréta, calme, froide et belle. Elle avança d'un pas, l'animal ne broncha pas. Deux pas, il recula un peu... Trois pas, il secoua la tête. Dix pas, il était mort, ou plutôt, agonisant entre les crocs de la louve. Tout c'était passé très rapidement, elle avait courrut, sauté, tué. Voilà, maintenant, elle allait déjeuner. Elle se coucha confortablement, mordant avidement dans la chair encore frétillante de l'animal même pas mort...

[ Pas grave ! Mais je continue à la première personne, j'ai plus d'inspi' en écrivant ainsi xD]

La maladie emportait des vies, détruisait des famille. Mais elle ne m'avait jamais fait peur. Si des loups fuyaient les contaminés, j'étais sur que si je combattais cette épidémie avec mes forces, je gagnerais le combat de la mort. Plus rien ne me faisait peur ces derniers moments, et ce n'était pas une maladie qui allait me terrifier. Bizarrement, je ne sentais aucun besoin de parler à l'inconnue qui approchait de moi. Je fis de mine de rien, je savais que peu de louves appréiaient ma compagnie, et mon récent avançement avait été la cerise sur le gâteau. Pour beaucoup, je n'étais qu'une louve qui avait fait du lèche botte aux dominants pour devenir une sous-chef veuve noire. C'était faux ! Mais je laissais dire les hypocrites, elles étaient toutes aussi nulles que les Angels. J'avais grandit dans ma tête ces derniers temps, ej n'étais plus la même. J'étais, si je puis m'exprimer ainsi, une nouvelle Belethya. Je n'étais plus la peste d'avant, mais une louve adulte, qui savais que chaque action avait des conséquences et qui vivait la vie comme elle le pouvait. La vie à des hauts et des bas, le départ de Baphomet était un bas, l'amour qui désormais avait prit mon coeur était un haut des plus beaux haut de ma vie. Mes pensées allairent à Requiem, et je sourait dans l'ombre de mon visage. Il était ma raisin de vivre maintenant, je ne pouvais respirer sans lui. Mais bizarrement, je ne trouvais plus ça embarassant. Etre amoureuse n'avait rien d'une poid à porter, c'était une plume qui volait au dessus de nous. Les bavardes qui jacassaient sur notre différence d'âge ne méritaient même plus mon attention. Je me foutais royalement de leur opignon, je n'étais plus seule, mieux, j'étais bien accompagnée...

La louve à côté de moi sentait la maladie, mais aucun gestes de ma part. C'était même pas triste, elle avait l'air de bien se porter. Rien qu'à sa grâce et à sa beauté, je sus que c'était une Veuve Noire. Je tentais de me détendren ces louves me haïssaient encore plus que les autres d'après mes observations. Je n'étais pas la bienvenue pour beaucoup, mais comme je l'ai déjà dit, je m'en fous. Mais un sourire calme traversa mon visage et je me retournais vers la louve. Si elle ne voulait pas parler avec moi, elle ne parlerait pas.

- Bonjour...
Qui êtes vous, si je ne vous dérange pas ?

Mes efforts pour être polie était assez réussit, je contrôlais à merveille ma voix, et celle-ci avait des accents veloutés, tout en étant très respectueuse sans un trace de provocation. J'étais certes très dangeureuses, mais seulement quand je le voulais. Et là, je ne voulais que la paix. De mon lapin, il ne restait rien, j'étais assire face à la rivière, les yeux ce contemplant plus la louve devant moi. Je n'en avais pas besoin.

La réponse me suffit pour comprendre que cette louve n'était pas très sociable. Il fallait surement la connaître pour pouvoir lui parler en toute liberté, et encore... Moi, de nature, j'étais plutôt bavarde. Mais tout ce qui sortait de ma bouche était rarement gentil, et je faisais des gros efforts pour ne pas la défier du regard. Mon instinct de peste me dictait de lui foutre une gifle tout en étant morte de rire, mais je n'en avais pas si envie que ça. Apparement, la Veuve Noire voulut m'offrir un sourire, mais ce fut une grimace peu réconfortante qui traversa son beau visage. Je devais ne pas avoir de chance avec les louves, et cette pensée m'arracha une grimace de douleur. Non, je n'avais Jamais eu de chance avec les louves. Ma seule amie, ma très chère Hestia, la seule louve à qui j'avais accordé ma confiance, elle avait disparue ! Envolée, partie à tout jamais sans un au revoir. Je me retins une nouvelle fois de ne pas cracher dans l'eau, au lieu de ça, je découvris mon reflet. J'arborais un visage impassible, mais pourtant empreint d'une douleur fulgurante. Je me détestai à cet instant là. Quelle idiote ! Jamais Hestia ne saurait partit si j'avais été ce qu'elle été à mes yeux, une meilleure amie. Il faut croire que les Veuves Noires ne sont bonnes qu'à faire le mal aux louves, à flirter avec le loups. Et encore, j'avais eu de la chance, moi, à trouver l'amour. Rare été les louves qui le trouvait, j'en avais conscience, ainsi je ne me plaignais plus depuis longtemps. Je levai les yeux vers la louve, mais je n'eu aucune envie de lui adresser un sourire. J'inclinais juste assez la tête en guise de signe de respect. Mais si elle ne voulait pas parler, je ne l'y obligerait pas !

- Je vous ennuie ?

Autant le dire clairement, et elle pouvaiit m'envoyer balader sans problème ! Je m'en fichais, j'avais l'habitude à force. Mon caractère de démone me soufflait de la fermer et de partir sans demander mon reste, mais ces derniers jours j'étais prise d'une envie de... Gentillesse ?

- Non pas du tout. Je n'ai simplement pas du tout l'habitude de parler avec quelqu'un surtout de façon agréable...

Je ne pus réprimer un petit sourire. Ah, elle aussi elle avait du mal ! C'était avant que j'avais du mal, maintenant j'allais mieux. Je suivis distrètement la louve du regard, sentant que finalement elle allait peut être être plus interressante que les autres louves. Doucement, je me pencha au lappais un peu d'eau, puis je vins m'asseoir à côté du rocher plein de sang. Je restai silencieuse, cherchant le meilleur moyen de détendre un peu l'atmosphère. Pour me détendre moi, il suffisait que je pense à notre Shaman est je devenais aussi molle qu'une serpillère. Malgré le fait que je ne la regardais pas, je sentis qu'elle roulait des yeux et je me retournai, ne cachant pas ma curiosité. Si j'avais été une louve gentille et très excité, je lui aurais sauté dessus en lui criant de tout me dire. Hors, je n'étais pas ce genre de louve, et elle surement pas. Alors, je me contentais de la dévisager en silence, cherchant quelque chose qui m'indiquerai ce dont à quoi elle pensait. Peine perdue, je ne déchiffré pas les pensées d'autruie. Je bessai les yeux et retourna à ma contemplation du la rivière.

- Je ne parle agréablement qu'au personne qui mérite cet effort...

Je me retournai une nouvelle fois vers elle, lui faisant comprendre qu'elle faisait partie de ces loups là. Puis, soudain, ses trâits me parurent familier et je compris qui elle était. 666, une grande Veuve Noire. Je n'étais nullement impressionais par cette louve, mais elle me poussait à être assez respectueuse. En parlant ainsi, j'avais l'impression de devenir une faible petite louve. C'était une impression que je voulais donner, alors qu'en faîtes, j'étais aussi redoutable que pouvait-être une sous-chef Veuve Noire HellChild. Les loups affirmaient que mon sang avez le goût de l'Enfer, moi, je trouvais plus rigolot qu'autre chose. Javais déjà léché de mes blessures, mais je n'avais pas fais attention au goût. J'ouvris la bouche, esperant lancer un sujet de conversation. Mais je me ravisai, je ne savais pas de quoi cette louve voulait parler. Ainsi, je lui laissait le choix de parler de ce qu'elle voulait, ou de ne pas parler du tout.

- Vous pouvez être déagréable avec moi, ça me gène nullement...

C'était bien vrai, et pour une fois je ne mentis pas. Ma voix exprimer la sincérité, je me foutais qu'elle parle avec grâce, respect ou dégout, c'était pareil

- Je crois que nous n'avons pas la même définition du mot "désagréable"...

Je ne laissai rien paraître de mon étonnement. Je savais que donné sa confiance à quelqu'un était dangeureux, mais il faut parfois savoir faire un pas, pour ne pas reculer. Je vit du coin de l'oeil que la louve souriait, un sourire machiavélique. J'aurais dut avoir peur, j'aurais du lui dire de se calmer, au lieu de ça je me plongeai dans la contemplation de la rivière. Les reflets rouges captèrent l'attention de mes yeux, alors que je m'afferais à me demander qu'est-ce que j'allais faire. Une idée germa dans mon esprit un peu tordue, j'avais peut être intêret à ne pas être trop confiante face à cette louve. Mais non, je n'avais pas envie de devenir une de ces louves paranoïaques qui frolent la crise cardiaque au moindre signe de sadisme ou autre forme de méchancté. J'avais mon caractère bien à moi, je n'avais pas besoin qu'on me dicte ma conduite. Je donnais ma confiance à qui je voulais. Ma définition du mot désagréable avait un sens bien à moi. On pouvait être désagréable sans pour autant attaquer physiquement. Et l'attaque mentale était une de mes attaques favorites. Toucher là où ça fait mal, quoi de plus amusant ? Je me rendis compte que je ne parlai plus depuis un certain temps, et je pris une petite inspiration.

- Possible... Mais peut importe la définition, c'est souvent le résultat qui compte !
Alors, être désagréable à forcement un but, même s'il est purement personel...

Je me retournai, le visage froid. Mes yeux rouges se posèrent sur la louve, sans aucun sentiment. De la louve confiante j'étais passé à la louve qui se fichait de tout. Je m'efforçai néanmoins de faire en sorte que mon regard s'allume d'une certaine curiosité, histoire que la rencontre ne tourne pas à "celui-qui-parle-le-moins-à-gagné". Non, cette louve semblait bien plus passionante qu'au premier abord, et sans me vanter, j'avoue réussir à captiver l'attention des loups en parlant de moi. Mais bien sûr, je n'en savais rien des louves. Cette pensée me fit détourner la tête et contre mon gré, mes yeux brillèrent d'une tristesse profonde. Oui, une seule louve. Et cette louve s'était cassé, me laissant seule. Depuis, être une vraie amie devenait un véritable parcours piégé. Je ne voulais pas me faire rouler deux foix de suite dans la farine. Ma tête se pencha sur le côté alors que j'étouffai un sanglot. Oui, je serais seule en matière d'amitié. L'amour était une chose extraordinaire, mais être proche d'une louve était toujours bon pour le moral. Ma gueule s'ouvrit légèrement, juste assez pour que quelque mots s'en échappe. Ils étaient un murmure, se perdant dans le silence.

- Il est facile d'être désagréable, le véritable effort est d'être agréable dans un monde où tout n'est que folie...
Mon combat personelle est d'être capable de me maîtriser, de façon à ce que je puisse être agréable quand il le faut.
Et savoir quand il faut que je me méfie des loups et louves qui me roulent dans la farine...
Ou qui me poignardent discrètement dans le dos.

[ Désolé -_-' ! ]

Je restai aussi froide que je le pouvais. Laissant la louve parler, je me fichais bien de ses paroles, nous avons tous nos visions de la vie. Néanmoins, je me retins de gronder lorsuqu'elle me dit que j'étais naïve. Oh non, je n'étais pas naïve, mais moi je savais ce que c'était qu'une vie. Malgré moi, je claquai de la mâchoire, peu amicale face à cette réaction. Je me dévissais la tête pour voir la louve. Mes yeux n'étaient plus aussi innocents, au contraire, ils étaient plus froids que le marbre, et ci on si plongeait, la haine se contenait mal. La flamme habituelle dansait dans mes yeux, je réussie à me contenir au prix d'un grand effort. Mais autre chose attira sur le coup mon attention. De l'autre côté de la rivière, un Angel avait fait son apparition. Je détournai les yeux et posai mon regard sur l'ennemi. Il ne survivrait pas longtemps car il était déjà bien amoché. Je grondai furieusement, mais ils étaient partout ces batards ! Je hurlai un petit coup, et découvris mes dents. Deux louves dans la force de l'âge, et Devil en plus, l'Angel déguerpit en courant. Bande de trouillard, oui, ils étaient tous comme ça ! Attaquer par derrière, mais incapable de se battre avec honneur. Je me calmai un peu te me plongea dans mes propres reflexions.

- Tu ne sais pas qui je suis... J'ai tellement l'habitude des préjugés ! Pour beaucoup je suis une jeune louve trop bête, trop naïve, juste capable de tuer un Angel, et qui plus est, avec un loup qui a plus de deux fois mon âge !
Alors, je me fiche un peu que tu sois la maîtresse d'un art telle que la destruction d'un être. Nous sommes toutes bonnes à ce petit jeu. Et si tu me trouves trop naïve et inconsciente, tu n'es qu'à partir et ne plus jamais croisé mon chemin : J'ai l'impression que pour les Devils je suis une sorte de m*rde, capable de draguer pour acceder à certain postes !
Mais qui me connait pour dire ça ?

Ma voix avait claqué dans le silence comme un fouet. J'en avais ras le c*l des préjugès, j'en avais plus qu'assez de ces louves qui se prennent pour le centre du monde et qui se foutent de tout ! Plus, j'en avais marre qu'on me traite comme une gamine ! Personne ne me conaissait, ou presque personne. Trois personnes ! C'est quoi trois personnes ? Peu, trop peu. L'un, Secret, est mot ! L'autre, Hestia, s'est cassée de WA sans un au revoir. Au final je me retrouve avec mon beau Silver Wind, le seul qui daigne me traiter comme je suis et prendre plasir à parler avec moi. Cette pensée me tordit le ventre de douleur. Oui, que des préjugés stupides. Je me levai gracieusement et tourna mon regard vers cette louve qui se disait une maîtresse d'un art. Je ne la respectait plus, ej n'avais plus envie de lui offrir ce que tout le monde devrait avoir un jour. La froideur de mon regard se posa sur elle, j'avais envie de lui cracher à la figure qu'elle n'impressionait personne avec ses belles paroles. Pire, elle était minable...

[ Moi aussi il m'interresse ^^' ! J'aimerais bien qu'elles soient amies ! Après tout, elles s'entendent assez bien xD !]

Les paroles de la louve résonnèrent à mes oreilles. Et plus les mots défilaient, plus je me rendais compte qu'au fond elle avait raison. Oui, j'accordais facilement ma confiance, c'est vrai, je suis peut être naïve, vrai aussi... Mes yeux se perdaient dans le rien, alors que mes oreilles s'inclinaient en arrière pour suivre la conversation de la louve. Puis, elle parla de Silver Wind. Je me raidis en apprenant une chose que j'ignorais : des louveteaux morts. Je retournai la tête vers la louve et l'observa en silence. Les babines closes, les yeux encores froids je suivais les paroles comme on suit un fleuve. Je ne savais pas comment interpréter ces paroles, dire que mon amour était faible me hérissais mais j'accepté son point de vue, qu'elle qu'il soit. Peut être qu'un jour cette louve et moi serions un peu proche, mais à cet instant, je ne pouvais que l'écouter. L'amitié m'avait détruite déjà une fois, j'esperais ne pas me tromper en écoutant cette louve. On dit de suivre son instinct, je mien doit être bien nul. Je bessai les yeux, comprenant qu'elle avait raison, mais moi aussi j'avais raison. Nous avions chacune un vision de notre vie bien différente, et cela me permit de me rendre compte qu'à cet instant précis, je n'étais pas en mesure de répondre au tac au tac. Il fallait que je réfléchisses, et souvent, on disait qu'il ne fallait pas trop réfléchir. Or, à ce moment, j'avais envie de me plonger en moi pour voir ce que je tirais de cette conversation. Je reposai mes fesses par terre alors que la louve avait finie son monologue. Je n'aimais pas spécialement parler, les grands discours n'étaient pas mon fort, je savais exprimer mes pensées en quelques mots bien placés.
Elle avait donc réfléchit avant de dire que j'étais naïve, peut être, mais ce n'était pas toujours agréable à entendre. Puis, devenir froide dans un monde où tout le monde est méchant, c'était une affirmation. EElle le savait aussi bien que moi, il faut parfois s'adapter pour survivre, et essayer d'être gentil dans un monde de méchant était une inconscience complète. Et je faisais preuve d'nconscience en accordant une confiance aux loups qui m'inspiraient confiance. Foutue instinct ! Evidement, ça ne marche pas ! L'image d'Hestia revenait sans cesse me hanter, sauf que cette fois ce fut puissant, la réalité m'arriva en pleine figure comme un coup de fouet. J'en eu le souffle coupé. Mes yeux brillèrent de haine, mais contre moi et cette louve qui se disait autre fois mon amie. Mon ventre se tordit et je me forçai à penser à Silver Wind pour que je me calme. Peine perdue, les paroles de la louve m'avait intrigué et revenait ses paroles incompéhensibles dans mon esprit torturé. Je me rendis compte que j'avais cessé de respirer alors je pris une longue inspiratrion, l'air me brûla les poumons. J'étais aveugle, une louve aveugle qui ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. L'amitié n'est qu'une subtilité inventé par nous autre pour essayer de trouver du réconfort dans nos semblables. J'avais voulue voir si c'était vrai, je m'étais prise au piège moi-même. Non, le monde est pourri, les loups sont pourris et un jour on se sera plus que de la bouffe pour les vers. J'irai en Enfer, je rejoindrais mes semblables, mais après ? L'éternité ? Comment est-ce possible ? Ou bien l'âme disparaissait et l'Enfer n'existait pas ? Tout cela était trop compliqué pour ma tête déjà torturée. Je retournai mon regard vers 666 et l'observa en silence. Je savais qu'une flamme de douleur brillait dans mes yeux, cette foutue flamme, la traîtresse !

- Qu'est-ce qui est arrivé à Silver Wind ?

[ Désolé, je deviens la pire de membres avec tous mes topics en retard T_T ! Pardon, pardon, pardon... Je vais m'appliquer pour répondre, promis ! ]

• J'écoutais la louve. Elle était exactement le genre de louve que j'aime bien, qui fait souffrir les autres, qui punit tout le monde, bref. Néanmoins je fus prise d'un élan de sympathie pour mon beau, et je comprenais beaucoup de chose maintenant. Oh, il ne fallait pas qu'il s'inquiète, je n'allais pas me faire démember par une petite louve qui se croit forte ! Je retournai la tête et croisai le regard de 666. Puis, je suivis le sien et me poai sur les vaguelettes de l'eau. Bizarre, mais je n'avais pas envie de bouger pour voir ce qui se passait. Calme, peut être trop dailleurs, j'ouvris la gueule. Cette louve avait tendance à me faire trop parler, ça devenait gênant. Mais elle disait des choses interressantes, j'espere en dire aussi.

- On a tous le droit à nos petits points faibles, bien que cela soit étonnant de la part d'un shaman... Et même si certain se croit invincible, il y a toujours une force au dessus de nous. Personnellement, j'aime bien montrer aux prétentieux et prétentieuses qu'ils ne sont pas des loups super puissants que personne n'ose toucher. Rien en me fait plus rire que de faire passer un loup pour un sous-merde, je trouve ça affreusement rigolo. Mais bon, c'est mon point de vue, rendre les personnes a l'état de loque incapable de se défendre me fait marrer !

• Je souris dans l'ombre, c'était exactement ce que j'aimais. Et aussi terroriser les nouveaux venus, voir leur petites gueules minables apeurées. Les louves qui pensent qu'elles sont les meilleures parce qu'elles sont entrée chez les Devils. Le plus difficile n'est pas de rentrer, mais de ce faire respecter. La meute était un grand foutoir, les dominants penaient à faire respecter l'ordre, alors des nouveaux qui se prennent pour le nombril du monde, j'adorais les remettre à leur place. Seul les plus forts peuvent devenir de vrais légendes dans la meute, les autres sont tout juste bon pour être de la chair à pâté pour les Angels. Puis, je me redis ses paroles dans ma tête, et je me rendis compte que j'avais vue juste : elle était contaminée. Mais, je m'en foutais plus que je le voulais. Tout le monde était contaminé, plus ou moins fort, mais tout le monde. Soudain, je bondis sur mes pattes, avec une petite envie de jeu derrière la tête. Je me retournais vers la louve et lui lançai un sourire malicieu mais plein de sadisme.

- Tu m'intrigues bien comme louve... Alors, je te propose quelque chose ! Battons-nous ! Bien sûr, il faudra s'arrêter avec que l'autre meurs, mais cela m'amuserais de me battre contre toi. Tu m'as l'air d'une louve très experimentée, alors, veux-tu te battre contre moi, pour jouer ?

• Malgré mes fonctions de sous-chef, les jeux étaient parfois bien interressants. Surtout ceux qui se jouaient dans le sang. Toute trace de peine ou de haine avait disparue en moi, j'avais juste envie d'une bonne petite bagarre, histoire d'évaluer cette louve impressionante et, bien malgré moi, très interressante. Resté à voir si elle voulait bien se battre avec moi. Je prenais conscience que je m'aventurais dans un terrain dangeureux, car si la mort n'était pas souhaité, la souffrance elle, était obligée. Mais c'était peut être ce point que faisait que j'avais envie de sang. Oui, du sang chaud coulant autant sur moi que sur cette louve, parce que c'était notre vraie nature à toutes les deux : tuer était notre raison de vivre...

Devant moi, la louve eut un sourire cynique et un regard peur rassurant. J'avais pourtant l'habitude et je ne bronchai pas devant elle. Elle parla, je l'ecoutai avec attention, et toute mon envie de jeu s'evapora en meme temps qu'elle parlait. Dommage, j'aurais tellement aime me battre contre elle. Mes pupilles devinrent un peu froides mais je ne perdis pas pour autant mon envie de rester avec cette louve. Je posai mes fesses sur le sol et restai calme. Plus aucune manifestations physiques de mon envie de sang, pourtant, je devinai que mes yeux brillaient. La seule chose qui m'avait retint etait le faite que j'avais desormais un amour, mais si je ne l'avais pas eu, j'aurais saute sur cette louve pour un combat a mort. Le vent souffla sur nous, et je me rendis compte que je ne conaissais meme pas le prenom de cette mysterieuse louve. Mais ce n'etais pas ca qui allait changer mon opignon d'elle. Je ne la conaissais encore que superficiellement, mais je commencais a la cerner. Elle etait comme une ombre dont on voit les contours, mais une ombre intouchable. Ma queue fouetta l'air et tout redevint calme autour de nous, et le moment devint comme magique. Le vent forma des tourbillons autour de nous et je suivais des yeux les nuages qui, dans le ciel, avancaient, calme et menacants. Il allait pleuvoir dans peu. Peut etre meme maintenant, car au loin, le tonerre retentit. Un eclair traversa le ciel et illumina la terre. Mais pourtant, je ne bougeais pas, je n'avais pas peur de la pluie ni du vent.

- Tu as surement raison, pour rien au monde je laisserais Silver Wind ici et moi j'irais en Enfer. Ce serait pire que mille mort. Et je ne doute pas que tu aurais eu de grande chance de me battre et bien que je sois souvent envieuse de sang, j'ai une cervelle et je peux reflechir. Mon esperance de vie face a toi dans un combat aura chutee comme la pluie.

Simple comme parole, je ne voulais pas faire de belle phrase. J'avais simplement exprimee mon amour inmesurable pour Requiem et le fait que je ne la sous-estimee en aucun cas. Meme si elle etait malade et qu'elle n'avait pas le meme grade que moi, jamais je ne pourrais la regarder de haut sans l'avoir combattue. Au moins, je savais que si un jour je voulais me donner la mort, j'irais la voir et je me battrais contre elle pour avoir une mort un peu plus digne qu'une mort seule. Et je verrais a quoi ressemble cette etrange louve dans un combat a mort. Tel un rideau, la pluie finit par venir sur nou, tombant au debut doucement. Puis, les eclairs, le tonerre, ce fut une averse. Mais je ne bougeai pas continuant de regarder la louve Devil. Je fus vite trempee, mais j'etais toujours aussi droite, n'attendant rien d'autre de la part de la louve.

- Tu n'as jamais connue toutes formes d'amitie ou d'amour ?

Je ne voulais pas tourner autour du pot avec des formules de politesse inutiles. Si elle voulait repondre, elle le ferait, si elle ne voulait pas, alors je ne la forcerais pas. Mes yeux rouges sang brillerent derriere le rideau gris de gouttes d'eau. Ce n'etait qu'une averse et d'ici 5 minutes, elle se terminera. Derriere moi, la riviere s'agita et commenca a sortir de son lit, rouge comme le sang, menacant de m'engloutir. Mais je n'avais aucune peur, je savais nagee et si jamais je me noierais, alors ce serait ainsi.

[Je suis inspiree =) ! Mais c'est quoi en fait ?]

Je restai sage comme une image alors que la pluie se calmait. Ma fourrure noie me collait a la peau et pourtant je restai la, sans bouger, alors qu'un rideau pluvieux nous separait la louve et moi meme. Puis, j'entendis un crissement, une respiration forte. Mes oreilles vibrerent mais contrairement a la Devil, je me retournai vivement. A la lueur des eclairs, une immonde bete sortait des eaux. Mon echine se courba, je n'avais jamais vut quelque chose de pareil, heureusement pour nous, elle etait de l'autre cote de la rive. Elle m'observait de ses yeux globuleux, je la fixai avec haine, ce qui devait etre un ours. La bete gronda mais je fus surprise que le grondement soit si pres. Alors je pris conscince que derriere moi un autre combat se deroulait. Me retournant vivement, je vis a la lueur du tonerre la louve se battre contre ce monstre. Mes poils se herrisserent sur mon dos, mais je n'attaquai pas, non, je profitais du fait que l'ours ne savait pas que j'etais la. Aussi discrete et calme qu'une ombre, je me decalai sur le cote et partis en vitesse. Coupant par les ronces dans la foret de la perdition, je sentis les piquants se planter en moi, mais je ne bronchai pas et continuer ma course. Le sol devint tres vite rapide, je courrais a une vitesse ahurissante sachant pertinement que la louve aurait surement besoin de moi. Elle voulait un combat a mort, le voila notre combat. Sauf que nous nous battrons dans le meme camp contre une bete qui sortait tout droit des cauchemars et qui sait, peut etre de l'Enfer. Mes pattes frolaient a peine le sol et les arbres autour de moi semblaient me pousser a aller plus vite. Je savais que j'avais pris un chemin long mais en aucun cas la bete devait sentir mon odeur, je serais la surprise. Pourtant, une peur me tenaillait le ventre, j'avais peur pour cette louve. Quand j'arriverais, comment pourrais-je attaquer s'il la tenait entre ses pattes ? Non, je devais faire confiance a cette mysterieuse Devil et me concentrer sur mon devoir. Tuer cet ours, le renvoyer aux Enfers et faire de lui un vague souvenir. Decrivant un demi cercle serre, je sentis mes pattes deraper sur le sol humide par la pluie. Je m'etais trompee, la pluie avait redouble d'ardeur. Puis, la folie du sang prit peu a peu mon corps. Mon corps se detendait et se rassemblait a une vitesse effarante alors qu'au loin la bete hurlait. Ma compagne de tuerie devait bien lui faire mal et cette perspective me rejouit. Soudain, je bondis pour sauter un tronc en travers de mon chemin. A la reception, je derapais pour m'arreter de justesse et me cacher derriere un buisson. A mes pattes se trouvait un cadavre de lynx eventre, et je sentis mes propres entrailles se tordrent. Alors, avec une demarche feline, je sortis du buisson et decouvrait pour la premiere fois la louve se battre. Elle etait en piteuse etat, pleine de sang et je devinais que derriere sa peau se trouvait des cotes cassees. Elle s'acharnait sur le tendon de la patte arriere de l'ours, je m'occuperais du devant. Tournant par derriere autour de la bete, voyant son dos deja meutrit. Mes yeux flamboyerent comme deux rubis dans la tourmente des eclairs, de la pluie et du tonerre. Non loin, un arbre prit feu, mais desormais seul l'ours comptait.

Quand je fus sur son flanc, je me rassemblais sur moi meme, roulant des epaules. Les coups de pattes de la bete visaient la louve, il ne m'avait toujours pas vut. Puis, je bandai mes muscles a l'extreme et sautai sur la bete. Mettant tout mon poids en avant, griffes dehors, crocs claquants l'air, j'aillas envoyer cette bete en Enfer avec l'aide de la Devil. J'arrivais sur son epaule , plus du cote du dos que de la tete pour eviter toute attaquer mortelle. Mes griffes se planterent profondement dans la chair de l'animal et mes crocs trouverent sa nuque. Je serrais la machoire autour de son cou monstrueux et secouai la tete pour faire un maximum de dommage. Soudain, l'ours lanca sa patte en arriere et m'attrapa le dos. Ses griffes se planterent juste au dessus de mes flancs alors que son hurlement retentissait. Il tirait d'un coup sec et j'arrachai un lambeau de peau de son cou, lachant ma prise sur lui. Il m'envoya contre un arbre, je fis un superbe vol plane. Je m'ecrasai sur un tronc et mon souffle fut coupe net. M'etalant de mon long par terre, je m'appliquai a reprendre cette respiration perdue. La douleur irradiait tout mon corps mais j'etais muette comme une tombe, je voyaix tout flou. Je mis plusieurs secondes avant de pouvoir prendre une bouffee d'air. Des l'instant ou mes poumons se remplirent d'oxygene tout redevint clair et je pus me relever. Mes pattes vacillerent un peu mais je tins bon, cette fois en colere. Incontrolable, je laissais mon corps faire tout seul, ne commandant plus mes geste qui desormais seraient mortels. Revenant a la charge, je pri appuie sur un tronc mort en hauteur et m'elancais a nouveau sur l'ours. Comme prevue, il lanca sa patte sur moi, je me la ceuillit en pleine patte. Je sentis mon os craquer, a limite de se briser. Je plantai mes crocs dans ses coussinets alors que ses griffes me laceraient le poitrail. Je savais que je souffrirais si je voulais mettre mon plan a execution, mais je comptais aussi sur la louve pour lui faire mal. Il ramena sa patte vers sa tete et moi avec, toujours solidement accroche a celle-ci. Puis, je comptais dans ma tete. Un, deux, trois, quatre, cinq, maintenant ! Son visage a moins de 20 centimentres du mien, je plantai mes griffes sur le haut de sa patte, lachai ses coussinets de mes crocs et brutalement, pris apuie sur lui. Il fut surprit, j'en profitais pour lacerer enfin son visage. Mes crocs se planterant dans sa truffe et une de mes pattes creva un de ses yeux. Il hurla se commenca a dechiqueter mon dos. Ma patte deja affaiblie rompit et je tombai a la renverse, contente d'avoir put crever un de ses yeux. Autour de moi, tout etait flou et je heurte le sol avec puissance. Deux de mes cotes se briserent sous le choc et je restai allongee sur la terre humide, contemplant le ciel.

Je remarquai alors seulement qu'autour de nous, le feu avait forme un cercle et que nous etions prises au piege, la louve et moi meme. Me lever fut une torture et pour la premiere fois depuis le debut de la bataille, je gemis de douleur. Ma patte brisait se rassembla sous mon poitrail et mon dos ressemblait plus a de la charpie qu'autre chose. L'ours donnait des coups de pattes en l'air, pour rien. Je devais l'attaquer, mais je n'arrivais meme plus a respirer convenablement. Dans une tentative desepere pour le blesser, je me jetai entre ses pattes arriere et lui attrapais l'interieur de la cuisse avec mes crocs. L'ours gronda, hurla, se tortilla mais ne m'eut pas. Je lui arrachait un lambeau de peau avant d'avancer et de me retrouver a cote de la louve.

- Dans le feu, on va pas y arriver, faut foutre cette bete dans le feu !

Brutalement, je m'ecroulai sur le sol de fatigue. Incapable de faire un mouvement, je sentis mes cotes me bruler et ma patte brisee souffrir le martyr, Je devais garder les yeux ouverts, je devais rester la si jamais la louve avait besoin de moi. Mais mes pattes refuserent de bouger et je restais a regarder le sol humide devant moi. Cette pluie incessante me glacait les os et je tremblais de froid. Je ne suivais pas ce que la louve faisait, je sentis juste l'ours partr vers la riviere et la louve avec. Entre mes cotes, mon coeur battait la chamade comme si c'etait ses derniers battements. Mais je racontais n'importe quoi, je n'allais pas mourrir, j'allais juste souffrir le martyr mais je m'en sortirais, comme toujours. Le feu autour de nous se calmait alors que la pluie, elle, redoublait d'ardeur. Un spasme de douleur et de froid me tranversa, me remplissant d'une energie nouvelle. L'energie du desespoir, celle qui a ce moment me permit de m'asseoir. La douleur etait presque insoutenable mais j'etais muette, la douleur se lisant seulement dans mes yeux. Serrant les dents, je tournai legerement la tete pour voir la louve sortir de l'eau. Elle semblait aussi crevee que moi et elle s'ecroula. Je volus m'inquieter pour elle, mais je n'arrivais pas a penser a autre chose a part respirer et essayer d'oublier mes douleurs. Le cadavre du monstre s'enfonca doucement dans l'eau et se faisait emporter par la riviere. Je n'avais jamais vus une telle bete et je m'en souviendrais toute ma vie, ce combat me permit de tester mes capacites physiques. Apparement, j'etais assez resistante avec le nombre de fois ou je m'etais prise un arbre ou autre chose. Je cherchai des yeux un arbri, je n'etais pas morte de mes blessures, je n'allais pas mourrir de froid. Pourtant avant de courrir (enfin, marcher en boitant) me proteger, je voulais aller voir cette louve. Je levais mes fesses de la terre et gemis de douleur. Marchant vers elle, regulierement je me sentais sur le point de m'ecrouler. Mais a chaque fois je levai la tete vers le corps de la Devil et je me forcai de ne pas me laisser aller. Si je sombrai, et il etait possible que je n'ouvres plus jamais les yeux. La distance entre elle et moi etait courte, mais chaque centimetre etait un supplice. Pourtant, je finis par arriver pres d'elle.

La pluie s'etait calmee, etant beaucoup plus fine et nettoyant un peu le sang qui me recouvrait. Mes yeux se poserent sur la louve et je ris toute seule, tout doucement. Le rire m'arracha un gemissement alors je me contentai de sourire la la louve. je ne savais rien d'elle et elle rien de moi, pourtant j'etais sur de ne pas sortir indemn de cette rencontre disons... Explosive. Je posai mes fesses sur le sol et soupirai. Ma bonne humeur revint un peu et je levai les yeux vers le ciel gris, laissant l'eau couler le long de mes joues. C'etait agreable... Nous avions gagne. Cette perspective me permit de ne pas sombrer dans le desespoir et de profiter du silence. Ma patte etait cassee dans un drole de sens et mes cotes crauqient a chaque inspiration ou expiration. Je bessai mon regard vers elle, cette louve avec qui j'avais combattue. Je n'avais pas la moindre idee de pourquoi elle me plaisait et pourquoi j'avais souffert le martyr pour venir pres d'elle.

- On est sacrement bien amoche... Mais, bon sang, on l'a eut cette foutue bestiole !

Aussitot, ma patte avant qui me retenait flancha et je glissai sur le sol. Le choc, bien que peut fort, me fit souffrir le martyr. Je ne bougeai plus, couchee sur mon flanc ensanglante. Je cherchai un endroit ou je n'avais pas mal. L'ours ne m'avait pas touche le visage et la queue, mais je ne voyais aucun autre endroit. Soupirant (aie), je reportais mon regard sur la riviere de sang qui redevanit calme. La pluie etait sur le point de cesser et je me rendais compte du fait que j'etais encore vivante. Je n'avais encore jamais frole la mort, c'etait fait maintenant. Je ne savais pas si cette louve allait partir ou pas et me laisser en plan, mais je ne voulais plus bouger.