Wolf Angel
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 Folie, sang, tristesse... Mais moi, je t'aime ! [REAGAN]

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MessageSujet: Folie, sang, tristesse... Mais moi, je t'aime ! [REAGAN]   Folie, sang, tristesse... Mais moi, je t'aime ! [REAGAN] I_icon_minitime20.07.09 10:55

Folie, sang, tristesse... Mais moi, je t'aime !
SACRAMENTER & REAGAN



    Abattue était un mot pour le sentiment que je ressentais. Devant moi, mon frêre me regardait avec une telle haine que mes pattes en tremblèrent. Je devinais qu'il crevait d'envie de me cracher à la figure, et jamais je ne comprendrais comment il pouvait autant me haïr. Il était le seul qui n'est pas changé, il était toujours aussi gamin, il s'accrochait puérilement à notre enfance, sans vouloir la quitter. Je sentais la bataille approcher, et j'aurais voulus l'éviter. Soudain, de sa voix sifflante, il me cracha quelques mots qui s'ancrèrent dans ma tête : "T'es qu'une conne d'être avec un loup aussi con ! Vous vous ressemblez bien !" Ce fut le déclic. Un ombre noire passa devant mes yeux et mes pattes ne tremblèrent plus de tristesse, mais de rage. La rage qu'il ose insulter Reagan, la rage qu'il soit aussi égoïste pour refuser de me comprendre. Un grondement puissant monta de ma gorge et comme une furie, je lui bondis dessus. Ma première bataille avec mon frêre sans jouer. Il répondit à mon attaque par un coup de griffe dans le vide, moi, je mordais puissament son épaule. Il chercha à m'atteindre, je le sentais souple, mais sa rage l'empêchait de vraiment m'attaquer. Je sentais ses membres trembler, je savais qu'il bouillonait. De nous tous, finalement, il était le plus prévisible. Il était aussi celui qui venait de me faire le plus de mal, en insultant mon grade, mon amour, en m'insultant entièrement. Les larmes coulaient sur mes joues, accompagnées du sang de mon propre frêre qui finalement, réussis à planter ses griffes dans mes côtes. Je ne hurlai pas, je ne me dégageai pas. Je sentis juste le dégout me prendre, et une envie de vomir aussi. Arrachant un lambeau de chair à son épaule, je reculai un peu.
    Mon estomac, comme une boule de feu, se souleva et je vomis. Nous étions pas loin de la grotte, cachés entre des arbres et personne n'eu le bonheur de me voir vomir sang, haine et tristesse. Mon frêre gronda de plus belle, mais il n'attaqua pas. Moi, je ne bougeais plus, mes pattes tremblaient encore légèrement alors que les larmes coulaient sur mes joues comme un fleuve sans fin. Je songeai que si Reagan me trouvé ainsi, il allait devenir fou par tout le sang qui nous recouvrait, moi et mon frêre. Pourtant, à cet instant je fus suffisament égoïste pour ésperer que le dominant fasse dégager mon frêre, pour que je récupère. J'eu le courage de lever les yeux et de planter mon regard noir dans celui rouge de mon frêre. Le sien n'exprimait que haine, le mien n'exprimait rien.
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Baphomet

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MessageSujet: Re: Folie, sang, tristesse... Mais moi, je t'aime ! [REAGAN]   Folie, sang, tristesse... Mais moi, je t'aime ! [REAGAN] I_icon_minitime20.07.09 11:25

    Soupire… Ouais, c’est bon je lui tendais ma révérence, après avoir parcourut Sarique, Sibeska, Paradise, Hell et les terres neutres, j’étais lessivé. Je n’en pouvais plus de marchait, de courir et même de m’entendre respirer. J’en avais marre, cette fois ci elle viendra quand elle en aura envie, de toute façon je ne peux plus bouger. Hum !!! Cette pierre si chaude, qu’es qu’elle pouvait être agréable. Mais bizarrement, je ne pus m’endormir, quelque chose me tracassé beaucoup plus que de retrouver Sacramenter. Fronçant les sourcils je me demander bien ce qui pouvait en etre la cause. Bon aller je suis repartie pour m’user les pattes. Mais à peine ayant sortie ma truffe de la grotte je sentie l’odeur de la Dominante, l’odeur d’un autre demi HellChild mais aussi celle du sang. Alors qu’un grognement roula dans ma gorge de façon diront nous impressionnante. Les Loups qui étaient dans la grotte l’avaient pris pour eux et en sortir aussi vite qu’ils étaient rentré dans cet endroit idyllique. Alors que j’aperçue Sacramenter au loin dans une mauvaise position, je pus voir son adversaire. A ma plus grande surprise, ce dernier fut un de sa famille. Enfin, grande surprise, pas tellement… Je m’approchais puissamment et ne perdis pas une seconde pour me mettre devant ma Louve. L’odeur de son sang me dérouté, je ne savais pas comment j’allais vraiment réagir au final, je devrais me contrôler quoi qu’il arrive. Rentrant dans une certaine transe, chacune de mes respirations m’offrait un frisson de joie, d’appétit.
    Je tentais au maximum de me concentrer sur le sang d’Arcanos ce qui fut bien plus difficile étant plus loin de moi, ma respiration devint un peu plus forte. Je ne voulais pas toucher à ce Loup. Non ce n’était pas pour lui que je ne bougeais pas, c’était simplement pour ne pas faire de peine à ma Louve. Sautant sur le Loup, lui bloquant tout moyen de s’échapper, j’ouvris la gueule en grand, dévoila mes crocs de la haine tout en poussant un cri discontinue, aigue, grave, glacial, effrayant, terrifiant. Mes muscles étaient tendus, ne pas réagir à cet appel fut extrêmes dure pour moi. Mon sang n’avait fait plus qu’un tour, mon cerveau ne commander plus mon corps, c’était dure de résister face a ses origines, plus que je ne l’avais imaginé. Mon regard avait totalement changer et accompagner cette ambiance terrifiante. Je me reculais, libera Arcanos, espérant qu’il s’en arrête la, parce que pour ma part je ne pourrais pas tenir plus longtemps. Mais le sang de Sacramenter m’enivrait toujours un peu plus, comme s’il m’appelait. Je ne me retournai pas et fixa inconsciemment le frère de la Dominante.

    - Enfuis-toi… Enfuis-toi, Sacramenter !

    Cette chose qui me tracassé tant, cette chose qui me tracassé encore plus qu'elle, c'etait son sang !
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MessageSujet: Re: Folie, sang, tristesse... Mais moi, je t'aime ! [REAGAN]   Folie, sang, tristesse... Mais moi, je t'aime ! [REAGAN] I_icon_minitime30.07.09 17:14

    Le sang, mon sang, ce sang que Reagan redoutait plus que tout. Un jour, un loup m'avait dit que mon sang sentait bon... J'avais pris ça pour un compliment, aujourd'hui je comprenais vraiment que c'était un désavantage. Reagan me défendait, mais je savais que mon amour, le pourcentage pour que je survive à une de ses attaques était en négatif. Pourtant, j'étais tétanisée. Jamais encore je n'avais sentis une peur aussi profonde, aussi redoutable. Je compris ce que les Devils pouvaient ressentir quand il s'énervait, ce que les ennemis pouvaient ressentir quand il les attaquait. Mes pates tremblaient et je déglutis bruyamment. Pourtant, quand sa voix traversa le silence, je fus capable de bouger. Oui, Arcanos avait dégagé la queue entre les pattes, et il ne restait plus que moi, mon sang, et le dominant. Reculant avec prudence, pour ne pas trop secouer l'air autour de moi, réduisant le mouvement de mes odeurs. Mais je savais qu'en bougeant lentement, je risquais de me faire attaquer. Alors, ma voix traversa le silence, une voix douce, calme.

    - Je suis désolé... Je serais à la rivière.... Pardonnes-moi.

    Les larmes brouillèrent ma vue et je partis en courant vers la rivière. Soufflant pour me calmer, le sol défila à grande vitesse sous mes pattes en peu de secondes. Je bondissais entre les arbres, passant sous les branches, sautant au dessus des racines. La forêt sombre me permit de me remettre en confiance. Soudain, je vis la rivière sur ma gauche. Accélerant, je fonçai droit vers le liquide rouge sombre. Sautant, plongeant dans l'eau, je n'avais pas pris le temps de prendre ma respiration. Je me secouai, me lavant de toutes infimes traces d'emoglobine. Enfin, je ressortis de l'eau en prenant une profonde et sonore inspiration. Alors j'osais seuleement regarder autour de moi, le regard plein d'espoir de revoir celui qui faisait battre mon coeur...
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MessageSujet: Re: Folie, sang, tristesse... Mais moi, je t'aime ! [REAGAN]   Folie, sang, tristesse... Mais moi, je t'aime ! [REAGAN] I_icon_minitime01.09.09 9:03

    Plus personne, un soupir sortie alors de ma gueule pendant que mon ventre formait en lui une boule amer... J'étais toujours sous tension, pour le moins j'étais légèrement fière d'avoir pu me contrôler. Quoi que Sacramenter est partie au bon moment. Gardant la gueule entrouverte je relevais ma tête vers le ciel alors que je sentis une larme couler le long de ma joue. Je serrais alors la mâchoire et d'énervement projetais ma patte contre un arbre. J’aurais pu la tuer... Cette idée me fit frissonner de dégout. C’est dans un grognement alors que je me mis en marche. J’aperçu alors son frère un peu plus loin qui faisait je ne sais trop quoi. Il m'apporter peu, je pense que j'aurais une lourde discussion avec lui d'ici peu, voir même avec toute la famille de Sacramenter, ca ne pouvait plus durait ainsi... Me dirigeant en me remettant en question sur ce qu’il venait de passer, je ne savais pas si c’était la meilleur des choses que j’ose me montrer a elle. Néanmoins au fond de moi, j’avais comme sentis sa tristesse, comme si elle me la partager, et je ne pouvais pas la laisser comme ca, ce n’était pas mon genre tout simplement. Secouant la tête de droite à gauche, je m’arrêtais quelque seconde, ou je sentais que mon esprit n’était pas aussi calme que mon corps semblé l’être. Prenant mon courage a deux pattes au moment ou je sentis que ma princesse n’était plus si loin que ca, je releva la tête, coucha légèrement les oreilles en guise de demande d’excuse, de pardon… Je suis profondément désolé, j’espère que tu ne m’en veux pas… Regardant le sol je me stoppais avant de reprendre ma marche vers elle. Je sentais de nouveau son odeur, son être, j’entendais sa voix raisonner dans mon crane. Elle était pire qu’une drogue dont j’aurais besoin pour survivre. Levant une oreille en la regardant d’un sourire en coin, je lui fis une léchouille sur le coin de la gueule. D’un bon je sautais en arrière fléchissant mes pattes avant de sorte a ce qu’elles soient collé contre le sol, je releva mes oreilles d’un coup remuant ma queue de droite a gauche faisant a la fois des quelque bond sur le coté. Les yeux grand ouvert et amuser, il fut arrivé le moment ou je lui sauta dessus e la plaquant au sol. Frottant tendrement ma tête contre la sienne, je lui susurra quelque mot d’excuse à l’oreille.

    - Je suis entièrement désolé, pardonne moi de ce qu’il s’est passé s’il te plait….
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MessageSujet: Re: Folie, sang, tristesse... Mais moi, je t'aime ! [REAGAN]   Folie, sang, tristesse... Mais moi, je t'aime ! [REAGAN] I_icon_minitime12.09.09 13:15

    Je le savais. Je le sentais, non pas par l’odorat, mais avec le cœur. Dès qu’il s’approchait, c’était mon âme qui s’emballait, qui s’excitait toute seule. Je m’étais mise au bord de la rivière, observant les alentours avec attention. Quand il apparut entre les arbres, l’air désolé, je ne pus m’empêcher de sourire discrètement. Oui, il pouvait me tuer, d’un seul coup de croc. Mais ça valait le coup, quand vous le voyez arriver vers vous, on ne pense plus à la peur. Il s’approchait, moi je n’osais bouger, juste le regarder de mes yeux noirs profonds. Je clignais des paupières, me contrôlant pour ne pas lui bondir dessus. Généralement, entre nous, nous étions plutôt gamins. Il passait avant tout, ma meute, ma famille. Il était ma famille, je n’avais confiance qu’en lui, qu’en ce loup étrangement réconfortant. Quand il me léchouilla le coin de la gueule, je le regardais avec tendresse et amusement. J’avais déjà tout oublié, c’était si simple en sa présence. Je le vis faire le gamin, il me donnait envie de voler. Savait-il l’effet qu’il me faisait, quand je le voyais tenter de s’excuser ? On aurait dit un ange. Un grondement provocateur monta de ma gorge, pour répondre à ses gestes. Puis, il me bondit dessus. Je ne fis rien pour l’éviter, je me laissais plaquer au sol, toute heureuse. Comme autrefois. Il me murmura quelques mots qui me firent sourire. Je lui attrapais l’oreille et la mâchouillais sans pour autant lui faire mal. Pour lui faire comprendre que j’avais tout oublié, qu’il n’y avait plus rien. Puis, je frottais ma joue contre la sienne, sans oublier qu’il m’avait plaqué au sol.

    « Où étais-tu ? J’ai crus que j’allais devoir aller te chercher, Prince… »

    Ironie, malice, tout cela résonnait dans ma voix murmurante. D’un geste puissant mais sans pour autant être violent, je le poussais loin de moi. Je me relevais sur mes pattes et grondais, comme pour le punir. Mais, malgré moi, je souriais. Je vins près de lui d’une démarche gracieuse et enfantine, le frôlais, juste parce que j’aimais bien le sentir contre moi, mais sans être collée. Mon regard noir se plongea dans le sien, une flamme de douceur brillant au fond de mes prunelles sombres. Puis, je lui léchais tendrement la truffe, les oreilles pointées sur ma tête. Quand nous étions tous les deux, j’avais tendance à oublier que j’étais censée être une louve adulte et responsable, pas une gamine. Nous devions faire un drôle de couple dominants, tous les deux à jouer comme deux gosses. Mais parfois c’était agréable d’oublier ce que l’on devait faire. Juste être ce que j’étais, autrement dit : amoureuse de lui.

    « Tu devrais dormir plus souvent, tu as l’air un peu fatigué… »

    Je fis une mine légèrement inquiète, et penchais la tête sur le côté. Oui, il semblait avoir fait des efforts titanesques ces derniers temps. Je lui redonnai un coup de langue sur la joue, comme pour le réveiller. La vie avec lui semblait merveilleuse, j’ignorais pourquoi. Peut-être était-ce ça, l’amour. Mais comme je n’avais jamais ressentis ça avec une autre personne, je ne pouvais comparer mes sentiments. De toute manière, il était tellement important pour moi que les autres loups n’étaient plus rien pour moi. Personne ne lui ressemblait, ne l’égalait. Il était tout bonnement expetionnel.
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