Deux pics brisant la belle et unique couleur du ciel d'azur : les mo,tagnes accidentées.
Elle se dressaient comme fières et vivantes , et ne pas les voirs, déviés ses yeux de leur grandeur était impossible.
Une louve, blanche, grande et musclée était aux alentours du sommet, son regard doré, changeant de couleur en fonction des saisons scruta les alentours et elle, noblement et avec grace, se coucha sur un promontoire, au soleil.
Mais même si l'astre du jour était a son zénith et qu'il tapait fort sur les montagnes, Moro frissona, le vent soufflait a vive allure frappant son pelage souple et soyeux.
Elle leva la tête et entrouva la gueule essayant d'intercepter une odeur, mais rien, vide.
Les bourrasques étaient trop puissantes, mais rapidement, la déesse déchue fut habitué a la force violente et oprressante du vent.
Elle se sentait de nouveau a l'aise, en hauteur, surmplombant du haut de la montagne un magnifique paysage ensoleillé.
Pas un moment elle eut un désagréable sentiment de vertige, pas une seule fois elle eut un mouvement bursuque en arrière quand un aigle descendu vers le bas en piqué, ayant trouvé sa proie.
La louve était loin de chez elle, d'ailleurs, sa forêt était-elle toujours la même où les humains l'avaient-ils déjà accagée et détruite ?
Ses louveteaux lui manquait, WA lui ouvrait des portes, mais elle les refusait toutes, elle se sentait encore seul, et ses seuls amis restaient les éléments de la nature...

Moro était d'un alme droutant, d'une sereineté rarement vu chez un loup.
Ses oreilles étaient dressées, droites et fières, sa silhouette semblait être la noblesse la puissance et la grace incarné dans un même corp.
Et même sans être particulièrement belle, la déesse dégageait d'elle une aura extraordinaire .
Ses yeux , qui changent au fil de saisons, étaient d'une couleur ambré.
Ils balayèrent la pente de la montagne à la recherche d'un signe de vie différent a celui des aigles qui volaient haut dans le ciel a la recherche de la proie idéal ou que celui des bouquetins qui a sa vu s'enfuyaient du mieux qu'ils le pouvaient a travers les crevasses et rochers.
Finalement, son regard perçant s'arrêta sur une silhouette qui se rapprochait et grandissait a vue d'oeil.
D'ailleurs, simultanément, Moro intercepta une odeur de loup, une odeur qu'elle connaissait bien, celle des devils.
Elle attendit que l'inconnue soit plus proche pour la décrire, plutôt grande, une fourrure de jais, une guerrière sans doute.
Bientôt, l'inconnue ne fut plus qu'a quelques pas d'elle...