Nombre de messages : 90 Date d'inscription : 23/12/2010
Votre personnage Meute et Grade: Mercenaire \o/ Alignement dans la guerre: Relations:
Sujet: Le Respect reste à Apprendre . Pv Azraël 11.01.11 18:57
[Je reprend tout juste le Rp donc ce ne sera pas extraordinaire ! Désolé :3 ]
Le Respect reste à Apprendre Pv Azaraël
Mes pas me guidaient et je ne cherchais pas à savoir là où j’allais. Le simple fait de marcher me permettait de penser à autre chose et d’oublier un court instant tous les devoirs qui m’attendaient une fois concentré sur la meute et sur ces chiens galeux de Devils. C’est vrai, je ne les aimais pas beaucoup. Cette haine n’était pas fondée sur de simples préjugées comme la plupart des loups ici, elle était à l’origine d’une atroce souffrance qui aujourd’hui encore me suivait tel une ombre maudite et hantait mes nuits. Par leur faute j’avais perdu un être qui m’était cher, le seul, et cela jamais je ne pourrai leur pardonner. Et cette vengeance qui nourrissait mon sang ainsi que ma vie, je la sentais tellement impossible à assouvir, si inépuisable, que cela me désespérait. Alors, je me rendais à la plaine d’entrainement dans le but de défouler toute cette colère dans une bonne cause. Mes pas m’avaient bien fait de me guidés dans ce lieu. Je m’arrêtais sur le lit d’une rivière et jeta un rapide coup d’œil sur l’ensemble de la plaine : à peine l’aurore levée que déjà un bon nombre de loups s’entrainaient à deux ou seuls. Leur conviction, leur application au travail ainsi que leurs efforts acharnés me porta vers le cœur vers l’avant et malgré ma façon plutôt pessimiste de voir les choses, je ne peux voir de mal dans ceci. Pendant une petite seconde je ressentis la fierté d’appartenir à cette meute et j’éprouvai alors soudainement le désir de la mener jusqu’en haut de la gloire et de la faire triompher. Cependant ce n’était pas mon devoir, je n’étais qu’un pion. Non, cette tâche revenait à Azraël, mon dominant. Je ne savais encore si je pouvais lui faire confiance et s’il méritait de porter le flambeau, pourtant, mon intuition me disait que nous étions entre de bonnes pattes.
Je m’avançais, trottinant, vers le centre de la plaine ressentant dans mes veines l’envie de courir, de sentir le vent contré ma course, mes pattes dépasser leur capacité, mon rythme cardiaque s’accéléré et … Aussi tôt pensé que je m’élançais sur un chemin naturel abordant de loin un tronc écrasé sur le sol. Ma vitesse semblait modérée, je fixais l’horizon sans ciller puis les souvenirs d’une nuit remontant jusqu’à ma tête, ma vue se brouillait, je serrais les crocs et accélérait sans m’en rendre compte. Je savais très bien que quand je me laissais aller à mes sentiments, je perdais souvent le contrôle de mon corps, le poussait à bout et oubliais toute concentration. Mais plus j’essayais de me résonner plus je ne trouvais de solution à mon malaise. Une multitude de regrets me traversait l’esprit ainsi que de la culpabilité tandis que l’obstacle se rapprochait de plus en plus rapidement. Il arriva dans mon champ de vision brusquement alors qu’il ne me restait plus qu’une demi-foulée. Je stoppai brusquement devant ce dernier, me replia puissamment sur moi-même et m’élança vers le ciel maladroitement mais avec une force impressionnante. Je sautai largement au dessus du tronc mais me préparais déjà à une réception douloureuse qui ne tarda pas à arriver : mes pattes avant entrèrent en contact avec le sol fortement et pour éviter de les blesser je portai mon corps vers l’avant afin de rouler sur la terre. Je me relevais dans mon élan, recouvert de poussière et les pattes souffrantes. J’esquissai une bref grimace de douleur et me maudissait. Si j’étais incapable de contrôler mes émotions, je n’arriverai jamais à rien et me ferait tué en une bouchée. De plus, dévoilée cette faiblesse devant les autres était d’une humiliation inacceptable pour moi. Je balayais l’horizon. Je poussai un soupir de soulagement : personne ne semblait avoir remarqué mon mauvais saut.