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 ![La Nuit est la plus belle des Tempêtes. [ L ] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: La Nuit est la plus belle des Tempêtes. [ L ] ![La Nuit est la plus belle des Tempêtes. [ L ] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/15/28/76/i_icon_minitime.gif) 13.02.09 15:59 | |
| La Nuit est la plus belle des Tempêtes.
[ Libre ]
Une dune. Puis une autre. Encore une et au final, un millier d’autre, toute pareille, copie conforme d’une jumelle. Elles se ressemblaient toutes. Mais qu’importe, cela donnait du charme au lieu. On se serait crut dans un grand jeu de Miroir qui revoyait, qu’importe où l’on regarde, toujours la même image. Oui, il fallait l’avouer, c’était beau. Le sable, jaune mordoré le jour, se parait d’une jolie couleur gris sombre la nuit. Les rayons de la Lune, argents, jouaient avec la multitude de grain de sable que le vent soulevait et mettait en mouvement. Voilà un autre aspect du paysage des plus déroutants, on avait l’impression qu’il était en perpétuel mouvement. Le vent ne cessait jamais de souffler ici-bas et il transformait à sa guise les dunes et les buttes. L’horizon, loin et inaccessible, se confondait avec le ciel jusqu’à ce que l’on ne sache plus vraiment si l’on était sur terre ou dans le ciel. Alors que celui-ci nous paraissait si loin et presque insignifiant lorsque l’on marchait dans une forêt ou sur un chemin, il était lorsque l’on marchait dans le Désert, écrasant. Ecrasant de magnificence et de dimensions. S’il est vrai que l’on ne pouvait jamais le voir en entier lorsque l’on se baladait en forêt ou autre, il apparaissait ici dans toute sa splendeur. Il faisait nuit. Il faisait froid. Mais le ciel ne m’avait jamais paru aussi proche. J’étais assise, bien droite, sur une pierre plate que j’avais rencontrée au hasard de mes déambulations. Et depuis que je m’étais assise, j’étais perdue dans la contemplation du ciel noir d’encre. La Lune était bien là, à son poste, veillant sur chaque créature endormie ou non de ce monde. Mais elle semblait si faiblarde face à l’immensité du monde à éclairer. Ses rayons peinaient à atteindre le sol et ils ne diffusaient qu’une pâle lueur argentée.
La conséquence ? Je ne voyais pas à plus de dix mètres autour de moi. C’était comme si j’étais dans une grotte dont les murs s’approchaient lentement de moi. J’étais à la fois éclairée et à la fois, plongée dans le noir. C’était une sensation très étrange. Mais cela ne suffirait pas à me faire partir. Je connaissais parfaitement ces Terres ; j’y étais née. Et fausser compagnie à ma mère n’avait jamais était très dur. Pendant les moments de liberté que j’arrivais à gagner, je me promenais, explorant mon monde, pleine de curiosité. Alors ce Désert, même s’il change chaque nuit un peu plus, je le connais bien. Et j’appréciais énormément le silence et la plénitude qu’il pouvait apporter à celui qui sait l’écouter. Il faut juste prendre le temps d’apprendre. Juste prendre le temps de s’arrêter quelques secondes pour observer autour de soit, ouvrir les yeux. Est-ce donc si dur pour que nombre de loups se refusent à le faire ? Je ne sais pas vraiment. Toujours est-il qu’aujourd’hui je suis venu ici dans un but bien précis : réfléchir. Aujourd’hui, je suis officiellement acceptée en tant qu’Educatrice dans la Meute des Sakarite. Cela devrait me satisfaire et pourtant, je ne suis pas pleinement satisfaite. Tant pis, passons, laissons nous porter par la rivière pour une fois. Adviendra que pourra. Je me relevais doucement, m’ébrouant pour me défaire de l’emprise du sable qui avait entreprit de m’ensevelir. Etrangement réconfortée, je ne pus m’empêcher de lever les yeux vers les étoiles qui me surplombaient. Elles sont si nombreuses et si belles. J’allais à nouveau me perdre dans la contemplation du ciel lorsque le vent m’apporta une odeur. C’était fugace, à peine une fragrance mais cela suffit à me faire tressaillir. Je n’étais donc pas seule ? Abaissant rapidement ma tête, je fis rapidement le tour de l’horizon mais peine perdu, il faisait trop noir pour y voir quelque chose. Prudente, je me retenais bien de grogner. Qui sait qui cela pouvait être ? |
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| | Sujet: Re: La Nuit est la plus belle des Tempêtes. [ L ] 13.02.09 16:49 | |
| [ Magnifique RP'  ]
La nuit est parfois si douce qu'on entreprend de s'y perdre jusqu'à s'en laisser mourrir . Elle est certe si belle mais jamais nous y sommes vraiment en sécurité , on ne peut pas voir qui nous attaque malgrés que le vent nous apporte tant d'odeurs nous déclarant en danger ou non ...
C'est cette nuit là que je m'aventurais sur les terres des Sakarites dans une plaisance totale . Rien ne pouvait plus m'arrêter j'avancais , avancais encore et toujours laissant les doux rayons de la lune caresser mon pelage argent c'est grâce à elle que mes yeux brillaient la voyant ... Son regard si mélancolique me faisait frémir elle semblait si proche de nous mais pourtant intouchable comment pouvait-elle avoir une emprise sur le monde ? J'en étais presque jaloux .
Ne cessant de marcher parmis les dunes , mes pas s'enfoncaient dans le sable qui doucement le recouvrer petit à petit . Je ne pris pas le soin de de me mettre face au vent pour que mon odeur reste " invisible " , j'avancais et tant pis si au bout de ce désert ma vie s'arrêtrait , je n'avais plus rien à perdre mis appart une vie gâchée , un passé tourmenté et une âme en souffrance .
Je restais silencieux , comme une tombe . C'est aprés quelque minutes qu'une ombre se dessina dans le paysage sombre . Accélérant le pas je n'avais pas peur de qui était cette silouhette .
Une fois proche de l'inconnue j'hésita un moment à lui parler mais aprés je me jetta à l'eau .
- Bonjour ... -
Ma voix semblait sombrer dans la mélancolie non je ne disais pas ocmme de nombreux loup : - Bonjour, je m'appelle Deelight , solitaire et vous ? - .
Si cette louve voulait le répondre alors elle le ferait mais je ne l'obligerais en rien et je continurais mon chemin tel une ombre ayant perdu son corps . J'étais à un stade ou la vie ne me faisait ni chaud , ni froid ou je me disais - un peu plus ou un peu moin... - Oui , un peu plus ou un peu moin cela ne pourra pas me faire grand mal . |
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