Physalis ne put réprimer un sourire.
Il était de nature ironique et ne savait pas retenir ses expressions.
Ou plutôt il n'aimait pas les dissimuler, c'était un loup de nature très franche et surtout pas hypocrite.
Il laissa la louve tourner autour de lui mais la suivant toujours du regard.
Si elle tentait la moindre attaque, elle découvrirait que la nature n'avait pas fait que don de beauté a Physalis mais aussi cette force qu'il avait perfectionner après plusieurs rigoureux entrainements.
Il ne manqua pas non plus du regard la proie juteuse qu'elle dégustait avant qu'il n'arrive.
Il passa sa langue au dessus de ses babines mais releva le regard vers l'inconnu.

- Est-ce que ça t'intérèsse vraiment qui je suis ?

Il haussa les sourcils d'un air amusé et rajouta :

- J'aurai plutôt proposer mon déjeuner a l'inconnu.

Cette fois-ci il ne souriait pas et n'avait pas de mimiques amusantes, il était très sérieux puisque ça parlait de manger.
Et ç cet heure, Physalis était en manque.
S'il n'y touchait pas il risquait brusquement de changer de caractère et d'être de très mauvaise humeur.
Au pire, il se contenterai de la louve qu'il avait devant lui quoi qu'elle semblait plus faites de muscle que de chair.

Physalis gardait un sourire accrocher a ses lèvres, en vérité, il était rare de ne pas voir Physalis sourire.
Mais si on regardait bien, si on avait tendance a trouver chaque détail, on remarquait que ses sourires changeaient, changeaient d'expression : ironique, amusé, manipulateur, charmeur, c'était comme si tous ses sentiments passaient par ses sourires.
Peut-être un jour en aurait-il une réputation.
Cette fois-ci, il était amusé par la forte tête qu'était la louve.
Sa façon de réagir.
Les louves trop sur la défenssive et agressives avaient parfois tendance a l'énerver, mais il essayer de comprendre pourquoi elles réagissaient ainsi.
Si violament, comme si on les attaquait.
Par contre, le grand loup pouvait comprendre qu'elles adorent se battre, lui même en faisait usage souvent.
Il avait bien remarquer les crocs étonament grands de la louve, mais encore fallait-il savoir s'en servir.
Il prit un peu de recul non pas par peur mais pour avoir une meilleure vue sur l'ensemble de l'inconnu.
Plutôt jolie, pas mal, bien foutu, si seulement le caractère allait avec, et puis, au final il aimait bien ce caractère, celles qui étaient trop fades l'exaspérait encore plus.

- Terminer entre tes crocs ? Et qu'ai-je fais pour mériter ce châtiment ? mais puisque tu sembles tant y tenir, je suis Physalis, chef des Planificateurs Devil. Je te retourne maintenant la question.

Il regarda la proie, qu'il falalit avouer très apétissante puis regarda la louve, la proie ainsi de suite pendant un moment.
Il avait horriblement faim, mais cela ne servait a rien qu'il la provoque en touchant a ce qui lui semblait important.
C'était sans importance, Physalis attendrait, il avait déjà du attendre plus longtemps sans manger.

-Sache jeune demoiselle que je compte bien ne jamais avoir de louveteaux que vous m'égorgiez ou non.

Il devait être exaspérant, insupportable, car il ne l'écoutait pas et il lui montrait bien, il regardait ailleurs, fouetteait doucement l'air de sa queue, agitait les oreilles, reniflait le sol comme s'il cherchait une proie.
Il avait toujours ce sourire tellement insoutenable qu'on aurait voulu lui arracher les lèvres pour que plus jamais il ne puisse avoir ces sourires.
Ses yeux argentés lançaient des éclairs d'amusement et ùmême en montrant le contraire, il écoutait ce que disait Mlle du coin de l'oreille.
Quand elle eut terminée, il remonta la tête et la regarda droit dans les yeux la fixant un instant puis détourna son regard.
Il n'avait rien réussi a lire dans le regard fermé de la louve.

- Tu as envie d'égorger chaque personne que tu rencontre ou est-ce simplement parce que je ... T'oripile ?

Il s'installa sur un tronc d'arbre déraciné, sur le sol et se coucha tranquillement dessus sans quitter un instant du regard la Eliäinen.
Il savait qu'il pouvait être captivant, intéréssant, incroyable, puissant, imposant mais il pouvait être aussi intenable, intolérable, a sauter par le haut de la falaise quoi.
Il ne s'en rendait pas compte, il était comme ça, un genre de lunatique étrange.
Si la Veuve Noire était en train de subir cette partie la de lui, il la plaignait mais cela l'amusait plus qu'atre chose.

- Je peux te poser une question ? As-tu des amis ? Nan, oublie, c'ets mal formuler, disons plutôt ... Penses tu que les amis puissent être utiles ou des inconvénient ?

Il changeait brutalement de sujet pas car il essayait de fuir l'autre ou il pouvait se sentir en désavantage mais parce que cette question lui trottait dans l'esprit depuis une rencontre avec une louve.
Et puis, il en avait marre de parler de sa mort ou stérilité prochaine, un peu d'originalité et arrêtons un peu de toujours de parler du trépas de l'autre comme si nous en étions la cause.
Cette louve n'arriverait pas a le tuer, peut-être le blesser mais elle le payerait chère.
Ses yeux lançaient des étincelles ironiques et le loup au pelage doré reste sur son tronc d'arbre, les muscles prêt a bondir au qu'a ou Mlle s'emballerait.

Physalis était étonné par la réponse de la louve, il ne s'y attendait pas. Il s'imaginait se faire humilier, sauter dessus même, mais que cette louve aux abords agressives et arrogantes puisse lui rpéondre d'une telle façon le surpris agréablement. Il la regarda longuement sans détourner de sa jolie silhouette ses yeux argentés, pour une rare fois de son existence, il ne souriait pas. Son visage était vidé de toutes expressions, seul son regard scintillait de curisoité, il voulait savoir ce que pensait réellement la louve, car elle lui avait répondu généralement mais sans dire ce que elle vraiment elle en pensait, si elle avait des amis et si oui, comment elle les considérait. Physalis ne bougeait toujours pas et ceci laissa un silence léger se poser entre les deux loups. Cela ne le dérangait pas, il aimait autant le calme que la guerre, et si elle ne supportait pas de voir s'éterniser entre eux l'absence de paroles elle n'aurait qu'à partir. La patience était aussi une qualité qui touchait beaucoup Physalis. Il réfléchissait à ce qu'il pouvait répondre, et en réalité il ne savait pas vraiment quoi dire, lui même n'avait jamais eut d'amis, il s'était contenté de rencontre sympathique ou mauvaises, il avait eut de l'estime pour des personnages comme de la haine, mais pas d'amis, pas de personne à qui se confier, à qui offrir une partie de soi.

- Mais ne penses-tu pas que l'amitié apporte autant d'inconvénients qu'elle n'apporte de bohneur et de vertus ? Je crois qu'a partir du moment où nous avons une amitié sincère avec un être, nous perdons alors une part de notre liberté et de nos sentiments. Notre coeur souffre quand il souffre, nous nous inquiétons quand nous ne le voyons plus, nous le haïssons quand il nous trahis, nous le conseillons et promettons de donner notre vie pour lui, et nous sombrons dans le désespoir quand son trépas arrive avant le notre.

Il fallait le dire, Physalis n'avait jamais des idées très claires sur les sujets qu'il traitait et ce qu'il venait de dire ne devait pas être d'une clarté totale. Il construisait son jugement à l'instant même où l'expliquait ce qui donnait à ses paroles un air de brouillon et de pensées dites aà voix hautes. Et surtout, son plus gros défaut, était qu'il était très souvent contradictoire, il pouvait expliquer avec finesse quelque chose et dire le contraire quelques minutes après comme si il ne cessait de réfléchir et de remettre son jugement. Phys' savait que l'amitié apportait aussi des choses que seul elle pouvait nous offrir, mais tant qu'il ne la conaissais pas, il ne voyait que les côtés négatifs de celle-ci. Enfin, il poussa un léger soupir d'où s'échappa une petite mélancolie a peine perceptible et rajouta :

- Je parle alors que je ne connais pas, j'explique et je défends un opinion alors que je n'ai jamais appris à connaître le sentiment que je critique... Je suis d'un orgueil ridicule non ?