Wolf Angel
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez | 
 

 La fin du voyage [ PV Tiamath ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité

Invité
Anonymous



La fin du voyage [ PV Tiamath ] Empty
MessageSujet: La fin du voyage [ PV Tiamath ]   La fin du voyage [ PV Tiamath ] I_icon_minitime02.01.10 18:20

La fin du voyage
ou lorsqu'il faut savoir en quoi croire pour ne pas chuter

    " Ce n'est pas parce que tu n'étais pas au courant qu'un évènement ne se produit pas. Ce n'est pas parce que tu ne vois pas quelque chose que cela n'existe pas. Et ce n'est pas non plus parce que tu croyais que ça n'était pas possible que ça ne l'est effectivement pas... Tout peut arriver, ma fille, et le monde ne t'attendra pas pour continuer sa route. A toi de ne pas te laisser distancer, si tu veux survivre. "

    Un vent léger animait ma fourrure noire d'un doux mouvement. Ce vent était le bienvenu après l'épreuve que je venais de traverser. En comparaison de celui qui soufflait sur le Chemin de la Brise Folle, ce n'était rien du tout - c'était reposant, agréable. Je n'avais plus besoin de tendre chacun de mes muscles pour avancer, pour ne pas être entraînée d'un côté ou de l'autre, pour affronter la fureur du vent qui soufflait sur ce chemin tortueux... Si mes muscles avaient eu le droit à la parole, ils en auraient soupiré de soulagement. Je pris une grande inspiration, emplissant mes poumons de l'air salvateur, porteur de vie. Un air qui était pur, sans poussières étouffantes. La tête haute, je regardais autour de moi avec attention. Je pouvais voir loin, et mes yeux rouges ne perdaient pas le moindre détail du paysage. Un paysage que je n'aurais jamais cru contempler un jour : une plaine dont l'herbe prenait, sous le clair de lune, une curieuse teinte bleutée... Mon regard resta un instant fixé sur cette particularité. De l'herbe bleue... C'était pour le moins surprenant. Bien vite, je cessais d'observer la plaine : j'aurai tout le temps de m'y intéresser en détail plus tard. Au loin, je voyais une masse sombre et menaçante : le Labyrinthe de Zéphyr. Je savais qu'il était constitué de plantes épineuses, mais de là où je me tenais, on aurait dit de la roche. Plus loin encore, j'apercevais difficilement les Ruines de la Bourrasque. Impossible d'en distinguer les détails, mais je savais qu'il s'agissait des vestiges d'une civilisation perdue... J'observai une nouvelle fois le spectacle qui s'étendait sous mes yeux dans son ensemble. Ainsi, cet endroit était la Terre des Vents...

    Cet endroit qui était, pour le moment, le refuge de tous les loups de Wolf Angel. Et sans doute aussi celui de tous ses animaux, qui avaient bien dû fuir également les flots destructeurs... Je n'en revenais toujours pas - que ce satané barrage aie cédé. Comment cela était-il possible, sans intervention extérieure ? J'étais persuadé que quelqu'un l'avait détruit. Ce genre de chose de s'effondre pas sans raison du jour au lendemain ! Oui, quelqu'un l'avait détruit... Mais qui ? Cela aurait pu ressembler au style des Devils, mais nous ne sommes pas assez fous pour nous noyer nous-même. Sérieusement... on est cinglés, mais il y a des limites. Alors, qui ? Cette question déchirait l'entente déjà fragile qui pouvait exister entre les meutes. Enfin, étant donné que les Devils ne s'entendaient avec personne au départ... je m'en fiche un peu. Mais cette situation, qui est source de beaucoup trop de tensions, ne peut pas durer : l'orage gronde, il finira bien par exploser. Je ne sais pas encore si j'espère qu'il le fasse ou pas : si les meutes, en s'accusant mutuellement, se mettent à se battre, je serais bien sûr ravie des combats qui auront lieu, et plus particulièrement de ceux que je pourrai mener contre les Angels. Le chaos et la destruction, j'adore ça, moi. Les chants de mourants est la plus belle des mélodies... juste avant les hurlements de souffrance, qui ne leur sont inférieurs que de très peu... Mais d'un autre côté, ce que je veux en priorité, c'est écraser et dévaster la meute des Angels. Je me fous des autres. Et un tel remue-ménage nous obligerait à nous battre aussi contre les deux autres meutes, ce qui nous ralentirait vis-à-vis des Angels. C'est plus difficile d'exterminer un groupe de loups s'il y en a deux autres qu'il faut tenir à l'écart. Sans parler de tous les détruire ! A un contre quatre... même si les Sakarites et les Celestials sont peu nombreux, ça serait difficile de tous les vaincre. D'autant plus si, face à notre assaut, ils forment une alliance...

    Mais je ne devrais pas commencer à me prendre la tête avec ça. D'accord, c'est mon rôle de Planificatrice de faire des plans, mais il y a encore de la marge avant que la goutte d'eau fasse déborder le vase... enfin, dans ce cas précis, le barrage a déjà débordé. Ah, ah. Il y a des jours où je m'étonne moi-même de la qualité incroyablement mauvaise de mes blagues. Je suis loin d'être une boute-en-train et je ne suis pas sociable, et au vu des plaisanteries pourries que je peux sortir, c'est une chance... D'humeur sardonique, je levais la tête vers le ciel. Un ciel d'encre, à l'image de ma fourrure. Je me sentais à l'aise dans les ténèbres envirronantes, c'est là que j'avais ma place. Je n'aurais voulu l'échanger pour rien au monde. La nuit était étoilée, mais ces étoiles si brillantes, qui semblaient parfois être des affronts multiples à la nuit, et d'autres fois un moyen de renforcer sa noirceur, étaient fréquement voilées par les nuages. Je ne pouvais que supposer leur présence : impossible de les distinguer dans l'obscurité, je ne pouvais que constater que, à plusieurs reprises, telle ou telle étoile disparaissait. Au-dessus de ma tête, la Lune scintillait doucement. Un astre blafard, que l'on pouvait peut-être considérer comme le symbole de tous les loups. Après tout, ne dit-on pas "hurler à la lune" ? Un léger frisson parcourut mon corps. Un frisson d'excitation, d'anticipation... je ne me doutais que trop bien de la nature des évènements qui allaient marquer ces terres.
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous



La fin du voyage [ PV Tiamath ] Empty
MessageSujet: Re: La fin du voyage [ PV Tiamath ]   La fin du voyage [ PV Tiamath ] I_icon_minitime07.01.10 9:44

    Mes pattes m'avaient menees loin, tres loin des terres Devils pour se refugier sur les terres du vent. J'etais perdue dans l'immensite du paysage que je ne connaissais pas. Je ne comprenais pas nous avions du fuir, mais j'ai ecoute comme meme. Le danger planait sur nous, tout le monde etait sur les terres du vent, mais pourquoi ? Que c'etait-il passe ? Bientot, mes pattes refusent de faire un pas de plus, je m'ecroula lentement dans l'herbe qui semblait bleue. Je commenca a brailler aussi fort que ma voix me le permettait, je gesticulais dans tout les sens. J'avais traverse tellement de terres, le vent avait si fort fouette mon visage, mes pattes s'etaient tellement derobees; j'avais envie de dormir, mes yeux se fermaient doucement. Je me releva pourtant, luttant contre le sommeil. Des choses etranges produissaient de la lumiere, dans le ciel, je n'avais pas confiance, je n'avais jamais vu ces choses auparavent. Maman me raccontait des histoires, parfois, mais jamais sur la nuit. Je ferma les yeux et avanca, malgre les cris de douleur que m'arrachait chaque pas. J'hurlais, fermant les yeux pour ne pas voir les choses jaunes me suivant dans le ciel. Je voulais trouver ma mere et me refugier dans ses pattes. Mais rien a faire, je suis coincee au mileu d'une plaine d'herbes bleues. Le vent etait plus calme ici, mais encore trop fort. Soudain, une odeur familiere me parvint, ca sentait le souffre, comme l'odeur de Maman. Peut-etre etait-ce elle ? J'avais ouvert les yeux, mais je ne voyais rien. Mes yeux luissaient dans le noir, et mon pelage contrastait, je referma les yeux et suivit l'odeur, en produissant des gemissements craintifs, esperant que Maman allait m'entendre.

    Soudain, je buta sur quelque chose de dur mais de chaud. L'odeur de souffre etait tres pres de mes narines. Cela ressemblait en tout et pour tout a ma mere. Mais il manquait quelque chose, ce n'etait pas elle. Je gemis doucement, me blottissant contre la louve. Je me balancais devant elle, ne comprenant rien. J'ouvris les yeux et ne vit rien. Mon imagination ? Pourtant, quan je tenta d'avancer, je buta une nouvelle fois sur cette chose qui semblait bien etre une louve. Je me balanca d'avant en arriere, de plus en plus vite, criant de plus en plus fort, signe fort de mon incomprehension.

    « Maman ? Mamaaaaan !! »

    Je cessa d'essayer d'avancer, me blottissant contre la louve invisible. J'avais froid et son pelage me rechauffait. Peut-etre me conduirait-elle a Silaine, ma mere. Je savais que tout le monde la connaissait. Beaucoup de loup me connaissaient aussi, mais ils etaient mechants et violents avec moi. Ils gueulaient ANGEL! a tout bout de champs, pour des raisons que je n'arrivais pas a definir. Pourtant, la louve que j'avais devant moi n'avait pas eu l'air de me rejeter, elle avait l'air immobile. Elle ne m'avait pas vu ? Je gemissais de plus belle, me collant entre ses pattes. Mes yeux se fermaient, mais je ne voulais plus dormir, meme si la fatigue me tenait. Je voulais d'abbord qu'elle me ramene a ma mere. Je voulais aussi qu'elle ne me fasse pas de mal. J'avais froid, j'etais trempee et perdue. Je braillais toujours, gemissant et pleurant. Je me seccouais toujours, filant sous les pattes de la louve. J'avais les yeux clos, pour ne pas voir les choses jaunes. Mon ventre gargouilla, je ne savais pas tres bien chassee, et puis meme si j'avais su je n'avais pas trouver de lapin ou de cerf. C'etait toujours Maman qui allait chasser, ou alors je mangeait les restes des autres loups. Je pris donc une touffe d'herbe bleue dans la gueule et tenta de l'avaler. Elle collait a mon palais, alors je machouillais difficilement. Beurk ! C'etait degoutant; je crachais tant bien que mal mais j'en avais toujours dans la bouche. Je gemissais, implorant l'aide de la louve invisible. Peut-etre avait-elle quelque chose a me donner a manger, ou a boire...
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous



La fin du voyage [ PV Tiamath ] Empty
MessageSujet: Re: La fin du voyage [ PV Tiamath ]   La fin du voyage [ PV Tiamath ] I_icon_minitime09.01.10 9:57

    Je sentis un choc sur ma patte arrière gauche. Surprise, je me décalais légèrement - une réaction purement instinctive, plus centrée sur la curiosité que sur une quelconque apréhension. Je baissais les yeux et aperçut une boule de poils beige. Une loupiotte de toute évidence... Comme moi, elle sentait le souffre - c'était don cune HellChild. Qu'est-ce qu'elle fichait là, seule ? Avec tous les Angels et solitaires aggressifs qui se baladent dans le coin, c'est dangereux pour un jeune de se promener sans protection. Et avec ce vent, ils risquent à tout moment de décoler du sol ! Quoique ça doit être marrant. Bref, je suis censée faire quoi, moi ? De toute évidence cette petite s'est perdue.. Elle fait partie de la Meute et, mieux encore, c'est une HellChild. Je devrais peut-être l'emmener en sécurité... Mouais. En sécurité ! Et où donc ? Il n'y a aucun campement Devil ici, pas de refuge où se débarrasser de louveteaux imprudents !

    La jeune louve ne semblait pas me voir. Sans doute le fait que ma fourrure se confondait avec le ciel, mais quand même... elle devrait pas pouvoir se repérer à l'odeur ? Elle doit être vraiment déboussolée. Ou c'est encore un des "produits ratés" de la consanguinité... La loupiotte s'avança et buta une nouvelle fois contre mes pattes. Cela commençait à m'agacer un peu - ou plus exactement, ce foutu sentiment de compassion qui ne va pas du tout avec l'image d'une HellChild sanguinaire commence à m'énerver. Je n'y peux rien : je suis incapable de faire du mal à un gamin, c'est plus fort que moi... La loupiotte se mit à appeler sa mère. Ben voyons, c'est sûr qu'elle est dans le coin ! Et hurler sa détresse est le meilleur moyen d'être attaqué par plus fort que soi ! Elle n'y connait vraiment rien à rien, ou quoi, cette gamine ? C'est pas possible de laisser seul un enfant incapable de se débrouiller, surtout par les temps qui courent... Je grondais.

    « La ferme ! Tu veux nous faire repérer ? »

    Bah oui, si une dizaine d'Angels nous repèrent et nous tombent dessus, on fera pas de vieux os ! Et on ne sait jamais à quoi s'attendre ici, où toutes les meutes sont réunis, bon gré mal gré...

    La loupiotte se blotit contre moi. Là, j'étais franchement surprise. Ey, t'es bien une HellChild toi, t'es sûre ? Mais les gémissements de l'enfant ne pouvaient que finir par m'attendrir. C'est l'une de mes seules faiblesses. Il faut bien que je m'en accomode. Bon, que faire ? Manifestement, elle avait froid et faim. Bon, il doit bien y avoir de quoi bouffer ici. Je levais la tête, et cherchais une odeur de proie. Le vent changeant compliquait singulièrement la tâche, mais je parvins à repérer une odeur de lapin. Cela ferait bien l'affaire, hein ! Et si elle avait soif, le sang devrait lui suffire... Voilà que je deviens mère poule. Il faut vraiment que je me ressaisisse.

    « Bon, reste-là, je vais te chercher à manger. Je reviens, ok ? »

    Je me décolai de la loupiotte et filai dans la nuit, le nez au vent. Je me sentais aussi légère qu'un oiseau, et ma course ne faisait pas plus de bruit qu'une plume se déposant sur la sable. Le peut de bruit que je faisais était d'ailleurs anihilé par le sifflement du vent. Je me sentais libre, et puissante. Ce n'était qu'une impression, mais une impression merveilleuse. Je fus rapidement rendue à la source de l'odeur que j'avais sentie, et ralentis pour ne pas être découverte par les futurs repas. Je m'arrêtais, tous mes sens tendus vers l'avant, dans l'attente de ce que mes pattes m'informaient : l'arrivée de deux lapins, sans doute mâles, qui bondissaient sur le sol, vers moi. Je m''accroupis dans l'herbe, mes yeux rubis posés devant moi, aux aguets. Là, un éclair ! Je bondis sans réfléchir, crocs dénudés dans un semi-grondement. Ce ne fut alors plus que de l'instinct, l'instinct du chasseur ancré en tout loup qui se respecte. Mes crocs se refermèrent sur la nuque de l'animal, et le sang chaud, si délicieux, coula dans ma gueule. Une faim dévorante - sans mauvais jeu de mots - me saisit, mais je me contraignis à ne pas avaler l'animal tout rond. Ce n'était pas pour moi que je l'avais attrapé, et puis cette faim n'était pas basée sur un réel besoin, juste sur le goût du sang. Je me secouais, des gouttes de sang étant incrustées dans mon pelage. Je ne pouvais toutes les enlever, cela dit.. Je repis la direction de l'endroit d'où je venais, et, de ma course un peu alourdie par mon chargement, je rejoingis la loupiotte. Elle ne semblait pas avoir bougé - enfin, autant qu'il est possible de dire un truc pareil au sein de toute cette herbe partout identique.

    « Tiens, petite ! » lâchais-je et lui envoyant le lapin devant son nez.

    Ensuite, je m'assis avec élégance et repliais ma queue sur mes pattes avant. Je n'avais pas froid, mais on n'étais jamais à l'abri d'un coup de vent particulièrement traître. J'espérais soudain qu'au moins, cette loupiotte avait dépassé l'âge de la régurgigation, parce qu'il était hors de question que je m'y colle !
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé





La fin du voyage [ PV Tiamath ] Empty
MessageSujet: Re: La fin du voyage [ PV Tiamath ]   La fin du voyage [ PV Tiamath ] I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

La fin du voyage [ PV Tiamath ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Tiamath
» Tiamath; Devil - 100%
» Fin du voyage
» En voyage
» Le voyage
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Wolf Angel :: UN DERNIER MOT, UNE DERNIÈRE PENSÉE. :: 
« c o r b e i l l e »
 :: 
« c o r b e i l l e - d e s - a r c h i v e s »
-