Le froid ne te guériras pas, mais il rongeras tes espoirs,
ne viens pas si tu te meurs.
[Moïsha]


J'ai rencontré un ange , qui m'a dit que j'étais étrange .
Alors , que dire ? Un ange ... Ne sais pas mentir ...

L'écho du puissant hurlement se répendait sans peine dans cette terre désertique bien que le sifflement incessant du vent tentait d'en faire taire l'appel. Un subtile mouvement trahissait la présence d'un autre, à l'abris des regards, sous une mince couche de neige. Si ce n'était de ses oreilles qui s'agitait nerveusement, suivant la triste mélodie qui résonnait,omniprésente, on n'aurait jamais pu deviner la présence de la jeune louve blanche. La faim et la fatigue rendait ses yeux jadis si profond et inquiétant vitreux. L'air était si froid que chaque inspiration provoquait une vive brulure en sa poitrine qui se soulevait difficilement. Chaque mouvement, aussi bref fut-il, allumait une lueur de douleur aux tréfonds des yeux de Moïsha. Puisant dans ses ultimes réserves d'énergie, elle se redressa sur ses pattes, ne voulant laisser transparaitre la moindre faiblesse si celui qui avait poussé cette longue plainte venait qu'à croiser sa route. Ses cotes était tellement saillante qu'on aurait cru qu'elle allait transpercer sa peau. Son pelage était sal et terne, difficile, dans ces condititons, de croire que Moïsha avait déjà été belle, vraiment belle. Mais il y avait si longtemps de cela...Triste reflet de ce qu'elle était jadis, elle se secoua pour se débarasser des glaçons qui avait commencer a recrouvrir son pelage, mirroir ouvert sur son âme glacé.

Une brusque bourrasque souleva la neige qui se trouvait devant Moïsha, brouillant sa vue pendant un instant. L'instant précis que choisit l'autre pour se rapprocher d'elle. Pourquoi avait-il fallu qu'il la remarque, pourquoi avait-il fallu qu'il s'approche? Il était déjà trop pres pour que la louve puisse rebrousser chemin, et, après tout, il faut être réaliste, elle ne serait pas aller bien loin...Malgré son apparante faiblesse, Moïsha redressa la tête, fière, mais de quoi? De son exsitance solitaire, de ses cicatrices, de la dureté de son âme? Avait-elle vraiment de quoi être fière? Mais ce n'était l'heure des réflexions, elle était dans une situation délicate, trop faible pour se battre, trop fière pour se soumettre, tout ça pouvait rapidement trouné au vinaigre. Pourtant, lorsqu'il parla, un éclaire de sauvagerie traversa ses pupille sombre. Non mais pour qui il se prenait ce grand cabot? Sa voix, étonnemment douce et chantante, véritable contraste avec la froideur de son regard, se fit entendre pour la première fois en ces lieux

- Et selon vous quelle genre de louve suis-je?

Cette simple phrase claqua comme un fouet. Jamais Moïsha n'accepterait qu'on lui dicte les endroits ou elle avait le droit de se trouver, et encore moins qu'on lui dise qui elle était. Alors qu'elle même aurait énormément de difficulter à se cathégoriser, elle s'assit, cela risquait d'être intéressant de voir ce qu'il aurait a dire. Moïsha ignora avec soin sa question. Sachant pertinamment qu'elle n'aurait aucune crédibilité à répondre non et qu'en aucun cas elle n'accepterait l'aide d'un inconnu, elle préféra garder le silence. Avec une grace teinté de douleur, elle s'écarta légèrement du loup gris, mettant entre eux un espace légèrement supérieur à celui qui était de mise dans ce genre de rencontre. Un seconde bourrasque de vent provoqua un grand frisson chez la jeune louve et elle se mit a détailler son interlocuteur pour ne pas penser au froid qui lui rongeait les os. Il était grand, plus haut d'une tête que Moïsha et avait une fourrure d'un gris sombre et brillant. Ses muscles saillant était gonflé à bloque. Un vagabon, probablement. Un loup ayant grandit en sécurité, à l'ombre d'une meute n'aurait jamais une telle stature. Il était beau, elle ne pouvait le nier..

La profondeur de ses yeux, le gris sombre de sa fourrure toffu et l'immobilité de sa position, tout ça n'était pas tôtalement étrangé à Moïsha. Un souvenir loitain, vague et flou, mais, un souvenir tout de même. Il ne lui était pas inconnu. Pourtant, deux vagabons qui voyent leur route se croiser plus d'une fois n'a rien d'exceptionnelle. Mais la tension qui rendait l'air encore plus irrespirable fit remonter en elle les images d'un hier plus heureux, du seul endroit ou elle avait vraiment connu l'amitié, la joie et même l'amour...

Secouant brusquement sa tête, elle tenta de se remettre les idées en place. Ce n'était pas le bon moment pour s'abandonner à la rêverie. Reportant encore une fois son attention sur le grand canidé, elle ne pu retenir un sourire, à la fois ironique et, bien caché sous les apparance, amusé. La présence de ce male semblait ranimé en elle des sensations agréable qui avaient pour effet d'atténuer son mauvais caractère.

- Il est bien bête celui qui se permet un jugement alors qu'il s'étouffe dans son ignorance..

Bien qu'elle ai tenté de lui répondre aussi sèchement, il y avait un je ne sais quoi qui donnait une intonnnation étrange a ses paroles, elles semblaient prononcer sur le ton de la plaisanterie. Elle se retourna à son tour, l'horizon n'était que glace et vent. Seul un abrutit pourrait choissir d'élir domicile dans de pareille condition. POurtant, le blanc et le gris y était, immobile, tous deux, trop fière pour accepter le froid. Qu'il faut être bête pour jouer au plus fort avec dame nature..

( dsl pas d'inspise swar )

Les pupilles incandescentes du loup étaient animé d'un tel feu qu'elles auraient aisément pu faire fondre la neige qui se trouvait sous leur pieds, illuminé la plus noire des nuits et même réchauffer la plus glacé des âmes...On parle souvent des âmes glacés, mais qu'en est-il de celles qu'on a brûler? Qui se sont enflammé une fois de trop, qui ne que cendre et poussière, sont-elles récupérable, elles aussi, ou sont-elles condammé a errer tels des damnés, seul avec leur solitude? Pourtant, la dame blanche ne pu résister a plonger au tréfond des prunelles du loup, s'en était presque magnétique. Sa tête s'inclina légèrement sur le coté et une de ses délicates oreilles se replia sur elle même. Levant ses yeux sombre vers le ciel ourageux, elle mumura simplement.

- Toute étape de la vie à sa propre mélodie, pourquoi l'agonie n'aurait-elle pas droit à cet honneur?

Malgré ses sombres paroles, Moïsha n'avait pas l'impression d'être condammé, et puis, même si c'était le cas, ne serait-ce pas la plus excitante de ses aventures, le plus dangereux de ses voyages? Alors qu'elle était à l'article de la mort, la louve se sentait vivre pleinement, elle joussait de chaque odeur, chaque brise qui secouait sa fourrure, déclanchant ainsi une série de frisson. Elle reposa un regard adoucit sur l'autre qui n'avait toujours pas déserté, étrangement. Au moins, si elle devait quitter ce soir, elle ne serait pas seule...La liberté avait sa part de sacrifice, une vie de solitaire, à jamais rien de plus qu'un vagabond pour les autres...Réalité qui n'avait rien pour lui déplaire, quoi que...

L'était du grand gris apparu soudain avec plus de clareté à Moïsha, il n'était guère en meileur état qu'elle, alors pourquoi lui offrir son aide? Cette fois ce du de la curiosité qui se lisait dans son regard, ce loup l'intriguait, il était différent...La vie, oh oui Moïsha s'y accrochait avec froce, plantant ses crocs dans sa chair, reffusant de la quitter. Mais qu'elle sensation d'allégresse! Sentir la mort qui rode, caché, tout près, attendant un instant de faiblessse, une seconde d'innatention de la part d'un ou l'autre pour l'emporter avec elle. Se défiler devant elle, la narguant, la provoquant, jouant réellement avec le feu. Mais ils étaient deux! Et elle elle était seule, non, ce soir elle repartirait bredouille.

-Alors, qu'attendons-nous, chantons!

Une lueur de défi et de déternimation innondait son regard sombre. Elle allait se battre, ni le froid ni la neige n'y pourrait rien. Moïsha jetta un long regard autour d'elle, malgré tout, cet endroit était magnifique. Sauvage et incotrolablr, c'était probablement ce qu'il avait guidé ses pas jusqu'ici alors que c'est un endroit chaud et sec qu'elle aurait du chercher. Mais c'était pas la raison qui guidait la louve, aussrément..Le vent fesait lui aussi entendre sa voix, dame nature s'ennuyait peut-être, et, dans son empressement, elle détruisait tout sur son passage. La nature était, même pour ceux qui y vive, pleine de mystère, à jamais insondable.