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| Sujet: Dire que j'ai mal est bien trop faible. 11.04.08 17:20 | |
| [ pas d'emputeurs SVP ^^' ] Allongée - ou plutôt effondrée - sur le sol, les dents serrées, SylveLarme souffrait en silence. Elle avait décidé cela il y a bien longtemps. Enfin, il y a quelques semaines. Elle avait décidé de supporter cet instant sans proférer le moindre cri, sans laisser échapper sa douleur, sans la crier au reste du monde. Ses griffes raclèrent le sol en pierre, comme si elle souhaitaient l'enfoncer, le détruire, l'abîmer. Les pattes raidies, la louve à la fourrure gris-clair sentait sa résolution faiblir. Ses mâchoires s'entrouvrirent légèrement. Au prix d'un gros effort de volonté, elles se refermèrent et le gémissement mourut dans sa gorge. La louve savait bien que cette attitude ne rimait à rien, mais elle avait besoin de s'accrocher à quelquechose. De se persuader que la situation ne lui avait pas complètement échapper... Son ventre rond était parcouru de contractions de plus en plus rapprochées, de plus en plus violentes. De plus en plus douloureuses. SylveLarme ferma ses paupières brûlantes sur ses yeux d'un vert émeraude intense.
Elle ne pouvait, dans la situation actuelle, faire qu'une seule chose. Attendre, encore et encore, au-delà la douleur, que la vie qu'elle portait en elle se décide enfin à sortir.... Une nouvelle contraction fit naître une nouvelle vague de douleur qui la subergea, engloutissant son esprit et ses défenses comme un monstre furieux et brûlant. Ses nerfs se tendirent, hurlèrent, et encore une fois, ses mâchoires s'entrouvrirent. Un léger son, comme un étranglement étouffé, naquit entre ses dents... avant de mourir aussitôt, enfermé dans le piège d'acier des mâchoires de la louve. Cette fois encore, cela n'était pas passé loin...
SylveLarme serra ses dents avec plus de force, se préparant à la proche vague brûlante. Elle ne tarda pas à venir, aussi violente et brutale que celle qui l'avait précédé, furieuse, monstrueuse. En tandis que la douleur la submergeait une nouvelle fois, ce furent les souvenirs qui partirent à l'assaut de la louve étendue au sol...
Le bruit de la pluie.. L'odeur de l'herbe mouillée et de la terre humide. Plic, ploc... la vue brouillée de l'extérieur, des arbres aux feuilles luisants et au bois plus sombre que jamais. Et la douleur, la douleur, cette compagne de toujours. Brûlante, elle réchauffe malgré tout la louve, frissonante de froid... Les cris plaintifs, les couinements désorientés. Le faible appel des petites boules roses, pleines de vie, perdues.... Et l'une d'entre elles, qui couine plus fort que les autres, qui tente déjà de passer au-dessus de ses frères.... Mononoke.
La vague de douleur et de souvenirs brûlants s'estompa. Sans pour autant s'en aller tout à fait. Déjà, elle se préparait à repartir à l'assaut...
* Mononoke... où peux-tu bien être en ce moment ? *
Puis la souffrance envahi à nouveau son corps, chassant toute forme de pensée cohérente.... Et la vie commença à naître.
Dernière édition par Kywin le 13.04.08 11:26, édité 1 fois |
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Baphomet
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Nombre de messages : 9878 Age : 34 Date d'inscription : 23/09/2006
| Sujet: Re: Dire que j'ai mal est bien trop faible. 11.04.08 22:22 | |
| Crumble Red un puissant loup au pelage epais faisait son entrée dans la grotte des Enfers alors qu'il n'y avait que très peu de Loup. Il regarda a droite, a gauche... Hum rien de bien interessant. C'est alors que le chef des patrouilleurs s'enfonca un peu plus dans grotte entendant un grissement désagréable. Le Loup sera les crocs et s'approcha de la Louve pres a lui gueuler dessus alors qu'il reconnue Sylver'. Un mouvement de recule et le LOup s'approcha d'elle la reniflant puis posa un regard désolé sur elle. Cette fois ci Crumble n'avait pas etait un de ses nombreux Loup a avoir saillit non, bien au contraire... |
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| Sujet: Re: Dire que j'ai mal est bien trop faible. 13.04.08 11:25 | |
| Duncan fut l'avant dernier louveteau à quitter le ventre doux et chaud de sa mère, ses premiers pas...plutôt en rampant, furent tout autres, pas vraiment de douceur, un sol dur il avait froid avec son petit pelage fauve sombre encore tout mouillé. Le petit louveteau ni voyait rien et n'entendait rien, complètement perdu il poussa des petits gémissement plaintif avant de se sentir porté puis lécher. Sa mère vînt le sécher par des coups de lèche, cette odeur...son premier indice dans ce monde obscure qui s'ouvrait à lui, le seul point d'attache pour le moment...cette odeur était encrée dans sa petite tête.
D'un petit coup de museau, elle le guida vers les mamelles nourricière, et là....ça bougeait autour de lui, il es sentait bousculé par ce qui était son frère et sa soeur. Se faire une place, instinctivement il chercha la mamelle qu'il ne tarda pas à trouver et à s'y accrocher. Ce liquide crêmeux, le lait, qu'est-ce que c'était bon!! A présent il têtait, repousant d'un petit coup de patte et d'un petit couinement...innocent, ses frangins qui osait s'emparer de sa tétine! |
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| Sujet: Re: Dire que j'ai mal est bien trop faible. 14.04.08 12:47 | |
| Une nuit noire, pas un bruit.Pas même celui d'une mère sur le point de mettre bas seule, sans un bruit, si courageuse qu'elle, personne ne connaissait.La loupiotte qui allait naître ainsi que ses frères et soeurs auraient pour mère une louve plus courageuse que n'importe qui d'autre.Un peu plus tard, une dernière sortit difficilement du ventre doux et confortable de sa mère.Aveugle, elle était encore trempée du liquide du ventre de sa mère et tenta quand même d'aller téter, sans possibiltés.Elle tomba une fois puis deux.Déjà fatiguée, elle s'ébranla sur le sol sans bouger.Elle n'avait déjà plus la force de ramper jusqu'aux mamelles de sa mère. |
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| Sujet: Re: Dire que j'ai mal est bien trop faible. | |
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