Je rentra dans le cimetière entre deux sanglots. Je ne savais plus où j'en étais dans ma vie qui n'étais que poussière. Mon père, j'en avais appris sur lui. Il était donc mort dévoré vivant par ces charognards, ainsi que mon grand-mère et que mon arrière-grand-père. Qu'avais-je donc fais pour mériter ça ?
La malédiction éxistait vraiment. Moi aussi je me ferais tuer par ces corbeaux. Et c'étais peut-être plus proche que je ne le pensais. A cette pensée je tourna la tête et aperçus un corvidé, me suivant pour me rappeller que je devrais mourir. Mais mourir, je ne voulais pas mourir maintenant. Si il y avait vraiment une épidémie qui ravageait Wolf Angel, je voulais d'abord me rendre avec un tête à tête avec les morts avant de fuir. Mon père n'était pas enterré là, je le savais mais c'était plus fort que moi. Je releva brusquement la tête et hurla un hurlement rauque qui se fit retentir et résonna dans mon crâne une fois que j'eus terminé.

Je tourna la tête. Un loup, je ne pouvais dire de quelle meute, m'avait adressé la parole. Je répondis à sa question par un haussement d'épaules, ne sachant que dire. Qu'importe ? J'avais hurlé, mais je ne pouvais en dire la cause. J'étais en colère, triste et je possèdais pleins d'autres sentiments négatif encore. J'abservais le loup puis d'une voix rauque et presque inaudible, j'éssayais de compléter ma réponse.

"-Je n'en sais rien" dis-je simplement.

Je jugea inutile de me présenter dans ces circonstances. Je soupira profondément et avala difficilement ma salive. Une angoisse me tordais l'estomac. Bientôt je ne serais que poussière, et cette simple pensée ne me donnait plus envie de vivre.

Je contempla le loup avec admiration. Peut-être avais-je crié pour mon père ? Nul ne saurait me répondre. J'écarta mes babines pour prononcer, presque dans un murmure.

"-Je suis maudit.
Mais, si je ne suis pas indiscret, vous avez l'air de vous y connaître bien plus que n'importe qui d'autres..."

Je ne voulais pas paraître insdiscret, et si je l'offensais j'en étais désolé. Mais j'étais curieux. On dit bien que la curiosité est un vilain défaut...

Je regarda le loup se positionner, je baissa les yeux vers le sol.

-Depuid des siècles, les mâles de ma famille ont tous été désimé : ces charognards les ont tué.

Pour me faire comprendre, je fis un geste vague de ma patte pour désigner les corbeaux qui étaient non loin de là.

-On ne sait pas ce que l'on a fait pour mériter ça. Je suis actuellement le seul survivant de la famille. Il faudrait que j'assure ma descendance pour que la famille ne s'éteigne pas. Mais si je fais des mâles, ils seront tués eux aussi, comme mes pédécesseurs.

Je releva mes yeux remplis de colère et de haine.

-Depuis que je suis né ils me suivent partout : cette année, comme mes arrières je vais bientôt mourir. Et ils me le rappelent suffisament en me suivant chaque jour.
Mon père s'est fait dévorer vivant, et je sais que c'est bientôt à moi. Si c'est ça c'est pas être maudit !

Inconsiament, j'avais haussé le ton. Quatre années de colère qui se répercutaientt en quelques phrases. J'espèrais ne pas avoir souler le loup qui se tenait en face de moi.