C'est un roman que j'ai écrit avec une amie. J'espère qu'il vous plaira !
Mais tout d'abord, je tiens à éclairecir un point qui a posé beaucoup de problèmes aux lecteurs : il y a deux narrateurs, Tempo et Avalanche. Le narrateur change d'un chapitre ç l'autre, ce qui fait que c'est Tempo qui raconte le prmier chapitre, Avalanche le deuxième, Tampo le troisième, etc. Et, dernière chose, j'utilise régulièrement un verbe que j'ai inventé par besoin. Il s'agit du verbe alouer, qui désigne l'action qu'ont les loups de chanter (faire Aouuuuu si vous préférez ^^).
Sur ce, bonne lecture !

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CHAPITRE 1 : UNE MEUTE UNIE

- Avalanche...
- ....
- Hey, Avalanche !
- Hmmm ! Quoi ?
- Ah ! Enfin tu te réveilles !
- ...Comment ça ?
- C'est qu'il fait jour depuis longtemps.
- ...Hmm...
- Voilà ce que c'est, d'alouer toue la nuit.
- Wahhh... Oh, ça va !
- Dépêche-toi si tu ne veux pas manquer la chasse.
- J’arrive !!
Avalanche, c’est ma sœur. Elle est blanche comme la neige, combat et chasse très bien et, surtout, quand elle saute on dirait qu'elle vole ! C'est son rêve. Quand elle voit des oiseaux, elle dit d'un ton rêveur qu'un jour, elle aussi, elle courra dans la grande étendue de ces cieux bleu d'azur. Nager dans cette eau profonde et limpide, c'est toute sa vie ! Personne n'a jamais réussi à la raisonner...c'est qu'elle est têtue ! Comme tous les loups, elle vénère Alou. Mais elle a choisi les causes d'Aku et de Luna.
Moi, je m'appelle Tempo.
- Alors, elle vient ?
- Oui, oui.
Pour ma part, je suis noire, sans un poil blanc, et je vénère Agnou et Luna. Je suis très turbulente, j’adore danser et sauter, et je ne suis presque jamais fatiguée. C’est pour cela que l’on m’appelle Tempo. Je ne sais pas tenir en place et marque le tempo qui rythme notre petite vie.
Hier soir, comme toutes les nuits, nous sommes allés alouer à la lune. Seulement, je ne sais pas pourquoi, Avalanche a voulu rester. D'après Kisha, elle ne serait rentrée qu'à l'aube. Kisha, c'est notre meilleure amie, à Avalanche et à moi. Elle est marron-clair et respecte Aku et Sunny. Donc, elle aloue tous les matins.
- Voila, je suis prête !
- Ah, voila enfin Avalanche...mais, où sont tes plumes ?
- Oh non ! Je les ai oubliées !...J’arrive.
- Je viens avec toi. Moi aussi, j’ai oublié mes crocs.
Vous vous demandez sûrement ce que cela veut dire, non ? Et bien je vais vous l’expliquer. Voyez-vous, comme les hommes, les loups ont leurs portes-bonheurs. Nous les mettons pour la chasse, les grands combats ou encore les cérémonies. C’est un peu nos « peintures de guerre ». Ces objets que nous portons sur nous sont différents pour chacun. Ils sont tirés de notre animal fétiche, notre protecteur (ou totem, comme vous préférez). Le totem d’Avalanche est un corbeau noir. Elle accroche des plumes de corbeau à sa fourrure. Le mien est un renard blanc. J’ai une ficelle dont les extrémités sont chacune attachées à un croc de renard blanc. Je passe la ficelle dans ma gueule et voilà. Kisha est la meilleure chasseuse de la meute. Son protecteur est donc un caribou. Elle accroche deux bois de caribous à une ficelle qu’elle noue autour de son cou de façon à ce que les bois tombent sur son dos. Lorsqu’elle court, on jurerait qu’elle a des ailes (d’ailleurs, certaines fois, Avalanche est jalouse) !
Quelques minutes après, nous revînmes, Avalanche et moi, parées de nos objets.
- On peut y aller ?
- Oui.
- Alors c'est parti !
Notre petit groupe prit la direction de la forêt. Il était composé de Kisha, Avalanche, Tonnerre, Tornade, Flèche et d'Etoile, deux autres loups de notre meute, et moi. La journée fut excellente et nous revînmes le soir avec assez de nourriture pour la fin de la semaine.
- Quelle journée, je n'en peux plus !
Tornade, avec sa magnifique fourrure grise, n'est pas une spécialiste du combat t elle s'essouffle vite. Par contre, elle possède un flair inégalable. C'est elle qui piste le plus beau gibier de toute la meute. Elle est patiente, calme, et superbe.
- Je suis sûre qu'aujourd'hui, j'ai réussi à voler !
Ca, c'est Avalanche. Grâcieuse et combattante, elle vaut bien ses plumes de vautour.
- Nous avons fait une chasse excellente. C'était une très bonne journée.
Kisha. Elle profite pleinement de la vie et aime chasser par une belle journée d'été, la truffe au vent.
- Tout à fait. Et c'était un très bon entraînement.
Tonnerre, comme notre père, avait tout d'un chef. Il combat à merveille, chasse tout aussi bien et possède un grand sens de l'organisation.
- Je suis d'accord...Mais heureusement qu'on ne recommence pas tous les jours, j'ai les pattes en compote !
- Pas moi ! D'ailleurs, qui veut faire un jeu ?
Etoile, bien qu'encore très jeune, avait déjà de bonnes facultés.
Moi, il en faut plus pour me calmer !
- Désolé, Tempo, mais je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de volontaires...
- Moi, je veux bien faire une course !
Voilà Flèche qui se réveille. C'est le loup le plus rapide que je connaisse.
- J'accepte, même si je sais que je vais perdre.
- Je suis l’arbitre ! Un, deux, trois...partez !!
Tornade a reprit des couleurs. Comme Flèche, elle est très rapide et adore courir. Seulement, ce soir, elle est vraiment fatiguée et se contente de nous regarder courir avec délice...
- Top !
Comme toujours, Flèche est arrivé premier.
Vaincue et épuisée, je retourne m'asseoir au coin du feu, à bout de forces. Flèche me rejoint en trottinant, comme si de rien n'était. Pas la moindre trace de sueur sur sa jolie fourrure rousse.
- Tu t'es améliorée ! Tu ne t'es pas laissée distancer, cette fois.
- C'est surtout...pfff...que j'ai couru comme une folle !...Pff...Mais j'ai presque gagné...Pff...Pfff...Je suis crevée !...
- Ai-je bien entendu ? Tempo est fatiguée !?
Je tourne la tête. Tornade revient, les yeux écarquillés.
- Ben oui, ça m'arrive...
- Je n'en reviens pas...Toi qui es toujours à sauter dans tous les sens.
- Bon, je vais me coucher...
- Sans alouer ?
- Ah si !
D'un coup, je reprends des forces. Je bondis sur mes pattes et galope vers la colline. Arrivée au sommet, je pousse un hurlement joyeux. Les autres me rejoignent et c'est bientôt toute la meute qui aloue sous une énorme lune brillante. Parmi ces cris, je repère la voix mélodieuse de Tornade. Je m'arrête et écoute sa chanson. Ciel ce qu'elle chante bien ! Je n'entends plus qu'elle... Que c'est beau, que c'est beau ! J'ouvre doucement les yeux, de peur de briser cet enchantement, et remarque que tous l'écoutent. Son pelage argenté brille de tous ses éclats et sa voix perce la nuit d'échos mélodieux. Même les étoiles paraîssaient ternes devant une telle splendeur. Jamais les ténèbres ne m'avaient parus si accueillants. Nous étions si heureux, je pensais que nous le serions toujours. Mais j’avais tort.


CHAPITRE 2 : LES OURS

Malheureusement, nous n'allions pas rester en paix éternellement. Je me rappelle ce jour, peu avant la fête d'Agnou, où j'avais cru que notre bonheur durerait toujours. Comme j'avais été naïve ! Si seulement j'avais su ce qui nous attendait.. Il faisait à peine jour. L'aube venait de se lever.
J'avais été réveillée par le chuchotement de Tonnerre, à l'entrée du terrier. En allant vers lui, je constatais que la couche de Tempo était vide. La nuit dernière, alors que mon esprit avait sombré dans les ténèbres et que mon corps s'était endormi, Tempo ne dormait toujours pas. Et voilà que, moi, tenant à peine debout, je remarquais qu'elle s'était levée bien avant, de son plein gré. Tonnerre m'annonça, ce matin-là, une terrible nouvelle.
Je cherchais désespérément Tempo. Où avait-elle pu aller, à une heure pareille ? Sûrement pas à la chasse. Il était trop tard pour les animaux allant boire à l'étang, cachés par la brume et la semi-obscurité. Mais il était largement trop tôt pour les bêtes vivant le jour. Ces dernières sortaient bien plus tard. Peut-être était-elle allée à la rivière ? C'est son coin favori. Je pris cette direction. Bientôt, j'entendis le bruissement de l'eau. Quel joli bruit ! C'était d'ailleurs le seul qu'il y avait, sans compter celui que je faisais en me déplaçant. Pour mieux apprécier le silence, je m'arrêtais et j'écoutais, immobile. Dans la fraîcheur du matin, il n'y avait pas âme qui vive. Nul mulot gambadant sous les fougères. Point d'oiseau gazouillant sur une branche de sapin. Que la rivière et rien d'autre. Ma respiration se fit plus lente, plus calme. Ce que j'appréciais le calme qui régnait ici ! Je me suis toujours étonnée que Tempo y ait sa préférence. Elle si vive, toujours à sauter dans tous les sens, à courir, à se défouler, à...
- Coucou !
- Ahh !!
Tempo venait de surgir d'un bond prodigieux d'un buisson épineux. Les épines, emmêlées dans son épaisse fourrure en bataille, ne pouvaient pas atteindre sa peau. Ce genre de buisson étant très épais, c'était la cachette idéale pour elle.
- Tu m'as fait peur !
- C'était le but.
Je m'arrêtais, surprise. Cela faisait donc longtemps qu'elle m'épiait de son repaire ? Depuis quand était-elle devenue aussi bonne à la traque ? Et dire que j'ai l'ouïe la plus fine de la meute. En plus, je me suis concentrée sur les bruits ! Et je n'ai rien entendu... Elle avait guetté le moment où j'étais le plus absorbée dans mes pensées pour me surprendre.
Mais je n'oubliais pas ma mission. Il fallait à tout prix que je la prévienne, et que je prévienne tous les autres loups du danger imminent qui nous guettait.
- Tempo, écoute-moi très attentivement. Depuis notre naissance, la vie n'est que jeux et bonheur. Seulement, aujourd'hui, quelque chose de bouleversant est sur le point de nous arriver. Nous en garderons de nombreuses cicatrices, plus amères les unes que les autres.... Peut-être même certains y perdront la vie.
Le sourire de Tempo s'effaça brusquement. Elle prit un air inquiet.
- Que...que veux-tu dire ?... Allons-nous...mourir ?
Je gardais le silence. Les battements de son coeur étaient précipités. Je la voyais s'affoler sans bruit devant moi. Elle ne semblait pas bouger mais, à l'intérieur, elle était en proie à une véritable panique. Malheureusement, je n'avais pas le temps de la laisser récupérer, c'était très urgent.
- Les ours nous ont déclaré la guerre.
Ses yeux s'agrandirent brusquement. Une lueur de surprise mêlée de terreur s'y logea. Son coeur qui battait si fort quelques secondes auparavant sembla s'arrêter. Mais elle se ressaisit. Changeant soudainement d'humeur, elle parla d'une voix vive et assurée.
- Merci. Il n'y a pas un instant à perdre... Il faut nous entraîner sérieusement ! As-tu prévenu les autres ? Non ? Alors vas-y vite ! Je t'aiderai. A midi au plus tard, tout le monde doit être prévenu. Pour quand est prévue la guerre ?
- Dans trois jours...
- Seulement ? Cela nous fait peu de temps...
- Je ne pourrais t'aider à alerter les autres. Je dois monter la garde. Les ours vont sûrement tenter de nous attaquer par surprise, avant la fin de la semaine : ils veulent notre territoire et sont prêts à tout pour l'acquérir.
- ...
- Mais Tonnerre est déjà en train de donner l'alarme.
- Bien, je vais l'aider ! A tout à l'heure !!
Elle s'éloigna en courant. Ce n'est qu'à ce moment que la panique reprit le dessus. Elle zigzaguait, faisait tout pour lutter contre la peur et courir droit, mais n'y arrivait pas. La pauvre...
Tout de même, j'étais étonnée de la concentration, de la capacité de réflexion dont elle avait fait part une minute plus tôt. Repensant aux ennuis qui se préparaient, je me dirigeais vers le grand rocher qui surplombait la plaine, me hâtant pour gagner mon poste au plus vite. De là, je pourrais surveiller le moindre mouvement de nos ennemis. La guerre étant déclarée, l'assaut pourrait avoir lieu à n'importe quel moment....

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Je poste la suite quand vous voulez (enfin, si vous voulez ^^").

c'est cool poste la suite stp !!

Merci ^^"

Bon, ben je crois que je vais poster quelques chapitres de plus, hein... (Vous lisez vite, dis donc !)

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CHAPITRE 3 : LA BLESSURE

Tonnerre avait relayé Avalanche au poste de garde. Elle et moi en avions profité pour jouer toutes les deux sous un beau clair de lune. Nous profitions de chaque instant, de chaque chose. Comme les étoiles nous semblaient brillantes. Et comme les arbres sans feuilles nous semblaient souples et musclés... Nous savions que c'était peut-être la dernière soirée de cette merveilleuse vie. Cette vie que l'on a vécue, sans même se rendre compte de la chance que nous avions d'être aussi heureux. Nous songions que c'était peut-être la dernière nuit...de notre vie. C'était le deuxième soir que nous vivons dans la peur d'être attaqués. C'était le deuxième soir que nous passions à découvrir avec quoi nous avons vécu, sans nous en apercevoir... Combien de fleurs n'avions nous pas remarquées ? Combien de cicatrices portaient les arbres du territoire. Nous passions notre temps à chercher quelque chose que nous aurions pu oublier. Sans cesse, nous cherchions. Sans cesse, nous trouvions.
Et puis, ce matin-là, Tonnerre s'avança vers moi. L'aube était grise et un corbeau coâssait au loin. A la mine sombre de mon frère, j'ai tout de suite deviné que nos jeux étaient finis.
- Ils sont là ?
- Oui, la guerre va commencer...
Désormais, plus rien ne serait pareil. Les champs que nous connaissions, les fleurs sauvages, les vieux arbres, prêts à tomber à chaque contact... Tout ça, nous ne le connaîtrions plus jamais. Même si nous en sortions vainqueurs, tout aurait changé. Et nous allions, pour la première fois depuis que nous vivons, connaître la peur.....
Guerre rassembla toute la meute. Les loups âgés comme Cono et les jeunes comme Etoile resteraient au camp. Un autre loup resterait au camp pour veiller sur eux et s'occuper des blessés. Ce fut Flèche qui y alla en premier, en espérant qu'il convaincrait Etoile qui voulait combattre. Ce loup changerait tous les trois jours. Tous les mois, la guerre s'arrêterait pendant une semaine. Puis elle recommencerait jusqu'à ce qu'un des deux clans s'avoue vaincu ou qu'il n'y ait plus de survivants.
Quand tout le monde fut prêt, nous allâmes à la rencontre des loups et la guerre commença.
La bataille était sanglante. Les ours étaient puissants et chaque coup était mortel. Mais les loups, eux, semblaient enragés. Moi-même j'évitais sans peine les coups. La peur m'entraînait dans une sorte de frénésie. Chaque bond était calculé, chaque esquive était parfaite. Avalanche, quand à elle, combattait comme une furie. Je n'osais regarder ses yeux tant la rage que j'y lisais me faisait peur. Son corps, parcouru de soubresauts, n'était plus qu'une tache folle, où le blanc de ses poils se mêlait au rouge du sang des ours. Les seules choses qui n'étaient pas floues au point de m'en donner le tournis, c'étaient ses plumes. Je les regardais flotter dans la bise qui nous glaçait. Leurs mouvements me racontaient chacun de ses gestes. Prodigieux ! Ils étaient tous exécutés avec maîtrise et perfection. Mais elle ne tuait pas. Elle blessait dangereusement, immobilisant la cible. Puis elle me lançait un coup d'oeil et repartait s'attaquer à quelqu'un d'autre. Elle attendait que je les tue. Je passais donc trois jours à esquiver les coups, attendre, et tuer.
Puis Avalanche alla remplacer Flèche.
- Alors, il s'est calmé ?
- Qui ça ?
- Etoile..
- Ah ! Oui, il joue avec Cono.
- C'est une mère exceptionnelle.
- Si tu le dis...
Il avait mal, ça se sentait. Et elle ne pouvait rien. On ne soigne pas les blessures au fond du coeur. Sa mère lui manquait, elle le savait. Mais il avait l'air de s'y faire. Salah, son père, s'occupait bien de lui et d'Etoile. Mais la douleur était encore là, la cicatrice n'était pas fermée. Je tentais de ne pas y penser et fit comme si de rien n'était, c'était déjà assez dur pour lui.
- Bonne chance !
Il lui souria, tourna les talons et disparut dans la mêlée.
Flèche aussi donna le meilleur de lui. Il courait sans arrêt, impossible de le voir arriver et c'est à peine si on le voyait passer. Grâce à sa vitesse, il portait des coups fabuleux.
Mais lui, il tuait.
C'est alors que mon combat a vraiment commencé. Là, je n'avais plus des proies faibles, incapables de bouger jusqu'à ce que je les achève. Mes adversaires étaient maintenant en pleine forme et la bataille fut serrée. Mais je me suis rendue compte d'un petit détail...
- Euh... Tempo ?
- Oui...pff...Qu'y a-t-il ?..
- Tu es sûre que ça va ?
- ...Bien sûr...Pourquoi ?
- Ben, tu... Non, rien.
Pauvre Tornade, elle avait l'air complètement déboussolée. Il faut dire qu'il y avait de quoi ! Je ne combattais pas vraiment selon les règles... Enfin, pas pour tout le monde...
Il m'avait suffit de danser pour combattre efficacement. Je sautais pour attaquer, je sautais pour esquiver. Un coup à droite, un coup à gauche. Devant ? Non, derrière ! Je me sentais à l'aise et je maîtrisais mes mouvements sans effort. Jamais je ne m'étais autant défoulée ! Je ne pensais pas que combattre put être aussi facile...
- Ca va ? Tu tiens le coup ?
- Oui, tant que je ne me fatigue pas...
- Autant dire qu'il n'y a pas de problème !
Ah, comme j'aurai voulu que Kisha aie raison. Mais il y avait un obstacle auquel je n'avais pas pensé...
Le cinquième jour de cet affrontement, lors d'un bond prodigieux (il faut le dire), je fus déséquilibrée et je retombai. La cheville était foulée. Je ne pouvais plus sauter ! Privée de mes facultés, je me débattais maladroitement pour échapper aux coups, mais une énorme patte brune aux griffes étincelantes me lacéra l'épaule. Je tombais et Linus, lieutenant des ours, en profita pour m'immobiliser complètement. Impossible de me dégager, je ne pouvais rien faire ! Il leva une nouvelle fois sa patte, et je vis l'ombre passer sur mon ventre délicat jusqu'au cou... Mais le colosse relâcha son étreinte et s'écroula à côté de moi, une louve blanche flanquée sur ses côtes.
- Avalanche !
- Viens me donner un coup de patte, il est robuste !
Mais Linus se dégagera d'un coup et s'enfuit. Je me relevai péniblement, tout en essayant de paraître en forme.
- Tu es blessée ?
- Ca peut aller, j'ai un élancement dans l'échine mais c'est tout...
- Tu trembles.
Elle considéra mes pattes, particulièrement celle qui me gênait.
- Euh... Ne t'inquiètes pas, c'est l'émotion... Il m'a prise..euh..par surprise... Oui, c'est ça.. Je peux continuer.
Elle me dévisagea un moment et retourna vers le camp des blessés, sans insister. Je soupirai et regardai les autres, autour de moi. Ils continuaient de se battre, comme si de rien n'était. Ils n'avaient rien remarqué. Tant mieux, je peux encore combattre ! L'attaque de Linus m'avait un peu ravivée, et je décidais de faire plus attention.
Le soir je courus me poster près de l'entrée du camp. Je devais remplacer Avalanche pour soigner mes blessures. Lorsque les premiers rayons de l'aube percèrent les nuages, j'entendis un pas feutré dans mon dos. Instinctivement, je me retournai, faisant face à l'ennemi...
Ennemi très dangereux, ce n'était que Rori, le plus petit louveteau de la meute. Il regardait le champ de bataille avec de grands yeux, très intéressé.
- Rori ! Reviens ici tout de suite !
Le louveteau tourna la tête, et courut rejoindre une belle louve grise.
- Bonjour, Akitaine !
- Ah, bonjour Tempo. Que fais-tu là ?
- Je viens remplacer...
- Ah, te voilà !
Avalanche venait d'arriver. Elle s'approcha de moi avec précipitation.
- Bon, alors fais bien attention aux petits. Surtout Rori et Suki. Ils veulent absolument combattre...
- Et Etoile ?
- Non, il a renoncé... Tant mieux ! Zut, je viens de voir passer Suki, au fond. Va vite la rattraper ! Et du côté des blessés, surveille la coupure de Viva, elle risque de s'infecter. Et...
Elle s'arrêta d'un coup. Elle baissa la tête, murmura un "bonne chance" et s'avança vers le terrain. Elle ne se retourna pas, mais avant de s'élancer, elle m'avertit d'une dernière chose.
- Tonnerre est blessé... Et c'est grave.

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Il faudra attendre un peu pour la suite, je ne l'ai pas encore corrigée (il y a en tout 18 hapitres, j'ai du boulot).

franchement, j'aore ton histoire.

bon, j'avoue, je suis une très grande lectrice, et j'adore les loups !

franchement, j'ad♥♥♥♥re !!!!!

j'adoreeeeeeeeeeeeeeeee trop !!

bon, a partir de maintenant, toutes les semaine, au moins un exemplaire !

compris? :x

looool^^

C'est magnifique.

Bravo ^^

tu l'a dit !

lol, merci beaucoup ! Je vous promets de me dépêcher de corriger la suite !

okki, miciiiiiii bocoup !

Si tu veux de l'aide pour la correction, je suis là.

oh !

et mwa aussi !

*comme sa, je pourrais lire la suite, niark, niark, niark...*

PTDR

Moi d'abord, j'ai proposé la première! mdr

on peut être deux ?

lol. Je pense pouvoir en poster auelaues uns, encore, avant de bloquer. Je viens de me rappeler que j'avais avancé dans la correction sur un autre ordi, le temps de le transférer avec une clé USB.... Mais je me souviendrai de cette proposition !

okkkk !

D'accord tempo, pas de problème ^^

Claw toujours présent à l'appel! ^^

G répondu d'abordheuuuu ...

lol, bon voilà la suite... Profitez-en bien, car cette fois c'est tout tant que je n'ai pas corrigé la suite !

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CHAPITRE 4 : UN SINISTRE CORTEGE

La blessure de Tonnerre était profonde et il avait perdu beaucoup de sang. Son état s'aggravait de jour en jour et l'inquiétude grandissait en moi.
Je n’étais pas la seule à me faire du souci. Chaque soir, accompagnée de Tornade et de Kisha, j'allais prendre de ses nouvelles. Mais le visage de Tempo était plus pâle à chaque fois. Si bien que je me demandais s'il allait s'en sortir...
Et un matin, je l'aperçus, blessant ça et là quelque ours ennemi, en pleine forme. Je fonçais sur lui, m'assurai que je ne rêvai pas. Je croisai Tornade qui se joint à moi, et nous allâmes toutes deux voir le rescapé.
- Tonnerre ! Tu es vivant ! Quelle chance !
- Oui, et c'est grâce aux bons soins de Tempo. Elle s'occupait tellement de moi que je me demandais où elle trouvait le temps de faire autre chose...
- Oh, comme je suis contente que tu t'en sois sorti !
Tandis que Tornade étouffait littéralement notre grand-frère, je me contentais de sourire. J’avais retrouvé mon sang-froid et ma sérénité. Et dire que je m'étais mise dans tous mes états de peur qu'il ne lui arrive quelque chose. Moi, d'habitude si calme...
Quand Tonnerre parvint à échapper à l'étreinte de notre soeur et qu'il me vit, assise gravement, il sourit lui aussi.
- Toujours aussi calme... C'est impressionnant.
- Hmm...
- Tu sais, elle était surexcitée ces derniers jours. Je ne sais pas si tu t'en souviens, mais, avant-hier soir, nous sommes venues te voir. Et elle sautait de joie rien que de voir que tu avais les yeux ouverts !
Je me retenais de sauter sur Tornade et esquissai un sourire...forcé. Tonnerre le remarqua et sourit pour de bon.
- Une chance que tu n'aies pas changé ! Mais je suis content de voir que tu t'inquiétais...

Quelques minutes plus tard, Kisha avertie, je cheminai entre les blessés en compagnie de mon autre soeur.
- Merci de l'avoir sauvé...
- Oh, j'en suis toute aussi contente que toi, tu sais !
- Je m'en doute, en tous cas je l'espère ! Mais... Tu as vraiment été extraordinaire.
- Ah... Je croyais vraiment que je ne pouvais rien pour lui, que c'était perdu. Je le voyais décliner de jour en jour, et je n'arrivais pas à imaginer la vie sans lui. Il nous a toujours protégées, il veillait sur nous. Je me suis dit que c'était à mon tour de m'occuper de lui. Ca me faisait bizarre de penser qu'il comptait sur moi, que c'était moi qui le protégeais... Mais c'est cela qui m'a donné la force de le sauver. Je ne pouvais pas l'abandonner, et j'étais prête à tout pour le sauver.
- ...Encore merci. Cela n'a pas dû être facile, pour toi.
- Ce.. ce n'est pas si dur que ça..
- A ta place, je ne sais pas si j'aurais réussi.
Elle me regarda un instant. Des larmes commencèrent à s'accumuler dans mes yeux, et glissèrent lentement..
- Quand je pensais que je risquais de le perdre... Que je ne pouvais pas le sauver ! Je m'en voulais tellement...
- ...
- Je te le dis, à ta place je n'en aurai pas été capable.
- Mais tu as toujours été si courageuse...
- C'est ce que je parais ! Mais je ne le suis pas autant que ça ! Je... je voulais l'être, alors je faisais tout pour en donner l'impression. Mais dans une véritable situation, je ne saurais rien faire. Comme avec Echos...
Une douce chaleur me frôla, tandis que Tempo se frottait à moi avec affection.
- Allez, c'est fini...
Les rôles étaient inversés, à présent. Moi qui avais toujours paru la dominer, je me retrouvai la petite-soeur qui se fait consoler. Le risque et le danger avaient transformé Tempo en une véritable grande-soeur. Je n'en étais pas fâchée, au contraire. J'avais vraiment besoin d'elle. C'est là que je me dis cette phrase que bien des enfants formulent, sans savoir ce qu'elle signifie.
- Tempo... On restera toujours ensemble, l'une pour veiller sur l'autre...
Elle sourit.
- Quoi qu'il arrive.
La journée s'achevait en un magnifique coucher de soleil. Et dans cette douce lumière de feu, je savais que c'était vrai.
Deux jours plus tard, ce fut la trêve tant attendue. Les ours se retiraient : nous avions gagné la première bataille.
Mais même si ce jour signifiait trois semaines de repos et une gloire à partager, il était terni par la menace de la mort, le plus dangereux de tous les ennemis, immortel et assassin. En effet, celle-ci pesait lourd sur la plaine parsemée de corps. Là, pour la première fois depuis un mois, ours et loups se mélangeaient dans la paix.
Cette journée fut des plus pénibles. Les ours, ces êtres sans scrupules, n'avaient daigné s'occuper de leurs défunts. Nous jetâmes donc les corps de ces malheureux par dessus la falaise et nous préparâmes le cortège qui aurait lieu le soir même, dernier hommage aux guerriers.
Rechercher les corps de ceux qui avaient été nos amis nous réservait de bien tristes surprises.
C'est ainsi que nous découvrîmes, Kisha et moi, la carcasse abandonnée de Flèche. Kisha ne put s'empêcher de pleurer. Quand à moi, je me retenais afin de la soutenir. Tornade s'en aperçut et nous rejoignit avec Tempo.
- Je n'avais pas gagné une seule course contre lui ! Il était si rapide...
- Et toujours actif. Il n'a pas pu se faire surprendre...
- Il aura trouvé un adversaire plus fort que lui...
Ce que chacune pensait, je le résumais en trois mots.
- C'est terrible.
Nous restâmes à ses côtés, sans mot dire, en silence. Ces quelques instants me parurent durer une éternité. Mais une petite plainte, au milieu du tumulte des corps retournés dans la poussière, nous ramena à la réalité.
- Flèche ! Quelqu'un a vu Flèche ? Où est-il encore allé courir...
J'ai cru sentir le sol se dérober sous mes pattes tandis que mon coeur faisait un bond. Je jetais un discret coup d'oeil en direction de Tempo, elle avait compris.
- A propos d'Etoile...
Elle ne continua pas sa phrase. On n'en avait pas besoin, on comprenait. Elle hésita, me lança un regard suppliant. Le temps d'un soupir et je continuai.
- S'il découvre le cadavre, ça va lui faire un choc. Il est encore petit...
- Mais si on le lui dit il ne voudra pas nous croire !
Là, Tornade marquait un point. Kisha, elle, gardait le silence. Elle regardait Flèche avec des yeux douloureux. Ils avaient été très proches, tous les deux...
Doucement, nous nous retirâmes, la laissant seule avec lui, une dernière fois.
- Allons prévenir Salah. Lui, il saura le lui dire.
Oui, Etoile le croira...
Le soir, toute la meute se mit en file indienne et monta lentement en haut de la colline. Sur la pente opposée se trouvait un petit plateau, protégé par de grands pins desséchés. Les cors y avaient été déposés et enterrés. Nous allâmes de tombe en tombe, donnant aux morts nos dernières paroles en les recouvrant d'une poignée de feuilles et de gravillons. Après minuit, ils n'entendraient plus rien. Etoile pleurait tout ce qu'il pouvait et Salah le soutenait. on voyait qu'il avait du mal à se retenir et ses yeux lui piquaient. Mais son rôle était de rassurer son fils.
Kisha versait de fines gouttes de cristal, toujours aussi silencieuse. Elle regardait la lune et priait tout bas.
En passant devant elle, je lui donnai un petit coup de museau. Elle me regarda, tentant de sourire. Elle n'y parvint pas, mais pour lui montrer que j'avais compris, je lui en fis un moi aussi. J'allai réconforter les autres et, bientôt, tout le monde entonna une longue lamentation, chant d'adieu des loups.

CHAPITRE 5 : LA FOLIE D'AVALANCHE

- Dépêche-toi !
Ohlàlà ! Elle me faisait peur à faire ça...
La période de trêve touchait à sa fin. Nous avions fini par accepter la mort, même Etoile.
Et voilà qu'Avalanche, très optimiste trouvais-je, m'annonçait : "Nous allons gagner !".
- Nous allons gagner, tu verras.
- Ce n'est pas une bonne idée...
- Chut ! Rappelle-toi que tu es censée être seule. Moi, je suis allée dans la forêt, ok ?
- Oui, mais... Attention ! Voilà Guerre ! Cache-toi, viiiiiiite !!
Aussitôt dit, aussitôt fait. Il était moins une.
- Alors, Tempo, ça va ? Rien à signaler ?
- Non, R.A.S. mon commandant !
- Bien... Veux-tu venir te reposer ?
- Non, c'est bon. Je préfère rester, au cas où..
- D'accord. Au fait, où est ta soeur ?
- Euh... Tornade s'occupe des louveteaux avec Kisha et Dream.
- Non, je veux parler d'Avalanche. Je ne l'ai pas vue de la journée.
- Ah... Elle est dans la forêt. Elle..euh...elle s'entraîne à attraper des oiseaux.
- Toujours aussi persuadée de voler ?
- Oui !
- Ha ha... Si tu la vois, encourage-la de ma part !
- Oui, au revoir !
J'attendis un peu qu'il s'éloigne pour prévenir ma soeur.
- Hey, Avalanche !
- Il est parti ?
- Oui, tu peux sortir.. Il avait l'air de bien s'amuser.
- Pff... Il peut rire, mais un jour je volerai !
- Ha, je voudrai bien voir ça !
- Bon, c'est pas tout ça mais il faut que je continue. J'en ai encore six à mettre...

Enfin, le signal d'attaque fut donné.
- Les ours arrivent ! Les ours arrivent !
- Tous à vos postes !!
Avalanche avait fini depuis deux heures. Je me dirigeais sans hâte à la rencontre des ours, repensant et repensant aux agissements de ma soeur.
- Je continue à croire que ce n'est pas une bonne idée...
- Pourquoi ? Cela nous donnera un avantage fou ! Et personne ne m'a vue.
Elle me fit un clin d'oeil mais je n'y prêtais pas attention.
Elle continua d'avancer mais je fis une pause pour chercher mes mots.
- ...Et si un loup se prenait dedans ?
- Tu viens ?
- Mais...
- Quoi ?
- Rien.
Elle ne m'avait pas entendue. Ou du moins, elle a fait semblant de ne pas entendre. Je pense qu'elle n'avait rien à répondre. Espérer, c'est tout ce qu'on pouvait faire...
Je pensais que, finalement, nous en souffririons plus que les ours. Ils avaient reçu des renforts et étaient beaucoup plus nombreux que nous. Nous ne pouvions pas nous permettre de perdre un seul loup aussi bêtement et je suis certaine qu'Avalanche le sait... C'est de la folie !
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Rien, Tornade, merci. Juste un peu fatiguée.
- Allez, viens.
J'en suis sûre, ces pièges nous perdront.

CHAPITRE 6 : UN COMBAT DIFFICILE

Cette bataille fut beaucoup plus difficile que la première. Les ours étaient trop nombreux pour nous, même si un certain nombre d'entre eux s'étaient pris dans mes pièges. Vaguement inquiète par la question de Tempo, je jetais quelques coups d'oeil furtifs aux animaux qui m'entouraient. Non, c'est bien ce que je pensais. Aucun loup ne semble avoir disparu et je n'en ai entendu aucun se plaindre. Ma soeur aura beau dire ce qu'elle voudra, ces pièges sont une trouvaille ! Cependant, les ours se battent quand-même en trop grand nombre et cela risque de poser problème...
- Aouch !
Distraite, je me suis laissée heurter de plein fouet par un lion. Je m'apprêtais à riposter quand un éclair marron fonça sur mon attaquant qui s'enfuit avec un grognement de douleur. Kisha ne le poursuivit pas mais se tourna vers moi.
- Mais où as-tu la tête ? Tu aurais pu te faire tuer ! S'il avait mieux ajusté son saut, tu y passais !
- Euh... Je ne l'ai pas vu venir...
- Ca, je m'en doute : tu regardais du côté opposé. Mais tu aurais pu l'entendre ! Les ours sont de gros lourdauds, même un louveteau les entendrait ! Et toi qui es réputée pour avoir une ouïe à toute épreuve !
Elle me regardait avec des yeux noirs. C'est vrai que je ne suis pas du genre à me laisser surprendre. Du moins, quand je suis concentrée. Connaissant Kisha, je devinais qu'elle ne me lâcherait pas tant que je ne lui aurai pas tout dit... Et ça, il en était hors de question ! Mais en vue de mon désarroi, elle se radoucit un peu et opta pour une manière plus confiante afin d'optenir une réponse.
- Allons, quelque chose te tracasse ?
Je ne répondis pas. Comment faire pour qu'elle cesse de me questionner ? Cet interrogatoire était insupportable...
Heureusement, le hasard fit bien les choses.
- Kisha, attention !
Je me jetai sur elle et nous roulâmes dans la poussière. Une seconde plus tard, un énorme ours retombait là où nous étions un instant auparavant, lacérant la terre, griffes et crocs découverts. Le temps de me glisser un "Merci..." discret, et elle s'attaqua à ce monstre. J'en profitai pour m'éloigner et aller combattre aux côtés de Tempo. Avec son aide, nous ferions des merveilles.
- Tempo ! Tu es prête ?
- Ah ! Te voilà enfin !
- Oui, j'ai eu un petit accrochage... Oh, ne t'inquiètes pas ! Tout marche comme prévu.
Un clin d'oeil, et nous commencions notre ronde. Tempo jouait l'appât. Elle sautillait de façon très appétissante pour ces molosses. Une fois à proximité d'un piège, je le poussai énergiquement. La victime cassait les branchages et s'enfonçait lourdement dans le trou. Tempo l'achevait tandis que je faisais le guet, et nous le remontions toutes les deux, prenant soin de reboucher le trou.
La bataille était trop active pour que l'on se rende compte de quoi que ce soit. Je l'avais bien dit : nous allions gagner !
Plus loin, Tornade rentrait au camp en boîtant...

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Vous avez de la lecture !

suuuuper !!
mais c'est triste flêche est mort(e) (:p) ...

Bouh c'est triste mais c'est toujours aussi bien!

Bravo à toi ^^

Merci, merci beaucoup ! Vous me motivez un max, je sens que vous aurez bientôt le prochain chapitre... Flèche est un garçon. Et c'est vrai que c'est dommage qu'il meure. Je vous préviens tout de suite, ce roman est très sentimental et assez triste. Mais si tout se passait comme sur des roulettes, ce serait moins bien et ça ferait presque nunuche (déjà que tous les loups sont gentils, dans celui-là ^^)...

tu devrais tenir un journal, sur un skyblog, ou qulques-chose comme ça... tu nous donne l'adresse, et on yafile !

sinon... j'aime ça, mais j'a peur que les pièges aient un problèmes...

Ah ah, c'est le suspence... ^^