( Je fais un sujet avant qu’il ne se batte contre 666 pour qu’il connaisse ses enfants et j’avance le temps pour faire agir les petits ^^ )

Je venais de passer les nuits les plus terribles de ma vie. Je m’étais épuisé par ma propre rage envers moi même. Voilà trois mois ( j’avance le temps pour faire agir les petits ^^ ) que mes enfants étaient nés, un mois que j’avais blessé ma propre fille dans ma folie. Chaque nuit depuis cette nuit j’avais laissé la haine prendre le dessus sur moi. Tuant tout ceux que je croisait, priant chaque matin ne pas avoir tué ma famille durant ma folie incontrôlable.

Ces nuits d’horreurs me vidaient de mon énergie. Aujourd’hui, sous les premiers rayons chatouillant du soleil sur la cascade, ma carcasse se trouvait là à moitié dans l’eau régénérante. Enfin la légende dis cela, mais jamais cette eau ne put m’aider dans ma douleur, ma malédiction ne me le permettant pas. Le corps dans l’eau, et la gueule sur un rocher je ne bougeais plus, les yeux clos. Le sang m’entourait dans la cascade, lavant mes terribles plaies. Du sang était sur mon museau, mais ce n’était pas le mien. On aurait put me croire mort sans problème, je l’étais presque tout du moins dans mon cœur.

Deldùwath : Je gronda envers notre mère, pourtant si gentille et si forte pour nous. Mais je n’aime pas qu’elle m’empêche de jouer avec Medea. Je n’aime pas qu’on prenne ma sœur pour une loupiotte différente ou handicapée. Elle se défendait bien cette petite ! J’étais colérique, cela se savait, je devais tenir ça du mauvais coté de notre père. Une chose est sûre, notre maman en bavera avec moi. Je l’imita parler en faisant des grimaces avant de lui répondre avec un peu trop d’insolence.

« Owh c’est bon je vais pas la casser ta fille ! »

Avec mauvais fois je lui tourna le dos et partis devant sans me soucier du loup dans la cascade, sans me souvenir de lui.


Izilbêth : Courant après les papillons je sursauta au son du timbre de voix de maman. Elle était vraiment à cran ces derniers temps. Je regarda mon papillon s’éloigner sans que je ne puisse le croquer. Résignée je pivota vers maman et courut dans sa direction avec joie et bonne humeur. Je bouscula mon idiot de frère qui me gronda dessus alors que je riais, et je finis ma course en sautant sur ma sœur, n’ayant pas entendu les remarques de maman sur le fait qu’il fallait aller doucement avec Medea. Une fois sur elle je commença à lui mâchouiller l’oreille.


Kadaj : Je n’étais plus, dans mon esprit je me croyais mort. J’avais tenu mes promesses, alors pourquoi j’étais toujours là ? Je soupira, grimaçant sous la douleur de mes blessures nocturnes. Mes yeux allaient se fermer doucement lorsqu’une voix résonna au creux de mes oreilles, faisant battre mon cœur à la chamade. Je releva ma massive tête en direction de cette voix, j’aperçue cette silhouette si douce à ma cœur. Mon amour Spatha, accompagnée de trois petits louveteaux. Je souriais heureux de les voir, je tenta même de me lever pour aller les voir mais lorsque je vis ma fille boiter mes oreilles tombèrent de tristesse. Machinalement je me dépêcha pour partir sans qu’ils ne me voient mais malheureusement ma vieille patte glissa sur le bord de la cascade, m’y faisant retomber lourdement sans la moindre discrétion…

[ KADAJ ] Je ne vis pas ma belle, mon amour, ma vie, ouvrir sa fine gueule noire, je n’avais pas le courage de la regarder dans les yeux comme autrefois. J’étais un monstre et désormais elle ne pouvait l’ignorer. Plus je m’éloignais d’eux, plus mon cœur se serrait. Ses battements étaient plus lents, plus durs contre ma poitrine, comme si mon cœur voulait rebattre contre sa poitrine, s’unire au sien qui ne battait sans doute plus pour moi depuis le drame dont j’étais responsable.

Mes pattes étaient lourdes, engourdies, et parfois je ne les levais pas assez, alors elle frottait légèrement sur le sol poussiéreux des terres que j’avais promis de protéger, et non de devenir une menace. A chacun de mes pas, en plus de mon cœur, les larmes me montaient. Quelques unes perlèrent sur mes vieilles joues et tombèrent sur le sol, sans bruit.

C’est alors que j’entendis des petites pattes derrière moi, et une voix fluette. La même que Spatha lorsqu’elle étai enfant. Cette image me revint alors et je m’arrêta. Je ne pouvais pas ignorer ma fille, malgré mes actes horribles. J’inspira profondément pour ravaler mes larmes et pouvoir supporter le regard de ma fille. Me retournant, je la contempla doucement, amoureusement, comme tout bon père, sauf que j’avais dans mon regard tant de regrets et de chagrin… La question me secoua, je me mordis mes lèvres mais cela ne changea rien et je ne pus retenir mes larmes salées. Elles tombèrent plus fort et plus rapidement que les précédentes. Ma vie était une torture…


[ DELDUWATH & IZILBETH ] Nous vîmes notre sœur courir après le grand loup gris qui semblait dangereux. Sans chercher à comprendre, nous avons courus vers elle, maman réalisa peut de temps après nous. Deldu pensait que cela devait un loup terrifiant et dangereux pour que maman se fige ainsi. Alors que nous arrivions, montrant nos petits crocs aiguisés mais pas très efficace, la voix de notre sœur nous fit ouvrir la gueule et regarder ce grand mâle fort âgé sans doute. Nous l’analysions. Tant de questions durant nos premiers pas et rencontre avec les autres loups parlant de leur père en plus de leur maman. Ce vide dans nos petits cœurs se combla soudain. Sans même le connaître nous l’aimions. Je fus plus déstabilisée que Deldy qui ressemblait tellement à notre père, c’était frappant, comment n’avions pas vu cela plus vite ? De nos regards suppliant nous attendions une réponse de sa part, savoir s’il était vraiment notre père, bien que nous en soyons sur au fond de nous.

[ KADAJ ] Je regarda mes enfants arriver près de leur sœur. Je m’attarda sur mon fils, quelle ressemblance. Mon cœur se serra un peu plus, j’avais donc donner à ma douce un fils qui aurait la même vie tourmentée que moi ? Je suis vraiment un monstre…

Mes larmes coulaient plus lentement, mais tous attendait une réponse de ma part. Je regarda brièvement mon amour, choquée de me voir. Mon regard se porta ensuite sur mes petits. Baissant la tête pour être à leur niveau je souris doucement, mais avec énormément de tristesse malgré la joie qu’ils m’apportaient juste par leur simple présence.

« Parce que… » Je me coupa, comment leur expliquer ? Des excuses ? Je n'ai aucun motif de demander à mes enfants et à mon amour de m'excuser...

Izilbêth : J'écouta notre père parler sans faire le moindre mouvement, même lorsque notre frère vint faire son cadore face à lui, nous ne bougeâmes pas d'une millimètres. Dieu qu'ils se ressemblaient... Et pourquoi émanaient ils cette étrange force ? Seul Deldu et notre père avait cela. Je fronça les sourcils face à cette interrogation, et perdue dans mes songes je ne réalisa pas que ma soeur s'écarta de moi pour être plus indépendante. Je l'aurai remarqué je n'aurais sans doute rien dit, je comprends qu'elle souhaite ne pas être couver par moi...

Deldùwath : Je fus encore plus frustré lorsque je vis notre mère fondre en larme dans les bras de ce monstre qui avait blessé ma soeur et qui était à l'origine de toutes les larmes de notre mère. Je ne l'aimai pas. De rage mes yeux devinrent rougeâtre, signe de cette malédiction qu'il m'avait transmise sans que je ne le sâche encore... Je gronda un instant avant de m'avancer pour enfoncer mes pauvres petites dents pointues dans la patte de mon propre père, bien que je ne le considère pas comme tel.

Kadaj : Je me laissai bercé par la mélodie que nos deux coeurs émettait, celle que j'avais osé oublier durant les sombres jours après la naissance de nos enfants. Je la serra fort contre moi, savourant cette instant, conscient qu'il pouvait être le dernier... Soudain, je sentis des picotements dans ma patte. Ouvrant les yeux je vis que mon fils venait de me mordre. Je m'écarta de ma douce pour observer les yeux de mon fils. Ils étaient rouge, comme les miens la nuit. Je soupirai, inquiet et triste de lui avoir transmit ma malédiction. Je chuchauta alors quelques mots à l'oreille de ma belle, la gorge nouée.

"Depuis quand a-t-il les yeux de cette couleur ? Leur as-tu parler de ma... de mon problème ?"


[ Kadaj va bientot mourir et j'hésite à ce que se soit lui, son frère ou Spatha qui explique aux petits la malédiction des mâles de la famille x) tu en pense quoi ? ]

(Up ?)