[ N'up ! ]

Cynder montra de nouveau les crocs envers cette louve trop insolente à son goût alors qu'il l'avait protégé et nourrit ! Elle avait une sacré manière de remercier les gens franchement ! Pas étonnant qu'elle soit seule !

"Tu crois normal qu'un loup adulte attaque un louveteau, toi ? OK nos meutes sont en guerre, mais pourquoi selon toi aucune trève ne peut être déclarée ? A cause des chiens qui osent tuer des enfants... Ma mère était une louve du rang de guerrière mais jamais elle n'avait combattut de sa vie !"

Un grondement sourd sortit de sa puissante gueule. C'était un sujet sensible que Ciela venait de mettre sur le tapis, et Cynder restait quoi qu'il arrive assez "rigide" pour la mort de ses parents. Traumatisme qui le suivra sans doute toute sa vie...

"Toi peux apparement pardonner ceux qui touche à ta famille, mais moi non ! Tu ne te soulève pas car tu ne veux pas ! Tu restes là à suivre une destinée que tu pourrais changer et pourtant, tu restes celle qu'on fait souffrir parce que tu le veux et tu restes dans notre meute car tu n'as plus que àa maintenant !"

[ Hé Arga!, t'as abandonné Fallen Moon ? ]

J'écoutai en tremblant ce que Cynder avait à me dire, la tête baissée, le regard perdue. En fait, j'étais perdue. Je ne savais pas quoi faire de cette vie qu'on m'avait donnée et les bons moments passés sur ceux horribles que j'avais vécus ne pesaient pas grand chose. J'aurais largement préféré que mon existence soit comme un kilo de plumes douces comme une caresse, qu'un kilo de roches cassantes et froides. J'avais un peu pitié du loup blanc. Ses parents étaient tous les deux morts dans la guerre et certainement dans d'attroces souffrances, comme tout ceux qui s'en vont combatre... En fait, j'avais un peu de rancune envers ceux qui avait fait mourrir mon père. Ils n'avaient aucune bonne raison, mis à part le fait qu'il était l'Oméga et que ce grade était le synonyme de Punching Bag.

"Toi peux apparement pardonner ceux qui touche à ta famille, mais moi non ! Tu ne te soulève pas car tu ne veux pas ! Tu restes là à suivre une destinée que tu pourrais changer et pourtant, tu restes celle qu'on fait souffrir parce que tu le veux et tu restes dans notre meute car tu n'as plus que àa maintenant !"

Des larmes montaient dans mes yeux rendus d'un violet bleuté très profond. Croyait-il vraiment que je deumeurais ici parce que cela me plaisait ? Oui Cynder, cette meute dont tu es si fier est tout ce qui me reste. Ma famille est partie, ma mère que je ne considère plus vraiment comme telle inculse. Il me restait que le clan qui m'avait vi naître et grandir, un peu, et qui m'avait élevé, pas très convenablement, mais bon...

- Désolée, j'essaye juste d'aider les autres...

Dis-je avec le rire forcé d'une personne qui avait échouée, en levant le museau pour pouvoir voir une dernière fois celui qui m'avait sauvér d'une mort lente et horrible. Je lui souris amicalement avec tristesse, ne sachant pas quoi faire d'autres. Je me levai rapidement, faisant face à la douleur de mes blessures, et m'en allai vers la forêt, verrs l'endroit où le Tueur était revenu de sa chasse. Je voulais être seule pour réfléchir. Il était peut-être temps pour moi dde partir...

- Merci...

[ UP ! ]

Mon aggressivité disparue lorsque je réalisa que la jeune louve que j'avais face à moi tremblée... Mon intention n'avait pas été de la brusquée ou de l'effrayée. Je baissa alors les yeux, honteux de mon attitude mais surtout de mon caractère explosif que je ne savais contrôler.

Je l'écouta s'excuser et entendis ses fins bruits de pas incertains. Elle partait. Je l'avais sans doute blessé sans le faire exprès comme à mon habitude. Je me mordis les lèvres un instant. J'hésitais pour la première fois de ma vie. Les secondes défilèrent lentement avant que je me décide enfin à la retenir ou du moins l'accompagnée. Dans son état il est bien trop dangereux qu'elle ne parte seule...

Je la rejoignis donc, restant à quelques centimètres d'elle, prêt à la soutenir en cas de douleur ou de problème. Nos fourrures se frolèrent parfois.

"Ce n'est pas à toi de t'excuser... Je n'accepte pas la mort de mes parents... excuse moi Ciela."

[ Cynder ! ]

[ Ok, alors bonne chance ou bonne merde, selon tes préférences ^^ ]

Marcher dans le silence, même absolu, ne me dérangeait point d'habitude, car j'étais soit constamment seule avec moi-même, c'est-à-dire plongée dans mes pensées existentielles, ou soit avec quelqu'un qui voulait se défouler sur une pauvre petite loupiote sans défense comme moi. Mais en ce moment, dans un cimetière lugubre où il y avait uniquement que les cris déchirants des corbeaux qu'on pouvait entendre, l'absence de son me pesait lourd sur l'âme. Je ne savait pas pourquoi, mais je me sentais oppressée par ce manque de ce bruit qui indiquait la presence d'être vivant. Même le bruissement des feuilles dans les arbres semblait s'être tu et les créatures aussi se faisaient disccrète. Quand une racine sortant du sol poussiéreux comme une main tendue vers moi pour m'emmener sur la terre de nos lointains ancêtres, il était trop tard, j'étais déjà étalée de tout mon long sur les pierres tapissant ce lieu pour le moins désagréable. Le tueur m'aida à me relever, et je le remerciai d'un léger ochement de la tête. J'étais encore un peu sous le choc émotif que le surnom "Ciela" avait causé, donc je n'entendis presque pas Cynder me parler sur un ton empli d'humour.

* C'est drôle, pourquoi ne sommes nous pas tous des gentils ? Même s'il n'y aurait pas de guerre ou de bataille, la vie serait plus juste et belle pour plusieurs. Je ne veux pas qu'on se ressemble tous, jusque la paix reigne... *

Je souris pourtant. Lui aussi souriait, ce qui m'avait donné une bonne piste sur le genre de chose qu'il veait de dire. J'étais contente de moi. J'avais réussi à rendre légérement plus heureux un loup, peut-être pas pour la vie, mais pour au moins une journée. Par contre, j'écoutai attentivement la réponse à ma question. La comparaison de sa mère avec un ange me toucha beaucoup. Ainsi, nous n'étions pas seuls à être bon dans la vie... Mais une autre interrogation vint s'encrer dans mon esprit.

- Cynder, est-ce que tu crois qu'on va aller au ciel lorsqu'on va mourrir, si on n'est pas méchant et qu'on essaie de faire le bien ? Et même si on vient des Enfers ?

J’écouta le résonnement de la jeune loupiotte blanche. Je laissa mes pensées gambader dans ma boite crânienne sans barrière. Oui si tous les loups étaient gentils cela serait plus simple, et encore...

« Même les loups les plus gentils peuvent devenir les plus agressifs pour défendre l’un des leurs. La paix ne pourra jamais régner, surtout pas ici, il est bien trop tard. Trop de cœurs ont été brisés, et tous souhaitent vengeance... Beaucoup de nous ont trop perdu pour abandonner. »

J’haussa les épaules et regarda les cieux tout en marchant de mon pas calme et lourd de tueur. Je fais partie de ces loups, comment pourrais-je dénigrer ceux qui se battent du coté des Angels ? Pourtant je les haïssais. Notre éducation était faite de la sorte et la vie ne nous aide malheureusement pas à changer d’opinion en grandissant.

La jeune louve m’avait fait sourire, un instant, me replongeant inconsciemment dans mon enfance, avant que les drames n’arrivent. Je la regarda de mon regard chaud couleur de l’ambre, avec douceur, sans la moindre méchanceté. Un de ces regards que je n’adresse jamais aux autres, sauf à mon frère.

" Tu iras au ciel, toi tu ne viens pas des enfers, ton coeur appartient aux cieux... "

[ Je réfléchis dans ma tête XD Entre * étoile * c'est les pensées XD ]

( Marde XD fais comme si c etait ses penses a pripos de sa )

Je m’attendais un minimum a sa question, la redoutant en même temps. Je soupira et regarda les cieux, couvert de quelques nuages cotonneux. Des millions de pensées envahir mon esprit. Ma cœur chantait vers les miens, là haut auprès des anges… Je baissa la tête lourdement et regarda la terre froide sous mes pattes. Un sourire un peu triste se fit voir sur le coin de mes babines durant un court lapse de temps.

« J’aimerais retourner auprès de mes parents, mais pas sans mon frère. Je marqua une courte pause. Mais je n’ai pas ma place à leurs cotés… Je ne mérite pas ma place au creux des cieux. Je suis un tueur, j’ai ôter tant de vies… »

Je reposa mon regard sur elle, amicalement. Puis doucement je commença à marcher, regard vers l’horizon. Mes pas étaient lents, pour laisser entendre que la compagnie de Ciela ne me dérangeait pas, bien au contraire, je l’invitais de nouveau à me suivre.

[ Oui je vais les supprimer, ne t’en fais pas. ]


Je fronça les sourcils, pensif et persuadé du contraire. Connaissait-elle vraiment le rôle de tueur ? Je ne pense pas. Je soupira longuement avant de reposer mon regard ambré dans les siens.

« Je suis Tueur d’Elite. Mon devoir est de tué chaque Angel que je croiserais. Ce sont mes ordres. Mais là n’est pas encore trop la question, la question est, ai-je le droit d’aller aux cotés de ma mère, décédée par ma faute ? »

Des larmes faillirent monter au creux de mes yeux, mais je les retins, ne voulant pas montrer ma faiblesse. Je regarda de nouveau la tombe de ma mère que mon oncle avait réalisée, nous maudissant, mon frère et moi. Aujourd’hui je comprenais sa haine, et sa honte de revenir vers nous.

Je fus étonné alors de la question de la jeune louve. Je dressa les oreilles et la fixa avec interrogation. Pourquoi donc cette question ? J’y réfléchis pourtant. La détaillant avec beaucoup d’attention.

« Je dirais deux ans… »

Je n'étais pas idiote au point de ne pas savoir que tous les Tueurs d'Élite devaient tuer chaque Angel qu'ils voyaient, même si c'était les mêmes ordres pour tous les Devils. Mes les ordres étaient-ils toujours éxécuter avec bon coeur ? Si l'Angel en question est un louveteau d'à peine quelques jours ? Seul un loup insensible pouvait l'abattre. Même moi, mais je n'avais encore jamais rencontrer d'Angel, je ne pourrais pas ôter la vie de l'un d'eux. Un parce que j'en serais incapable et deux parce que je déteste voir les gens souffrir, donc je ne causerais pas exiprès la mort d'un personne. Mais il disait que sa mère était décédée par sa faute, mais il m'avait aussi expliqué un peu plus tôt qu'elle l'avait sauvé d'une crocs d'une guerrière.

- Elle te protégeait, ce n'est pas la même chose. Tu verras, quand toi aussi tu auras des enfants, tu voudras que le mieux pour eux et tu serais prêt à faire n'importe quoi pour eux, même donner ta vie pour qu'ils puissent vivrent. Je ne veux pas faire de généralisation, mais il existe de nombreux cas dont les parents se sont sacrifier pour eux. Moi aussi, mon père se me protégeait des coups des autres, et finalement, il s'est éteint à cause d'une louve trop ambitieuse...

Je baissai les yeux, lorsqu'en chuchottant je lui ai raconté un bout de ma vie. Une larme coula sur ma joue et tomba sur une motte de terre retournée par des griffes. Le trou laissé par le grattage était intacte, mais il avait été fait il y a longtemps, puisque l'odeur s'était dissipée dans l'air.

« Je dirais deux ans… »

On m'avait toujours vieillit, mais c'était parfois embêtant. J'avais le corps d'une oupiotte d'un ans et quelques et la maturité d'une adulte. Je lui jetai un coup d'oeil avant de déclarer avec un sourire mi-figue mi-raisin :

- J'ai un ans et demi.

« Je n’aurais pas d’enfants, mais je suppose que si j’en AVAIT EU j’aurais agit de la sorte. »

- Ah...

Il est vrai que ce qu'il avait vécut avait pu le tromatiser au point de ne plus vouloir d'enfant. Mais il manquerait toujours leur présence à ses côté et il pourrait finir par en souffrir. Bien que les parents qui engendreront un petit qui aura mal toute sa vie le regretteront toujours, ils passeront un momen merveilleux en compagnie de leurs rejetons.

« Seulement, je ne peux me résoudre à dire que la mort de ma mère est normale, même sur nos terres en guerre. Je ne pourrais pas dire une telle chose, cela est au dessus de mes forces Ciela… »

- Je n'ai pas dit que la mort était normale, mais quand on y pense vraiment, je la trouve aussi banale que dire que le ciel est bleu. La Mort rôde tout autour de nous, cherchant une faille pour nous emmener. Nous allons tous expier un jour, mais le nôtre n'est juste pas encore venu. Ce qui n'est pas normal, c'est que nous, nous tuyons des nôtres. Il y a déjà quelqu'un pour ça... et elle profitera de toutes nos erreurs. Je pourrais tomber par terre et ne plus me relever, tellement la chute aurait pu être grave. Et toi, un sentiment trop stressant pour ton corps pourrait te causer une crise cardiaque. Tu vois ? La mort est normale, mais le fait qu'on la provoque ne l'est pas...

J'espérai que j'avais été claire et que le Combatant ne l'avait pas pris personel ou mal. Mon but n'était pas de le convaicre, m'enfin, peut-être un peu, mais de le raisonner. Notre discution tounait depuis le début sur ce sujet en pente raide et pourtant, on ne s'était pas encore égorger, signe qu'on s'entendait plutôt bien.

« Tu es fort mûre pour ton âge petite Ciela ! »

Je ne répondis pas tout de suite et un ange passa. Le silence n'était pas complet, loin de là, entrecoupé des bruissements des feuilles dans les abres et des gémissements des animaux, en plus de nos respirations. Je levai le museau vers les nuages qui parsemaient la voute céleste et clignai des yeux. Une larme perla et tomba sur le sol humide. Je retournai la tête vers le Tueur et le regardai droit dans ses yeux marrons quelques seconde, puis je baissai les miens. Je murmurai mélancoliquement:

- C'est ça qui arrive quand on nous arrache notre enfance... Quand on a pas le droit de la vivre comme les autres. Ils nous force alors à veillir plus vite pour ne pas sombrer dans un océan de peine.

[ N'UP !!! ]

[ J'suis en vacances tout le mois d'Août... J'essaye de répondre mais pas trop le temps désolé ^^' ]

[ Ok, scuse, je ne savais pas ^^ ]

Cynder s'approcha et il essuya délicatement les larmes qui coulaient avec le bout de son museau, comme s'il voulait me consoler. Je n'avais jamais eu personne pour me protéger et m'aimer à part moi-même. Le temps passait lentement et d'une morrosité sans limite, à cause d'une solitude qui n'en finissait plus. Et puis voilà, un ange Sakarite me prenait sous son aile et un Devil me réconfortait. Que devenait le monde ? C'était presque trop beau pour être vrai. J'allais me réveiller, dans la Grotte de Hell ou dans un autre coin.

J'éclatai. Je laissai court à ma peine, pourtant, je pleurai en silence sur l'épaule du Tueur. Je retenais tant bien que mal mes sanglots, mais rien n'y fit. Les goutelettes qui débordaient du vase le vidait tranquillement et il restait ensuite de la place pour d'autres jours tristes.

Je voulais être forte, puissante comme ceux de ma meute, pour leur faire honneur, quoi, même si au fond, je les détestais. Si je pouvais leur montrer que je n'étais pas une bonne à rien, peut-être qu'ils m'oublieraient en tant qu'Oméga et que je pourrais devenir une louve normale. Les grades de Guerrier ou de Phalange ne m'intéressaient pas.

Après quelques minutes, je séchai mes larmes et secouai la tête.

- Merci, ça a fait du bien...