Wolf Angel
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 Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ]

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MessageSujet: Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ]   Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ] I_icon_minitime23.12.09 11:11

Le Passé Nous Ratrappe Toujours
Pv Humbra




    J'étais sur le lieu depuis un moment. J'observais ce qui se passait autour de moi d'un regard froid et vide de sentiment. Je n'exprimais rien, ceux qui passaient à coté de moi ressentait ma forte présence mais ne pouvait savoir à quoi je pensais, comment je considérais ceux que je voyais. Ce n'était pas que je tentais de cacher mes émotions, c'était juste une habitude, quelque chose qui faisait partie de moi. Mon regard, mes beaux yeux mauves aux reflets bleutés, semblaient dénudés de vie, j'étais comme une âme dans le corps d'un mort. Malgré ça, on me considérait comme beau. Ce mystère qui m'entourait, cette froideur, on disait que ça me donnait du charme, mas je n'en avais rien à foutre. J'étais couché sur ce rocher, la tête haute, immobile. Je regardais tous ces loups qui s'entrainaient avec hargne et courage. Qui se poussaient à bout, pour quoi ? Pour devenir plus fort, surpasser leur limite et prouver leur loyauté à la meute. Qu'est-ce que j'avais a prouvé moi, devais-je aussi m'entrainer de la sorte ? Non . C'était stupide de chercher à dépasser ses limites. Ou on est faible, ou on est fort, c'est ainsi fait, et les faibles resteront toujours les perdants et les forts les gagnants. Peu importe le nombre d'heures passées dans ce lieu, le nombre de coups reçus et portés, de techniques apprises, on ne fera que souffrir encore plus en voyant tous nos efforts balayés par un combat à forces inégales. C'était une fatalité, tant que le sang qui coule dans nos veines n'est pas divin, on trouvera toujours plus fort que soit et nos efforts seront vains. Tous ces loups qui s'entrainaient me faisaient presque pitié.

    Un vent frais de l'ouest souffla dans ma fourrure et je profitai de ce courant d'air froid. Je l'humai et en remplissais mes poumons. Ce vent, trouvais-je portait une odeur, l'odeur d'un vent qui vient de loin et qui ramène de profonds souvenirs biens enfouis sous la terre à ceux qui tentent de les oublier. C'est ce que je ressentais en laissant courir cette brise dans mes narines et entre mes poils. Je fermai les yeux un moment, alors dans ma tête, je revis une nuit de pleine lune, une nuit que je ne connaissais que trop bien. Puis moi, paralysé par la peur, et enfin le sang qui gicle, mes pattes recouvertes de ce liquide écarlate. J'ouvris brusquement les yeux, les crocs sortis. Je murmurai entre mes crocs serrés .

    " Merde ! "

    Troublé par cette vision, je me levais soudainement et m'ébroua laissant voir de nombreux hématomes encore récents et des cicatrices dont la source n'était pas des ronces. Je me dirigeais lentement, l'allure naturellement fière vers un petit ruisseau qui coulait jusqu'à côté. Je demeurais un instant le visage au dessus de celui-ci sans y voir aucun reflet. Puis je plongeai littéralement mon visage dans l'eau, resta un moment en apnée puis le ressortit d'un mouvement brusque et m'ébroua faisant gicler des gouttes d'eau dans l'air. Étant resté sans respiré sous l'eau, ma respiration était saccadée et bruyante, comme-celle d'un loup qui se serait réveillé en plein cauchemar...

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MessageSujet: Re: Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ]   Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ] I_icon_minitime24.12.09 16:53

« Ne crois pas en la chance, elle ne guide que le destin des forts… »


Regardant fièrement devant moi je sortis de la grotte, laissant derrière moi un loup en position de soumission. Je venais de le remettre à sa place alors qu’il avait mordu un louveteau un peu turbulent. Je n’aimais pas qu’on use de la violence gratuite quand le monde en est déjà si rempli. Fermant les yeux en m’arrêtant, je pris une profonde inspiration. Un vent fou passa sur ma fourrure blanche, la faisant onduler comme un champ de fleurs neigeuses en plein hiver. Ouvrant mes paupières, mes pupilles azures fixèrent l’horizon qui fuyait devant nous, impossible à atteindre mais pourtant si tentant. Fronçant les sourcils je me retournai un instant pour adresser un au revoir silencieux aux loups qui me regardaient. Puis, trottant avec noblesse, je partis en direction de la plaine d’entraînement. J’avais envie de voir mes soldats adorés se battrent courageusement. J’aimais voir leurs figures concentrées alors qu’ils essayaient de se surpasser. C’était horrible de savoir que devant eux il n’y avait pas des loups normaux et qu’ils allaient devoir affronter une cruelle fatalité : personne n’est invincible. Pas même moi… Pas même lui. Claquant furieusement des mâchoires pour m’enlever les pensées sinistres de ce loup que j’avais croisé une seule fois et pourtant son visage restait inscrit en moi, comme marqué au fer rouge. Ralentissant légèrement mon trot, je me mis à regarder autour de moi : les arbres, le vent, les oiseaux qui fuient le froid en se collant les uns contre les autres. Mes pattes se déposaient avec délicatesse sur une fine couche de neige. Les petits flocons recommençaient à tomber, c’était tellement beau à voir. C’était bien une chose que j’adorais sur terre : les saisons. D’où je venais, il n’y avait pas de saisons et le temps passait si lentement qu’on s’ennuyait à mourir. Enfin, mourir… Baillant discrètement je secouai la tête pour me remettre les idées en place. Je savais que les loups qui se trouvaient sur la plaine d’entraînement n’étaient là-bas que de leur plein grès : aucun chef de grade n’avait prévu d’entraînement, c’était donc des loups et des louves qui voulaient prouver qu’ils pouvaient se battre. J’aurais aimé être assez forte pour tuer tous les démons seule, mais il me fallait une armée. Encore une fois, j’allais leur demander de m’aider, de risquer leur vie pour une cause qui en valait la peine, mais pourtant presque inaccessible : la liberté.

Sortant des fourrées, j’imposai silencieusement ma présence dans la plaine. Presque aussitôt un silence s’installa, les combats cessèrent. Je balayai l’assemblée de mon regard azure alors que tous me fixaient, leurs regards exprimant divers sentiments : admiration, réticence, jalousie, amitié, réconfort… Ils étaient beaucoup à se tenir en ce jour neigeux sur cet endroit. Un sourire traversa mes babines et j’inclinai solennellement la tête pour les saluer. Ils me répondirent tous, refusant de prendre le risque de m’énerver en étant malpoli. Puis, piétinant légèrement le sol je poussai un léger hurlement pour leur dire de reprendre. Ils ne s’en prièrent pas et tous recommencèrent avec une ardeur nouvelle. Marchant noblement sur ce champ j’évitai de temps en temps un corps qui s’écroulait pour se relever, toujours plus motivé. A un moment, un loup particulièrement ennuyeux vint se mettre devant moi. Dans son regard je lus la jalousie profonde et presque une rancœur. M’arrêtant sèchement, je plongeai mon regard froid dans le sien, ne laissant pas mes sentiments prendre le dessus. Il réussit à tenir 15 secondes, puis lâcha mon regard et se détourna rapidement. Sa manière de se retourner avec une telle nonchalance fut presque une insulte hurlée à mes oreilles : il ne me respectait pas. Je sentis à ma droite deux louves fixer ce loup avec horreur. Un grondement monta de ma gorge et mes oreilles se retournèrent. Le loup se retourna, presque surpris que je réagisse.

« Tu crois me faire peur ? » déclara-t-il avec dégoût.

Il n’eut pas le temps de réagir que je lui avais déjà bondis dessus. Tous mes muscles s’étaient détendus à la vitesse de l’éclair et je chopai son museau dans ma gueule. Appuyant ma patte sur son épaule je le plaquai avec violence sur le sol. Le puissant grondement qui monta de ma gorge fit reculer un loup derrière moi. Je resserrai mon emprise sur lui jusqu’à ce que j’entende son gémissement. Là, je reculai et le laissai couché sur le sol. Il vint approcher son museau du mien en signe de soumission. Je laissai mes oreilles plaquées sur mon crâne mais son regard me mit un peu plus en confiance. Soufflant je me détournai et partis en trottant, le laissant essuyer son museau. On pouvait se foutre de moi dans mon dos, mais si l’un d’entre eux osait le faire en face il s’exposait à bien plus qu’un regard noir : sa remise en place publique. Je n’étais pas méchante mais pas là pour me faire marcher sur les pattes. Soudain une fourrure blanche attira mon regard : un loup qui venait de sortir la tête de l’eau. Haussant les sourcils je vins vers lui, laissant derrière moi les soldats de la meute. La respiration du loup était bruyante et m’inquiéta légèrement. Me tenant bien droite derrière lui, je l’observai avant de déclarer quelques mots d’une voix douce.

« Tout va bien ? »
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MessageSujet: Re: Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ]   Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ] I_icon_minitime25.12.09 19:40


    J'étais plongé dans mes pensées. A l'extérieur, cela ne se voyait pas, mais tout mon corps était en émoi, tout mes sens en alerte. Je me sentais mal, et je ne savais comment me défaire de ce mal qui me suivais depuis cette nuit. Il me fallut un moment avant de remarquer la présence de notre dominante. Je levai doucement la tête et portait mon regard vide d'expression sur la noble silhouette qui se dessinait sur l'horizon. Elle venait de rabattre le clapet à un loup insolent. Je serrai les crocs, cela ne me concernait pas, et je n'irais pas la voir, c'était sûr. Je détournai le regard et tentait de regarder le reflet de mon visage dans l'eau : je ne pouvais rien voir, elle n'était pas assez claire ni assez pure. Je n'avais pas l'impression d'être une abomination de la nature. J'avais totalement confiance en moi, d'ailleurs c'était la seule personne en qui j'avais confiance : moi même. J'étais quelqu'un de très méfiant et cela expliquait d'une certaine façon ma froideur et mon manque de parole sur moi et mon passé. Je ne supporterai pas l'idée qu'un loup en apprenne sur moi plus que je ne le désire. C'était ma vie, pas la leur. Pourquoi les gens cherchaient-ils toujours à connaître la vie des autres. C'était stupide, déjà feraient-ils mieux de s'occuper d'eux même. Non vraiment, je ne comprenais pas le monde : je n'avais pas besoin de fidélité, d'amour, de bienveillance, seulement de la solitude et de moi même. Je suffisait amplement à me faire la conversation seule si je me sentais seule et je me débrouillai très bien sans personne. C'était prétentieux, égoïste, mais vrai. Je demeurais la respiration saccadée, le regard plongé dans le vide, puis j'entendis une voix, douce et inquiète qui me sortit de ma transe. C'était comme une lumière qui éclairait mes pensées obscures. Je levais la tête, sans aucun sourire, aucune gratitude dans le regard et reconnus la dominante que j'avais vu plus loin il y avait à peine quelques instants. Si j'allais bien ? Non. Je n'allais pas bien, mais pour rien au monde je n'avouerai ma faiblesse et briserai ma fierté. Je m'ébrouai puis ferma les yeux un instant.

    - Tsss ...

    Oui, je n'étais pas très communicatif, je l'avoue. Mais je n'allais pas lui débiter un grand discours ni lui raconter ma vie et ma torture psychologique. Oui, c'était la dominante, je lui devais du respect, et alors ? Elle allait me châtier, me bannir ? Et bien qu'elle le fasse, je n'ai pas besoin d'elle de toute façon. Je sais me débrouiller seul. Je me mettais lentement face à elle avec une certaine noblesse et fierté mais sans aucune insolence puis je plongeai mon regard mauve dans ces yeux azurs. Je ne la défiai pas. Mes yeux semblaient lui dire : " Regarde ! Imprègne toi de ce vide, de cette absence de vie, de cette souffrance au fond des pupilles. Souviens-en toi et respecte le silence de celui qui l'endure ". Si ensuite elle allait pouvoir se plonger de telle façon à qu'elle réussisse à percepter ce message, c'était ou une chance ou une malchance, mais une chose était sûre : personne n'avait réussit à comprendre ce qu'exprimait mes yeux derrière leur façade de mort. Je répondais :

    - Oui. Tout va bien. Ne vous occupez pas de moi mais allez plutôt voir ceux qui ont besoin de vous . Et terminai ma phrase en murmurant, les faibles. . .

    Je la dévisageai. Pourquoi , sa voix entendue, j'avais eu l'impression de voir une lumière à travers mes ténèbres ? Etait-ce mon imagination, ou avait-elle le pouvoir de m'apaiser ?
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MessageSujet: Re: Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ]   Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ] I_icon_minitime26.12.09 11:38

Je connaissais ce loup, du moins j’avais du lui parler une ou deux fois pas plus. C’était un loup souvent seul et jamais je ne l’avais vu en compagnie de personnes agréables. Le fixant calmement je me demandai ce qui pouvait bien le rendre si solitaire. Puis ma propre image s’imposa à mon esprit et je me sentir légèrement ridicule car je connaissais bien la raison d’une solitude prononcée : la souffrance. Refusant de laisser mes sentiments m’envahir je l’entendis souffler entre ses crocs. Cette réaction captiva mon attention : pourquoi m’envoyer paître alors que je ne lui voulais aucun mal ? Car cela se voyait bien qu’il n’allait pas me faire un grand sourire. Pourtant j’avais confiance en lui, en ses capacités néanmoins je refusais qu’il se mette à l’écart seul. Un loup seul et un loup faible, je ne le savais que trop bien. Quand il se mit bien face à moi et plongea son regard dans le mien, je ne ressentis aucune gêne. Fixer les loups et les louves dans les yeux étaient un de mes passe-temps favoris : je savais lire les âmes. Pourtant ces pupilles mauves étaient comme floues, ternies par de sombres souvenirs. Ne laissant pas paraître mon étonnement face à un tel regard, je me contentais de le soutenir. Mon regard à moi était fermé et froid, bien malgré moi d’ailleurs. Mais personne ne devait savoir ce qui se passait à l’intérieur de moi, sauf si je le décidais. J’étais encore maîtresse de ma vie privée. Ce fut donc cet étrange regard qui m’accueillit. Une flamme y dansait, une flamme que je reconnus aisément : celle d’une souffrance mentale. Que cherchait-il à faire en plongeant son regard dans le mien ? Pensait-il que j’étais aveugle comme beaucoup, incapable de comprendre ? Parfois il m’arrivait de me demander si certains se croyaient les seuls à souffrir. Quand il détourna son regard je me rendis compte que j’avais retenu ma respiration. Prenant une inspiration discrète et profonde je m’apprêtai à regarder plus loin quand sa voix retentit. Mes oreilles se dressèrent sur ma tête et je ne loupai pas une miette de sa phrase, pas même les derniers mots qu furent prononcés dans un murmure. Ceux-ci m’arrachèrent une légère grimace : les faibles ? Quel drôle de mot. Un sourire doux et amusé traversa mes babines et je secouai la tête, pour le contredire. Me rapprochant de lui, je vins me mettre à sa droite, dans l’autre sens. Nos épaules étaient juste à côté, mais avec assez de distance pour que je ne le touche pas. Mon regard azure le fixa avec calme.

« Il n’y a aucun faible dans une bataille, seulement ceux qui ont manqué d’entraînement… »

Je lui fis un clin d’œil et continuai à marcher pour venir au dessus de la petite rivière. Regardant mon reflet dans cette eau pure et quelque peu agitée, un soupir mélancolique s’échappa de ma gorge. L’espace d’un instant, la température autour de moi chuta brutalement, puis redevint normale : problème de sentiment. Mon visage avait perdu toute expression de joie, juste une éternelle langueur. Je levai ma tête et effleurai le liquide. Relevant la tête, je me retournai ma tête vers l’archange et plongeai mon regard dans le sien. S’il voulait donc parler silencieusement alors j’en étais capable, mais il risquait d’être surpris. Au début mon regard gardait cette même distance, comme un gouffre entre nous deux. Puis il devint plus brillant, plus lucide et je le laissai apercevoir une partie de mon fardeau, je lui rendais son regard. Le sien était flou et difficile à lire, le mien était frappant par sa transparence : on y lisait une tristesse infinie, comme un trou sans fond. Et peut-être une flamme de folie qui me donnait la force de me levait chaque matin et d’aller fixer pendant des heures une tombe qui tombait en poussière. Lâchant mon regard du sien, je détournai mon visage et recommençai à fixer l’eau.

« Tu vois, Segfried, nos apparences sont trompeuses. Le plus important est ce que tu vois dans le reflet d’une eau pure, et non elle d’une eau troublée par quelques tourments qui la regarde elle seule. Il ne faut pas faire confiance au flou quand on peut faire confiance au clair. »

Sans le regarder un sourire s’étira sur mes babines et je soufflai sur l’eau. Aussitôt une couche de glace la recouvrit. Capacité de faire refroidir l’air et chuter les températures. Mon reflet resta coincé dans cette glace éphémère, immobile, me fixant avec cette détresse silencieuse. Mon regard se referma une nouvelle fois et je retrouvai mon sourire doux et calme.

« Il y a trop d’illusions dans ce monde pour qu’on puisse accorder sa confiance à un simple reflet d’âme… »

Crois-moi, jeune loup, la glace & l’eau son faîtes pour te montrer ce que tu veux voir, pas ce que tu es. La plus important c’est de te voir dans le regard lucide d’une personne qui t’aime, et non le contraire. Fermant les yeux en prenant une profonde inspiration, je ne me défis pas de mon sourire : pourquoi le ferais-je ? J’avais la chance d’être encore en vie, moi…
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MessageSujet: Re: Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ]   Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ] I_icon_minitime26.12.09 13:11


    [J'adore Ta louve \o/]

    Je grinçais des crocs. C'était ma façon de faire quand quelqu'un me disait quelque chose qui me touchait et était vrai mais que je voulais lui faire comprendre que d'une certaine façon, il n'avait pas à essayer de me juger encore plus. Tout ce qu'elle disait n'avait aucun sens. Elle parlait comme-ci elle savait tout sur moi. C'était faux. Ce qu'elle avait pu lire dans mon regard, si elle l'avait pu, n'était que de la souffrance, mais avait-elle vu la fierté qui se cachait derrière cette douleur ! La force qui y naissait quand il s'agissait de dépasser ses limites pour ne pas tomber dans la faiblesse du passé ou des souvenirs ? J'en doutais fort. Elle m'accordait des sourires et une voix douce, confiante. Espérait-elle que je lui réponde par de même gestes ? Que je lui donne toute ma confiance, que je la respecte, la suive jusqu'à la mort ? Non, j'étais mon seul maître, et je voulais mourir pour moi, pour personne d'autre. Dites que c'est de l'égoïsme, j'en ai rien a carré. J'assume. Ce que je voyais dans les yeux au couleur du ciel de Humbra, ce n'était que de la froideur, de la distance, de la solitude. Elle non plus ne laissait pas tout voir à n'importe qui par son regard. Je sentais un gouffre, quelque chose qui m'empêchait d'avancer dans sa mémoire, comme une barrière qu'elle avait dressé entre l'extérieur et son esprit. Elle se protégeait, et c'était normale. Derrière ce jolie sourire, cette silhouette assurée se cachait des faiblesses importantes, que même le temps ne pouvait cicatriser. Mais au contraire de ce qu'elle pensait, surement, nous étions différents, totalement. Mon passé, beaucoup on du vivre une histoire de ce même genre, un être cher perdu, une errance éternelle. Mais moi, les conséquences de cette histoire ont eu une influence étrange, qui m'a transformé, qui a fait grandir en moi ce mal et cette haine qui me ronge le cœur, cette force qui me fait lever à chaque aurore. J'écoutais les paroles de la louve sans pour autant réagir, je restais froid comme la glace qu'elle venait de former sur la surface de la rivière. " Que ceux qui ont manqué d'entrainement ? ... " C'était mignon, gentil, infantile, mais faux. De ce que j'en pensais en tout cas. Si les Angels se laissaient encouragés et motivés par de telles paroles, soit, qu'elle continue à en dire de même, mais moi, je ne me laissais pas avoir par ces mots traîtres. J'étais sûre qu'au fond, elle pensait comme moi : les faibles resteront faibles, les forts demeureront les forts, même avec tout l'entrainement possible. J'allais répondre quand le regard qu'elle planta de nouveau sur moi. Je fronçai les sourcils et relevai ma lèvre supérieur laissant entrevoir la blancheur de mes crocs. Ses yeux étaient plus pure, clair et limpides. Elle me laissait voir la lumière qui sommeillait au fond d'elle. Cela me troublai. J'y lisais une tristesse profonde dont on ne voyait la fin, comme ci elle était infinie : quand on croyait l'avoir battue, elle revenait sans jamais s'arrêter. Je relevai légèrement la tête en regardant la louve de haut un moment, puis la rebaissa et poussa un langoureux soupir. Ce qu'elle disait n'avait aucun sens ...


    - Dans le flou, on peut garder l'espoir et croire y reconnaître ce que l'on désire. Notre espoir par la suite est souvent brisé quand on réussit à percer le mystère de ce flou qui n'est pas ce qu'on espère. Mais pendant un moment, on a ressentit chose que je n'ai jamais possédé : l'espérance. On dit qu'elle porte le cœur vers l'avant et qu'elle nous donne une force capable de vaincre nos plus grandes peurs. Le clair lui, nous met tout de suite face à la réalité et ne nous laisse pas le temps de croire ni d'avoir un regard d'enfant. L'incertitude est bien meilleur que la certitude. Voilà mon avis. N'essayez pas de m'embrouiller avec vos histoires de confiance, et de reflet d'âme, je sais ce que je vaut et ce que je suis. Pas besoin de conseils d'une louve rongé par l'amertume et la tristesse.

    Je sais, je ne suis vraiment pas d'une compagnie agréable. Je ne prends pas des gants pour dire ce que je pense. Les autres appellent ça la franchise, moi j'appelle ça " n'essaye pas de t'immiscer dans mes pensées ". Je fermai les yeux un instant. Je savais que je venais d'être très froid, peut-être même insolent, mais je ne faisais que répondre à ses phrases stupides. Je l'avais déjà dit, je ne me laissais pas berner par des jolies mots traîtres. J'avais trop vécu pour me faire avoir.Et si je l'avais blessé, je m'enfichais, c'était son problème, pas le mien. Je rouvrais les paupières, mes yeux brillant d'un éclat sauvage et sûr de soi.

    - Allons au vif du sujet. Pourquoi êtes vous venu me voir ?


    Ma voix était grave, profonde comme une tombe. On avait l'impression qu'elle venait de fond de mon âme torturée plutôt que de ma gorge.
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MessageSujet: Re: Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ]   Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ] I_icon_minitime26.12.09 15:01

Regardant le loup s’exprimer, je me rendis compte qu’il était très simple de motiver un loup démotiver. Qu’il suffisait de quelques mots pour qu’un muet devienne bavard. Maintenant, était-ce une bonne chose ? Tout d’un coup j’en doutais… Les paroles de l’archange s’enchaînaient les unes après les autres, et sa froideur m’étonna. Je n’avais rien fais pour mériter de telles paroles, qui avait-il de mal à vouloir parler avec un loup qui s’éloigne du reste du groupe ? Non, décidemment nous n’étions pas sur la même longueur d’onde. Sa dernière phrase me piqua au vif. Comme un tas de bois sec qui ne demandait qu’à s’allumer, Segfried venait de provoquer la petite étincelle. Serrant les crocs je le vis fermer les yeux, et je détournai les miens pour ne pas laisser paraître la colère qui flambait en moi. Fixant l’eau qui roulait sur des pierres lisses, je vis au travers de ce liquide mon reflet éclatant. Dans mes yeux azures je pus contempler mon passé qui défilait à une vitesse folle. Il parlait comme si je l’avais sévèrement jugé, mais il venait de me rendre un coup que je n’avais pas porté. Cette vie qui défilait était longue et courte. On sentait qu’une louve comme moi avait besoin de vivre des choses puissantes pour survivre, je ne pouvais me contenter de vivre sur un petit nuage jusqu’à ce que le temps me fasse des vieux os. On voyait quel sang brûlait dans mes veines, quelle origine me rendait si spéciale. Crois-tu, Segfried, as-tu osé croire ne serait-ce qu’une seule seconde que mes paroles n’étaient destinées qu’à te blesser ? Comment veux-tu qu’une dominante agisse ? Comment peux-tu oser me juger ! Je t’y foutrais moi, à la place de dominant, et nous verrons quelle tête tu feras. Serrant un peu plus les crocs je l’entendis reprendre la parole. Relevant un peu trop sèchement la tête pour une louve calme, ses paroles sonnèrent comme lointaine à mes oreilles. Ses pupilles étaient d’un éclat nouveau, flambant comme celle d’un jeune louveteau qui découvre la liberté et la capacité de marcher. Oui mais le louveteau, tout comme ce jeune Segfried, avait encore beaucoup a apprendre. Et le louveteau qui part seul ne reviendra pas. La voix du loup résonna longuement en moi, profonde et cruelle, comme si elle cherchait à atteindre mon cœur. Elle n’atteindrait rien car je la détruis en court de route. Tu veux jouer à celui qui a regard impressionnant ? Tu vas perdre… Revenant vers lui, je m’arrêtai comme tout à l’heure, juste à côté de lui. Sauf que cette fois mon visage fermé et froid était l’exact réplique de mes yeux.

« Je suis venue parce que tu es un archange, parce que tu es dans la meute Angel et non un solitaire. Je suis venue te voir parce que je me suis bouffée un Fils du Diable dans les crocs et que les Devils sont bel et bien revenus sur les terres. Et toi, Segfried, tu combats tes vieux démons dans ton coin. Oui mais en attendant il y en a des bien plus puissants qui se baladent librement. Je suis venue parce que tu as le devoir de t’entraîner, parce que tu as le devoir de faire comme moi : fermer ta gueule quand tu souffres et combattre pour ta meute. Tu dois devenir plus fort. Sinon je ne paye pas cher de ta petite personne. »

Une petite bande de loups à notre gauche avaient cessé de s’entraîner et nous fixait, attendant la suite. Fronçant les sourcils, je reculai un peu pour laisser de la place entre nous deux. Relevant la tête avec la même expression qu’il m’avait fait il y a quelques instants, je le défiai du regard.

« Allez Segfried. Puisque tu ne t’entraînes pas c’est que tu es assez fort pour combattre les démons. Bats-toi. Bats-moi. Ou bien recules et apprends à te taire et à respecter tes aïeuls, apprends à respecter ceux qui doivent être respectés. Bats-toi contre moi et gagne. »

Un long silence s’installa. Mon regard azure se mit à flamber d’une lueur d’indépendance et de colère.

« BATS-TOI ! Contre cette louve rongée par l’amertume que tu juges comme si elle était une gamine de 2 ans ! Oses donc t’attaquer à une louve qui a cent fois ton âge, dix mille fois ton expérience, cent mille fois tes peines. Toi qui te permets de parler de flou et d’espoir, j’espère que tu trouveras dans ta brume artistique assez de folie pour t’attaquer à moi. Si tu avais été lucide tu aurais appris à parler des sentiments des autres avec plus d’humilité. »

Soudain mon regard s’adoucie. Ma colère retomba aussi vite qu’elle était venue. Je me tue et le fixais désormais avec tristesse.

« Je suis venue te voir parce que je m’inquiétais. Parce que tu plongeais ta tête dans une eau glaciale, parce que tu étais de ton côté. Je ne suis pas venue t’ennuyer ou te chercher des puces. Je ne suis pas venue pour me battre. Tu as le droit de penser ce que tu veux, personne ne pourra t’en empêcher. Mais prends garde néanmoins à ne pas dépasser certaines limites. Tu n’as pas le droit de parler de ma tristesse comme si elle n’était qu’une foutaise. Il faut apprendre à garder certaines de ses pensées dans sa tête, car tu sembles ne pas ressentir de peine à faire du mal à quelqu’un. Mais c’est une mémoire, un souvenir, c’est un nom et une tombe sur laquelle tu craches. »

Je marquai une pause de quelques secondes avant de clore ce chapitre douloureux mais qui méritait une bonne réflexion.

« Ne me demande pas d’être méchante quand je peux être gentille. Ne me demande pas de baisser les bras quand on peut encore gagner. Ne me demande pas pourquoi je suis venue, ni pourquoi je me suis emportée. Demandes toi juste a quel moment tu as été au-delà des limites. »
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MessageSujet: Re: Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ]   Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ] I_icon_minitime17.01.10 11:05


      Pendant qu'elle s'énervait, qu'elle avait perdu son sang-froid face à ma réplique, je demeurais inébranlable. Je l'observais, levé le ton, me provoqué, me remettre à ma place et je continuai de la regarder de ce regard froid et indifférent. Je ne la coupais pas, je la laissais parler, s'exprimer, et à travers ses paroles je voyais sa faiblesse se dessiner. Etait-elle vraiment faites pour être dominante ? Peut-être était-elle puissante et vive d'esprit, mais en avait-elle la force ? Etait-elle assez solide ? C'était bien ce que je me demandais. Devais-je vraiment servir une telle louve ? Non. Je savais très bien pourquoi j'avais rejoins les Angels, et ce n'était pas pour mettre ma vie en jeu pour protéger ma dominante ni l'honneur de la meute. C'était simplement dans mon propre intérêt, les autres je n'en avais rien à foutre. Je le sais, désormais, qu'on ne peut compter que sur soi même. Personne ne me dupera là-dessus. Pas même elle ... Je bombai le torse et fronçai les sourcils. Elle se laissait emporter. J'avais surement toucher juste en disant ce que j'avais lu dans son regard. En ce moment même, elle devait se croire supérieur, compter ses années et imaginer les miennes, comparé sa force et la mienne et se rassurer en pensant que je ne savais rien, que j'étais encore trop jeune. Pourtant, malgré peut-être mon jeune âge, j'en savais des choses, et j'avais surpassé bien des sentiments et des souffrances qui ont déjà terrassées plus d'un. Et je ne laisserai jamais personne dire que ce que je pense est faux. Nous avons tous notre façon de voir les choses, rien n'est faux, rien n'est vrai, ou plutôt, personne ne connaît la vérité absolue. Nous sommes damnés à vivre que d'hypothèses et d'opinions. C'est ainsi. Je l'écoutai. Je ne baissais pas les yeux. Elle ne me tuerait pas quoi que je fasse, et même si elle venait à tenter de le faire, je préférai cela que perdre ma fierté en m'abaissant à ce genre de personnage. C'était vrai, j'étais archange, je devais servir ma meute, m'entrainer. Après avoir poussé un soupir, je tournai les talons, fit quelques pas en avant et m'arrêtai.

      - Tu m'ennuies.

      Je fermai les yeux un moment. J'avais remarqué qu'une bande de loups nous regardait depuis un instant et cela avait le don de m'exaspéré. Etait-il en train de parier qui de nous deux, elle ou moi, lâcherait le premier ? Nous n'étions pas un spectacle. Je rouvrais les yeux les fixant, laissant ma haine se déverser dans mes pupilles. Le groupe détourna le regard. Puis je rajoutai :

      - Tu ne sais même pas ce que tu veux. Au fond de toi, tu aimerais simplement me mettre une bonne raclée, mais tu cherches encore à me récupérer. Comme si je m'étais noyé et que tu te pensais capable de me remonter à la surface. Le soucis c'est que moi je suis tomber au fond d'un lac, alors que tu toi, tu sembles t'être laisser engloutir jusqu'au fond de l'océan. De nous deux, c'est plutôt moi qui devrais aller te chercher. Tu me dis de cesser de me battre contre mes vieux démons. As-tu peur que je les batte avant les tiens ?

      Ma voix était grave, mais absolument pas supérieur. Moi même je ne savais pas exactement ce que je disais. C'était incontrôlé, mes pensées, mes jugements de mon âme ouvraient eux même ma bouche pour s'exprimer. Mais j'avais confiance en mes mots.

      - Tu dis t'être bouffé un fils de Diable. Bravo, je suis fière de toi. Mais tout le monde sait que si tu as réussi, ce n'est pas parce que tu t'es entrainé durement, longtemps sans jamais t'abattre, c'est simplement parce que tu es la fille de Zeus. Alors cesse de donner des leçons aux autre et de te vanter d'une force qui ne t'appartiens pas. Regarde tout ces autres loups qui s'entrainent alors qu'ils n'ont rien d'extraordinaire, alors qu'ils n'ont pas d'ascendance divine, et bien, ils méritent bien plus de reconnaissance et d'acclamation car malgré leurs faiblesses et le fait qu'il sache qu'il n'arriveront jamais à ta cheville malgré tout l'entrainement possible, ils ne baissant pas les bras.

      J'avais toujours le dos tourné. Je savais qu'elle ne pouvait voir l'expression de mon visage, mais si elle aurait pu le dévisager, elle n'y aurait rien vu. Il demeurait aussi froid que le marbre. Dans mon coeur et dans mon cerveau, tout s'entremêlait, bouillonnait. Puis comme un flash, je me souvins de la lumière que j'avais vu quand j'étais plongé dans mes cauchemars. Une mélodie douce qui avait fait dissiper le mal. C'était elle. Vraiment ... ? Je soufflais entre mes crocs.

      - Ridicule ...

      Puis je me retournai et passai devant ma dominante sans même lui jeter un regard. En passant, je lui chuchotai :

      - Nous nous battrons un jour . Et ce jour-là ...

      J'esquissai un sourire amusé, à la fois triste et malin.

      - Ce jour-là, tu me tueras ...


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MessageSujet: Re: Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ]   Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ] I_icon_minitime09.03.10 19:26

    || Coucou on le continue ou bien on le met à la corbeille ? =)
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MessageSujet: Re: Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ]   Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ] I_icon_minitime21.03.10 14:04

    Comme tu veux. Ou on le met à la corbeille et on en fait un autre ou on le continue =)
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MessageSujet: Re: Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ]   Le Passé nous ratrappe toujours [Pv Humbra ] I_icon_minitime

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