Wolf Angel
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 Un souvenir, une vengeance ( LIBRE )

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Izilbêth


Izilbêth

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MessageSujet: Un souvenir, une vengeance ( LIBRE )   Un souvenir, une vengeance ( LIBRE ) I_icon_minitime27.04.09 10:06

- ARANELLE -
VEUVE NOIRE DEVIL


Je ne sais pourquoi mes fines pattes musclées me menèrent jusqu'ici, je ne pensais pas où j'allais, juste à ce qu'il c'était passer quelques jours auparavant. J'avais fait la rencontre de ce grand loup au corps digne d'un dieu. Une rencontre inoubliable, et unique. Oui, j'avais même gardée la marque de notre rencontre sur mon épaule. J'aspirais à la revoir malgré le danger qu'il y avait lorsque nous étions proches. Mon amour du danger me perdra un jour ou l'autre j'en suis bien consciente, mais je ne compte pas m'arrêter face à chaque danger tout de même !?

Alors que mon allure était lente et délicate, soudain j'accéléra le pas, courant presque. Une odeur connue vint me chatouiller les narines. Une odeur de mon enfance, une odeur dont je ne pouvais dire à qui elle appartenait... Curiosité et danger, voilà ce qui guidait mes pas, comme toujours.

Je m'arrêta lentement, me cachant derrière des buissons. Ne reconnaissant pas formélement cette odeur, je ne comptais pas m'approcher si sûr de moi et passer pour une louve sucidaire ! Mon regard émeurade épia cet endroit où l'odeur acre se faisait de plus en plus forte... Des bruits étranges se firent entendre, des bruits que l'on ne trouve pas naturellement. L'exitation du danger était à son comble, me poussant à m'avancer d'avantage vers ces bruits et ces odeurs qu'il me semblait avoir déjà rencontré sur mes terres natales.

Lorsque je pu enfin voir la source de tout ce vacarme et de cette puanteur, je resta figée. Impossible pensais-je. L'heure était grave... j'avais entendu les rumeurs comme quoi de hommes avaient réussit à pénétrer sur les terres de Wolf Angel, mais je n'y avais prété aucune attention, prennant ces loups pour des menteurs voulant faire leurs interressant où créer la panique dans la meute. Je regretta alors cette mordure douloureuse que j'avais affligée à l'un d'entre eux étant venu hurler dans la tanière que les hommes étaient ici... J'haussa les épaules. Tanpis, de toute manière il n'avait qu'à pas entrer et crier de la sorte à proximité de moi.

Je chercha du visage ces pseudos loups enchainaient qui suivent les hommes partout, ces traitres donnant l'alarme à notre approche comme si nous étions de vulgaire intrus, alors que se sont bien eux les intrus prolifériques qui coupent les arbres et creusent le sol. Enfin je put en appercevoir l'un d'entre eux. Il était calme et roupillait comme un gros cochon potelait. Bieurk... Il n'avait plus la digne apparence de ces ancêtres loups. Stupides profiteurs... Je ne comprennais pas ces anciens loups, ayant donner leur liberté contre de la nourriture et une corde. Je les haïssais tout simplement pour la trahision qu'ils faisaient à leur race et ancêtres. Malheureusement ils sont de plus en plus nombreux à se ralier aux bipèdes pour sauver leur misérable carcasse. Stupides bêtes. Ne pensent-ils pas un instant que les loups les punissent de leur trahison ?

Je ne souhaitais qu'une chose, planter mes crocs dans sa gorge sans le tuer, mais le faire souffrir comme il fait souffrir notre race ! Mais l'arrivée d'un bipède me fit hôter cet envie de meurtre sur ce stupide chien, mais redirigea mon avie sur ce monstre à deux pattes tenant ce baton qui crache le tonnerre et la mort. Comment oublier ce baton brillant... celui qui avait tué mon jeune frère lors de son imprudence alors que j'étais chargée de veiller sur lui... Les larmes me montèrent aux yeux de haine, mon poil se dressa sur toute mon échine. Mes babines se relevèrent au rythme d'un grondement sourd. Je ne ressemblais plus à cette douce et belle louve blanche mais bien à la Veuve Noire que je suis. J'avança lentement vers le campement, souhaitant tuer ce bipède. Mon envie de vengence s'accentua lors le vent me porta son odeur, comment oublier cet assassin. Le hasard faisait bien les choses, le tueur de mon frère n'était pas loin, le camps vide et le chien grassouillait attacher. Une occasion à ne pas ratter, si personne n'empêche ma folie...
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MessageSujet: Re: Un souvenir, une vengeance ( LIBRE )   Un souvenir, une vengeance ( LIBRE ) I_icon_minitime29.04.09 16:32

    Lorsque ces étranges créatures à deux pattes sont arrivées sur les terres de WA, je n'y étais pas moi-même. Donc je suis vraiment curieuse de savoir à quoi elles ressemblent, étant donné que je ne les connais que par les rumeurs et les informations que j'ai trouvées chez d'autres loups. D'ailleurs, il est plus que probable qu'eux-mêmes ne les aient jamais vus... et n'aient même pas le courage d'aller leur jeter un coup d'oeil. Pitoyable. Franchement, je suis en train de me demander si l'arrivée de ces "humains" - c'est leur nom, d'après ce qu'on m'a dit - ne sont pas une excellente chose... pour réveiller un peu tous ces loups endormis !

    Je bondis souplement par-dessus un buisson, juste pour le plaisir de faire jouer mes muscles et d'apprécier mon agilité. Je me réceptionnais avec grâce, sans faire bruire une seule feuille ou craquer une brindille. Evidemment. Je suis une Veuve Noire, et je suis en pleine forme. De plus mon récent entraînement - la raison qui m'a tenue éloignée de WA et m'a fait louper l'arrivée de ces humains - m'a conforté dans mes capacités. J'ai confiance en elles, maintenant... Et ça, ça fait toute la différence. J'ai mis longtemps avant de le comprendre. Je suis moi !

    Une odeur désagréable me tira de mes pensées. Je ne la reconnaissais pas et, prudente, je ralentis. Je suis peut-être une tête de bois mais je ne suis pas une tête brûlée. Cette odeur, serait-ce celle des hommes ? Je distingue également l'odeur âcre du feu. Cela ne me surprend pas, j'avais également entendu dire que ces bipèdes parvenaient à utiliser le feu. Qu'ils le mettaient en cage, sur un cercle de bois. Je m'arrêtais, et me déplaçait de quelques mètres, cherchant à me mettre face au vent. Le nez en l'air, j'essayai de repérer la présence des chiens - ces loups qui avaient trahi notre esprit sauvage et léchaient les pieds des humains. Ma fourrure se hérissa de colère quand je pensais ces mots, pour moi, ces chiens - rien que le mot me faisait horreur - ne méritaient pas de vivre. Ils étaient lâches et, de plus, déshonoraient les loups, dont je faisais partie. Moi, égocentrique ? Noon. Néanmoins, jentrepris de me calmer, sachant que ma colère me rendait encore plus obstinée et, du coup, troublait mes raisonnements. Ce dont je ne pouvais, assurément, pas me permettre ici. Enfin, je sentis leur odeur - ils sentaient un peu comme nous, mais avec quelque chose de bizarre et.. bref, sentaient plutôt mauvais.

    Je m'approchais sans bruit, examinant des mes yeux ambrés le campement. Je plissai le nez de mécontentement en voyant des sortes de bâtons bruns qui y proliféraient. Bien que je doutais de la véracité des rumeurs, ces bâtons étaient censés être capable de cracher du feu et de tuer un loup sans qu'il ait la possibilité de se défendre. Peu importe si ces armes étaient vraiment aussi efficace - l'idée qu'on ne puisse lutter contre quelque chose qui n'était pas "naturel" me révoltait - il fallait faire attention. Je révisai mon jugement - les loups ne sachant pas bien se dissimuler faisaient mieux de ne pas s'approcher de là. Il n'y avait qu'un "humain" mais je savais qu'ils étaient plus nombreux que ça. Où étaient passés les autres ? Mais cela importait peu, après tout, je ne souhaitais que jeter un coup d'oeil... et évaluer mes chances de survie si je tombais sur l'un de ses humains un jour. Soudain, une autre odeur attira mon attention. Je ne l'avais tout d'abord pas remarqué à cause de celle du campement, mais c'était bien une odeur de loup - de vrai loup. Plus que ça, c'est une odeur de Devil. Je reculai dans les fourrés et en cherchait la source. Je ne tardis pas à la repérer - une louve qui.. non, elle n'allait quand même pas attaquer toute seule le campement ? Eh ben, je ne pensais pas qu'il y avait des suicidaires dans ma Meute. Comme quoi on en apprend tous les jours ! Je m'approchais discrètement, sans essayer de lui masquer ma présence mais désirant éviter que l'humain, ou les chiens, ne me repèrent.


    - Tu comptes vraiment attaquer cet humain ? lui demandai-je à voix basse. Histoire que les chiens n'entendent pas ma voix. Ils m'ont l'air assez faibles, mais on ne sait jamais, ils ont peut-être l'ouïe fine.

    Je voulais confirmer mes suppositions, histoire de savoir si cette louve était aussi folle qu'elle en avait l'air, ou alors aussi puissante qu'il le fallait pour être à même de porter ses envies à terme. S'il s'agissait de la première option, j'assiterais à la suite des évènements avec amusement, et si c'était la seconde, avec deux fois plus d'attention. Dans tous les cas, ça promettait d'être plus intéressant que je ne l'avais cru au départ. Bien que je restais impassible, je me réjouissais.


Dernière édition par Kywin le 13.05.09 19:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un souvenir, une vengeance ( LIBRE )   Un souvenir, une vengeance ( LIBRE ) I_icon_minitime12.05.09 16:44

UP ^^
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Izilbêth


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MessageSujet: Re: Un souvenir, une vengeance ( LIBRE )   Un souvenir, une vengeance ( LIBRE ) I_icon_minitime19.05.09 7:22

Alors que je descendais lentement le flanc de la colline pour me rapprocher du campement et de cet assassin qui hanté mon cœur depuis des années, je senti une odeur se mêler à toutes les autres. Une odeur de souffre. Un devil était dans le coin. Avec un peu de chance j’espérer que ce loup m’accompagnerait dans ma vengeance…

J’avais entendu ses pas derrière moi, discret et léger, sans doute une louve pensais-je. J’eut raison lorsque ses chuchotements envahir mes fines oreilles. Mais elle ne semblait pas aussi envieuse que moi de faire un magnifique bordel sur le campement des bipèdes ! Je tourna ma fine tête vers cette louve inconnue, posant mon regard couleur de l’émeraude dans les siens. Je la toisa un instant, comme à mon habitude, jugeant si cette louve méritait ou non que j’entame une discussion ou partage ce moment avec elle. Un léger sourire glissa sur le coin de mes babines.

« Oui j’y compte bien, mais avec son bâton qui crache le tonnerre je n’aurais que peu de chance de le blesser, alors je pense plus mettre la zizanie sur son campement ridicule ! »

Je marqua une pause, continuant de la fixer intensément de mon regard pétillant de folie et de bonheur rien qu’à l’idée de les emmerder.

« Et toi, que comptes tu faire ? »

Question piège pour l'inconnue. Si elle se joignait dans mon délire tant mieux, sinon je m'amuserais seule en mettant la pagaille comme j'aime tant faire, et naturellement j'aurais une mauvaise image d'elle x).
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MessageSujet: Re: Un souvenir, une vengeance ( LIBRE )   Un souvenir, une vengeance ( LIBRE ) I_icon_minitime19.05.09 11:07

    Confirmation, cette louve est cinglée, mais pas complètement stupide non plus, c'est déjà ça ! Moi, j'étais tiraillée entre deux envies : sombrer à mon tour dans cette folie contagieuse et laisser libre cours à mes pulsions dévastatrices, ou miser sur la survie et me contenter de regarder tout ça de loin. Bien évidemment, je ne pus résister bien longtemps à la première option : je suis une Veuve Noire, après tout, la rationnalité n'est pas dans mes habitudes. Et puis je suis incapable de dire non devant la possibilité d'emmerder mon monde. Attaquer le campement humain, à deux... c'est de la folie pure. Et ça va être sacrément amusant ! Complètement délirant. J'adore ce genre de trucs. J'aime les risques, j'aime le danger. Sans ça, je ne veux pas vivre de toute façon !

    « Au départ, je comptais simplement aller jeter un coup d'oeil, mais là, j'avoue que la proposition est tentante. »

    Un sourire se dessina sur mes lèvres. Le sourire d'un requin apercevant le derrière nu d'un baigneur. Un sourire carnassier.

    « Donc, je vais joyeusement attaquer ce campement avec toi - et je me fiche de ta permission, au passage. C'est le genre d'occasion qu'il ne faut surtout pas rater. Néanmoins, j'aimerais bien survivre. Alors je te propose, moi, de mettre le bazar dans le camp pour attirer l'attention de l'humain, pendant que toi tu passes par-derrière pour l'attaquer par surprise, comme ça il n'aura pas le temps de se servir de son bâton... et devra ne pas s'en servir contre moi. Tu devrais avoir le temps de lui infliger quelques morsures avant qu'il ne se reprenne. Qu'en dis-tu ? Bien sûr, ce n'est qu'un plan de début d'attaque, après c'est plus amusant d'improviser. »

    Et puis je suis incapable de ne pas partir à droite et à gauche, sans suivre le plan de départ, dès le début du combat, aussi. L'approche ça va, mais dès que j'ai mordu quelqu'un et fait coulé le sang, j'oublie le reste. Mais bon, ça ce n'est sûrement pas nécessaire de le mentionner x)
    Mes muscles frémisaient sous l'effet de l'anticipation. J'étais d'humeur à faire démonstration de mon talent guerrier, même si les adversaires pouvant s'en rendre compte ne devaient être que des sous-loups. Un humeur que j'éprouvais fréquement, pour tout dire. Et qui pouvait être relativement pénible pour ceux qui avaient à la supporter. Là, en l'occurence, ces chiens et cet humain. Mais bon, personne n'allait les plaindre, hein ?
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Izilbêth


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MessageSujet: Re: Un souvenir, une vengeance ( LIBRE )   Un souvenir, une vengeance ( LIBRE ) I_icon_minitime19.05.09 11:22

Un puissant sourire machiavélique illumina mon visage entier, faisant pétiller mon regard d’une lueur sanguinaire et dévastatrice. Enfin de l’action, et surtout enfin une louve qui en a pas que dans la gueule mais dans les tripes aussi ! C’est alors que je me douta que la louve gracieuse mais au regard meurtrier qui était à mes cotés étaient sans doute une Veuve Noire tout comme moi. Un duo révolutionnaire tien ! Jamais on a encore vu des pestes devils s’organisées de la sorte. Je ne m’en plaindrais guère en somme.

« Sage décision ma chère. Je ne compte pas non plus me faire plomber les fesses aujourd’hui. »

J’écouta sa tactique tout en observant le terrain, planifiant l’attaque et le carnage. C’est alors que je pensa automatiquement à Phys. Ah lui il aurait déjà tout planifier depuis longtemps ! Mais bref ! Je secoua doucement la tête pour ôter l’image de Phys de mon esprit.

« Tant que je peux saigner ce bipède comme un porc, ça me va… Pour la suite on improvisera, surtout si d’autres bipèdes rappliquent avec leurs faux loups. »

Je la fixa de mon regard émeraude, donnant un léger signe de tête sur le coté, comme pour lui dire : C’est à toi. Elle allait ouvrir le bal cette inconnue. J’aurais peut être du demander son nom avant ? Pfff à quoi bon, les noms ne sont qu’un moyen de reconnaissance…
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MessageSujet: Re: Un souvenir, une vengeance ( LIBRE )   Un souvenir, une vengeance ( LIBRE ) I_icon_minitime19.05.09 18:08

    Ah ? Elle n'a pas envie de se se faire avoir ? Tiens, ça c'est curieux, j'aurais pourtant juré qu'elle s'en fichait et était prête à tout... Bah, je sais que j'ai encore beaucoup à apprendre sur la psychologie, même si je suis au top des mes compétences guerrières. Il s'agit d'une compétence qui nécessite de l'expérience, "sur le terrain", comme on dit, et je n'en ai pas beaucoup, c'est vrai... Mais, peu importe. Pour l'instant tout ce qui compte c'est l'attaque à venir. Mon sourire ne s'accentua pas - cela m'aurait vraiment fait passée pour une cinglée - mais tout juste. J'étais ravie.

    " Je ne vais bien sûr pas te demander pourquoi tu veux à ce point faire la peau à ce bipède. "

    Cela ne m'intéressait que très moyennement. Les raisons avaient peu d'importance, ce qui compte c'est les actes et la volonté. Prenant son signe de tête comme une invitation, je me glissais dans les ombres après lui avoir lancé un dernier regard ambré. Je ne me contentais pas de m'éclipser pour faire le tour du camp, je devins ombre et vent, ne faisant qu'un avec mon environement. Infiniment belle et sauvage. Veuve Noire. Je songeais brièvement que les louves du type de celle que je venais de rencontrer ne couraient pas les forêts, même chez les Devils. J'eus envie de revenir m'en assurer, mais il était tout à fait possible que l'inconnue soit aussi une Veuve Noire... Si c'était le cas, je plaignais presque cet humain qui allait recevoir ce paquet d'ennuis en pleine figure... Presque. Je pris un trot léger, plus discret que le galop, me prmettant de ne pas me faire remarquer avant d'avoir atteint mon but. Non que je m'inquiétais d'être poursuivie, après tout je voulais justement mettre la pagaille, mais parce que c'était bien plus amusant de débouler dans le camp que d'être simplement sentie, ou entendue. C'est beaucoup plus classe. Enfin, je parvins presque à l'endroit opposé de la louve inconnue, et parfaitement à l'opposé de l'humain. Devant moi, il n'y avait que des chiens - pour la plupart attachés - et des drôles de constructions humaines. Cinq, réparties en cercle autour du feu qui brûlait au centre. Je souris à nouveau - avec un piaillement de terreur, un oiseau s'enfuit à tire-d'aile, à la fois parce qu'il avait aperçu mes crocs acérés et parce qu'il venait de se rendre compte de ma présence. Il était temps de passer à l'action. Je gardais à l'esprit que la but de ma manoeuvre, hormis le fait de m'amuser, était de créer une diversion. Je n'aimais pas beaucoup tuer en faisant des manières et en me donnant en spectacle, mais le but d'une diversion est d'être remarquée... et donc d'être le plus spectaculaire possible.

    Je me préparais à sauter vers le camp, et me ramassais à moitié pour débuter ma course. je levai mon museau vers le ciel et hurlait. Mon hurlement respirait la sauvagerie, la puissance, la liberté et la beauté des loups. C'était un chant fier et sauvage.. et incroyablement menaçant. C'était le chant de la mort qui tombe sur le forêt. C'était le chant que toutes les créatures de la forêt apprenaient, dès leur plus jeune âge, à craindre. Les chiens qui dormaient se réveillèrent aussitôt et leurs aboiements frénétiques se mêlèrent à ceux qui étaient déjà réveillés. J'hésitais une fraction de seconde, puis détalais à droite afin de pousser les chiens à vouloir me poursuivre - et donc à faire plus de bruit et peut-être à se libérer, ce qui ne manquerait pas de causer des dégâts. Je poussais un second hurlement - de là où j'étais, je ne pouvais voir l'humain, mais s'il ne m'avait pas entendu il devait être sourd. Un bruit attira mon attention, deux chiens, qui n'étaient pas attachés, s'étaient lancés à ma poursuite. Je grimaçais. Bon sang, mais ce n'est pas possible d'être faible à ce point-là. Ils ne cherchaient pas à se frayer un chemin dans les fourrés mais écrasaient tout sur leur passage, ce qui les ralentissait. je n'aurais eu aucun mal à les distancer, mais j'estimais avoir assez couru. Je découvris mes crocs et me retournai. Mes griffes puissantes se plantèrent dans le sol et, bondissant sur les animaux à une vitesse fourdoyante, je lacérai leurs flancs avant de disparaître tout aussi rapidement. Avant qu'ils n'aient eu le temps de se retourner, je revins et, cette fois, déchiquetait les oreilles de l'un en lambeaux avant d'égorger le second. Les aboiements féroces du survivant se transformèrent en cris de terreur.

    Il fuit vers la sécurité - toute relative - du campement. Je le suivis, et il courut comme s'il avait un démon à ses trousses - ce qui était le cas. Je l'aiguillonais tout au long de sa fuite, mordant ses chairs régulièrement pour le pousser à aller plus vite. Contrairement à lui, je ne faisais pas le moindre bruit et ne dépensais pas mes forces inutilements. Ma course était gracieuse, souple et bien cadencée. Nous déboulâmes ensemble au beau milieu du campement. Le chien ayant rempli le rôle que je lui avait attribué - prévenir ses camarades et l'humain du danger que je représentais - mourut en quelques secondes,des flots pourpres jaillissant de son cou ouvert. Mes crocs étaient à présent rougis. Devant moi se présentait des chiens, attachés à des rondins de bois. Ils aboyaient de plus belle contre l'envahisseur que j'étais. Je les excitais un moment, en couchant mes oreilles en arrière et en répondant à leurs provoquations. Deux cordes, fragilisées, cédèrent. Ceux quelles avaient retenu moururent vite, tachant le sol et la construction voisine de leur sang. Je ne souhaitais pas tuer ces chiens immédiatement, ils faisaient beaucoup de bruit, ce qui était parfait. Je lançais un nouveau hurlement, mêlant provoquation et triomphe. L'humain n'était pas en vue, j'avais encore une grand emarge de manoeuvre. Avec adresse, je coupais les cordes de certains chiens. Je ne pus toutefois éviter une morsure à la patte arrière gauche. Bien qu'ils fussent faibles au combat, les chiens avaient une mâchoire puissante et je ne pus lui faire lâcher prise qu'en le tuant, avec beaucoup de difficultés. Une petite meute à mes trousses, je repartis au galop dans le campement, renversant les objets disséminés un peu partout, éventrant ce que je pouvais, la meute hurlante causant peut-être trois fois plus de dégâts que moi. Ma patte blessée me cuisait mais je m'amusais beaucoup trop pour songer à m'en occuper. Je pensais à la louve. As-tu la diversion qu'il te faut, maintenant ?
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Izilbêth


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MessageSujet: Re: Un souvenir, une vengeance ( LIBRE )   Un souvenir, une vengeance ( LIBRE ) I_icon_minitime20.05.09 12:14

J’eu un rictus mélancolique lorsque j’entendis du coin de l’oreille la question de la louve inconnue. Un pincement serra mon cœur avec force. Sans me retourner je lâcha juste une réponse brève mais suffisante à mon sens.

« Il m’a voler un être chère. »

Doux Freedom, aujourd’hui je te vengerais. Je ne pouvais laisser son crime impunie. Certes je sais que je ne pourrais le tuer, mais l’humilier et le blesser sera une vengeance suffisante. Du moins je l’espère.

Je resta là, immobile, observant cette jeune veuve noire avancer. Sa jeunesse se lisait dans son regard sans le moindre soucis. Mais elle avait déjà de bons gestes. Son allure était bonne, régulière et surtout silencieuse. Je ne trouvais rien à redire cette fois, sauf au moment où j’entendis l’oiseau de malheur alerter les chiens. Je leva avec agacement les yeux au ciel. Même si son acte de se faire repérer était volontaire, cela pouvait lui causer bien des soucis. D’ailleurs ils ne tardèrent pas à la poursuivre… Deux crétins de chiens à ses trousses, et morts d’un coup digne d’une veuve noire. J’aurais aimer regarder comme la jeunette se débrouillait avec les cabots mais j’avais quelque chose à faire de plus jouissif.

Elle réalisait un vacarme pas possible, même un éléphant dans les bois n’aurait put être entendu ! Alors en plus du vacarme, je resta veuve noire, glissant comme une ombre, comme un mort, entre les branches. Mes pattes effleuraient doucement et subtilement le sol de manière à ne laisser presque aucune trace et ne soulever aucune poussière.

J’entra dans le campement, prudente et le regard pétillant de joie. Un crétin de cabot passa près de moi, j’eu la terrible envie de lui brouiller l’échine au passage mais je me reteins. Ce blaireau aurait signalé ma présence à l’humain qui avançait vers moi, ou plutôt vers le bordel causé par mon acolyte. Il courrait, se balançant comme un singe stupide après une banane. Son bâton de tonnerre dans les mains. Pauvre lâche. Dans sa hâte soudaine il passa juste devant moi sans me voir, ou du moins du coin de l’œil. Car il s’arrêta lentement quelques mètres plus loin. Hésitant. Avait-il bien vu que j’étais là ? Je me mis dans le passage, en plein milieu pour ne pas qu’il me loupe. Oreilles couchées sur mon crâne, mes babines se relevèrent au rythme d’un puissant grondement sourd. Le bipède se retourna alors en toute hâte, il n’avait pas rêver. Son cauchemar se trouvait face à lui, à moins de deux mètres. Je le fixais de mon regard hargneux et vengeur. J’aurais voulu lui hurler ma haine, mais ils sont trop stupides pour comprendre notre langue que même les arbres chantent.

Son premier reflex fut t’empoigner son bâton lumineux pour le pointer vers moi, juste avant qu’il ne lance cet éclat de tonnerre j’avais déjà déguerpi sur le coté, esquivant une mort certaine avec une aisance totale. Je bondis sur un de leurs chariots avant de m’élancer sur lui. Je ne le mordis pas, non… je savourerais ma vengeance en lui laissant cette peur des loups et plus de belles cicatrices. Et qui sait avec un peu de chance il pourrait en mourir ? Je jubilais en plein saut, resserrant ma mâchoire sans pitié sur son bras. Plantant mes griffes et prenant appui sur ses côtes, le faisant perdre de l’équilibre et lâcher son maudit bâton. Arrivant au sol je lâcha son bras, et continua ma course sur quelques mètres, reprenant appuis cette fois sur une de leur construction vraiment laides mais apparemment solide, et réalisa un demi tour rapide. J’étais de nouveau face à lui. Ma fourrure immaculée désormais tâchée de ce sang impur. Je m’avançais vers lui, comme vers une proie. Je ne le lâchais pas du regard. L’intimidant au plus haut point, cet asticot tenait son bras meurtrit, poussant des gémissement digne d’un rat qu’on étouffe. Je cracha son sang au sol. Il gesticula pour reculer, tout en essayant de reprendre son bâton, maintenant trop loin de ses drôles de pattes toutes fines et maigrelettes. Un rictus de satisfaction illumina mon visage de diablesse. Mais je voyais sa main non blessée trifouiller derrière lui. Qu’allait-il me sortir cet asticot couinant ?
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MessageSujet: Re: Un souvenir, une vengeance ( LIBRE )   Un souvenir, une vengeance ( LIBRE ) I_icon_minitime20.05.09 12:56

    Je m'amusais follement. Quoi du plus drôle que d'être poursuivie par une meute de créatures prsuadées qu'elles vont vous avoir alors que vous savez que c'est elles qui n'ont aucune chance ? Et qui, en plus, ne se rendent même pas compte - alors que le but de ma manoeuvre est pourtant évident - qu'il s'agit d'une diversion. Tout loup normalement constitué aurait compris qu'un ennemi foutait le bordel à ce point dans le camp au lieu de se contenter de tuer, le plus rapidement possible, tous ceux qu'il rencontre ne représente qu'une diversion. C'est tellement flagrant ! Je ne faisais aucun effot pour dissimuler mon simulacre d'attaque en une véritable attaque - car ces chiens, ces sous-loups, ces imbéciles ne semblaient pas être au courant des tactiques de guerre les plus élémentaires. Mon odorat, apparament plus aiguisé que le leur, sentait l'odeur de la peur, qui flottait dans l'air. Elle appartenait à l'humain et je compris que l'autre louve était déjà passée à) l'action. Et alors que ces chiens risquaient de voir leur maître, leur protecteur, mourir ils continuaient de me poursuivre, leurs camarades encore attachés les encourageant. Ne se rendaient-ils pas compte que je ne représentais pas la véritable menace ? Et que pendant que je jouais avec eux, le sang de leur maître allait couler ?

    Etre aveugle à ce point, c'est stupéfiant.

    Néanmoins, je n'allais pas m'en plaindre. Il est beaucoup plus facile de faire une diversion si les ennemis tombent dans le piège les quatre pattes jointes. Je n'ai pas à me démener pour qu'ils focalisent leur attention sur moi et je peux donc totalement me concentrer sur mon propre plaisir. Je ralentis légèrement, laissait les chiens le splus poches effleurer les poils de ma queue... avant de les distancer à nouveau, les mettant ainsi dans une rage aveugle. Ils commençaient même à baver. Mais n'a-t-on pas idée de se battre aussi misérablement ! Soudain, au détour d'une des constructions, j'aperçus la silhouette de l'autre louve. Et sentis l'odeur du sang humain. Elle le dominait largement - ces humains, privés de leur bâton, étaient encore plus faibles que les chiens. Je pensais fugitivement que vu l'état des chiens qui me poursuivaient, si je fonçais sur l'humain, ils le piétineraient sûrement. Mais je laissait l'autre louve à ses affaires, sachant qu'elle n'apprécierait pas que je l'interrompre.

    Je commençais à me lasser de cette course-poursuite. Les chiens se contentaient de suivre mes traces et aucun d'entre eux n'avait eu l'idée de me tendre un piège. Après tout, vu que je m'obstinais à me ballader uniquement dans le campement, ils auraient, vu leur nombre, très bien pu m'encercler. Tenter de m'encercler. Mais non, rien. Je vérifiais d'un coup d'oeil que j'étais bien en vue, ainsi l'humain pourrait voir le massacre de ses chiens et en être encore plus effrayé, ou furieux, je ne pouvais pas le savoir. Je cessais de courir et me retournais, pour faire face de front aux gueules hurlantes. Sans leur laisser le temps de réfléchir ou de ralentir, je me précipitais au milieu du groupe, bouculant les chiens de mon poitrail. J'aurais préféré les avoir un à un en les épuisant dans la forêt, mais je voulais précisément que leur massacre soit spectaculaire, et regardé par l'humain, à qui je voulais donner un avant-goût de ce que l'autre louve voulait certainement lui faire. Aussi, je me donnais en spectacle. D'un coup de crocs, j'ouvris la première gorge qui se présenta à moi. Les chiens commencèrent à se ressaisir, ils se retournèrent ver smoi dans un bel ensemble. Mais je ne les laissais pas se réorganiser : chageant de direction, je broyais une patte entre mes puissantes mâchoires, avant de soulever le corps de ma victime et de le projeter sur ses voisins. Je n'étais pas capable de lancer un tel poids plus loin qu'un mètres ou deux, mais c'était suffisant. J'échappais de peu à une prise dangereuse sur la nuque. Celui qui avait failli réussir à m'immobiliser, même temporairement, mourut à son tour.

    Malgré leur faiblesse, je ne pouvais nier que ces chiens étaient plutôt bien entraînés dès qu'il s'agissait d'attaquer un ennemi isolé à plusieurs. Ils m'harcelaient avec efficacité. J'utilisais mon élan pour me propulser sur un autre et l'écraser sous mon propre corps, avant de l'éventrer. Les chiens étaient nombreux, mais j'étais partout, mordant, grondant, comme si j'étais un démon assoiffé de sang. Je reçus une morsure à l'épaule, le chien ne fit que m'arracher quelques poils et un peu de chair, mais c'était quand même douloureux. Enfin, après une lutte difficile, je parvins à éclaircir les rangs de mes assaillants, puis de me retrouver seule silhouete canine encore sur pattes. Tous n'étaient pas morts, je n'avais pas eu le loisir de faire dans la finesse. Mais ils ne se relèveraient pas de sitôt, et c'était ce qui comptait. Les chiens encore attachés étaient devenus enragés, et tiraient de toutes leurs forces sur leur entraves. Je les regardais, méprisante. Ils ne pensaient même pas à se couper mutuellement les cordes.

    Je tournais la tête vers l'humain et l'autre louve, aller attaquer les chiens restants ne m'intéresait pas et, de plus, c'était inutile. Je n'avais plus besoin de distraire l'humain et il ne fallait pas que j'alerte les autres, ceux qui n'étaient pas là. Autant ne pas se retrouver avec des menaces supplémentaires. Ces chiens ne pourraient probablement pas se libérer, on pouvait donc dire que le camp était nettoyé. Jusqu'au retour des autres humains et des chiens les accompagnant, bien sûr. Je me dirigeais donc vers l'autre louve, satisfaite de la chance que j'avais eue, celle de trouver la majorité de mes adversaires attachés et dans l'impossibilité de m'attaquer. Si tous s'étaient jetés sur moi en même temps, je n'aurais pas survécu, aucun doute sur le sujet.
    J'avais donc, outre des égratignures sans importance, deux blessures plus sérieures : ma patte arrière, qui me lançait vraiment, et mon épaule qui avait été ouverte sur quatre centimètres. Les deux guériraient assez vite, elles n'étaient pas vraiment graves, juste douloureuses. J'étais par ailleurs quelque peu essouflée et ma fourrure était pas mal recouverte de sang, surtout celui des chiens. Par endroits, elle en dégoulinait. J'estimais m'en être plutôt bien sortie, en considérant les conditions de mon attaque - spectaculaire, bruyante, remarquable et impressionante.

    " Désolée, je n'ai pas entendu ce que tu m'as répondu, tout à l'heure. Est-ce que tu peux répéter ? Sans vouloir te déranger, bien sûr. "
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MessageSujet: Re: Un souvenir, une vengeance ( LIBRE )   Un souvenir, une vengeance ( LIBRE ) I_icon_minitime20.05.09 13:31

Alors que j’entendais certains crétins de chiens aboyer de rage envers l’intrus et parfois gémir de douleur, je continuais de m’avancer vers ce bipède puant à des kilomètres à la ronde. Comment louper leur présence, leur odeur nauséabonde les suit partout avec force et fidélité. Ils sentent la mort.

L’homme gesticulait toujours, et se figea en regardant ce qui se passer derrière moi. Ah… il tenait à ses clébards ? Dommage. Il pouvait enfin savoir quelle douleur j’avais dans la poitrine depuis maintenant 3 ans. Bien que la mienne soit plus marquée. C’est alors qu’il me lança un regard de haine. Stupide asticot répugnant. Je montra de plus belle mes crocs, et sauta sur lui, plantant mes puissants crocs blancs dans son épaule. Dans ma haine je n’avais pas prévu ce caillou coupant qu’il sortit de derrière son dos et plantant lui aussi dans mon épaule. Je serra les crocs plus profondément dans sa chair face à la douleur qu’il m’infligeait avec cette roche pointu et brillante. Le sang gicla. Il perdit lentement ses forces et perdit connaissance, laissant la lame dans mon épaule profondément plantée. Pile sur la cicatrice que m’avait fait Physalis.

Je lâcha prise, m’écartant sans poser ma patte au sol tellement la douleur était violente. Cela me déchirait l’épaule dans une douleur atroce. Je m’assis, contemplant mon œuvre. Il n’était pas mort mais bien amoché.

« Il a tué mon frère. »
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MessageSujet: Re: Un souvenir, une vengeance ( LIBRE )   Un souvenir, une vengeance ( LIBRE ) I_icon_minitime20.05.09 14:10

    J'avoue que je ne m'attendais à ce genre de réponse. Ce qui brillait dans les yeux de la louve était l'esprit de la vengeance. Elle n'avait pas attaqué cet humain juste pour le fun, comme moi, ni parce qu'elle en avait marre de la vie ou autre mais parce que ce dernier l'avait, elle, fait souffrir. C'était le genre de raison que je comprenais tout à fait, cependant. La vengeance.. Après tout, n'était-ce pas ce sentiment qui m'avait guidé jusqu'ici ? La volonté de tuer mon père, pour le punir, pour l'humilier, le ridiculiser, le faire souffrir ? Oui, c'était ce qui m'avait conduite jusqu'à ce niveau. Je ne serais jamais devenue une Veuve Noire si je n'avais pas eu ce désir de vengeance au coeur. Je n'aurais peut-être pas eu la volonté nécessaire pour courir encore et encore alors que je n'en pouvais plus, pour subir toutes ces souffrances visant à me rendre plus forte.

    Je remarquais quelque chose qui dépassait de l'épaule de la louve. Elle saignait d'ailleurs abondament et semblait ne pas pouvoir poser sa patte par terre. Qu'avait donc fait cet humain ? Et quel était cet objet ? L'humain s'était évanoui, il ne bougeait plus. Néanmoins, je ne pus me retenir de relever légèrement mes babines. Un grondement naquit dans ma gorge, avant de s'éteindre. Je ne lui avais pas laissé plus de force que la frêle flamme d'une bougie mais mes intentions étaient très claires.

    " Tu veux que je te file un coup de patte pour te retirer ça ? " demandais-je à la louve en désignant l'objet planté dans son épaule.

    A mon avis, il vallait mieux le retirer rapidement tant qu'on pouvait se permettre qu'elle perde plus de sang. Ainsi, cela ne s'infecterait probablement pas. Mais on pouvait aussi penser qu'il fallait qu'elle conserve son sang - et ses forces - en cas d'arrivée imprévue des autres humains. Je lui laissais donc le choix, n'ayant pas trop d'avis sur le sujet. J'étais assez hésitante, malgré l'apparence de confiance que je me donnais.
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MessageSujet: Re: Un souvenir, une vengeance ( LIBRE )   Un souvenir, une vengeance ( LIBRE ) I_icon_minitime10.06.09 12:12

UP ^^
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MessageSujet: Re: Un souvenir, une vengeance ( LIBRE )   Un souvenir, une vengeance ( LIBRE ) I_icon_minitime11.06.09 6:51

[ Haaaaaaaaaaaaaaaaaan ! J’avais oublié ce sujet s’cuz ]


Au départ je ne comptais pas attaquer d’humains, ou juste peut être narguer leurs servants de chiens, peut être en aurai-je croqué un dans le feu de l’action. Mais cet humain méritait ma vengeance, ce fut sa faute si je fus exclue de nos terres… Se fut de sa faute que j’avais perdu mes deux frères avant de m’égarer moi même.

Je continuais de regarder le corps du bipède, les crocs dévoilaient. Un léger râle sortait de ma gueule. Je ne le tuerais pas, bien que j’en crève d’envie. Je ne me rabaisserais pas à son niveau. Non, je préférais lui laisser les marques de mes crocs à vies dans sa chaire, et mon image le hanterait toute sa vie. Voilà pourquoi les hommes ont peur des loups, car nous ne les tuons pas toujours, les laissant à l’agonie ou avec des cicatrices de notre rencontre, une sorte de signature pour qu’ils n’oublient pas que nous sommes chez nous avant eux.

Mes babines recouvrèrent mes crocs lorsque ma coéquipière de carnage s’adressa à moi. Je revins alors dans le monde réel. J’observa ce qu’elle désigna. J’avais oublié cette lame dans ma chaire. Je grimaça et tenta de bouger ma patte mais impossible quelque chose me retenait. J’observa les alentours, les hommes ne sauraient tardés vu notre carnage, et avec ça dans mon épaule je ne pourrais fuir.

« S’il te plait… »

J’hocha la tête en signe affirmatif. Ma phrase était faible, je n’aimais pas demandé de l’aide aux autres, trop fière pour avouer ma douleur et ma faiblesse actuelle. Je me tourna avant qu’elle ait l’objet face à elle et je glissa ma gueule sur la jambe de l’humain. Retirer l’objet serait douloureux, et dans ses moments là il vaut mieux serrer un bâton entre ses crocs… En l’occurrence mon bâton sera la jambe du bipède, pour lui donner une nouvelle cicatrice.
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MessageSujet: Re: Un souvenir, une vengeance ( LIBRE )   Un souvenir, une vengeance ( LIBRE ) I_icon_minitime13.06.09 12:01

    J'avais quelque peu perdu de mon assurance. N'étant pas spécialement versée dans les arts compliqués de la médecine, je ne savais absolument pas comme m'y prendre pour, en retirant l'objet, causer le moins de dégâts supplémentaires. D'accord, il m'était déjà arrivé de me retirer du corps des objets plus ou moins aiguisés, mais ce n'était pas pareil... vu qu'il s'agissait de moi. Je fronçais légèrement mes sourcils en m'approchant, puis songeais qu'après tout elle pourrait toujours aller voir quelqu'un de mieux renseigné plus tard, et qu'en plus je n'avais pas à m'occuper d'elle à sa place. Il y a des fois où je me surprends moi-même par les restes de gentillesse - ou naïveté ? - enfantine qui me prennent parfois.

    Mon regard se durçit. J'atrapais avec le plus de délicatesse possible l'extrémité de l'objet, qui heureusement était dépourvue de bords aiguisés. D'ailleurs, cete partie était faite en partie de bois.. sûrement pour que les humains puissent saisir l'objet sans se couper. Assurant ma prise, je tirais un coup sec, mais puissant, sur l'objet. J'essayais le plus possibl de le retirer en suivant l'angle avec lequel il s'était enfoncé, mais ce n'était pas facile. De plus, la blessure était profonde... Une fois l'objet en question retiré, je me contentais de le lâcher près du sol, sans prendre la peine de le poser. Sa chute produisit un drôle de bruit métallique. Le sang coulait abondament de la blessurede la louve, j'espérais qu'elle garderait assez de forces pour se tirer de là...

    En effet, à présent j'arrivais à entendre les aboiements des chiens absents et l'odeur des autres hommes qui arrivaient, sûrement prévenus par la cacophonie que j'avais provoquée tout à l'heure. Il était plus que temps de filer, car même si nous n'avions pas été blessées, nous ne pourrions jamais leur tenir tête et s'en sortir vivantes. Je posais mon regard sur l'humain, et remarquais que l'autre louve avait utilisé sa jambe en guise de bâton, pour contenir la douleur plus facilement. Bien que je ne pouvais donc la voir clairement, elle avait l'air d'être salement amochée. Je souris fugitivement, puis suggérai avec une pointe d'epièglerie :

    " Il serait peut-être temps de plier bagages, non ? "

    Je ne lui demandais pas si elle tenait le coup. Je pensais qu'à sa place, je 'aurais pas voulu qu'on me rapelle que j'avais quelques ennuis, et puis elel était, comme moi, une Veuve Noire... bien que la blessure fut sérieuse, ce n'était pas ça qui allait l'arrêter. Du moins, j'espérais que non car il me faudrait alors penser à ma peau avant la sienne, et il me faudrait peut-être l'abandonner, ce qui me dérangeait quelque peu. J'avais une conscience effacée, mais une conscience tout de même et le sens de l'honneur en faisait partie.
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MessageSujet: Re: Un souvenir, une vengeance ( LIBRE )   Un souvenir, une vengeance ( LIBRE ) I_icon_minitime15.06.09 7:43

J’attendais patiemment, sans crainte, qu’elle me retire cet objet douloureux de l’épaule. Je songeais, me changeant les idées pour ne pas penser à cette horrible douleur. Lorsque je sentis une tension dans l’objet je ferma lentement les yeux. Je serra un peu mes crocs pour être sûr qu’il paye en même temps que moi cette blessure.

Mon acolyte retira avec force et rapidité la lame métallique qui était ma cause de ma douleur. C’était un geste sûr. Je serra les crocs avec plus de force que de douleur sur la jambe du bipède. Autant lui faire payer le plus possible son acte passé et présent. J’eu tout de même émis un râle de douleur lorsque la lame sortie de mon épaule. Je roula des yeux, soulagée. Ma mâchoire se desserra lentement du bipède. Il ne s’était pas réveillée, même sous la douleur. J’espérais alors qui mourait de ses blessures. Mais celle qui venait de me soulager me ramena à la réalité. Nous étions sur le campement de ces cafards prolifiques. Je gronda une dernière fois envers l’humain avant de regarder la louve qui était à mes cotés avec beaucoup de gratitude.

« Merci… »

J’entendis alors les chiens hurlaient au moins. J’espérais qu’ils croisent un groupe de Devil plutôt hargneux. Je rendis un sourire espiègle à celle dont en réalité je ne connaissais même pas le nom, et pourtant cela ne me dérangeait pas.

« Oui, nous reviendrons leur botter les fesses une autres fois ! »

Je souria, un peu crispée par la douleur. Je me mis sur trois pattes, et tenta de poser ma patte endolorie. Je gronda de douleur. Même sans la lame cela était terriblement douloureux, de plus je perdrais du sang à chaque foulée. Je soupira, et commença à marcher. Je laissais derrière moi des traces de sang fraîche, il ne serait pas difficile de me retrouver. Je trottina avec vigueur, perdant encore plus de sang. Les chiens et les humains approchaient. J’étais trop lente.

« Pars devant, sauve ta peau… » Criais-je sans avoir put me contrôler.
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MessageSujet: Re: Un souvenir, une vengeance ( LIBRE )   Un souvenir, une vengeance ( LIBRE ) I_icon_minitime20.06.09 19:25


    Le vent nous étant favorable, je pouvais à présent savoir le nombre exact des nouveaux arrivants. Il y avait trois humains - curieux, je pensais qu'il y en avait plus que ça... où sont les autres ? c'est suspect, ça - et plusieurs dizaines de chiens. Néanmoins, même si le vent était fort, et donc portait les odeurs sur une plus grande distance, cela prouvait bien qu'ils n'étaient plus très loin, humains et chiens confondus. Mmm.. Si les humains n'avaient pas lâché les chiens à notre poursuite, cela pouvait vouloir dire qu'îls ne nous poursuivaient pas, justement. Pas encore. A moins que les humains n'aient peur pour leurs toutous, ou pour eux, en ayant vu les ravages provoqués à leur camp.. Hin hin. Dans la premier cas, il fautfaire vite avant qu'ils ne comprennent ce qu'il se passe et lâchent les chiens sur nous. Là, on ne pourrait sans doute pas leur faire face à tous et on mourrait sous le nombre. Dans le second, on a beaucoup plus de chances de les semer, les humains sont lents, mais s'ils nous coincent on est encore plus fichues.

    Je jettais un regard - inquiet ? Mais non, voyons, c'est juste que j'ai le soleil dans les yeux - sur ma "coéquipière". Oulà, ça n'allait pas fort... Je me remis au pas juste après elle, pour ne pas la distancer. Elle perdait beaucoup de sang, et courir n'allait certainement pas arranger les choses. Et mince ! En tendant l'oreille et en affûtant mon odorat, je perçus avec plus d'acuité ce qui nous menaçait. Les odeurs des chiens et des humains restaient mêlées, on avait encore de la marge et plus de chances de s'en sortir. Mais ils étaient de toute évidence à notre recherche, maintenant. Je pouvais distinguer des cris furieux, ils devaient avoir découvert notre splendide et magnifique oeuvre au camp, là-bas.


    Je grondais aux paroles de.. tiens, comment elle s'apelle, au fait ? ... Bref. Je grondais aux paroles de la louve, et lui aboyais presque dessus :

    " Vas-y, donne-leur un moyen supplémentaire pour savoir où on est ! Parle plus fort ! "

    Bien que j'essayais soigneusement de le cacher, j'étais nettement inquiète et du coup, j'en devenais un peu plus irascible. Je secouais la tête pour me remettre les idées en place. Comment pourrait-on se sortir de se guêpier ? Il fallait absolument que je trouve une solution. En dernier recours je mettrais les voiles toute seule mais j'aimerais bien éviter ça.. Je reniflais l'air, et trouvais ce que je cherchais avec satisfaction. Peut-être.. peut-être que ça pourrait marcher. J'enchaînais donc, en baissant le ton :

    " Bon, écoute, le cours d'eau n'est pas très loin. Si tu arrives jusque-là, tu pourras noyer ton odeur dans l'eau, et décamper par là... Pendant ce temps, je vais essayer de les mettre sur une fausse piste. Je peux encore courir vite, moi, je saurais filer quand la fatigue se fera trop sentir. Mais je ne pense pas pouvoir te donner plus de quelques minutes, surtout s'ils se séparent... Il faudra faire vite. Le mieux serait de croiser un autre loup - de préférence une louve - qui accepterait de nous aider, ainsi on lancerait chiens et humains sur la poursuite de deux loups, et il te serait plus facile de t'en sortir, même blessée. Mais bon, il ne faut pas trop rêver... "

    En plus, pour les traces de sang, je suis aussi blessée, il me suffira de rouvrir les blessure en cours de cicatrisation et de veiller à ce que celles qui saignent encore ne coagulent pas. Si je trouve les bonnes plantes, ça sera facile. Oui, ça peut marcher ! Mais il faudra pas mal de chance, surtout que ce plan repose sur beaucoup d'élements inconnus. De toute façon, nous n'avons pas le choix.

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MessageSujet: Re: Un souvenir, une vengeance ( LIBRE )   Un souvenir, une vengeance ( LIBRE ) I_icon_minitime24.06.09 8:04

Malgré la douleur j’avais toujours mon esprit et mon honneur. Je gronda plus fort qu’elle, tout en montrant les crocs. Ce n’est pas parce que je suis blessée que je laisserais quelqu’un me parlait de la sorte ! J’aurais voulu lui mordre la gorge pour la remettre à sa place, mais je devais économiser mon énergie. Je soupira, énervée d’être dans une telle posture de faiblesse. Je l’écouta donc raconter son plan sans lui mordre quoique se soit. J’appréciais le geste de cette louve, sincèrement. Mais ma fierté est bien trop grande pour que je l’avoue tout simplement. Faisant la moue j’haussa mon épaule dépourvue de blessure.

« Mouais… On peut le faire. Je suis pas encore agonisante. »

Je devenais irritable, non pas envers cette coéquipière de choc dont j’ignorais le nom, mais bien envers moi même et ma situation. Je priais juste de ne pas croiser Physalis. Manquerait plus qu’il est une envie de sucer mon sang comme l’autre fois x) Sauf que dans un sens j’espérais le croiser pour nous aider.

Je savais parfaitement que je ne croiserais personne, et pourtant je mentis aussi bien que toute veuve noire digne de ce nom.

« Je trouverais quelqu’un ne t’en fais pas. »

En boitant je commença à marcher vers la rivière, après lui avoir envoyer un clin d’œil amical. Même à l’agonie je ne voudrais pas d’aide ou de pitié. Soudain je me figea, regardant ma blessure. Je commençais à avoir la tête qui tourne. Posant mon regard émeraude sur cette « amie » ? je la remerciais du regard et souhaitais lui demander une dernière chose, juste au cas où…

« Une fois sur Hell or de danger, trouve Physalis et explique lui qu’Aranelle… »

Je marqua une courte pause… Hésitant à dire ce que je pensais. Mais la douleur me fis dire la fin de ma phrase.

« dit lui que j’ai besoin de lui… »

Puis je me retourna et courut tant bien que mal vers la rivière afin de plonger dans l’eau fraîche pour soigner mes blessures et dissimuler mon odeur. Mais des peurs étranges m’envahirent, comme celle de m’épuiser à nager. Je priais que les dernières pluies n’aient pas fait monter le niveau de l’eau dangereusement.
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MessageSujet: Re: Un souvenir, une vengeance ( LIBRE )   Un souvenir, une vengeance ( LIBRE ) I_icon_minitime06.07.09 11:10



    Pas encore agonisante, mais pas si loin que ça. Ha, ha. C'est curieux, dans les situations tendues je me mets toujours à faire de l'humour noir... La proximité de la mort me rend souvent assez cynique. Enfin, je pensais aussi que puisqu'elle avait encore assez d'énergie et de volonté pour réagir ainsi à mes paroles - réaction que je comprenais parfaitement, j'aurais fait exactement pareil, sauf que je n'aurais peut-être pas réussi à être polie ensuite - la situation n'était pas si dramatique que ça. Il nous suffisait d'éviter des humains furieux, armés de bâtons meurtriers, et de semer les chiens capables de suivre notre odeur... Et de réussir à ne pas s'écrouler de fatigue à cause de la perte de sang, dans son cas. Et dans le mien, à réussir à emmener la totalité ou la quasi-totalité de nos poursuivants sur une fausse piste... Surtout que les chances pour que l'une d'entre nous croise un loup prêt à nous aider sont plus qu'infimes. Bien qu'elle affirme qu'elle croisera quelqu'un, et de telle manière qu'on lui aurait donné le bon Dieu sans confession, les Veuves Noires savent très bien mentir. Je ne suis pas dupe... aucune d'entre nous ne compte sur une telle aide providentielle. Naaan, tout ça n'a rien de très compliqué. Je pris une profonde inspiration, déterminée.

    " Tu peux compter sur moi, si j'arrive à m'en tirer de mon côté, je ferais tout pour lui mettre la patte dessus. "

    J'espérais qu'il ne serait pas trop difficile à trouver. Si j'arrivais à m'échapper, je serais sûrement claquée et pas d'humeur à chercher un loup que je n'ai jamais vu aux quatres coins de Hell. Enfin, pas d'humeur d'une part, mais pour une plus grosse part, je n'en aurais sûrement pas la force... Tss ! Je déteste être limitée par ma condition physique.
    De plus, j'étais franchement inquiète et cela m'énervait. L'angoisse perturbe les raisonnements et je n'ai vraiment pas besoin de ça... En plus, ce n'est pas vraiment pour moi que je m'inquiète, mais plutôt pour ma nouvelle "amie". Si je n'arrive pas à attirer nos poursuivants à ma suite, c'est elle qui est vraiment mal. Si j'échoue.. Non, je ne peux tout simplement pas échouer. C'est ce qui faut se dire : je n'échouerais pas. Les survivants ne sont pas forcément les plus forts mais ceux qui ont le plus de volonté !

    Je regardais la louve courir vers le rivière. Derrière moi, j'entendais les aboiements des chiens et le marche indiscrète des humains. Je pris une branche d'une buisson entre mes dents et, d'une légère torsion du cou, la cassais. Puis je "balayais" avec soin la terre poussiéreuse - il ne fallait pas que les humains voient les traces de pattes de ma partenaire. Je grattais également la terre pour la marquer de mon odeur et camoufler celle de l'autre louve. Mais pour plus de surêté, j'attendis qu'un chien me repère - et donc se focalise entièrement sur moi, entraînant la meute à a suite, sans chercher plus loin. Je grondais, excitant les bêtes, puis détalais. J'susi pas complètement folle non plus, je ne vais pas me battre avec eux maintenant.  Déjà, quelque chose avait percuté un tronc d'arbre près de moi, envoyant des éclats d'écorce un peu partout. Je ne donnais pas toute ma vitesse, il ne fallait pas que les chiens se concentrent sur une autre odeur que la mienne avant que la sienne ne disparaisse. Puis je pointais mes oreilles vers l'avant et déployais enfin toute la puissance de ma musculature.

    Lorsque j'eus mis plus de distance entre mes poursuivants, j'avisais un rocher. Je sautais souplement dessus, avant de me secouer fortement pour laisser des traces de sang. Après tout, ils savaient qu'au moins un des attaquants avait été blessé et il était logique qu'ils cherchent d'abod à attraper celui-là, plus faible. L'odeur des humains me frappait comme une masse à chaque coup de vent, sa puanteur étant tout simplement insupportable. Je repris ma course après être descendue du rocher, en me frottant contre les arbres pour laisser une piste évidente. Même fatiguée, je restais plus rapide que les chiens - et plus adaptée qu'eux à ce milieu sauvage. Je les distançais donc à nouveau sans trop de difficultés. je savais qu'il ne fallait surtout pas qu'ils parviennent à m'encercler... La futie était ma seule chance de survie. Je m'arrêtais à nouveau sur une position surélevée, et lançais un cri de défi aux humains qui me pourchassaient.

    " Venez ! Je suis là, je vous attends ! Et vous ne m'attraperez jamais ! "

    J'ai bien le droit d'être un peu théâtrale non, vu que j'ai des chances d'y rester. Et puis quoi de mieux pour leur indiquer par où aller... Pour les attirer à ma poursuite... Pour les éloigner de la louve... Même s'ils ne comprennent pas ce que je dis, ils ne sont pas sourds. Je souhaitais qu'aucun chien n'ai repéré l'odeur de mon alliée et qu'aucun humain n'ai non plus remarqué d'éventuelles traces de son passage.
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