| | | Passé, présent et futur [Libre] |    |
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 ![Passé, présent et futur [Libre] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: Passé, présent et futur [Libre] ![Passé, présent et futur [Libre] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/15/28/76/i_icon_minitime.gif) 24.09.09 19:45 | |
| [Huw, les membres de la famille peuvent éventuellement s'incruster, au pire on isolera nos deux tourtereaux pour leurs retrouvailles <333] White Devil soupira. Ça y est. Il y était. Il était rentré à la maison. Ce moment il l’avait imaginé sous toutes les coutures possibles et … imaginables. Seulement, il n’en avait pas vu que les points positifs. Il avait littéralement disparu du jour au lendemain et il ne se sentait pas la force d’expliquer à tout le monde pourquoi leur sous-chef avait subitement été irradié de la surface de la terre. Son regard se posa sur une ombre non loin de lui. L’ombre en question se rapprocha, s’assit dignement aux côtés de l’imposant mâle et finit par lui sourire gentiment, rassurante présence qu’il était.
« Ça va aller, Papa. Ils comprendront.
- Ou pas … Gan, nous n’avions averti personne et le lapse de temps qui s’est écoulé est gigantesque. Ils nous croient sûrement morts et …
- Je sais.
- Ça ne change rien à la situation. Tu ne dois rien dire.
- Je sais, répéta le plus petit des deux mâles, insistant.
- Bien et maintenant …
- Oui. »
Une telle fusion s’était créée entre le père et le fils qu’ils avaient à peine besoin de parler pour se comprendre. En réalité, il suffisait d’un seul regard pour que le message passe. Après tout, le temps qui s’était écoulé, les années même sans doute - White n’en était pas sûr – auraient laissé un énorme vide. C’était inacceptable, ce qu’ils avaient fait et l’un comme l’autre en était conscient. Ils en avaient parlé, souvent, avant de prendre la décision de revenir. L’imposant mâle serra les dents. L’heure du retour avait sonné et il ne pouvait revenir en arrière, désormais. Ils s’étaient arrêtés aux abords de la Forêt des Illusions, hésitants. Un regard confiant de Hooligan incita le grand mâle à se lever et, docile, son fils en fit autant. Ne reculons pas, désormais. L’avenir est de l’autre côté de la forêt … L’avenir ? Personne ne le sait.
Synchronisés, les deux mâles se déplacèrent silencieusement et rapidement, leurs foulées légères et lourdes à la fois, leur détermination tremblante mais ferme. Tout était opposition et le plus imposant physiquement ne l’était peut-être plus psychologiquement. White Devil n’était plus aussi jeune qu’il l’aurait voulu. Mais l’expérience qu’il avait acquise ne remplacerait jamais la témérité de son fils. Hooligan était devenu puissant. Trop. Mais il était aussi vaniteux et cela finirait par le nuire. Alors qu’il était si jeune quand il était parti, décidant de son plein gré de suivre son père, cette nuit-là. Etrangement, les souvenirs leur vinrent en même temps …
***
Petite canaille qu’était Hooligan, il s’était levé en même temps que son père et l’avait suivit silencieusement. Son petit cœur battait la chamade, il savait que son paternel ne serait pas content de le voir là, mais il savait surtout que si sa mère le trouvait, il risquait l’engueulade à coup sûr. Mais Hooligan adorait le danger et l’aventure. Il en avait besoin ! Sentir son cœur cogner ainsi, ses pattes trembler sous la pression, il ne pouvait s’en passer. Wouah ! Génial ! Son père venait de s’arrêter. Il s’aplatit sur le sol, se réfugiant dans un buisson, pensant bien faire. Seulement, le buisson émit un bruit audible, et l’adulte gronda. Pour ne pas lui causer plus de souci, sentant étrangement le doute de son paternel, Hooligan sortit du buisson.
« Papa ! Je veux venir avec toi !
- Non, petit poltron, rentre à la maison.
- Mais ma maison est avec toi, couina le petiot. »
***
Un grondement s’échappa de la gorge de White Devil. Il n’eut pas besoin d’en dire plus, Hooligan prit un détour, bondit sur un rocher un peu plus haut, huma l’air et se propulsa en avant, d’un mouvement d’une fluidité étonnante. Les crocs totalement découverts, il se retrouva derrière un autre loup, étranger et potentielle menace. Mais le jeune mâle ne comptait pas s’en débarrasser ainsi, surtout n’étant pas sûr qu’il fût dangereux. White émit un jappement bref et Hooligan se détourna de celui qui aurait pu devenir sa proie en trente seconde. Celui-là même qui, choqué, surpris, s’était figé sur place, incapable de rien d’autre que le plaquer sa queue entre ses pattes et de baisser la tête en signe de soumission. Satisfait, Hooligan lui jeta un regard dédaigneux avant de rejoindre son père en courant.
De nouveau les deux mâles se stoppèrent instinctivement et un soupir échappa une fois encore au gigantesque mâle. Epaulé par son fils qui se décida à avancer le premier, White le rattrapa rapidement, prit les devants et, courageux entre dans la tanière des Angels, une seule pensée en tête : la trouver.
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Flocon
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| | Sujet: Re: Passé, présent et futur [Libre] 24.09.09 20:40 | |
| Il fut un temps où j'aurais crue en mon futur sereinement, avançant sans me poser de questions à travers les dédales de la vie. Celle-ci avait bien commencé à vrai dire. J'étais née presque fille unique de Moon, une louve célèbre dans son temps, puisque connue comme étant puissante et chef des Guerriers Angels. De plus ses parents étaient les dominants. Il y avait de quoi me monter à la tête. Je grandis de façon chaotique, optant pour un sale caractère, refoulant mon prénom que je ne trouvais pas assez guerrière à mon goût, marchant sur les pattes de ceux qui me faisait de l'ombre. Je devins alors une jeune louve, fit quelques rencontres plus intéressantes que d'autre et commença tôt mon entraînement. Je pris aussi la liberté de changer mon nom, m'appelant désormais Shadow Night. Un nom qui me convenait bien mieux... Et je fis la rencontre d'un loup qui venait de loin, qui pourtant avait su obtenir la confiance de ma grand-mère, devenant sous-chef. White Devil. Un loup qui dès notre première rencontre fit forte impression. Très forte impression. Aussitôt, mes entraînements devenaient plus durs, plus dangereux, allant jusqu'au bout de mes forces, cherchant à briser la barrière, à dépasser mes limites, jusqu'aux frontières de l'inconscience. Beaucoup de jeunes loups ne survivent pas à ces entraînements et sont détruits aussi psychologiquement que moralement ... Pas moi. J'avais sue me forger un corps et à un caractère à la hauteur de la réputation que je me devais d'avoir. La mort de ma mère n'en fut qu'une conclusion. Heureusement, le sous-chef avait été là, et je m'étais sentie mieux pendant un temps. Et enfin je pus me faire un nom, attaquant le moindre Devil qui venait, m'introduisant moi aussi dans leurs terres. Au départ, je ne faisais que les blesser gravement ou les tuer. Lorsque White disparut, que je me sentais plus seule que je en l'avais jamais été... Les meurtres s'accentuèrent, et je développa alors ce penchant sadique qui fait tant parler de moi travers les terres. Éviscérer, éventrer, arracher les membres ... Ma haine contre les Devils tait désormais à son apothéose, et je jubilais d'avoir une prise sur leurs âmes. Mon nom inspire la crainte, je ne suis pas comme ma grand-mère, qui elle laissait la vie lorsque le loup abandonnait le combat. Et je ne m'attaquais pas à de simples guerriers, mais aussi à des proies de choix. L'un des meurtres qui fit sûrement plus parler de moi fut celui de leur Chef des tueurs, cette louve au pelage gris qui n'avait pu réchapper qu'une seule fois d'entre mes crocs. Je vivais pour tuer, sentir la mort passer à travers mes crocs. Malgré mon poste acquis après la bataille, cette notion était encore de vigueur.
Non... Il y avait déjà eu une exception à cette vie peuplée de cadavres et de débris. Une seule, celle qui marqua mon cœur au fer rouge, le noyant par la même occasion, celui-ci se refermant automatiquement, tel une fleur ne s'ouvrant qu'au contact de son rayon de soleil. Cette luminosité dans ma vie portait un nom, celui de l'être que j'eus aimé de tout mon cœur, qui encore maintenant, n'a pas pu disparaître malgré les quelques années sans lui à ses côtés. Et bien que je sois encore jeune, le simple fait de ne pas me sentir à ses côtés me vieillissait, me laissait là tel une vieille louve qui avait déjà tout vécue... J'avais été idiote, je n'avais pas fait les bon choix, n'écoutant que la partie de mon cœur liée à mon clan, à ces terres. J'aurais due partir, loin, là où il se trouvait, ne pas le laissait partir. Encore maintenant, il m'arrivait de cauchemarder, apercevant sa silhouette fantomatique, fantôme du passé, me faisant signe de partir à ses côtés. Et pourtant, je ne bougeais pas, mes pattes collées contre le sol, liée au clan jusqu'à la mort. Au fil du temps, je n'avais plus eue espoir de le revoir à nouveau et j'avais acceptée ce poste, celui de dominante. Il m'avait permis de murir, d'entretenir plus de relations avec mes semblables, même si mes pulsions de meurtres et de sang étaient toujours là. Trouver un cadavre sans yeux, pendus à une branche, les boyaux ressortis - par exemple - était courant, et était ma marque. Tout le monde le savait désormais. Car je restais une gardienne de l'ombre, défenseur de ces terres, pariant ma vie au combat chaque jour. C'était ça qui me faisait vivre : l'adrénaline, faire vivre ce clan comme l'avait fait ma grand-mère, mon arrière-grand-père et tout les autres avant moi... C'était ça, être une Angel.
Aujourd'hui encore, les fantômes du passé semblent me hanter. Perdue dans mes pensées, qui semblent être un doux rêve car je n'ai que peu de temps pour méditer la plupart du temps au vu de mon travail, je profite de la chaleur de la grotte, paresseusement allongée contre un mur brulant. Yeux fermés, j'ai alors l'impression qu'une odeur familière s'immisce en moi. Je comprends vite que ce n'est qu'une illusion liée à mes pensées. Il n'y avait aucune chance pour que cette - ces plutôt - odeurs soient réelles. Je fermais de nouveaux mes yeux mi ambres mi chamois que j'avais entrouverts, me perdant de nouveau dans les méandres de ma mémoire... Pour quelques instant. L'écho était puissant dans la grotte, ce qui me permettait de parler à tout les loups présents lors des réunions sans aucun soucis. Mais là, ce n'était pas des paroles que je put entendre, mais des grognements puissants bien que perdant de leur sévérité grâce à l'écho. Il y avait de l'agitation, non loin de l'entrée d'après le son. Fallait-il que je me lève ? J'hésitais encore un instant. La sieste était terminée de toute façon, il fallait que j'aille patrouiller un peu. Les Devils étaient assez calme ces derniers temps, mais fourbe comme ils sont, rien ne peut prévoir leurs prochains déplacements. D'un geste rapide je me relevais, m'ébrouant un instant pour enlever la poussière de ma fourrure tricolore. Mes yeux ambres légèrement jaunes retrouvèrent leur éclat, je me retournais vers la lumière, marchant vers celle-ci. Alors que j'allais atteindre l'entrée, deux silhouettes se dessinèrent. L'une d'elle imposante, l'autre tout autant mais légèrement en retrait. Une légère bise souffla... Et leur odeur parvint jusqu'à moi. De nouveau. Non ce n'était pas un rêve, encore moins mon imagination... Non, il était bien là, devant moi, revenant d'endroits inconnus. Me faisant face. Immobile je stoppais tout gestes, le fixant avec incrédulité, ne sachant quoi dire ni quoi faire. Il était là, et mon fils qui l'avait accompagné était là aussi. Je fis un pas, deux. M'arrête à nouveau.
Cette brusque apparition m'avait stoppée nette... |
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| | Sujet: Re: Passé, présent et futur [Libre] 24.09.09 21:26 | |
| Son dessein premier ne serait pas difficile à réaliser. White Devil avait presque oublié à quel point la meute était grande quand il était parti et surtout, il observait de nouveaux visages. D’anciens loups, ceux qui le reconnurent inclinèrent la tête avec respect. Les murmures fusaient de toute part. Obnubilé par Shadow et sa réaction, White en avait totalement oublié celle des autres membres de la meute. Un sourire bienveillant se posa sur son museau et c’est avec respect et dignité, celle qu’il garderait toujours en lui qu’il inclina la tête, saluant le moindre petit loupiot, même ceux qu’il ne connaissait pas. Le bruit se répandrait vite, il n’en doutait pas : son retour imprévu, sans doute inespéré ferait jaser les Angels pendant quelques jours, du moins, c’est ce qu’il imaginait. Cela dit, ses pensées restèrent figées dans la même direction. Il voulait la revoir, peut importe comme elle réagirait, peut importe si elle le repoussait. La revoir et s’assurer qu’elle allait bien, qu’elle vivait, qu’elle … non, il ne pouvait lui demander une pareille chose. Possessif, il n’avait jamais aimé qu’elle et personne ne prendrait sa place. Mais il avait l’orgueil de vouloir, d’imaginer qu’elle en avait fait autant. Quelque chose au fond de son être lui disait que c’était le cas. Il connaissait Shadow depuis longtemps, il savait comment elle se comportait face aux autres, il ne douterait jamais de son amour ou de sa fidélité et il savait qu’elle non plus. Il avait besoin de la revoir. Immédiatement. Ce sentiment faisait pression dans tout son être, lui ordonnant de laisser la meute parler, le saluer et de ne se concentrer que sur son objectif premier. Il devait la voir, se perdre dans son regard, s’approcher et respirer son odeur. La sentir vivre, collée à son corps. Lui murmurer qu’il l’aimait plus que tout, qu’il était désolé, qu’il s’en voulait. Qu’importe si elle ne voyait pas son retour comme il l’entendait. Ses pensées fabulaient toutes seules et il ne pouvait s’en empêcher.
Dans un même temps, Hooligan était, lui aussi, perdu dans ses songes. Mais ceux-ci n’avaient pas la même direction que ceux de son père, Dieu merci. Il observa les visages, souriait, aux anges. Parce qu’il était le centre d’attention. Tel un héro de retour de guerre, triomphant, la tête de l’ennemi dans la gueule. A ceci près qu’il ne ramenait aucun souvenir de son absence prolongée. Lui, ce qui l’intéressait, c’était les yeux de tous fixés sur son père et lui-même. Il s’enorgueillit, bomba le torse et souffla de suffisance. Hool’ tu ne changeras sans doute pas de si tôt. Respectueux vis-à-vis de son père, il se tenait en arrière, mais pas moins impressionnant (si en réalité, il l’était, mais il refusait de se voir ainsi). Un air hautain se décelait dans son regard, voilà qu’il s’imaginait un avenir plein de gloire et de paillettes. Mais tout ceci resterait bien sagement dans sa tête, si son père avait accès à ses pensées, il le réprimanderait sévèrement. Hooligan n’ouvrit pas la bouche, au contraire du plus âgé qui avait salué tout le monde, poliment, respectueusement. Lorsqu’il sentit le grand mâle se raidir, il leva les yeux, s’attarda sur la silhouette de sa mère, enfin devant lui. Il n’en avait plus aucun souvenir, quasiment. C’était si malheureux.
La voilà. White s’immobilisa, tout aussi paralysé qu’elle. Surprise, choquée, la femelle garda son regard sur eux. Ils étaient revenus, oui. Et White n’était pas fichu de bouger ses pattes pour aller à sa rencontre. Il tremblait de peur, intérieurement. Son regard fiché dans le sien, ce qu’il vit l’anéanti. De la douleur, bien sûr, énormément de souffrance. Elle émanait de tout son être à tel point qu’elle en devenait palpable. Le loup fut prit d’un profond dégoût pour lui-même, constatant, qu’en fait, elle était aussi dévastée que lui et, comme lui, elle le laissait paraître. Oh, ne vous méprenez pas, c’était un langage qu’eux seuls connaissaient. Personne n’aurait été capable de voir ce que White venait de constater. Cette abomination dont il s’était rendu maître en les séparant, seuls les êtres concernés, ceux qui sont liés l’un à l’autre étaient à même de le voir. Il s’en voulait tellement. Sans réfléchir, sans attendre, il s’avança d’un pas souple, le cœur battant la chamade, jusqu’à pouvoir la toucher, enfouir son museau dans son pelage et fermer les yeux un instant. Il n’avait jamais été adorateur des marques d’affection en public et il se montrait rarement aussi tendre et sensible, sous un autre jour que son masque meurtrier, devant les autres. Mais en ce moment précis, il s’en fichait éperdument. Plus que cela, si tant est que ce fût possible. White se rapprocha plus encore de sa compagne et murmura, de manière à ce qu’elle seule puisse l’entendre, la voix brisée, éteinte, mais teintée d’un soulagement et d’un dévouement flagrant :
« Mon amour, sauras-tu me pardonner un jour ? »
Son être tout entier semblait déchiré, à ce moment. Il avait envie de pleurer et de sourire en même temps. Il devait se faire violence pour ne pas succomber. Il l’avait enfin près de lui et il ne pouvait se résoudre à penser que d’une seconde à l’autre, elle pourrait l’envoyer sur les roses. Mais il connaissait son tempérament et il savait ne pas être à l’abri d’une telle réaction. Cela dit, son esprit refusa clairement et nettement d’envisager pareille chose. Et soudain, comme si on avait terminé le puzzle, il se sentit complet. Ce petit quelque chose qui lui avait manqué et qui l’avait dévasté tout autant qu’elle, il venait de le retrouver. Qu’importe la réaction de la femelle. Il savait que son amour pour elle suffirait à le faire vivre. Il était de nouveau lui, il était de nouveau fort. On ne peut plus tendre, il lui offrit une lèche timide devant tout ce monde qui devait sans doute les scruter et lui souffla :
« Je t’aime. Tu m’as tellement manqué. »
Libre à elle de le repousser, il avait dit ce qu’il comptait lui dire, il avait pu la sentir près de lui, la revoir vivante. Enfin, si vivante était le bon mot pour la décrire. Certes il s’en voulait et se dégoûtait mais rien ne pourrait remplacer ses sentiments et rien ne serait jamais assez fort pour les détruire. Il l’avait toujours su. Aujourd’hui servait simplement d’argument supplémentaire. |
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Flocon
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| | Sujet: Re: Passé, présent et futur [Libre] 25.09.09 16:47 | |
| [ Le topic est libre so si des Angels veulent venir n'hésitez pas <3]
Ce n'était qu'un rêve. Oui, ce ne pouvait être que ça. Comment croire un instant qu'il soit bien là, réel, me faisant face, nos yeux plongés l'un dans l'autre. Un bien beau rêve, le décor était réaliste. J'entendais de façon audible le murmure des Angels qui assistaient à la scène. Ceux qui avaient déjà plusieurs années murmuraient le nom de l'ancien Sous-chef de la meute, les plus jeunes ou les plus ignares interrogeaient leurs congénères, demandant qui était ce loup à l'odeur étrangère, qui pourtant fixait leur dominante de façon si insistante, tandis qu'elle même l'observait de la même façon, montrant un regard charger de sentiments que les Angels n'avaient pas l'habitude de contempler. Leur dominante n'était pas froide, mais restait assez impassible lorsqu'elle parlait à la meute. Les murmures allaient bon-train... Elle entendit plusieurs fois le mot dominant se répétait. Ils comprenaient vite. Oui, ce rêve était vraiment réaliste. Car en plus d'entendre clairement ce qui m'entourait, je pouvais aussi sentir les différentes odeurs des loups présents, masquées en partir par celle plus forte et musquée du loup qui me faisait illusoirement face. C'était vraiment un beau rêve, j'avais soudain l'envie de rester endormie à jamais, contemplant le visage de cet être qui m'avait tant fait souffert par son absence, mais qui pourtant prônait dans mon cœur à la place d'or, celle qui ne s'effacerait jamais malgré le temps qui passe, insondable... En vérité, ce n'était qu'à moi que je pouvais m'en prendre. Je m'étais éprise d'un loup de la meute, mais qui venait d'autre-part. Peut-être avait-il des responsabilités ailleurs, une famille l'attendant ... Peut-être sa place n'avait pas été ici depuis le départ, mais qu'il n'avait su me le dire, continuant de faire perpétuer ce rêve éphémère, pensant pouvoir rester à jamais. Cela n'avait pas été le cas, ce n'était jamais le cas... après tout, ce n'était pas son premier départ. Mais j'avais pensé que cela aurait changé... Et maintenant me voilà, plus pitoyable que jamais, contemplant son visage dans un rêve idyllique. Tu es tombée bien bas, Ma Shadow...
Il faut croire que, parfois, nos rêves peuvent devenir réalité. Cette impression féérique avait pris possession de tout mon corps, et j'étais désormais sûre que tout cela n'était qu'un mirage pour moi, en manque de façon dépressive de son odeur... Mais dans la vie, tout n'est pas rose. Ni noir. Il faut parfois avouer qu'elle peut être juste à certains moments. Voulant battre le rêve, j'essayais de faire décoller mes pattes du sol. Celui-ci était différent, je ne voyais pas sa silhouette s'enfuyant tel un fantôme. Peut-être pourrais-je enfin agir... A ma grande surprise, je fis un pas, deux, retrouvant par instinct ma démarche assurée et gracieuse qui en fascinaient tant. Ma tête se releva, mes yeux ambres lumineux malgré la semi-obscurité de la grotte se posèrent sur le loup.
Et je compris.
Ce n'était pas un rêve, mais bien la réalité. J'étais immobile à l'entrée de la tanière scintillante, fixant cet être si cher à mes yeux, les loups de la meute, eux aussi précieux, contemplant la scène sans oser intervenir. Ils savaient bien qu'ils subiraient les foudres de leur dominante si ils le faisaient. Je n'avais plus à me cacher... C'était la réalité. A son tour il marcha vers moi. Il avait retrouvé sa démarche souple et puissante alors qu'il marchait avec détermination, me fixant d'un air mêlant un feu puissant et une tristesse ressortant. Encore une fois, ces sentiments n'étaient visibles qu'aux yeux des deux loups liés par le destin. Car malgré les doutes, les absences, les deux être étaient liés jusqu'à ce que la mort ne les séparent... Non, même au delà de cela. La mort n'était qu'un passage comme tant d'autre dans la vie, sa seule caractéristique étant que chacun passait par lui un jour. Ce n'était pas le moment pour nous. Ici, maintenant, nous ne pouvions que savourer et remercier la vie qui nous avaient de nouveau réunis. Tout était aussi simple que cela. Mes yeux ambres braillaient certainement d'un feu dévastateur lorsque le loup l'éteignit avec assurance, m'étreignant avec douceur, savourant alors le parfum de nos deux corps se retrouvant enfin. Fermant les yeux, je perdais mon visage dans sa fourrure, humant son parfum, frottant ma tête contre la sienne afin d'être vraiment sûre... Que tout ceci n'était pas un rêve. Et cela ne l'était pas, c'était certain. Ce fut à ce moment que le loup parla pour la première fois, si doucement que seul moi put l'entendre. Je déposais sur sa truffe une douce lèche, avant de retrouver la chaleur de son corps.
« Reste, domine à mes côtés, ne me quitte plus... »
Et je te pardonnerais. Je n'avais pas besoin de finir ma phrase, je savais qu'il me comprendrait, comme il l'avait toujours fait. Je me frottais à lui tendrement, ignorant purement et simplement le murmure des loups Angels qui était restés dans la grotte, ne prenant même pas la peine d'observer un instant le visage de mon fils. Car désormais, j'aurais toute ma vie pour cela, oui j'en était sûre. Mon cœur battait enfin, lui qui s'était arrêté depuis plusieurs années. Je respirais la chaleur émanant de son corps, ne voulait plus faire qu'un à ses côtés, en parfaite osmose. Il murmura à mon oreille de nouveaux mots... Il sembla que mon corps gagna encore quelques degrés... Ronronnant presque lorsqu'il me lécha avec une timidité étonnante, je murmurais à son oreille, la mordillant à son passage.
« Je t'aime aussi, White... »
J'aurais pue réagir autrement. Demander des comptes, comprendre pourquoi il était parti, ou même lui tournait le dos, même si cela aurait briser mon cœur à jamais. Pourtant, je me rendais compte maintenant que toute ces tentatives auraient été bien futiles... |
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| | Sujet: Re: Passé, présent et futur [Libre] 25.09.09 18:52 | |
| [Voui ! N’hésitez pas ! *_*]
Car ils ne seraient jamais complets l’un sans l’autre. Apparemment, chacun d’eux le savait et même si ce n’était pas expressément signalé, ils en étaient conscients. Shadow lui offrit la chance de se rattraper, de se faire pardonner. Ce qu’il lui demandait en somme. Etait-elle sérieuse ? Il s’était attendu à ce qu’elle le repousse, à ce qu’elle lui ordonne ne partir, de quitter ses terres qui n’étaient pas les siennes. White avait en effet un long et douloureux passé … dont personne n’était au courant. A l’époque, quand il avait gagné la confiance des dominants, il avait su prouver sa fidélité à la meute. Ce n’était pas pour rien qu’on l’avait nommé sous-chef. Mais il était déjà parti, une première fois. Shadow s’était entichée de la mauvaise personne car s’il pouvait affirmer n’avoir aucune autre famille que celle qu’il avait fondée avec elle, il savait avoir effectivement des devoirs qui ne concernaient que lui. Il connaissait des choses … que très peu étaient à même de connaître. Généralement, il partait loin et longtemps. Si les adieux lui étaient insupportables, les remords le rongeaient constamment. Alors il s’échappait sans rien dire. Une manière de montrer qu’il restait le loup tumultueux, au passé sombre et mystérieux, dont personne ne pouvait réellement se vanter de connaître. Malheureusement, il ne pouvait se résoudre à laisser en suspend ce qu’il avait commencé quelques années auparavant, lors de son premier départ. Il savait qu’il serait obligé de repartir un jour ou l’autre. Et il s’en voulait. De ne rien pouvoir dire. De devoir laisser celle qu’il considérait comme l’être le plus précieux de son univers, voire son univers en lui-même. Il n’avait pas eu le choix la première fois, il ne l’avait pas plus obtenu la seconde. Mais il était de retour, désormais et ce, sans doute pour toujours. Pesant bien ses mots, ne se détachant pas de la femelle, il lui murmura :
« Ça et plus encore. Tout ce que tu veux. C’est finit maintenant. Tout ça est terminé. Je ne te quitterai plus. »
Oh il était plus que sincère. Et elle semblait avoir envie de le croire. Ce dont il priait de tout son être, d’ailleurs. Il fallait qu’elle le croie et qu’elle lui fasse confiance une dernière fois. Mais sa phrase précédente ne servait pas, justement à lui faire comprendre qu’elle lui accordait cette confiance qu’il convoitait temps. Le moment venu, il lui avouerait tout. Il y avait tellement de choses, encore, qu’elle ignorait. Tellement de choses dont il était maître et dont il ne parlait pas. Le temps viendrait où elle pourra poser les questions et où il y répondra sans rechigner. Pour le moment, il se contenterait de vivre avec elle l’instant présent.
Shadow se montrait douce, joueuse, étrangement sentimentale. Rien de nouveau pour lui, si ce n’était l’ardeur qu’elle avait dans son regard, dans ses mouvements. Si ce n’était que le moindre de ses mots le faisait tressaillir de plaisir, le moindre de ses gestes contre son corps étaient déclencheurs d’un millier de petits frissons incontrôlables. Il soupira de bonheur, alors qu’elle lui confia ces doux mots, au creux de son oreille, la lui mordillant en passage. Il souriait. White, notre tueur morose et désormais assagi souriait d’aise. Il avait enfin trouvé sa quête ultime, celle du bonheur. Son bonheur était d’être à ses côtés. Il aurait souhaité que ce moment ne se termine jamais. Jamais. Qu’il soit éternel et qu’il dure jusqu’à la fin des temps.
White Devil releva la tête, retombant dans la réalité. Il resta bien collé à sa compagne, sans gêne cette fois, et sourit, sincèrement amusé en constatant le spectacle qui s’était devant ses yeux. Effectivement, les Angels semblaient retenir leur souffle. Il avait déjà dû connaître la colère de leur dominante. Ou du moins, la respectaient assez pour savoir se tenir à carreau. Pour comprendre que le moment était mal choisi pour intervenir bêtement. Il frotta lentement sa tête contre celle de sa bien-aimée, s’empreignant de son odeur, celle dont il avait rêvé tant de nuits. Et c’est rieur, qu’il lui glissa à l’oreille :
« Tout le monde nous regarde. »
Et il avait raison, ils étaient effectivement la risée de tous. Comment pouvait-il en être autrement, après tout. Quelques jeunes timides détournèrent le regard quand ils croisèrent celui de l’imposant mâle, gênés, embarrassés. Lui s’en amusait grandement. Il s’assit, prenant bien garde de ne pas détacher son corps d’un centimètre de sa compagne, comme si ce contact lui était vital ce qui, d’ailleurs, était sans doute le cas.
Hooligan, quand à lui était resté bien sagement en retrait. Sa digne silhouette continuait d’être épiée sans gêne, alors que lui, son égo se regonflait à bloque. Après ces quelques années à vivre en communauté avec son père, il avait dû apprendre à brider son réel tempérament et sa vanité grandissante, sous peine de sévères réprimandes. Aujourd'hui, il se délectait d’être ainsi fixé, s’en contentait très bien pour le moment. Qui sait où son caractère fougueux le mènerait. Il aurait pu bouger, se déplacer, aller se balader, rentrer dans la grotte et piquer un somme. Mais plus que tout, il avait appris à respecter son supérieur, son père, son maître. Aussi, il n’avait pas bougé, alors que tout l’aurait incité à le faire. Il contemplait sa mère qui n’avait d’yeux que pour l’imposant tueur et ça le fit sourire. Il s’en voulut de ne pas avoir gardé de souvenir plus précis. Son esprit vaqua alors d’un bord à l’autre et il se stabilisa sur deux noms qui lui avaient été si connus. Ses yeux se mirent en mouvement instantanément alors qu’il cherchait dans la foule de loups, qui pourrait porter ces noms qui lui revenaient, dont son père lui parlait de temps en temps, laissant place à la nostalgie meurtrière. Elles ne semblaient pas être présentes, toutes les deux. Ou alors … peut-être avait-il simplement oublié leur visage ? |
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| | Sujet: Re: Passé, présent et futur [Libre] 31.10.09 13:28 | |
| ( Alors on s'incruste. <3 )
Le louve noire marchait d'un pas souple. Sa démarche, fluide, élégante et racée, avait quelque chose de noble et de discrètement mais certainement puissant. Elle s'arrêta un moment et leva le museau vers le ciel. Là, les yeux clos, elle huma l'air frais et ses babines se retroussèrent en un sourire heureux. Qu'il était bon de retrouver sa famille. Oui, c'était ainsi que la louve voyait sa nouvelle position. Elle qui était demeurée dans l'ombre, elle qui avait vu les siens s'éloigner les uns après les autres, elle qui avait vu la guerre lui arracher tout ce pourquoi son cœur battait... Voila qu'elle avançait a nouveau en pleine lumière. Elle s'était ressaisie, frustrée de sa propre noirceur. Elle avait quitté l'ombre et l'anonymat et, désormais, son nom résonnerait sur Wolf Angel. Elle était rentrée au bercail, en quelque sorte, avait laissé les secrets et la solitude derrière elle et avait poursuivi sa route d'un pas ferme. Elle sentait la terre sous ses pattes. Elle voyait le soleil radieux qui éclairait sa vie autant qu'il éclairait ces terres qui étaient les siennes -celles des siens. Elle respirait librement, sans se soucier d'être entendue, humait les odeurs de ses compagnons de meute. Tous ses sens semblaient se réveiller, retrouver leur liberté, après les contraintes de la traque et du mystère. Elle arborait à nouveau avec fierté ce cercle blanc, lumineux, qui brillait au milieu de son front noir, et qu'elle avait dû masquer sous de la terre ces derniers temps afin de demeurer invisible et anonyme. Oui, l'Assassine furtive était désormais la Chef Femelle des Archanges, celle qui devait guider l'élite de la meute, et elle avait juré avec dévouement de ne pas décevoir sa Dominante qui avait su en lui donnant ce grade lui prouver la confiance qu'elle lui inspirait. En pensant à Shadow Night, la louve eut un étrange sourire. Ce sourire mêlait confusément une profonde admiration à une reconnaissance sans borne, mais aussi un air complice, et un peu de tristesse. Ce capharnaüm d'émotions était si confus que nul n'aurait su déchiffrer ce sourire. D'ailleurs, il disparut, laissant place à celui, espiègle, qu'avait toujours arboré la louve noire depuis son enfance, et qu'elle avait récemment retrouvé en retrouvant sa volonté et sa joie de vivre.
La louve réfléchissait à la mission que lui avait confiée la Dominante, à savoir de sélectionner les meilleurs éléments de la meute afin d'en faire des candidats au rang de Porteur de la Plume Bleue, titre honorifique d'une très grande valeur, lorsqu'elle tressaillit, tout son corps étant parcouru d'un étrange frisson. Avec une sorte d'hésitation à laquelle elle ne connaissait pas de motif valable, sinon la peur de s'être trompée, Soleil-Noir redressa lentement son fin museau et huma l'air avec attention. Un nouveau frisson courut le long de sa colonne vertébrale. Cette odeur... Elle l'avait bien peu sentie, au cours de son enfance, mais elle était restée gravée dans sa mémoire pour toujours. Comment oublier ?
La louve noire comme une nuit sans lune où ne brillerait qu'une unique étoile, sur son front, courait à présent à-travers la forêt des illusions. Elle sentait son coeur faire des bonds démesurés dans sa poitrine et ses muscles tendus rendaient sa course précipitée un peu maladroite. Elle manqua d'ailleurs à deux reprises de trébucher. Mais la louve refusait de s'arrêter avant d'avoir atteint la tanière scintillante où, de toute évidence, il se rendait. Fronçant les sourcils, l'Angel se concentra à nouveau sur cette piste olfactive assez ténue, et laissa un nouveau sourire étirer ses babines de jais. Il n'était pas seul. Une autre odeur inconnue mais étonnamment proche de la première se faisait aussi sentir sur Paradise, et Soleil-Noir devina qu'il devait s'agir de son fils, qu'elle avait eu bien peu le temps de connaître. La louve suivait leur trace, le chemin qu'ils avaient de toute évidence empruntés peu de temps auparavant. Elle sentait de l'agitation autour d'elle. Les arbres et les fourrés bruissaient, ébranlés par un vent léger, ravi : la forêt chantait le retour de ses princes, acclamait l'arrivée de son nouveau roi. La femelle manqua d'entrer en collision avec un loup plus âgé, visiblement aussi pressé qu'elle. Elle sourit, certaine qu'ils n'étaient pas les seuls à courir vers la tanière. Même les plus jeunes devaient s'y rendre d'un pas actif, intrigués par le remue-ménage qui agitait les terres de Paradise. Quand à ceux qui étaient assez vieux pour se souvenir des voyageurs qui arrivaient, ils devaient certainement hésiter autant qu'elle entre une joie furieuse et la terrible crainte de faire erreur, d'être déçu. De voir s'évanouir un rêve.
Mais non, c'était bel et bien vrai. Haletante, la louve se faufila entre ceux de ses compagnons qui étaient déjà là -les membres de la meute arrivaient sans cesse, la foule autour de l'entrée de la grotte s'épaississait. Soleil-Noir parvint à se glisser au premier rang : peu connaissaient déjà son nouveau grade, mais elle avait l'habitude de se couler comme une ombre, de se faire une place discrète aux premières loges du spectacle. Là, elle retint un glapissement triomphant en apercevant cette fière silhouette qui, déjà, se confondait avec ses souvenirs de jeunesse. Elle se revoyait, loupiote, admirer la stature de celui que Shadow Night, la Princesse qui devait un jour succéder à la grande Flocon, avait choisi. Elle laissa son regard avide glisser sur le mâle, plus jeune, qui se tenait à ses côtés. Et soudain, elle la vit. Shadow Night. La Dominante au coeur lourd, qui avait laissé les années et la solitude former un mur de métal autour de son coeur. Retenant son souffle, comme tous les loups présents, Soleil-Noir n'avait d'yeux que pour eux. Ce couple dont elle avait gardé de si nets souvenirs, ces deux êtres nobles et racés, qui se retrouvaient enfin.
Oui, qu'il est bon de rentrer chez soi.
Leur tendresse et leur émotion glissa comme du velour dans le coeur de la louve noire. Soleil-Noir adressait un regard complice et ému à sa Dominante, qu'elle admirait tant, et qu'elle avait souvent considéré comme une précieuse amie, bien que son statut l'empêchât de se sentir réellement proche d'elle. Qu'il était bon de voir le bonheur éclairer le visage de Shadow Night ! Lorsque, tandis qu'il parcourait l'assistance d'un regard amusé, Soleil-Noir croisa les yeux de l'imposant mâle, elle tressaillit. Mais, ne détournant pas les yeux, elle s'inclina avec déférence et lui rendit un regard brillant, plein de respect, qui disait silencieusement : "Bienvenue à la maison, Dominant."
Qu'on se le dise, qu'on se le dise. White Devil est de retour.
Que le bruit courre, que les loups dansent. Le Dominant est là. |
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| | Sujet: Re: Passé, présent et futur [Libre] 31.10.09 16:03 | |
| [ Waiiis ♥_♥ ]
"Je crois, que si je revis, c'est grâce à vous, à chacun de vos sourires
Que l'Amour me fasse tenir jusqu'au dernier soupir" Agonie: Mon équilibre • C'était une journée comme les autres. Une simple journée d'Automne. il ne faisait pas particulièrement beau, ni particulièrement chaud. Il y avait eu un peu de pluie le matin, et l'herbe était encore humide.C'était une simple journée d'automne, en somme. La belle blanche au regard pénétrant, avançait lentement sur les terres qui étaient siennes. Elle revenait de sa chasse, un lapin ensanglanté dans la gueule. On dira ce qu'on voudra, on a la classe ou on ne l'a pas. Et, vous remarquerez que rares sont celles qui ont autant d'allure, de noblesse dans la foulée, celle qui "en imposent", par un regard, un frémissement. Vous remarquerez également, que, contrairement à ces idiotes de Devils, les princesses Angels n'ont pas besoin de tuer pour se faire respecter. Elles ont cette présence naturelle qui leur insuffle cette confiance en elles, et qui intimident les autres. Peu ont cette chance. • Vous remarquerez aussi, à moins de vivre dans une mare tout au fond de votre jardin, ou dans un endroit semblable, que Shadow Night, notre chère Shadow Night, est respectée par chacun des loups de sa meute. Ce que ne peuvent pas dire tous les dominants. Cette alpha digne et noble qui, pourtant avait un coeur glacé. Tellement froid qu'il aurait fallu qu'elle se jette dans un volcan pour le faire fondre.• C'est pourquoi, lorsque Sabrae était entrée dans la tanière sintillante chère à son coeur, elle n'en avait pas crut ses yeux. Elle avait réellement crut rêver. Un mâle semblait être capable de faire ce que personne, selon la Mercenaire, n'avait réussi à faire. Etait-il vraiment en train de faire fondre le coeur de la dominante? Sabrae s'arrêta net, les yeux écarquillés. Visiblement oui.• Elle s'avança dans la grotte et se posa près d'une louve au pelage noir qu'elle identifia comme Soleil-Noir. Elle s'allongea, le lapin encore dans la gueule, et esquissa un sourire. - C'est beau, l'amour. |
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