Un nuage de poussiere, une foret de tristesse ... { PV Kadaj } TERMINE

Y Aurait t'Il Un Eclaircit, Ou Encore un Orage?
Spatha marchait d'un pas rigide, la tete haute et le regard dure. A peine visible parmis les ombres et esprits flottant dans une atmosphere silencieuse et mysterieuse, on aurait pu la voir que grace a des yeux sanglants qui brillaient dans le noir, et parce qu'elle detenait un pelage plus sombre que les ombres elles memes. La nuit passa sans un mot, que des bruits, des cris lointains, des hurlements de temps en temps, et une odeure de mort qui rodait autour de la foret. La guerre etait passe, comme la nuit, et elle reviendrais, comme la nuit, car ca n'avait ete qu'une bataille. Mais elle avait aussi mise une fin- et un debut. Plusieurs fins, meme, mais Spatha ne pouvait penser qu'a une, Flocon. Elle assumait cela en silence, sans pouvoir oublier, defois elle ne pouvait meme pas penser...
Quand aux debuts: a nouveau la tristesse. A nouveau la maladie. A nouveau la haine.
Le vent aportait lui meme les odeurs de vers et de sang, de maladies..
Ses pas etaients comme dans une terre de poussiere. Les revenants avaient fait de cette foret un cimetiere, un lieu noir. Elle marchait. Le jour etait a peine visible a travers l'epaisse couche de branche et feuillage, et rares etaient les rayons venant carresser son poil noir.

Le regard terne, le pas lent, trainant de l'arrière même, Kadaj arpentait les terres Angels. Il avait quitter sa tombe de sa fille, espérant dans son coeur pouvoir peut être se racheter à nouveau de son incapacité à sauver les siens, en sauvant à nouveau un louveteau de la mort ? Mais cette fois ci, kadaj savait qu'il ne pourrait plus éduquer un petit être de la création, son âge était trop avancé et la tâche blanche sur son oeil gauche était présente malgré sa petite taille. Après tout, Kadaj ne se sentait pas mésatisfait de sa forme après avec 14 printemps, autant de naissances mais tellement plus de morts...

Sa fourrure dégageait l'ordeur noséabonde du cimetière, et sa blessure à la patte arrière n'arrangeait strictement rien à son état !

Mais soudain ses pas se stoppèrent et ses vives oreilles fixièrent une masse noire. Fixant attentivement cette masse, Kadaj ne tarda pas à la reconnaitre de par sa démarche, et aussitôt il se dirigea vers elle.

"Tu ne devrais pas trainer ici Spatha... La forêt n'est plus sûre désormais..."

To Lose A Daughter, or To Lose A Mother, WHat Is Worse?

A vrai dire, la louve l'avait entendu. Elle avait vite reconnu la marche irreguliere et tres particuliere du vieu loup, mais elle ne s'etait pas retourner vers lui avant qu'il ne lui adresse la parole. Elle s'arreta alors soudainement, chaqu'un de ses muscles tenses. Elle le regarda alors, tournant lentement la tete vers lui. Ses yeux sanglants ne firent aucuns efforts pour refleters sa tristesse, et elle vit aussi dans les siens la douleure d'un pere. Il avait perdu sa fille, elle avait perdu sa meme, etaient t'ils egales?..
Elle ne repondit pas, et retourna a nouveau sa tete doucement vers le sol, comme une fleure fannee. Elle n'avait jamais eue de pere, seulement un loup qu'elle avait toujours haii et meprise, maintenant elle n'avait plus de mere. Elle n'avait aucuns vrais freres et soeurs.. Elle ne se sentait ni Angel, ni Devil, elle savait seulement qu'il fallait rester, car elle resterait toujours Angel.. mais il ne lui restait plus personne.
Cette foret ne lui faisait pas peure.

Kadaj avait crut que Spatha lui répliquerait doucement une phrase pleine d'assurance comme elle l'avait toujours fait. Mais elle ne prononça par le moindre mot, son regard en vallait plus qu'aucun loup ne pourrait prononcer dans toute sa vie...

Avec grande difficulté Kadaj s'assit et se retint de baisser sa massive tête à son tour. Il n'avait pas le droit d'être triste face à l'une des filles de sa propre fille. Sa petite fille malgré qu'aucun lien de sang ne les unisse.

Le regard de Kadaj était doux malgré qu'il était plus terne qu'avant la disparition de Flocon, mais le vieu loup ne voulut pas rester dans le silence, laissant leurs deux coeurs pleurer la disparition d'un être au combien chere à ces derniers...

Mais que pouvait-il dire ? Qu'il comprennait sa douleur ? Certe il la comprennait car lui aussi avait perdu sa mère, lui aussi maiprisé son père... Mais Spatha pourrait ne pas accepter que Kadaj comprenne sa douleur car chaque douleur est ressentie différement selon les personnes... Personne ne peut se permettre de dire qu'il comprend la douleur ou connait la douleur que ressent une autre personne.

" Ne baisse pas ton beau visage... Tu sais mieux que quiconque qu'elle ne voudrait que te voir sourire..."

Flocon. Flocon, connu avant tout comme une sage louve a la tete des Angel, puissante et tolerante. Elle avait reussit a garder l'ordre dans sa meute, une paix entres les Angels, paisible, pendant les pires moments. Vielle? Non, disons plutot qu'elle avait tenue longtemps, plus longtemps que quiconque. Respectable, noble guerriere, louve honorable. Mais pour Spatha, c'etait aussi une mere. Une mere qui avait donne une chance a des louveteaux nons voulus. Apres tout, apres la saillit avec un ennemi, un saillit de force apres un rude combat.. Elle aurait pu decider de tuer des louveteaux mis-traites, de sang de chien. Mais non. Elle avait prit soin de Spatha, l'avait acceuillit comme n'importe quelle fille bienvenue dans le monde, une progeniture voulu et acceptee, et lui avait meme donne un des grades les plus importants ...
Spatha etait reconnaissante envers Kadaj. Elle savait qu'il ne voudrait pas la voir ainsi, que sa soit pour Flocon ou la fille de Flocon.. Elle decida de se prendre en main. Mais c'est vrai que je ne pourrais vous dire comment elle aurait reagit a un, "je comprend", car justement, nous sommes tous differents. Je ne penses pas qu'elle l'aurait prit aussi bien. Elle se forca a regarder droit devant, acquiesser.. Un sourire? Non, pas tout de suite. Meme un sourire force n'aurait pas pu etre effectue, pas tout de suite.
Elle commenca une marche plus lente, et sans regarder le loup elle l'invita silencieusement a l'accompagner, ne pouvant pas sortir de son silence si rapidement. Plus tard.. Mais d'abbord, il lui fallait bouger. Elle savait qu'il la suivrait ...

Kadaj fixait avec douceur Spatha, sans avoir la moindre lueur de jugement dans ses yeux ternis par les années et les horreurs de sa vie. Il la laissa avancer, il ne s'imposerait pas cela ne servirait à rien. Mais il sentit l'invitation de la louve, alors marcha dans sa direction, boitant il la rattrapa en quelques foulées, marchant maintenant à ses cotés. Une présence vallait tellement plus que des paroles, ne pas se sentir seul est tellement doux dans de tels moments...

Le vieux loup ne fit aucune remarque, et ne fixait plus Spatha mais la route. Seule son oreille droite bougeait plus activiement que celle de gauche afin de compensser sa vue du coté droit qui baisser doucement mais surement.

Dernière édition par Avalanche le 20.11.08 17:10, édité 1 fois

Walk, Just Walk, And Never Stop Until You Die ...

Elle marcha un moment, et elle entendit toujours le pas instable mais sur de Kadaj. La derniere fois, elle etait une loupiotte. Maintenant,.. maintenant.. elle n'en etait plus tres sure. Qu'etait elle? Jusqu'a la derniere bataille elle aurait repondu sans hesitations, " Spatha, belier Angel. " Maintenant, elle ne savais plus tres bien. Spatha? Cela lui paraissait bizarre. Fille de qui? Deux morts ennemies, oublies..

" Tu as raison, sortons de cette foret. "

Elle changa subitement de direction, ne voulant qu'une chose- partir au plus vite.

[ desolee, je dois y aller =S super court -_- ]

Kadaj n’esquissa pas un sourire comme il eut toujours l’habitude faire à ceux qui ont le cœur blessé. Mais ayant lui même le cœur totalement déchiré Kadaj n’arrivait pas à sourire, il était bien trop tôt encore. . .

Le vieux loup fut étonné de voir la réaction de Spatha. La douleur n’aveuglait pas sa raison. Comme sa mère c’était une louve sage et respectable.

Sans prononcer le moindre mot, Kadaj suivit al direction de la louve afin de sortir de la forêt. D’autres lieux sont bien mieux pour discuter, sans crainte de tomber sur des Devils ou des loups malades…

As The Clouds Go, The Blindness Goes- Because They Don't last. But Never Does Your Sorrow- It Just Won't Disappear ...

C'etait la premiere fois qu'elle parlait depuis sa mort.. Elle sentit quelques nuages soupirer et commencer a etre emporter ailleur, pour qu'elle puisse les enfermer quelque part de profond dans son ame, un petit tirroir quelle devrait ouvrir de temps en temps, que ca soit accidentelement ou pas. Bien quelle puisse voir plus, les nuages prenaient leurs temps. Ce n'etait pas en une parole qu'elle oublirait..de toutes facons, ils restaraient toujours un peu la, jamais vraiment disparuent, ces nuages noirs...
Elle regarda droit devant elle, comme toujours elle le faisait, et peut etre que pendant sa marche, une goutte des nuages gris sorti de ses yeux et venir deborder, une tranchee sur sa joue noire. Elle ne sentit pas ses larmes. Elle avanca, essayant d'aller de l'avant.
A un moment, elle tourna la tete vers lui- il etait encore la. Comme une petite fille perdue qui avait besoin de support, d'etre sure qu'il y avait quelqu'un pour la surveiller, qu'elle ne plonge pas.. Mais elle etait grande maintenant. Et elle continua a regarder droit devant. A un moment, Spatha se sentit accelerer, et elle tenta de reajuster son pas- calme, serein, menteur.
L'odeur de puanteur commencait doucement a filer, a partir, pendant qu'ils commencaient a quitter la foret profonde. Elle regarda a nouveau Kadaj, et realisa que lui aussi etait aussi triste quelle. Elle baissa la tete. La remonta.

" C'etait son combat. "

Elle aussi aurait du etre la- mais elle n'avais pas pu.

Kadaj laissa Spatha a ses pensées, veillant à ce qu’aucun ennemi ne pointe le bout de son museau. Le vieux loup ne pouvait demander à une fille d’oublier sa mère perdue, cela est impossible. Depuis près de 12 ans Kadaj revoyait toujours l’image de sa mère morte de par son incompétence. A cette pensées ses yeux se brouillèrent de larmes froides… encore une fois… Il secoua doucement sa tête et reprit ses esprit, réalisant que Spatha pressé le pas, ralentissait. Sa nervosité était palpable malgré ses efforts pour la dissimulée.

Enfin ils n’étaient plus dans la forêt, enfin l’air circulait tendrement sur leurs deux fourrures. Puis une phrase de quelques mots. Des mots suffisants, des mots justes comme l’aurait fait Flocon. Mais cette phrase fit serrer les crocs à Kadaj. Son rôle était de la protéger…

« Oui mais j’aurais dut être là, c’était mon rôle… »

La massive tête de Kadaj fixa le ciel blanc de paradise… Installant un silence, puis le brisant à nouveau par sa voix rauque mais froide.

« c’était ma vie… »

Although We Still Live ...
Elle s'arreta instantanement. Pour deux raisons- il y avait maintenant du vent, l'air n'etant plus si insoutenable, et ensuite, a cause des paroles de Kadaj. Elle tenta de respirer, inspirer profondement. Mais elle n'osa pas se retourner vers lui, aillant peur de fixer se que ses yeux lui montreraient: un loup detruit par la tristesse, aujourd'hui presque une ruine.
Elle se mordit la levre inferieure un moment, mais les mots partairent quand meme, comme toujours.

" Et pourtant, tu es vivant. "

Murmura t'elle. Mais elle savait qu'il l'avait entendu. Les mots raisonairent en elle. Qu'allait t'il lui repondre, s'il repondait? Que non, il etait mort? Qu'il ne restait plus que sa carcasse, qui attendait d'etre mise a terre par un eclair? Et si s'etait vrai?.. Elle ne le pardonerai pas. Elle ne voulait pas entendre la veritee. La veritee raisonait deja trop fort dans ses oreilles. Mais les mensonges.. ils y en avaient trop. Eux aussi, se melaient au cris de la veritee. Le silence. Le silence, lui, se faisait rare.
Elle garda sa tete sur le cote, ne voulant pas le fixer.

Kadaj s’arrêta à quelques pas de Spatha, immobile et calme comme il l’avait toujours été malgré que son cœur hurlait de tristesse, hurlait de rage envers la lune et la vie.
Il vit la belle louve se mordre les lèvres puis une phrase en sortie, comme si elle n’avait pas put la retenir…
Kadaj ne baissa pas les yeux comme l’aurait fait de nombreux loup. Il n’alla pas vers Spatha pour voir son regard, non il savait que c’était aussi dur pour elle que pour lui…
« Je ne suis pas le seul maître de ma survie… J’aurais dut mourir il y a déjà plusieurs années… »
Une réponse simple, comme Kadaj avait toujours fait pour expliquer les choses les plus dures à entendre. Dans cette phrase mystérieuse, il avait quelque chose de vrai et d’inévitable… Que son heure sonnerait bientôt malgré que ce ne soit pas sa volonté…

We Are All Surrounded By Death, Until We Ourselves Are Dead.
La mort, elle est partout. La mort, on peut en parler a chaque inspiration, chaque expiration, se dire " j'aurais pu mourire la. " Mais, c'est vrai. La mort est toujours tout autour de nous, et c'est la vie aussi, comme on le dit. Mais, si on se disait ca tout le temps, franchement, on n'aurait plus le temps de vivre. La mort on la sent plus au moins, pres de nous ou plus pret, la mort d'un autre nous atteint ou pas, elle vous touche ou pas. Mais la mort, on peut en parler tout le temps- sauf quand on meur. Car la mort, elle est toujours autour de nous, sauf quand on meurt. La vie, elle est toujours la, mais elle est normalement plus silencieuse. Et pourtant, la vie elle ne rit pas toujours. La vie, elle pleure elle aussi, car au fond, la vie et la mort- c'est la meme chose.
Mais penser a tout cela, n'aidait pas forcement Spatha. Elle ne pouvait pas reflechir au tout ca, bien qu'elle y pense malgre elle. Elle etait conciente qu'il y avait encore la vie a faire sourire, et que, bien qu'on n'en sache rien, Kadaj etait plus loin du debut du chemin de la vie et mort qu'elle, et donc plus pres de sa fin. Elle ne se faisait pas d'illusions.

" Nous aurions tous pu mourire avant. Mais on vit quand meme. "

Mais elle se demanda tout de meme de quoi il parlait. Si il disait cela juste comme ca, ou s'il pensait a une moment particulie.

Kadaj soupira lentement en baissant la tête lorsqu’il entendit la réponse de Spatha. Son message n’était pas bien passé… Elle n’avait sans doute pas bien saisie le sens de ses paroles de vieu loup. Que devait-il faire ? Lui expliquer ? Dire directement les choses blesseraient sans doute la douce louve qui était déjà bien anéantie. Mais Kadaj ne pouvait lui mentir, se serait la trompée, ne pas la respecter sincèrement.

Alors lentement sa massive tête se releva vers celle de son amie. Cherchant les mots qui conviendraient tout en observant Spatha paisiblement.

« Je ne parlais pas de cela… «

Il marqua une pause courte dans le temps, mais tellement longue dans son esprit. Il posa son regard sur le ciel. En cette période la lune pouvait être visible en plein jour…

« Je suis le loup le plus âgé de cette terre… Ma survie n’est pas naturelle… et elle ne sera pas éternelle. »

There is So Much That We Don't Know, I Cannot Begin to Say ...
Elle se sentit alors petite. Comme une loupiotte, a qui un ancien entreprend sur elle la tache de lui apprendre qu'il faut vivre par ce qu'il faut mourire; essayant d'expliquer une chose qu'on ne peut meme pas s'expliquer. "Moi, je suis vieu, toi tu es jeune. Bientot je partirais, mais toi tu as encore toute ta vie pour devenir grande et belle et tu pourras ensuite avoir plein de louveteaux.." Il y a tant que l'on ne dit pas.
A tort, ou a raison? Car c'est alors que viennent les questions, "Pourqoi? Quand? Partir ou? C'est qui la mort? Dis, pourquoi tu dois partir? T'es oblige? Moi je veux pas.." Alors, il faut decider entre mentir, certes, inventer une belle fiction pour le moment, sachant qu'elle apprendra- elle est bien petite, apres tout, a rester sur se sujet. On peut alors repondre, "Ne t'inquiete pas, la mort n'est pas mechante. Moi j'irais un jour dans le ciel, un bel endroit il y a tout se que l'on veut, et je t'attendrais, et puis on s'y retrouvera." Mais il faut bien l'avertir qu'il faut d'abbord avoir vecu et aime et avoir eu des louveteaux, et ensuite rester silencieux.
Ou bien on peu rester sur ce que l'on sait. "Je ne sais pas." Puis tu la laisses, troubler par tant de questions, aussi perdu qu'elle, esperant qu'un jour elle pourra repondre avec certainitee a ces quetions sans a avoir a souffrir comme tu l'as fait. Mais tu sais bien que non. Et tu reviens au jours ou tu avais promis, sachant que tu n'as pas tenu une seule promesse que tu as fait- et tu regrettes le temps d'une innocence perdue des larmes enfantines. La naivetee.
Plus tard, toi tu es grande, lui il est partit - la seule promesse qu'il a tenu. Tu te souviens de ses paroles, bien que tu es oublie ses reponses, et tu sais qu'il y a tant de choses qu'il n'a pas dit. Comme quand il avait dit qu'il mourrait avant elle, oui, mais ensuite quand tu l'as dit au louveteau mourrant, "t'inquietes pas, tu va vivre une belle vie puis tu pourras partir dans le ciel, mais seulement apres que moi j'y sois, et que j'aurais eu des louveteaux.." Non, il est mort maintenant. Et toi tu es vivante et tu comprend que la vie et cruelle, que ceux qui sont vivant sont maudits. Tu n'as pas encore connu l'amour, mais tu sais que cela t'aporteras autant de chagrin que d'apaisement. Ou meme, comme tu as appris que la mort n'attend jamais. Il faut toujours qu'elle se depeche d'un mourant a l'autre- elle est debordee! Oui car, la mort n'arrive pas toujours de son accord. Tu realises alors que 'devenir grande' n'a jamais ete une bonne chose, a ton tour.
Pourtant tu vis, car tu le dois.

" Ahh.. "

Ohh oui, jamais tu n'as oublie, quand il a parle; les seules paroles que l'on peut croire.

Elle se sentait petite face au vieux loup qu’était Kadaj, et cela n’était pas faux. Tant d’années les séparer… Et pourtant ces années ne leur empêchaient pas s’entendre.

Kadaj savait que ses paroles trotteraient dans l’esprit de la louve, mais il ne pouvait pas se voiler la face plus longtemps que cela… Bien qu’il souhaitait au fond de son cœur trouver une personne qui l’aime et avoir des louveteaux. Mais qui voudrait d’un loup aussi vieux, proche de la mort et par dessus le marché maudit ?! Personne et Kadaj le savait. Il partirait seul rejoindre ceux qu’il a perdu au cours de sa vie, et attendrait ceux qui seront rester après son départ.

Le vieux loup gris se mordit un instant les lèvres, montrant pour une fois son inquiétude face au choix auquel il songeait depuis plusieurs lunes déjà. Sa massive tête se tourna vers Spatha. Un doux sourire glissa sur ses babines, elle était bien la fille de Flocon, belle, élégante et forte autant au niveau psychologique que physique. Puis son sourire s’effaça lentement, il devait lui dire…

« Spatha… je compte quitter Paradise et peut être même Wolf Angel… »

Partir, partir ... Quoi dire?
Elle l'ecouta, elle l'avait sentit hesiter, peu sure si lui dire. Mais elle pouvait lire qu'il y avait reflechir, a ce dont il etait sur le point de dire.. Partir. Tout rythme apres tout; lire, rire, reflechir et partir. Elle pensa un moment, que tout etait un cercle dans la vie, comme l'oiseau qui saute de son nid, il se jette dans le vide, et tombe. Mais il deploit ses ailes, et il vole. Puis il dois partir, venu l'hivers, il part a nouveau se mot partir, vers des terres plus chaudes.. On lui avait bien avertit, que la vie n'est pas toujours un engament eternel, ni d'eternelle tristesse, ni d'eternel chagrin. Mais elle n'avait pas toujours voulu ecouter, et toujours ne voulait pas se montrer autre que sourde.
Si peu de temps s'etait ecroule, comme un palais de sable qui est disperse comme cendres autour d'un coeur alors en deuille, depuis qu'elle ait decouvert l'ancien loup. Et pourtant, elle l'avait emporte dans son coeur, sans tres bien savoir quel titre lui donner. Elle pensait "ami" etre le nom le plus approprie, mais elle ignorait de se qu'il la pensait, fille de Flocon... Fille d'une fille..?
Elle savait bien que, repondre "si tot?" n'etait pas ce qu'il y avait a dire. Elle savait bien que pour elle oui, mais pour lui, il aurait surement penser le contraire, "si tard." Et encore une fois elle se retrouver plutot muette. Mais elle se du de dire quelque chose..

" Tu n'es pas obligee.. "

Oui, apres tout, elle ne comprenait pas pourquoi il devait partir ailleurs pour s'eteindre.

" Pourquoi ne pas rester sur nos terres de l'Ouest? Si tu as vecu jusqu'a maintenant, c'est parce que ta destinee te l'a dicte. A quoi servirait t'il de partir, Kadaj? Tu ne peux quand meme pas partir! "

Elle se calma. Qu'avait t'elle a faire la dedans, de toutes facons?

Kadaj attendit la réponse de Spatha avec patience mais inquiétude. Comment allait-elle réagir ? Elle qui venait de perdre sa mère, et à qui on annoncé le départ d’un vieux « membre de la famille »… Ce n’était pas juste, Kadaj le savait éperdument mais il ne pouvait rester sur les terres si cher à son cœur qu’étaient Wolf Angel mais surtout Paradise.

La réponse de la louve résonna lentement, comme une brise soufflant sur la plaine, puis une suite de mots, s’entrechoquant tel un orage ravageur.

Kadaj ferma lentement ses yeux gris pour dissimuler ses larmes, cette peine éternelle qui retentissait dans son cœur. Il ne les rouvrit pas comme il l’aurait fait d’ordinaire, cachant à la perfection ses sentiments de tristesses… Face à Spatha, le vieux loup ne savait mentir… Découvrant ainsi à quel point il s’était attaché à cette louve pouvant être facilement sa petite fille ou même son arrière petite fille.

« Je ne peux pas… »

Quatre mots, lents, chauds, mais tristes. Il aurait tant aimer rester auprès d’elle, ainsi qu’auprès des autres mais cela ne pouvait être réel. Etre normal avait toujours été la chimère du vieux loup. Sa malédiction est bien trop forte aujourd’hui… L’esprit du vieux loup n’est plus aussi fort qu’autrefois pour courir après cette chimère éternelle.

Ses yeux s’ouvrirent avec lenteur, et se posèrent dans ceux de Spatha. Cette louve qu’il avait vu naître, connaissant le secret de sa naissance sans jamais porter de jugement mais juste lui porter de l’amour… Voilà pourquoi il ne pouvait pas rester les yeux clos face à elle, il lui devait une honnêteté digne de l’amour qu’il lui portait. Malgré sa tristesse et son orgueil, Kadaj finit par reprendre la parole avec toujours cette voix rauque mais chaude qu’il avait gardé depuis la mort de son père à cause d’une morsure à la gorge…

« Je ne veux pas blesser quelqu’un… Je ne supporterais pas d’avoir une mort innocente de plus sur la conscience… »

Une nouvelle pause, moins longue, mais dans l’esprit de kadaj interminable… Pourquoi la vie n’avait pas été aussi juste avec lui ? Avait-il mérité cette malédiction ? Il ne savait pas, il ne savait plus… Ses yeux se brumèrent lentement de larmes discrètes.

« Je ne veux pas un jour te blesser… »

Mistakes, How Can We Fix Them?
Elle l'ecouta, et dans un coin de son ame qu'elle cachait jusqu'a la derniere seconde, elle savait avant qu'il n'ouvre la bouche se qu'il allait dire. Mais encore, elle ne voulait pas l'ecouter. Elle secoua la tete vigouresement, mais elle savait qu'il avait raison, et ce "savoir" elle le gardait dans le meme 'coin' que ce savoir de ses mots.. Elle pensa un moment, tout de meme, car, bien qu'elle soit blesser a la pensee d'etre abandonee a nouveau, elle du reflechir pour etre sure que sa reaction ne sois pas si ridicule, sans meme l'ombre de quelques pensees. Qu'un reflex de la part du son propre chagrin. Mais elle pensa tout de meme a celui du loup en face d'elle, sans fille et sans avenir, laisser par la vie a pourrir jusqu'a ce que ses os ne le soutiennent plus. Elle savait que c'etait ce qu'il pensait, et peut etre que c'etait vrai, mais elle ne pensait pas cela, bien qu'elle y reflechisse.
Apres tout, elle n'allait pas le retenir? Et pourquoi pas ne pas le tuer maintenant, sur le coup? Elle fut horrifie un moment au fait que sa colere la mene a de telles pensees. Il faisait ca pour les Angels. Quel cadeau, que d'abandonner sa meute " pour son bien ". Pour le bien de son esprit...
Elle se rendit alors compte que ses pensees commencaient a faire n'importequoi, partaient n'importe ou, et qu'elle ne pouvait pas en suivre une seule tellement elle se sentait perdu, innonde de pensees qui faisaient l'allee retour de son esprit tout en criant, chaqu'unes d'entres elles.. Elle devenait folle. Elle dut s'arreter et le regarder, et malgre elle, dans ses pensees qui devaient rester en elle, un d'entre elles franchi la frontiere de sa tete proteger pour se faire entendre.

" Tu partirais, sans jamais avoir connu l'amour et vu naitre des louveteaux de la louve que tu aimerais? "

Pendant un moment, elle n'etait pas sure si elle l'avait dit. Puis, trop gene par ses paroles, elle n'osa pas les recouvrires par autre choses, de peur de redoubler en honte.. et puis, elle ne savait meme pas quoi dire. Mais elle se rendit compte que, bien qu'elle ne sois pas sure, c'etait surement vrai- il n'avait pas de louve, ni d'enfants d'une portee de cette louve.. Inconue..
Elle regarda le sol, se disant, eh merde, puis t'as cas lui souhaiter de bien creuver, nan, et te casser et il ne te reverras pas apres tout, puis qu'il va partir...

Kadaj eut un pincement au cœur en voyant la réaction de la louve dès lors qu’il eut ouvert ses babines noires recouvertes de poils blancs. Il comprenait que les mots qu’il prononçait ne sont pas toujours bon attendre par les autres, mais la vérité, même cruelle ne peut être éternellement cachée aux autres.

Alors face à la réaction de cette louve chère à son cœur, sans que personne ne le sache, Kadaj resta silencieux et pensif. Les années et la malédiction avaient bien usés le loup qu’il était mais pas son esprit. Calme malgré ce pincement douloureux au cœur, Kadaj ne fut pas surpris de la question de Spatha. Il s’y attendait de manière naturelle, tout le monde lui posé cette question un jour ou l’autre.

Le problème n’est pas de recevoir une telle question dans un moment pareil, mais simplement d’y répondre… Choisir ses mots, sans trop en dire ? Où expliquer simplement les choses sans prendre garde à l’impact de ces derniers ? Non cela ne serra jamais du genre du kadaj ! Ses explications resteraient comme elles ont toujours été, comme il a toujours été.

« Il faudrait déjà que cette louve éprouve quelque chose pour moi… et qu’elle sache que tout fils que j’aurais sera en danger… »

Une pause, de nouveau mais beaucoup plus longues que les autres. Il baissa la tête, lentement, divulguant sa tristesse intérieure.

« Penses-tu vraiment qu’une louve prendrait le risque d’avoir un fils maudit et un loup qui ne pourra voir ses enfants grandir ? Ou pire, un père qui peut être un danger pour sa propre famille … ? »

I hope you know that I am right beside you.
La louve garda son regard sur ses pattes. Rien de bien interessant: elle avait bien le bon nombre de griffes, un pelage noir recouvert de poussiere et de boue sur les pointes de ses poils, de la terre sous ses cousinets... Mais ce n'est pas pour autant qu'elle n'ecoutait pas Kadaj. Sa voie etait triste, grave, il semblait avoir perdu espoir. Elle soupira. Mais il ne sembla pas l'entendre, car il continua a enchainer les mots, un apres l'autre, resumant tous ses sentiments de rage et chagrin, desespoir envers la vie en quelques phrases. Quand il eu finit, avec une question qui semblait avoir ete destinee a ne pas etre repondue. Mais Spatha avait deja decidee de la reponse, et il ne la contredirait pas.

" Oui, Kadaj. Je penses bien que oui. "

Elle semblait serieuse, d'ailleurs, elle l'etait. Elle le fixa alors droit dans les yeux, pour que son regard n'echape pas au sien.

" Tu es peut etre 'maudit', mais tu le sais, et tu sais qu'il faut que tu proteges les autres. Tu en es consient, et je sais que ton fils le sera aussi. Ne perd pas espoir, Kadaj. Tu es bien le loup le plus vieu de ces terres, malgre ce aue tu appelles cette 'malediction'. Je t'en pris, ne perd pas espoir... "

Elle relacha alors son regard, tournant la tete.

" Je suis sur que plus d'une louve t'accepteraient.. "

Sinon, je suis la.

Kadaj resta silencieux, comme à chacune de ses rencontres avec Spatha la vieux loup perdait ses mots. Pourquoi, il ne le savait pas et ne le saurait sans doute jamais. Bref, Kadaj commença à se lever avec un peu de peine mais sans esquisser la moindre grimace, son coeur éprouvait plus de douleur que son corps. Il avait dans l'idée de marcher quelques pas pour apaiser ses esprits, avec lenteur il commença à faire un pas, oreilles presques tombantes signe de sa tristesse dissimulée depuis tant d'années déjà.

Soudain ses mouvements se stoppèrent et ses oreilles se dressèrent sur son grand crâne. Il resta immobile quelques secondes se demandant s'il avait bien entendu les paroles de Spatha. Les mots de cette dernière lui résonnèrent dans l'esprit, sans qu'il n'en sésisse un sens réel à la réponse. D'un mouvement très lent Kadaj se retourna vers Spatha qui le fixait désormais droit dans les yeux. Il plongea aussitôt son regard dans le sien, il aimait tant cela...

Mettant sa tête légèrement sur le coté tel un louveteau n'ayant pas tout compris, Kadaj resta le regard plongé dans celui de la louve. Puis la suite des paroles de la belle redonnèrent de la chaleur au coeur du vieux loup. Une dernière phrase sortit alors de la gueule de la belle Spatha après qu'elle est relaché son regard intense... Pourquoi ? Cela il ne le savait pas non plus mais un tendre sourire se dessina discrètement sur ses babines.

De sa démarche de coin, Kadaj s'approcha de Spatha et pour la première fois lui adressa un geste doux mais surtout tendre : Kadaj donna une lèche douce sur la joie de la fille de Flocon. Il resta alors à fixer tendrement la louve, toujours avec son petit sourire mystérieux comme il avait toujours eux aux creux du visage.

"Merci Spatha..."

Le vieux loup ne savait quoi dire de plus à cette louve qui tentait de lui remonter le moral alors qu'elle même ne l'avait pas... Mais son sourire s'effaca doucement, c'était gentil de dire cela mais est-ce vraiment réel ? Non... malheureusement...

Kadaj regarda alors Spatha, les yeux brillants d'un on ne sait quoi qu'il n'avait pas eut depuis longtemps dans le regard, des pensées lui vinrent alors, des pensées qu'il n'oserait jamais dire malheureusement.

*Douce Spatha... tu mérites le bonheur éternel...*

Mais finalement quelques mots sortirent de sa gueule, ne voulant pas laisser croire à cette louve à qui il tenait beaucoup, qu'un jour une louve l'accepterait.

"Tes paroles sont sincères je n'en doute pas Spatha mais... tu sais je ne pense pas être un bon père..."

Il baissa son regard, serrant les crocs. Oui il n'avait remplie comme il le voulait son rôle de "père"... Malheureusement il n'avait put empêcher la mort de Survivor et de Flocon...

[ pfff... a l'aide, je sais pas si elle doit s'avancer ou s'enfuir xDD ]

On dit souvent que les esprits rodent dans cette foret.
C'est a cela que la louve se trouva en train de penser. De ces "illusions". Elle, elle n'en avait jamais vu, mais elle se demanda si sa mere se trouvait ici, parmit les esprit qui etaient dit de "hanter" la foret. Si au moin elle pouvait la voir.. Mais elle savait que si elle la voyait, ca serrait surement son imagination ou la lumiere ou.. une illusion. Enfin, si elle l'avait vue, la, vivante, elle lui aurait demander son avis, qu'elle puisse la guider. Elle ne savait plus quoi faire.

" Il n'est jamais trop tard. Tu pourrais en etre un, un bon pere. Tu.. "

Elle s'entendit dire. Mais c'etait comme si sa langue marchait sans son accord, qu'il obeissait tantot a un cote d'elle, soit l'autre. De fois, c'etait des paroles timides et reculantes, par fois asser pour la gene. Mais lui, il etait trop perdu dans sa misere.. Comme elle peut etre. Mais lui, c'etait pire. Et elle voulait l'aider. Elle savait que c'etait surement son dernier hivers. Et elle voulait qu'il puisse partir hereux, en paix. Elle n'aimait pas le voir souffrir, et elle entendit une pensee parmit des milliers d'autres, que si il lui avait demandee, elle l'aurait fait pere, d'une femelle et meme d'un male. Mais lui dire cette pensee, elle n'aurait surement jamais ose...

[ mdr ! Avance cocotte x'D ]

Comme pour trouver une réponse impossible, Kadaj porta son regard vers la cîme des arbres où le soleil tapait avec douceur et légèreté. Il espérait toujours ce signe qui lui dirait si oui ou non il devait partir des terres qui avaient vu changer l'étrange loup qu'il avait toujours été...

Mais Spatha troubla de nouveau le vieux loup. Aussitôt son regard se porta dans celui de la louve, cherchant maintenant en elle un signe. Oreilles pointées vers l'avant, Kadaj se posait des centaines de questions surtout au niveau de la réponse de Spatha. La regard avec beaucoup de sincérité, Kadaj raprocha doucement son museau de celui de la louve, comme pour mieux la voi et mieux comprendre ce qui se passait dans son regard.

"Tu quoi...? N'ai pas peur de dire les choses avec moi Spatha..."

A Sigh.. I Think.. I Just Know One Thing Right Now: I Don't Wan't You To Go.
Elle soupira. Elle ne savait plus rien. Elle ne savait meme plus ce qu'elle allait dire avant de se decourager a nouveau. Elle se sentait bete. Et il la regardait comme ca, et elle ne pouvait pas desangager son regard. Ancien.. Puissant.. Savant.. Elle ne pouvait pas retirer son regard du sien, et un moment sa tete fut..juste-- il n'y avait plus rien. C'etait tout blanc. Ou noire.. Ou juste, vide. Avant que toutes ses pensees revienre, multipliees par mille, toutes criant pour qu'elle entende. Mais elle n'en avait qu'une en tete. Celle qui etait rester quand tout etait partit.

" Je ne veux pas que tu partes. "

Comprendrait t'il?.. Mais il y avait une autre question. Pire encore. Elle essayait d'y echaper, quand elle arriva tout d'un coup sans qu'elle ne puisse s'en defendre.. Est-que... Est-que je-- je t'aime?..

[ bon, bon, j'avance alors xD ]

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Un nuage de poussiere, une foret de tristesse ... { PV Kadaj } TERMINE

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