Wolf Angel
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 Le silence des Servidianes, livre de Blackie

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Aimez-vous mon livre ?
J'adore, je veux la suite !
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J'aime bien, le contexte est pas mal
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Un peu banal
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Neutre
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Nul
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Très nul !!
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MessageSujet: Le silence des Servidianes, livre de Blackie   Le silence des Servidianes, livre de Blackie I_icon_minitime14.10.08 17:05

Et oui, j'ai commencé un livre !
J'accepte toutes sortes de critiques Wink, mais soyez indulgent, je ne suis qu'en 4eme !


Le silence des Servidianes 



Chapitre 1

Galope tant que tu respires…

Cette nuit-là, la pluie plongeait le pays du Nord sous un immense drap de grosses gouttes d’eau. Personne ne sortirait par un temps pareil, pourtant, malgré le bruit de cette tempête, un sourd martèlement de sabot résonnait dans la nuit. Sous les arbres, à l’abri d’une cape noir et galopant fièrement sur un magnifique étalon, une jeune femme courbait la tête pour ne pas se prendre les branches d’arbres. Le cheval semblait connaître le chemin malgré l’absence de route. Il sautait agilement au dessus des buissons, bondissant tel un jeune chevreuil, l’échine courbée et à chaque inspiration un petit nuage de vapeur sortait de ses naseaux dilatés. Les deux êtres étaient en parfaite harmonie, comme si toutes les demandes de l’un étaient transmises à l’autre. Dès que la jeune femme perdait un peu l’équilibre, le cheval penchait d’un côté de façon à remettre sa maîtresse droite. L’étalon était un grand cheval gris, avec des muscles puissants, des foulées immenses, une crinière noire comme l’ébène et des yeux d’un bleu azure. Sa cavalière était certainement une des plus belles créatures du Nord. Malgré sa lourde cape, on pouvait distinguer les formes de son corps fin mais musclé, et ses cheveux blonds collés sa peau pâle sous sa capuche à moitié enlevée. Mais ses airs de princesse sont vite oubliés car à sa ceinture pendait un long fourreau de cuir beige. Une garde d’épée en sortait, une garde blanche comme la Lune, sûrement faîte dans un matériau de grande qualité.
Soudain, les deux êtres débouchèrent dans un marais. D’un coup sec sur la crinière, la jeune femme arrêta l’étalon. Ils restèrent immobiles longuement, le cheval reprenant son souffle dans des inspirations bruyantes. La fille tapota l’encolure de son destrier amicalement et se pencha pour lui murmurer des mots apaisants. Le silence était désormais absolu. D’une légère pression de talon, le cheval partit en avant, au pas. La femme semblait attentive aux bruits inexistants autour d’elle, semblant vouloir entendre quelque chose. Une expression d’inquiétude passa sur son visage, et, soudainement, elle talonna brutalement l’étalon. Celui-ci, un peu surpris par cet ordre brutal, se cabra légèrement et au son sifflant de la bouche de la fille, il partit en galopant. Elle se pencha sur son encolure, fermant les yeux, priant silencieusement. Ils ne galopèrent pas longtemps et très vite des lumières apparurent au loin, dans la brume du marais. Progressivement, le cheval repassa au trot, puis au pas. Une silhouette se dessinait et la femme mit pied à terre. Elle caressa vaguement sa monture pendant que l’homme se rapprochait toujours. Soudain, sortant du manteau brumeux des marécages, il sauta jusqu’à la femme et la serra dans ses bras. Celle-ci parut un peu surprise, mais ne broncha pas à ce soudain excès de gentillesse. Elle finit par se dégager et planta son regard vert dans celui de l’homme.
- Baltringue, que ce passe t’il ? Où sont mes hommes ? Pourquoi personne ne m’a répondu lorsque je me suis arrêtée à la lisière de notre campement ?
- Madame… Notre armée meure d’un mal inquiétant… Venez, allons dans ma case, nous serons mieux pour en parler.
D’un pas lent et saccadé, l’homme nommé Baltringue suivit de la jeune femme et de son destrier partirent vers le camp. A environ 5 mètres du campement, Baltringue s’arrêta sous le regard interrogatif de la fille. Il lui sourit gravement et lui tendit un mouchoir. Elle le prit, ne comprenant toujours pas. Lorsqu’elle leva les yeux, l’homme l’avait attaché autour de sa bouche, sûrement pour ne pas respirer l’air. Elle l’imita bêtement, ne comprenant rien à rien. Il lui fit signe d’en mettre un autour des naseaux de l’étalon. La jeune femme suivit docilement les instructions, et enfin ils purent rentrer dans le petit village. Elle ne put s’empêcher de pousser un petit cri d’exclamation devant le spectacle qui s’ouvrait sous ses yeux. Des hommes étaient étendus par terre, agonisant en silence ou non. Leurs peaux étaient couvertes de plaques rouges. Ils mourraient en groupe, le camp était remplit de corps sans vie. La jeune femme ferma les yeux, les larmes coulèrent le long de ses joues. Elle n’arrivait pas à la croire. Elle n’était partie que 3 jours, et lorsqu’elle revenait son camp n’était plus qu’un cimetière. Une main attrapa son poignet et la tira, elle se laissa faire, incapable de bouger d’elle-même. Derrière, son étalon lui donnait des petits coups de nez pour l’encourager, mais cela ne servit à rien. Il n’y eu plus rien autour d’elle, les bruits lui parvenaient mal, elle se sentait sur le point de vomir. Lorsqu’elle entendit le craquement d’une porte s’ouvrant, elle se jeta vers la chaleur, poussant Baltringue par la même occasion. Une fois à l’intérieur, elle s’accroupit, et ne bougea plus. Elle hoquetait, tremblait de tout son corps. Le cheval rentra lui aussi dans la modeste maison, observant cette jeune femme à terre qui n’était autre que sa maîtresse. Baltringue n’y fit pas plus attention, il s’avait qu’elle avait besoin de faire le point dans sa tête. Il s’avança vers la cheminée, remua une soupe et une odeur de potiron envahit la pièce. L’étalon s’ébroua gaiement, et l’homme alla lui chercher du foin qui se trouvait dans la remise. Le destrier ne ce fit pas prier et se jeta sur la nourriture avec avidité alors que sa maîtresse commençait juste à se relever. Celle-ci marcha jusqu’à une chaise, s’assit et ne dit plus rien. Le silence s’installa et l’atmosphère devint vite oppressante. Au bout d’un certain temps, Baltringue prit la parole.
- Les créatures de l’Est nous on attaqué…
Le silence se réinstalla et l’homme se demanda si elle l’écoutait encore.
Lorsqu’il tourna la tête, elle le regardait, les yeux rougis par les larmes. Il soupira, servit un peu de soupe dans une assiette et la posa devant la jeune femme. Il s’assit droit devant elle, sans quitter une seconde cette femme.
- Ils ont trouvé une nouvelle tactique pour nous détruire… Il y a deux nuits, ces maudits monstres ont balancé des cadavres dans notre camp. Nous avons comme si de rien était, mais quelques heures plus tard, une partie du camp était malade, et dès hier les hommes ont commencé à mourir.
- Mais… Il ne reste aucun survivant ?
- Aucun, Sewinya, il ne reste que vous, votre cheval et moi-même…
La femme nommée Sewinya se pencha et rongea ses ongles en silence. Dans sa tête se formaient toutes sortes de schémas, l’attaque, la maladie, les morts…
-Votre mission au palais royal ? Comment s’est passé le plan ?
Elle ne répondit pas, mais se leva soudainement. Il la regarda les sourcils froncés. Alors, elle leva sa manche droite, découvrant une longue plaie qui partait de l’épaule jusqu’au coude. Baltringue grogna et la foudroya du regard
- C’était une embuscade ? Ce petit abrutit de Roi vous a tendue un piège ! Quand comptiez vous me dire que vous êtes blessée ?!
Elle ne dit rien, baissant les yeux devant la colère de son sous-chef. Il se leva, alla chercher sous l’escalier un fil et des aiguilles. L’homme prit le bras de Sewinya et l’observa en silence, l’air grave. Le sang coulait bien, il comprenait maintenant le teint pâle de sa chef. Tous deux s’assirent et il commença à recoudre le bras de la jeune femme. Celle-ci ferma les yeux et serra les dents pour ne pas crier de douleur, la morsure d’une aiguille dans une plaie déjà douloureuse n’est jamais très agréable. L’étalon s’était arrêtait et s’était rapproché de Sewinya. Il colla son bout du nez contre la joue de la jeune femme et celle-ci soupira. Un dernier petit coup d’aiguille, et Baltringue eut finit. Il recula et elle baissa sa manche.
- Il faut que vous partiez…
– Non !
La réponse avait claqué comme un fouet, Sewinya avait levé brutalement la tête et regardait son soldat. Malgré ses yeux encore gonflés par les larmes et ses joues rougies pas la tristesse, elle avait l’air d’une princesse, ou plutôt d’une chef.
- Mais, mademoiselle… Si les monstres attaquent, nous ne pourrons plus tenir, s’emporta t’il, et il nous faut une nouvelle armée !
- C’est hors de question… Je ne laisse pas mes hommes seuls, je suis leur chef et je ne fuis pas devant l’ennemi, répliqua t’elle.
- Mais… Quels hommes ? Ils sont tous morts.
La jeune femme détourna les yeux, honteuse d’être arrivée en retard, en colère face à son impuissance. Son étalon lui caressa une nouvelle fois la joue et lui souffla doucement dans les cheveux. Elle enfouie son visage dans la chaleur du destrier et ne bougea plus. Le cœur battant, elle savait que Baltringue voyait juste mais elle refusait de l’admettre. Dehors, les éclairs tonnaient, et soudain, derrière ce bruit, un long son de corne de brume retentit. Elle leva les yeux vers la fenêtre et frissonna.
- Ils sont là… Vous devez partir maintenant, ou jamais…, murmura l’homme.
La voix était froide, mais derrière on pouvait reconnaître le ton suppliant d’un homme sur le point de mourir.
- Par où dois-je aller ?
Baltringue sourie gravement, se leva et alla chercher une carte. Au loin, on pouvait déjà entendre le martèlement de centaines de sabots sur le sol boueux des marais. Le sous-chef revint et posa la carte sur la table. Il désigna un petit endroit avec son doigt, soupirant.
- Là… La région des grands lacs, la ville de tu trouveras un homme qui t’indiquera où trouver une armée.
- Et comment se nomme cet homme ?
- Mattwieuh… William Mattwieuh.
Elle se leva rapidement, suivit de Baltringue. Il ouvrit une petite porte au fond pendant que Sewinya montait sur son cheval qui déjà piétinait le sol de ses sabots, courbant l’échine, soufflant comme un buffle. Lorsque enfin elle était devant la porte, le hurlement des monstres transperçait le silence du marécage.
- Fais attention à toi… Les rebelles ont besoin d’un bon chef, tu l’es, alors ne meurs pas inutilement.
- De même pour toi, Baltringue.
- Ma mort est déjà programmée depuis longtemps, je n’ai fais que la retarder. Jusqu’à ce jour.
Avant même qu’elle répondit, il claqua furieusement la croupe du l’étalon qui se cabra, hennit et partit au triple galop. Au même moment, la porte s’ouvrit brutalement et une ombre pénétra dans la demeure. Une voix sourdre retentit, un long hurlement de douleur, et Baltringue tomba au sol, baignant dans son sang.
Mais déjà Sewinya était loin. Elle pleurait et laissait de son cheval aller dans le vent, la pluie, le tonnerre. Elle s’accrochait à se crinière comme à son dernière espoir. Et dans une de ses mains, une carte serrée entre les longs doigts fins de la jeune femme.
- En avant Baphomet… Vers la région des grands lacs, et tout de suite…
Le cheval ne se fit pas davantage prier, comme à son habitude. Il changea brutalement de cap, virant sur sa gauche, le souffle court. Sa maîtresse se mit en avant pour donner de l’allure au cheval et tous deux disparurent dans la nuit glaciale, sous les éclairs…
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