You'll be quiet [PV Hydromel]

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You'll be Quiet

(Hydromel)

Sous ses pattes fines, les cailloux roulaient. La louve faisait son maximum pour ne pas en laisser tomber et pour eviter qu'un rocher tombe sur la tete d'un loup plus bas. Cela faisait plus d'une demi-heure qu'elle grimpait, mais aucune signe de fatigue se laissait voir. Ses yeux couleur miel etaient brillants dans la fraicheur du matin et sa queue battait doucement l'air, comme pour battre la mesure de ses pas. Ses muscles fins roulaient sous sa fourrure blanche comma la neige. Pourtant, son museau tout fin etait plein de sang sec, porte l'odeur de la souffrance. Brutalement, la belle Celestial eternua et le son se repercuta dans les montagnes. Elle leva les yeux vers le sommet et soupira. Il y avait, pres du rocher, des plantes rares et pratiques pour les douleurs profondes. Ses pattes tremblerent doucement et la louve secoua sa tete pour reprendre ses esprits. Continuant sa longue acenscion (?), elle commencait a respirer bruyament. La pente etait tres raide, les rochers bougeaient sous ses pattes et regulierement, elle trebuchait, manquant de justesse de tomber en arriere, dans le vide. Elle arriva devant un obstacle decisif. Entre deux rochers, un grand vide. Apres le vide,un rocher, apres le rocher, une nouvelle pente raide, et apres elle les plantes medicinales.
La louve grogna pour se donner un peu de courage et recula un peu, s'aplatissant sur elle-meme. Vut comme ca, le vide semblait trop grand pour une petite louve fine comme elle. Mais il le fallait, comme d'habitude. Ses reserves de plantes avaient dangeureusement diminuees ses derniers temps avec la contamination qui avait autrefois ravagee Wolf Angel. Les loups a moitie morts tombaient souvent et les blessures etaient graves. La louve blanche se sentait obliger de soigner ses pauvres malheureus agonisants. Soudain, elle souffla un bon coup et tendit ses muscles. Ceux-ci, deja endoloris par la grimpette se mirent a trembler. Mais deja la louve sautait d'un long bond agile. Sous ses pattes, le vide se decouvrit et elle serra les dents. Trop court, pas assez long, trop fatiguee, la louve dut planter ses griffes dans la roche pour ne pas tomber. Les pattes arrieres dans le vide, celles de devant ancrees dans la roche, la louve jappa de douleur. Poussant sur ses pauvres pattes meurtries par le choc, elle se hissa avec peine. Elle roula sur le cote et prit une profonde inspiration pour se calmer. Des tremblement la secouaient, mais il fallait continuer. Toujours et encore, pour les autres, tant pis pour elle. La louve tenta de se remettre droite, mais recula et toucha du bout des coussinets le vide. Prise d'une peur bleue, elle sauta droit devant elle, s'eloignant du vide, se fatiguant trois fois plus que si elle avait marcher. Entre ses cotes, son coeur menacait se s'arracher de sa poitrine. Elle reprit sa montee, transpirante, pleine de poussiere, fatiguee comme jamais.Lorsqu'enfin elle put s'appuyer contre le rocher, elle glissa et se retrouva couchee. Ne voulant plus bouger, elle resta ainsi...

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Tué ou être tué. Voila les pensées les plus profondes qu’un loup normal puisque connaitre. C’est la loi de la nature pour tous les êtres vivant. Bien que la température soit légèrement plus douce que ce qu’Hydromel avait connu, il sentait qu’il allait finir par se faire à ce drôle de territoire. Il avait eut le temps de visiter quelques lieux sur les terres que le loup ne pouvait considérer comme égal a son ancien chez lui. Les terres Devils étaient de loin celles qu’il trouvait les mieux faites, mais il était normal pour un loup de se clan de préféré ses terres a celles des autres. La visite des terres avaient également permis au loup couleur charbon de se faire une idée des odeurs que possédait chaque clan qui y avait élu domiciles. Le pelage sombre du Devils pour sa pars ne sentait pas encore réellement l’odeur sanglante et charbonneuse des loups de son clan, mais cela viendrait. Déjà, l’odeur de se groupe était un peu plus fort que les autres sur son pelage au long poil. De manière générale, il était possible de croire que cet animal n’était qu’un simple solitaire sans réel intérêt, mais la se retrouvait toute l’erreur. Hydromel n’était jamais sans intérêt. Il pouvait vous broyer les os en un seul coup de mâchoire bien placé. Son manque de sentiment le rendait également particulièrement dangereux auprès de ceux et celles qui souffraient de quelconque blessures. Parlant justement de Hydromel, le voici qui arrivait. Il trottait silencieusement entre les longs brins d’herbe de la savane, ou il avait élu domicile pour la nuit pour sa chasse. D’un bond agile, le loup sauta sur un rocher haut puis il s’assit. Sa longue patte parfaitement noire laissait cependant deviner la fraicheur du sang.

Il avait donc tué et il s’était nourrit. Normalement, un loup ayant un repas dans l’estomac n’est plus un danger pour un autre animal, mais alors, pourquoi ce loup-ci observait-il encore les nombreuses proies que constituait l’endroit ? Tout simplement parce qu’il adorait tué. Sentir la vie quitté les animaux qu’Il capturait alors qu’il leur coupait peu à peu leur oxygène était pour lui une véritable jouissance. Il ne pouvait pas penser à vivre sans cette sensation la. Mais aujourd’hui, les animaux avaient de la chance. Car le loup noir ne voulait pas continuer a tué des animaux qui se laissait faire une fois au sol. Il voulait trouver une proie plaisante a blessé et a faire souffrir. Le regard océan du loup glissait agilement sur la surface de la savane au moment ou un jappement d’animal blessé se répercuta jusqu'à lui.Son attention fut attiré, malheureusement pour l’animal qui avait laissé entendre se merveilleux petit couinement remplit de souffrance. Se relevant lentement, Hydromel se mit à trotter en direction des montagnes. Pourquoi donc ? Tout simplement car ses oreilles lui disaient que le son venait de là-bas. Accélérant parfois son pas pour bondir sur un rocher un peu plus élevé, il se rendit bientôt aux montagnes. S’arrêtant lentement, le regard océan se posa sur le haut de la montagne, il renifla l’air quelques secondes avant de continuer son chemin puis prendre un petit ruisseau de terre qui avant descendait du gros rocher. Un ricanement mauvais et sauvage se fit entendre alors que l’ascension du loup se faisait avec rapidité. Parfois il ralentissait pour renifler une pierre ou encore des traces au sol. Il put donc savoir qu’il s’agissait d’une louve du clan des Célestials. Cessant de ricaner, un sourire remplit de froideur se laissa voir et se grava lentement sur les lèvres du mâle.

Pourquoi donc pourchasser une femelle ? Tout simplement parce que le loup en avait envie. Il voulait connaitre la force de cette femelle et peut-être bien sa chance de survie face a lui. Les minutes passaient lentement mais le loup grimpait toujours. Il ne semblait même pas avoir été dérangé par la difficulté de la montagne. Après environ dix longues minutes, Hydromel s’arrêta face a un trou entre deux montagnes. Un léger sourire apparut sur ses lèvres glaciales. Se reculant de deux ou trois mètres, le loup observa le creux pour en connaitre a peu près la longueur. Puis, il s’élança avec élégance et puissance. Laissant son corps s’élevé à l’ extrème limite du creux. Son corps sombre s’éleva dans l’air, son pelage bougeait sous le vent. La réception de l’autre côté fut parfaitement effectué. Silencieusement, le loup reprit sa marche, mais il la vit non loin. Une louve au corps fatigué. Elle était faiblement couchée au sol et elle ne semblait plus avoir envie de se relevé. Hydromel renifla l’air silencieusement. C’était bien elle, la femelle Célestials qu’il avait sentit et entendu plus tôt. S’approchant comme un voleur, il s’arrêta a environ 1 mètre d’elle pour la renifler sans se prendre de coup de dents. Il n’était pas sadomasochiste non plus. Son regard océan se posa sur le visage de la femelle. Mais encore une fois, son manque de sympathie et de pitié fit le travail à sa place. Il se mit en position assise, attendant une réaction de mauvaise foi pour lui trancher la gorge. Le pire a tout cela était que ce Devils la avait un bon fond en quelques sorte. Il agissait ainsi depuis sa plus tendre enfance tout simplement parce qu’Il avait été détesté. Pourrait-il changé ? Il ne savait pas. Mais il préférait grandement rester cruel envers les autres que de souffrir inutilement.

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La louve blanche ferma les yeux et s'appliqua a respirer lentement. Une odeur de loup se fit sentir mais la belle Celestial garda les yeux fermes, priant pour qu'il parte et la laisse se reposer. Son corps meurtrit et fatigue avant l'age se detentit peu a peu et la louve oublia l'odeur mi-solitaire mi-devil se rapprocher. Elle pria pour sombrer en syncope, mais il ne se passa rien. Elle sentit tout, la proximite du loup, il la reniflait. C'etait chose stupide, elle ressemblait plus a un cadavre qu'a une louve vivante. Elle ouvrit doucement les yeux, ses beaux yeux couleur miel et detourna la tete pour observer le loup qui venait de s'asseoir. Elle se raidit en voyant son expression et en sentant son odeur de souffrance et de malheur. Si jamais elle devait courir, il lui serait impossible de se lever. Pourtant une poussee d'adrenaline la prit et elle poussa sur ses pattes fines et abimees pour regarder le loup. Il semblait avoir voulut laisser une distance de securite entre eux deux, et elle ria interieurement. Si jamais elle tentait de l'attaquer, elle tomberait toute seule en bougeant. Alors, pourquoi ce loup etait-il la ? Qu'attendait-il ? Qu'elle meurt ? Et bien, il allait attendre longtemps car la louve n'etait pas du genre a se laisser abattre des le premier petit obstacle, et ce n'etais pas le premier...

Passer son temps a sauver des vies, voila en quoi se resumait la vie de la louve. Et a cote se trouvait des loups qui eux, passaient leur temps a tuer pour le simple plaisir de voir souffrir. Une envie de cracher a la figure du loup la prit mais elle se retint, par pure politesse. Hors de question de se rabattre a de pueril agissement pour exprimer son degout. Il y a certaines chose qu'il vaut mieux garder pour soit, aussi, la louve resta parfaitement neutre. L'odeur de mort qui regnait autour du loup noir la degoutait profondement, et pour la premiere fois depuis son arrivee, elle fut peu agreable.

- Ca vous amuse de tuer ?

Sa voix avait ete clair, froide et sans sentiment. Elle ne cherchait ni la bataille, ni la compagnie. Se levant, elle fixa le loup quelques instant puis decida de chercher ses plantes. Elle regarda autour d'elle et tomba sur un petit bosquet. Quelques fleurs violettes poussaient tranquillement et la louve soupira. Elle s'avanca vers elles, ne tournant pas pour autant le dos au loup. Arrachant lesfleurs, elles les posa devant ses pattes et avala une autrfleu jaune et bleu. Ca c'etait pour les douleurs musculaires. Aussitot, elle tourna son regard vers le loup. Son visage etait pareil a celui d'une mere qui cherchait de quoi nourrir ses enfants. Sauf qu'elle n'etait pas mere et que c'etait pour soigner les malheureux qui avaient ete victimes de batailles ou de maladie. Dans sa tete, une petite voix lui soufflait de ne pas pousser a bout ce loup et de s'en mefier. Et la Celestial ecoutait toujours cette petite voix appelee plus souvent Conscience. Elle secoua doucement la tete et soupira en rassemblant les fleurs. Il n'y en avait pas assez, il n'y en avait jamais assez. Voila un des gros defauts de la louve : peu importe qu'elle soit en danger de mort ou pas, les autres passaient avant elle, avant sa securite et sa vie. La petite voix lui criait de lever les yeux, la louve le fit vaguement mais aussitt, elle compta combien de loups et louves elle pourrait sauver avec si peu de plantes. Six, ca ne fait pas beaucoup six loups et louves. Elle mamonna vaguement dans sa barbe que les guerrisseurs etaient des incompetants et qu'il fallait toujours qu'elle fasse tout elle meme. Elle prit les plantes dans sa gueule et marcha jusque devant Hydromel ou elle le fixa avec froideur. Si elle n'avait pas eu quelque chose dans la bouche, elle lui aurait d'aller se faire f*utre, mais heureusement pour elle, les fleurs lui empechaient de dire des choses regrettables. La louve fit un pas, deux pas... et BOUM ! Elle trebucha sur quelque chose, on ne sait quoi. Elle se retrouva le nez par terre, et les fleurs s'envolerent dans le vent. Elle grogna, s'assit et fixa le loup. Decidement, ce n'etait pas son jour.

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La présence de Hydromel en cet endroit mais surtout en cet instant bien précis avait normalement une signification assez négative pour celui ou celle qui allait croiser son chemin meurtrier. Ce loup couleur charbon savait très bien que de s’en prendre a des animaux faible pouvait paraitre stupide, mais pour le moment il n’y réfléchissait pas réellement. Il se contentait tout simplement de s’approcher de la louve blanche comme la neige. Cette dernière semblait réellement épuisée, chose qui techniquement aurait adoucit n’importe quel animal de même race qu’elle. Mais ce loup là n’avait jamais eut le sens de la sympathie. Il était un animal sauvage et cruel qui ne prenait par a aucune marque de douceur. Bien entendu il pouvait lui arrivé de faire un geste pour éviter la mort d’un animal, mais c’était pour mieux le tué plus tard. Pourquoi agir avec une haine si peu dissipé par les gestes ? Tout simplement parce que cet animal n’avait jamais eut de réelle éducation. Il s’était fait détesté à partir du moment même ou il avait posé un regard sur les terres qui l’avait vu naitre. Le shaman de son ancien clan avait vu chez les dieux qu’Il serait maudit et il avait été détesté à partir de sa plus tendre enfance. Jamais on ne lui avait dit qu’on l’aimait et jamais on n’avait prit la peine de lui parler calmement. Non, la simple vision de se loup amenait une colère et une hésitation chez tout ceux et celles qu’il se devait de croiser dans une simple journée.

Bien qu’habitué, cela devenait lassant pour se loup, mais jamais il ne le montrait. Non. Il ne laissait voir ses sentiments que lorsqu’il était certain d’être complètement seul. Il ne voilait pas réellement sa vie. Seulement sa manière d’agir et de pensé. Cela pouvait parfois être dangereux pour lui-même, car il savait très bien que son corps n’allait pas soutenir toujours cette lourde pression qu’il se donnait. Ce fut peut-être la véritable raison qui fit qu’Hydromel se mit en position assise a un mètre de la louve épuisée. Il n’était pas fou non plus. Il ne voulait pas qu’un animal autre que lui-même sache a quel point la faiblesse de son âme était marquée. Lorsque Hydro’ remarqua que la louve ouvrait les yeux, il vit son regard mielleux. Il vit en elle son épuisement et sa douleur, mais encore une fois il ne réagit point. Il se contentait de la fixer inopinément. Comment si il attendait quelques chose de bien précis. Mais pour le moment, il se contentait simplement de la regarder. Lorsque la louve se releva, Hydromel ne réagit pas réellement. Il se contenta simplement de se lécher lentement les babines. Il la regardait silencieusement, la détaillait jusqu'à connaitre chaque zones ou elles souffraient. Il entendit bientôt sa voix. Elle ne semblait pas très amicale ce qui arracha un sourire froid au loup noir. Il ne voulait pas réellement lui faire peur en réagissant mais il n’allait pas s’empêcher de lui répondre. Il ouvrit lentement les lèvres pour laissez entendre sa voix caverneuses, glacial et vil.

- Plus que vous ne pourrez jamais le croire …

C’était simple, direct et prononcé d’une manière parfaite. Cette louve ne pouvait espérer mieux. Déjà elle avait de la chance qu’il ne lui est pas encore fait du mal. Hydromel n’était pas du genre a aimer les conversations comme celle que la petite louve voulait commencer. C’était une chose pour lui sans réel intérêt mais encore une fois il ne parla pas. Il se contentait de la regarder marcher vers le bosquet de fleur violette. Hydro’ devina alors immédiatement qu’il s’agissait d’une guérisseuse. Il avait toujours détesté ces loups qui faisaient tout pour sauvé les autres alors qu’ils n’étaient même pas capable de sauvé leur propre vie. Il la vit avalé une fleur jaune et bleu. Il coucha lentement les oreilles mais seulement a moitié. Il fit bientôt un mouvement pour se remettre debout. Il se secoua vivement pour faire tomber les grains de pierres et le sable qui était tombé sur son pelage pendant son accensions. Lorsque se fut fait, il regarda de nouveau la louve blanche. Elle était en train de rassembler sa cueillette, qui n’était pas particulièrement grosse si l’on se fiait aux nombres. La femelle semblait l’avoir remarqué également, mais elle les prit tout de même dans sa gueule pour pouvoir les ramener à son clan. Mais à peine avait-elle fait quelques pas qu’elle s’effondra lamentablement sur le sol dur. Les fleurs qu’elle avait ramassé s’envolèrent au vent et alors Hydro’ entendit la femelle grogner puis elle se remit en position assise. Elle commença même à le fixer. Chose que le loup n’appréciait pas réellement. Épuisée comme elle l’était jamais elle ne pourrait amorcer la descente pour retourner chez elle. Hydromel se mit alors à marcher en direction du buisson ou elle était deux ou trois minutes plus tôt et il le sauta, disparaissant dans la nature. Quelques minutes passèrent lentement avant qu’il ne revienne, une grande feuille replié entre les dents. Il s’avança vers la louve comme si de rien était et il déposa la feuille qui s’ouvrit lentement, laissant voir près de 30 petites fleurs violettes et environ 10 fleurs jaune et bleu. Il connaissait très bien se genre de fleurs car il avait vécu longtemps seul, donc il avait du apprendre à reconnaitre les fleurs qui pouvaient lui sauvé la vie. Il la regarda quelques secondes dans les yeux avant de se reculer d’un mètre pour s’assoir, sans même prononcer une parole de plus ou de trop. Il venait de lui offrir son aide mais il n’attendait pas de remerciement. Il n’aimait pas se genre de signe d’amitié. C’était vrai qu’Il avait un bon fond, mais il était également un être sournois et imprévisible …

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