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  |  Sujet: Suis-je seule dans ce monde ? {PV Silver}  19.07.10 11:33 | |
| Depuis combien de temps n'était-elle pas venu ici ? Depuis combien de jours, depuis combien de mois ? A dire vrai, ce lieu ne lui manquait pas, sauf pour sa piscine bien froide à la pâleur mortelle. Sans oublier ses très charmant habitant au tient livide. Et puis eux au moins ils vous réchauffe, si c'est pas gentil ça ! Même si le jour était là, le brouillard aussi, ou plutôt la vapeur d'eau. En fait, s'était dur de faire la différence ici tellement les deux sont froids, humides et expirent la mort. Mais en tout cas, c'était dur de voir à plus d'un mètre en face de soit !
Tout d'un coup, dans la brume claire, une silhouette sombre apparus de derrière quelques fourrés. Un loup, grand, musclé, beau. D'une démarche lente, le regard tourné vers le lac que la cascade créait, la louve avançait. Sans le savoir, elle avançait vers une nouvelle rencontre. Mémorable ou non, Kaimy ne s'était même pas encore rendu compte de sa présence. La jeune louve n'était donc pas venu ici depuis bien longtemps. Elle était déjà venu, ça c'était sur, mais elle ne se souvenait pas quand, ni avec qui, ni comment. Elle savait juste qu'elle connaissait parfaitement cet endroit. Au fur et à mesure qu'elle progressait, l'humidité environnante se collait contre ses poils, lui donnait un physique déplorable aux bouts de seulement quelques pas. Sa fourrure était mouillée, et son odeur putride.
*Ah, c'est pour ça que je ne suis pas revenu ici depuis si longtemps, finalement j'aurais mieux fait de rester là où j'étais avant.*
Surtout que ce n'était pas la première fois que Kaimy aurait un très bon brin de toilette à se faire! Il était habitué aux endroits 'tout crassoux' et pourtant elle ne se lassait jamais de ce dire 'ah zut' ! Tout d'un coup, alors que Kaimy était plongé dans des pensées diverses et variées, une odeur lui vint. Un loup. Elle retint son souffle. Ah, tant mieux ! Attiré tout de même par l'odeur, Kaimy continua d'arpenter le bord du lac en accélérant le pas. Au bout d'une vingtaine de pas seulement, elle vit une forme se détacher du fond. Elle s'arrêta brusquement. Elle n'avait jamais vu cette personne, aussi, prudence est mère de sureté. N'étant pas pour autant un trouillard, elle repris sa marche tranquillement. Arrivé à la hauteur du personnage, elle ne se gêna pas pour le fixer intensément. Elle se tue.
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