Une fleure bleue au coeur blanc, un ciel bleu aux nuages blancs ou j'espère aller ... { PV Cynder }

Une fleure bleue au cœur blanc ...
Derrière elle, elle imaginait des pétales marquant et indiquant ou elle avait marche. Des pétales bleus, et puis des petits blancs quand elle arriva ici. Une fleure bleue au cœur blanc... Elle avait décidé de suivre ses pattes, sachant qu'il n'aurait peut être pas fallu le faire. Que son amour lui avait offert il y a bien longtemps... Elle s'arrêta quand il n'y avait plus de pétales, plus que des ronces, des épines qui la faisait saigner. Elle regarda le ciel, ses yeux gris vides d'émotions. De la haine peut être, mais il y en avait toujours eu, dans se regard trouble, dans le quel étaient emprisonnés des nuages grises, un temps d'orage, un brouillard épais. Mais peut être que l'on pourrait percevoir derrière la brume, de la mélancolie. Car ce n'était pas la haine, qui lui piquait le cœur douloureusement d'une épine de rose poignante- et ce n'est que maintenant qu'elle réalisait. C'était la peine, le chagrin. Tout cela en une ronce, entortille autour de son coeur sanglant.
Elle regarda le ciel, et le trouva sans cœur. Elle regarda le ciel, et le haï. Elle regarda le ciel, puis le sol. Il l'avait rendu faible. Il lui avait enlever sa seule joie de vivre. Il lui avait enlevé l'amour pour le remplacer par la tristesse. En passant contre elle, le vent semblait pleurer, emmenant un gout de ses penses noires avec lui, tout en les lui laissant. Et Dieu, dans son trône riait. Elle l'entendait presque, le misérable - ou plutôt le faiseur de misérables - la maudire, comme il l'avait fait le jour de sa naissance.
La terre de combats. Encore une fois. Elle en avait tue, d'autres pauvre loups. Elle venait pour un dernier combat, la bataille qui ferait la fin de la guerre. Elle avait de la haine, plus que jamais, dans son cœur, mais elle était faible. Celui qui viendrait l'abattrait, car elle n'aurait pas de haine contre lui. Seulement contre Dieu. Et c'est pour ca qu'elle était venue ici. Pour aller en Enfers.

Le vent tourne pour tout le monde… Phrase si véridique et pourtant laisse perplexe tant de loups ne sachant pas quand le vent tournera.
Cela n’est pas un hasard que nous ne sachions pas quand il changera de direction, c’est pour mieux nous surprendre et nous mettre une fois de plus à l’épreuve dans notre capacité de survie…

Un grand loup blanc arpentait les terres neutres depuis ce matin, cherchant un angel sur qui défoulait sa haine et sa peine qui régnaient en lui depuis maintenant plus de quatre années. Quatre ans… ce n’est pas grand chose, mais quand la haine et la peine ne vous lâchent plus vous pouvez être sûr que ces quatre années valent des dizaines d’années ! Cynder marchait d’un pas calme, il n’avait pas croisé d’Angel et pensait ne pas en croiser… Ces charognes ne traînaient plus trop sur les terres neutres, tous trop occupés à surveiller leur territoire pour éviter toute intrusion Devil ! Alors il essayait en dernier recours, la terre des combats avant d’aller sur les terres Angels qu’il déteste tant pour tous les mauvais souvenirs qu’elle lui renvoyait, comme si les terres de ces chattes ne voulaient laisser son esprit en paix.

Voilà, il était arrivé sur la terre de combat, griffé ça et là par les ronces qu’il avait traversé mais sans y avoir fait attention. Ce n’était pas des plantes qui allaient l’arrêtés après tout ! Son regard ambre, le même que celui de sa mère, scruta tout le terrain, sans s’arrêter sur les squelettes détruits mais sur cette silhouette noire. Un sourire sadique glissa sur ses babines, sentant nettement l’odeur d’Angel sur elle… Il allait enfin pouvoir s’amuser ! Il marcha vers elle avec lenteur et sûreté, elle semblait pas vraiment en forme…

« Alors la vieille, on est perdu ? »

Une derniere tempete ...
La louve ne se tourna pas vers lui tout de suite, gardant son regard sur le sol. La poussiere. Que se soit aujourd'hui ou plus tard, elle redeviendrais de la poussiere, comme elle l'avait ete. Irais t'elle au paradis? Ou en enfers? Ou bien nul part ailleurs. Ici. Ou las bas. Rien, que quelques miettes, quelques etinceles avant d'etre cendre. Le flame etinte par la pluie. Ou par le vent? Par la pluie. Le vent avait ete le soufle de ses mots dans son oreille, les nuits qui semblaient si sombre. C'etait ce soupir de plaisir, si chaud contre sa peau, qui l'avait fait grandir et briller tel un feu de foret. Elle ne lui avait meme pas dit qui elle etait. Qui elle avait ete. Qui elle etait redevenu.. Il ne lui avait pas demande. Il ne savait toujours pas. Surement est ce mieu comme ca.
Elle regarda les nuages une derniere fois- gris comme ses yeux, avant de se retourner vers lui. Elle ne repondit meme pas.. Il avait raison. Si elle avait parle, ca aurait surement ete pour aquiecer. Tormenta se sentait vielle. Deja plus vivante. Ne participant pas dans les rires et joies des autres qui lui semblaient si lointaines, dans un passe avant.. Un passe pourtant apres.. Oui, elle etait perdue. Comme quand elle etait arrive, n'aillant connue que la haine, qu'il avait petit a petit enleve de son coeur. Aujourd'huis elle ne se battait pas pour la haine, mais pour le chagrin. Deux choses qui semblaient si proches, mais qui etaient si differentes maintenant. La haine venait de la peine, du mal, la haine venait deja de la haine. La haine venait de l'orage. Tout comme elle. Et pourtant, la tristesse, elle, venait de la joie, des choses qui n'etaient plus vraiment la. De l'amour.
Il pleuvait.
Un derniere tempete de rage, un orage de desespoir. Comme un larme dans la pluie, dissimule, des pleurs pour un amour perdu. De la haine a l'amour, de l'amour a la peine. De la peine a la mort.

" Non. A present j'ai retrouve le drois chemin. "

Le chemin de debut, le chemin de la fin.

Cynder jubillait d'avance de ce faire cette louve qui semblait vraiment mal en point, il imaginait de multiples méthodes pour la blesser et la tuer. Cynder commença à s'approcher d'elle, légèrement se profil en cas d'attaque de cette dernière. Bien qu'elle semble être qu'un débris des Angels, un loup désespérait peu se montrer étonnement dangereux.

Alors qu'il marchait confiant vers l'inconnue, cette dernière se retourna. Cette silhouette, ce regard... Le visage du tueur se figea d'effroie, gueule ouverte. Des souvenirs violents percutèrent son esprit, se souvenant de ses premiers mois, de la mort de son père, son intrusion sur les terres Angels pour se venger et elle... !

L'attitude décontractée du loup changea totalement, devenant agressive à souhait et d'une grande violence. Ses babines dévoilèrent ses crocs au rythme d'un puissant grondement, c'était elle qui avait tué sa mère !

"Tu n'te souviens pas de moi charogne ? Où ta mémoire de débris n'arrive même plus à se souvenir de tes actes de monstres ?"

So it's you. Let it rain, then!
Le pauvre petit.. Oui, elle avait bien cru reconaitre quelque chose dans son regard haineux, aujourd'hui pire que le sien. Maintenant elle retrouvait le petit louveteau ridicule, quand sa mere avait essayé de le défendre, signant sa mort. Il avait amene la mouche tout droit vers l'araigne, le toutou..

" Mais dis donc, toi, ne me dis pas que ta haine et plus grande que ta culpabilitée.. Tu me l'as amené, j'ai fini le travail.. c'est tout. Serais donc moi que tu estime responsable, quand tu sais bien que le coupable n'est autre que toi? Alors petit morpion, c'est moi que tu appelles la monstre? Charogne, moi? Vraiment..? Non,... "

Un sourire sadique aparu sur ses babines, rentrant dans une phase d'hysterie et de haine. Elle eu un rire mesquin, plus froid que l'hivers qui se retirait silencieusement, de peur de son regard d'argent.

" Je vois que tu viens vers moi tout seul.. Mais dis moi, tu ne m'aurais pas amené quelqu'un d'autre, d'abord? Es tu sur qu'une autre vermine ne t'ais pas suivit? "

Elle regarda autour d'elle, moqueuse. Aucun Devil.. Aucun fils de Dieu...

" Quel dommage! Il n'y aura qu'un petit chien galeux a dévorer.. rien d'autre a me mettre sous la dent! Eh alors, tu n'as pas pensé a moi, j'ai faim tu sais.. Que quelques os minable a ronger, quel tristesse. "

Tormenta s'étais mis a tourner autour de lui, lentement, ses traits tels ceux d'une hyène affamé. Elle le regardait avec attention, son sourire ironique sur ses lèvres, mais un regard dure.

Cynder ne fut pas toucher par les paroles de la vieille louve affaiblit. Un large sourire sadique glisa sur ses babines blanches.Pensait-elle vraiment le faire culpabiliser de la sorte ? Sombre idiote, il avait vécu avec tous les remords possibles et imaginables depuis quatre longues années, alors ce n'était pas les paroles d'une vipère qui allait le déstabiliser le jour de sa vengence !

"Vieille folle, dans ta meute de traitres ne t'as-t-on jamais apprit que le vent tourne ? Tes mots de vipère aigrie ne touche guère, je sais pourquoi ma mère est morte, et sais également pourquoi tu vas mourir aujourd'hui, sans personne pour pleurer sur ta misérable carcasse. Mais ne t'en fais pas, je ne suis pas comme toi, je ne toucherais pas à ta dépouille, Les Devils ne mangent pas les charognes avariés comme les Angels."

Ah elle tournait autour de lui ? Si cela l'amuser. Cynder resta immobile, debout, ne la fixant que quand elle passait dans son champs de vision, laissant ses oreilles l'avertir lorsqu'elle était hors de son regard. Cette pauvre folle n'avait plus affaire à une louve blessée comme sa mère Mirage l'était, non aujourd'hui elle s'attaquait à un Tueur d'Elite Devil qui en plus de cela portait en lui la haine d'un louveteau détruit par elle.

"Arrête vieille carne, tu vas encore plus perdre la boule à tourner comme un humain."

Un dernier orage ...
Faible? Afaiblie? Qui avait dit ca? Il en penserait bientot autre choses. La louve le laissa parler tout seul, en veritee, elle n'ecoutait qu'a moitiee. Le jeune loup qu'il etait devenu ignorait que, s'il etait tueur, elle l'etait encore plus, et que sa mere n'avait pas etait sa premiere victime, et elle avait certainement eue a faire a des loups plus forts que la Devil qu'elle avait combattut pour se defouler un peu, pour faire evacuer un moment la haine qu'elle gardait toujours en son coeur, avant qu'elle n'en soit innonde. En effet, elle doutait bien que le mignon louveteau devant elle ait deja tue, meme fait plus qu'une egratignure a un autre loup. Mais, conaissant la haine, elle ne doutait pas de ses capacitees, et savait que pour l'achever il faudrait mordre plus fort qu'avec sa mere, angoissee et faible. Pfff, manger les corps? Il l'avait vraiment prise au serieux? Ne comprenait t'il pas l'humour sarcastique pour la quelle sa meute etait connu a une utilisation d'un tel humour noir? Elle eue envi de rire, et en fait, une pouffee de rire froide et presque a une note sadique.
S'arreter? S'il insistait. N'avait t'il donc rien appris dans ses entrainements -s'ils en avaient, bien sur- les nombreuses techniques de combats? Elle le mesura du regard. Tormenta n'etait pas vielle. Elle devait avoir trois ans de plus que lui, pas beaucoup plus, mais les rides de douleure tracees sur son visage lui donnait l'air d'une louve plus agee, crispee par l'angoisse et le manque de sommeil souvent, temoignant une vie rude. Mais qui aurait pu croire que la moitiee de cette tristesse venait du seul bonheur dans sa vie, l'amour? L'amour quelle eprouvait pour son propre loup blanc, le grand loup blanc doux et protecteur avec qui elle avait rit de joie, sourit avec des yeux enjoues. Mais bien sur, le male devant t'elle n'aurait surement jamais cru que devant lui se tenait une louve avec une vie, comme tous. Et, savait t'il quelle etait chef femelle des guerriers? Elle en eue un sourire mesquin. Un petit "tueur d'elite" ne ferrait pas le poid.
Elle regarda ailleur, puis soudain, elle entendit le tonnerre gronder, plus fort que la rage des loups; la colere des dieux, cachees par les nuages. Un eclair transperca les nuages sombres au dessus d'eux, et la pluie maintenant redoublee aplatit leurs pelages contre leurs peaux mouillees. Son sourire s'etala encore plus, mesquin, mais aussi joueur. Ce temps: l'orage. Il etait son element. Tormenta ... Nee dans la tempete. Se doutait t'elle que ca vie se finirait elle aussi dans les grondements des cieux? Ce qui etait sur, c'est que son dernier spectacle en serrait un grandiose, et Cynder devrait se surpasser pour achever la furrie.
Soudain, elle bondit sans qu'il n'ai pu la calculer, les menants tous deux dans la boue. Ce serait un rude combat, l'hors d'un dernier orage.

Je resta immobile, attendant pacienment que cette charogne ne m'attaque la première. En attendant je songeais à ces visions qui me hantaient depuis des années, j'avais tant rêver de la recroiser pour me venger. Peut être partirais-je amocher, mais je ne repartirais pas sans l'avoir achever de mes crocs. Je baffouerais pas la mémoire de ma mère par cette harpie aigrie. Après elle, il viendrait le tour de l'assassin de mon père, que je ne connais pas mais que je découvrirais en allant rejoindre mon frère dans peu de temps.

J'entendis les éclairs grondrer et illuminer les terres, sans bouger d'un poil je fixais celle qui avait tué ma mère, cet ange parmis les devils... Mon visage n'exprimait plus la moindre émotion, laissant ma haine grandir et éclater dans quelques minutes lorsque j'aurais sa gorge dans mes crocs.

C'est alors que je regardais l'un des éclairs menaçant claquer non loin de notre position qu'elle m'attaqua enfin, nous faisant rouler dans la boue. La partie commence.

Je me laissa glisser dans la boue fraîche, jusqu'à que le terrain me permette de me relever. Je pris appuis sur une roche, et bondis avec agilité au dessus de la louve noire, retournant sur mes pas je fonça droit sur elle, planta mes crocs puissants dans son épaule musclée malgré les apparences...

La pluie faisait tomber ma fourrure avec lourdeur, tout en la nettoyant et lui redonnant son éclat blanc. Mais pour combien de temps ? Le combat sera celui de sa vie, rien ne l'arrêtera.

Do it for hatred, do it for love ...
En sentant ses crocs dans son epaule, elle laissa echaper un grondement sourd. Mais elle se reprit, la premiere douleure disparaissant, devenant un bourdonement de sang et de malaise dans son muscle qu'elle ignora. Apres tout, elle s'etait entraine toute sa vie, a ignorer la douleure, a garder sa haine... Et elle n'etait pas encore au bout de son energie. Elle ne doutait pas de l'ambition et de la haine du jeune loup. Meme si pour de differente raisons, elle se reconaissait un peu dans ses yeux dures, elle y reconaissait la lueure de haine. Ils n'etaient pas si differents finalement... Mais elle essayerait de le tuer, n'y manquerait pas tout comme lui. Elle s'etira le cou et attrapa la chaire entre son oreille et sa nuque et serra avec sa machoir, comme pour broiller un morceau de viande cru, fraichement chasse. Elle sentit les crocs contre son epaule s'affaiblir et, rapide comme l'eclair au dessu d'eux, elle desangagea et s'ecarta, encore une fois a un metre de lui, soutenant son regard. Mais, en regardant, meme si elle ne se l'avoua pas, son coeur savait qu'elle y voyait aujourd'hui plus de haine que en elle meme. Meme si elle ne le montrarai pas, derriere les nuages gris de son regard etait une lassete, un desespoir meme, un cri percant qui disait, "Zeus, ou es tu?".

Invité

» Je suis là, on ne se quittera plus jamais...

Je la sentis comme un violent coup de savate. Relevant d'un coup sec la tête, mes oreilles se pointèrent vers l'avant et ma queue fouetta l'air. Tormenta ! Ne sachant que faire, je me retrouvai comme à l'état de louveteau, trépignant tant j'étais heureux. Un léger cri s'échappa de ma gorge et quand un malade, je partis en direction de son odeur, discrète mais présente. Mes pattes me portèrent comme si j'étais sur des ailes, je crus sentir le regard de mon père dans mon dos, m'encourageant, me poussant. Ma mère m'aurait ouvert un chemin jusqu'à elle, mais quelque chose n'allait pas. Sur le coup, je n'avais rien remarqué. Pourtant, plus le temps passait et que je me rapprochai, je sentis une odeur qui me fit frissonner. Je ralentis, inquiet de savoir si je n'avais pas de la fièvre. Pourtant c'était vrai, une odeur de sang flottait dans l'air, des odeurs mélangées. Devil et Angel... Oh non. Manquant de défaillir, je bondis en avant et comme un dératé. Sur ma route, je bousculai un solitaire qui gronda mais je n'eus pas le temps de m'excuser. Oui, le temps, voilà une chose qui nous avait manqué, et désormais je me battais contre lui car chaque minute comptait. Chaque seconde même, car je sentis son sang sur la terre, je sentais sa douleur contre moi, telle une lame froide prête à vous transpercer. Alors, après de si longues semaines sans nouvelles, nos retrouvailles seraient ainsi ? Dans le sang et la douleur ? Peut m'importais, je voulais la revoir, l'aimer comme je n'aimais personne, la combler et faire d'elle, la louve la plus heureuse au monde. Quand je vis les deux combattants, mes pattes tremblèrent et malgré moi je perdis de l'allure. Hurlant à plein poumons, je voulais la prévenir que j'arrivais pour l'aider et qu'enfon, j'étais là....

- Tormenta !!

Je serra encore plus fort lorsque cette garce me mordit dans le cou, je sentais bien la douleur mais la haine de mon passé me faisait passer au déla de cette sensation, attisant juste ma haine envers celle qui avait tuée ma mère, cet ange parmis les démons comme beaucoup disaient.

Je sentis la louve s'écarter brusquement, je lâche prise sans totalement desserrer la mâchoire avant d'agrandir sa douleur et sa blessure. Je la vis, déterminée, autant que moi. Mais cela ne suffirait pas. Moi elle ne m'aurait pas, surement pas après avoir détruit mon enfance sous mes yeux innocents.

Une odeur puissante d'Angel vint me faire hérisser l'échine. Elle mourra avant d'avoir eut du secours. Pas de pitié. Je bondis alors sur elle, tous crocs dévoiler, les griffes en avant. Mes crocs déjà couvert de son sang s'enfoncèrent dans son cou, pas à l'endroit que j'espérais, mais c'était déjà un bon point pour l'affaiblir avant son dernier soupire. Mes griffes s'agripèrent à ses épaules, dont une là où je l'avais déjà blessée. Des actes uniquement pour la blesser, l'épuiser et pouvoir enfin venger ma mère...

J'entendi le nom de cette harpie être prononcer par un grand loup blanc. D'après les rumeurs je crus savoir qu'il était Zeus. Serais-je en train de tuer son amour ? Peut importe, elle mérite cela, bien plus que quiconque à mes yeux. Je lui lança un regard et serra encore plus mes crocs dans sa chaire, faisant gicler ce doux liquide de vie bien chaud mais amer.

Your voice, my love, and my silence. Forever.
Sa voie. Cette voie- la voie, qu'elle avait tant attendu, tant espere entendre, entra ses oreilles en un doux murmur amene par le vent. L'urgence dans son ton enleve, et resta plus que cette douleure dans son coeur qui augmenta. Elle eu une forte envie de pleurer, qui fut balaye par les crocs fort dans son coup. Il avait pris l'avantage. Mais en voyant la figure de Zeus loin a l'horizon, courrant vers elle, elle eue envie de se blesser encore plus pour la simple raison de devoir lui inflige ca. Non, elle n'etait pas un monstre, meme si Cynder le pensait, tout comme sa meute d'avant, et beaucoup d'autre. Elle avait meme aime. Aime autant qu'elle avait hai. En veritee, elle se haissait elle meme plus que n'importe qui, et regrettait tant d'avoir laisse ce loup blanc du Paradis lui faire confiance. Il n'avait jamais vraiment su qui elle etait. Elle ne lui avait meme pas raconte son histoire, mais a quoi bon, quand elle mourrait maintenant, en vain, apres tant de haine et de souffrance? Oui, car elle se sentait lacher prise. Elle ne se debattait meme plus. Apres tout, si ca faisait plaisir a ce jeune loup. Il etait fort. Il avait venge sa mere, comme il avait tant espere, lui aussi. Autant que quelque reparte gagnant, reparte soulage, reparte un peu plus confiant, un peu plus heureux, pour vivre le reste de sa vie. Elle en avait que faire. Elle n'avait jamais dit a son loup qu'elle etait sans pitiee, haineuse, impitoyable. Elle n'avait jamais vraiment meritee son amour, elle qu'on avait regette, etiquete comme maudite. Tormenta, celle du mauvais temps. Tormenta, celle de la tempete. Tormenta, celle qui fait pleurer le ciel en amenant la pluie, pour faire couler les larmes qu'elle n'a jamais verse. Tormenta, qui pourtant a aime ce loup, qui une fois lui avait offert cette belle rose blanche au coeur bleue, entre ses crocs.
Zeus, je t'aime tant. Et pourtant.

Invité

Sous mes yeux ébahis, sous la douleur qui couvrait tou mon corps, je vis le Devil l'achever. Un coup fatal, mon hurlement dechira l'air, puissant. En quelques bonds, je fus sur les combattants. Jamais je n'avais couvert une si grande distance en si peu de temps. Sans difficulté apparente, mes crocs agrippèrent l'échine du loup et d'un geste puissant de la tête, je l'envoyai voler plus loin, contre un arbre. J'aurais voulus le tuer, mais mon regard se posa sur le corps inerte de ma louve, et alors je sentis les larmes grimper. Me jetant sur son corps, je me mordis férocement les babines et jappant tel un louveteau. Mon coeur, mon âme, ma fleur... Mes yeux azures se remplir alors que je sentais la vie de Tormenta la quitter. C'était injuste, je me retournqi vers le loup blqnc et le grondement qui monta de ma gporge fut si puissant que même le plus crétin des imbéciles aurait compris cela : s'il ne dégageait pas dans les secondes qui suivaient, je lui boufferai la rate et le coeur. Retournant mon attention sur le corps de ma belle, je lui léchai tendrement la figure, caressant sa truffe de la mienne. Elle était tout pour moi, et voilà que mon monde s'écroulait. J'avais rêvé d'une famille, d'une vraie vie à ses côtés, aujourd'hui et demain, je n'aurais plus qu'une tombe, des écritures qui s'effaceront avec le temps. Je n'aurais plus que ce temps sur l'estomac, celui qui nous a manqués pour construire une vie. Encore quelques mois, quelques années, je n'avais eu que quelques mois pour l'aimer. Poussant sa truffe du bout de la mienne en pleurant, mes larmes glissèrent sur sa fourrure ébène. Pour la première fois depuis mon arrivée sur WA, mon coeur se déchira en silence, se violemment que je crus en mourir. Le souffle me manqua, je me sentais démunie de ne pas pouvoir la réveiller, de sentir la froideur s'installer sur son corps. Alors, me couchant à ses côtés, je réchauffais cette âme que j'avais aimé comme un fou, je réchauffais ce corps meurtri. Je ne cherchais pas à apeller un guérisseur, elle étai vouée à la mort. Je priais en silence pour que mon père ui garde une place avec son nom au Paradis, là où je la rejoindrais un jour.

Adieu mon amour, je t'ai aimé, je t'aime et je t'aimerais toujours...

Alors que je serrais de plus en plus les crocs pour pouvoir achever cette traitresse, je sentis de puissants crocs m'agripper l'échine avec une forme inimaginable. En une fraction de seconde je percuta ce qu'il me semblait un arbre, et j'entendis mon dos craquer. Je me retrouva sur le sol, immobile mais souriant comme un fou. J'avais réussit, je pourrais enfin être apaisée de la mort de ma mère. Des larmes de tristesse se joignèrent à mon sourire qui lui était heureux et sadique. Les babines pleines de sang, j'avais simplement l'air d'un démant, un fou allié. Mon coeur était partagé par cette victoire et d'une autre par le souvenir douloureux de ma mère.

J'entendis alors des pleurs, ma tête pivota vers le corps lacéré de la louve, où Zeus se trouvait, pleurant. Elle était encore en vie, et ce fou m'avait empêcher de lui hôter la vie pour la soulager. Même un loup comme moi ne laisserait pas cette charogne souffrir de la sorte. Après tout cela m'importer peu, bien que je me revois en Zeus, et elle en ma mère, moi courrant pour me serrer contre elle alors que son arrêt de mort est déjà programmé. Des larmes perlèrent de nouveau sur mes joues ensanglantées. Je n'étais pas mieux qu'elle, mais au moins je ne brisais pas la vie de deux louveteaux, mais d'un loup fils des dieux.

Son grondement et son regard me confortèrent dans mon idée. Je me leva avec peine, mon dos me faisait souffrir, ma nuque également. J'étais étonné qu'il ne me tue pas, cela ne m'aurait pas déranger en si je n'avais pas fait de promesse à mon frère. Lentement je partis, accélérant doucement, autant que je pouvais. J'avais anéanti le fils du dieu des Angels.

Shush, baby, don't cry. You know I love you, but I just gotta go now, the sky is calling me.
Une chaleure l'envelopa, elle se serait cru deja au Paradis si elle ne sentait pas dans son oreille le murmur du sang et de la douleure en dessous, dans sa peau. Zeus... Elle aurait aime ne pas etre egoiste et lui dire de partir, de rebattir les mures de sa vie avec une pierre plus forte, une fondation qui tiendrais mieu. Une autre louve. Elle lui aurait dit de la laisse pourrir dans la poussiere, avec les rats, la ou elle aurait du rester, mais ce dernier reconfort etait trop fort, trop confortable a nier. Elle aurait voulu qu'il reste et qu'il la pleure pour toujours, pour se sentir aimer, pour qu'elle puisse voir, depuis les Enfers ou le Paradis, qu'elle n'etait pas oublie. Mais a quoi cela servirait t'il? Il etait le seul, celui qu'elle voulait garde sauf, dans son halo de lumiere, ou sa sombre carcasse n'aurait jamais du s'illumine. Elle devait s'efforcer. Tormenta ouvrit un oeuil avec un effort qui sembla presque impossible. Il fallait qu'elle lui dise de partir. Elle du se battre pour ouvrir la bouche, Pars, c'est ce qu'elle voulait dire, Pars et ne repense plus jamais a moi. Pars et refait ta vie avec une louve qui meritera ton amour, parce que moi... Moi... Mais le murmur rauque qui sortit de sa geule comme des millions de ronce a travers sa gorge ne disait pas ca.

" Je t'aime, Zeus.. "

Son regard se perdu dans le sien, presque transparent, et la lumiere qu'il semblait emmetre etait trop forte. Elle laissa glisser les paupieres, et comme ca, juste comme la, la vie filla elle aussi en un dernier soupir, comme delivrer. Ou irait t'elle maintenant? Au Paradis, vraiment? Elle verait bien. Son ame se faufiler hors de son corps, malgre les griffes du loup blanc, Fils du Dieu, qui essayait de la rettenir la bas. La douleure semblait lointaine, elle etait bien derriere, et la terre aussi. Il etait temps de dire adieu. Zeus. Elle partait, et une melodie douce et melancholie faisait danser le vent, quelque part on chantait. A quoi bon rester? Zeus... Il etait fort, elle n'etait qu'une chanson, qu'une tempete qui passait a travers le ciel pour laisser le beau temps apres, un grand beau soleil qui revenait sur son throne, chanter dans le ciel, sans aucuns nuages. Il y avait peut etre des ravages, mais les rayons de lumiere guerrissent tout, et la tempete disparait, une histoire qui finit, pour en laisser d'autre commencer, ou continuer. Apaise. Tormenta.
The storm has past, and so have I. Don't cry over me, cos I'll never be worthy of your love.

Invité

Combien de temps restais-je ainsi ? Une heure ? Des heures ? Je n'en savais rien, mais pourtant la lumière du jour déclinait, le soleil prenant une belle teinte rose. J'étais toujours couché aux côtés de la louve, celle qui avait rendu son dernier soupir. Dans ma tête, les quelques mots qu'elle avait prononcé avant sa fin restaient ancrés en moi, impossible à enlever. Sa douce voix, même au travers de la mort, restait pour moi une mélodie, et j'espèrai me réveiller de ce cauchemard et la voir courir vers moi, son visage aussi illuminé que la fois ou je lui avais offert cette belle fleur. C'était cette image qui me restais, et pas celle de ce cadavre glacial et dur comme le marbre. Je refusais que Tormenta reste dans mon esprit comme un corps inerte et froid, mais comme un louve aussi tempêtueuse que son prénom. Même si elle ne me l'avait jamais vraiment dit, ou bien j'avais oublié, j'avais toujours sus qu'elle état une louve violente, agressive et très dangereuse. Mais contrairement au reste du monde, je n'avais pas voulus la voir comme ça, mais comme cette louve que j'aimais comme un fou.

Les nuages s'étirèrent, je ne bougeais toujours pas. C'était la fin, sûrement, je devais me lever. Mais avant de retourner à la grotte, de reprendre les habtitudes, avant que je commence à faire sembler d'aller bien pour ma meute, il me restait une toute petite chose à faire. Mes pattes étaient engourdies, lourdes et je tremblai encore. Toute ma chaleur n'avait put garder le corps de Tormenta chaud, malgré mes ésperances. Me secouant énergiquement, je réussis à glisser son corps sur mon dos et d'un pas résolue, j'allais en direction de la plaine foudroyante. La voyage fut long, et court. Pourtant, quand je vis les éclairs, j'accepter enfin la dure réalité, et même en ayant posé la louve sur le sol, j portai encore son poid sur mes épaules. Alors, j'attendis dans le silence qu'un éclair frappe, et que son corps puissant brûle. Personne ne toucherait jamais à elle, sauf moi, c'était jaloux, mais personne n'aurait la chance de voir son corps. Ce jour-là, dans la nuit, je laissais le corps de ma bien-aimée brûler.

[ J'espère Avalou' que tu m'en voudras pas qu'il brûle son corps x) je crois que le topic est fini Wink

]

[Oui, fin, merci a vous deux, sniff, j'vais aller pleurer maintenant xD =S]

» Fleure bleu, Nuages blanc...
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Une fleure bleue au coeur blanc, un ciel bleu aux nuages blancs ou j'espère aller ... { PV Cynder }

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