Les Sakarites sont fiers de vous présenter leur Princesse, Paloma, fille de Twareg & Nightingale. La demoiselle cherche quelqu'un pour prendre soin d'elle. Cette fiche a pour but de vous la présenter, mais elle n'est pas exclusive. Si tous les éléments ici présents doivent figurer dans sa présentation, il vous est tout à fait possible d'étoffer son caractère ou son histoire, du moment que l'ensemble demeure cohérent. Bien entendu, vous pouvez reprendre telle quelle la formulation des phrases, si cela vous arrange. Sans plus attendre, laissez-vous fasciner par cet ange au coeur refroidi par les larmes.

Paloma est une jeune louve au pelage blanc. Sa fourrure est immaculée, presque toujours propre, d'un blanc éclatant. Elle est douce et plus chaud que la fourrure des Sakarites en général, pour la bonne raison qu'elle sort peu au soleil. Fine et gracieuse, Paloma est une jeune louve d'allure frêle et chétive. Peu de muscles, à cause de son manque d'activité. Relativement petite, elle a des traits fins. Elle possède de magnifiques yeux verts, d'un vert émeraude, comme son grand-père. Elle a hérité ce regard de Celtiks, mais ses yeux plus plus froids que ceux de l'ancien Dominant. Ses os sont très cassants : la jeune louve est atteinte de la maladie des os de verre et le moindre choc peut lui rompre plus d'un os. En définitive, il s'agit d'une jeune louve très jolie, mais très fragile. Une poupée de porcelaine. Une colombe qui ne saurait pas voler.

Paloma est une louve étrange. Elle est née comme un ange. Pure, aussi blanche que sa fourrure. Sa mère la nomma Paloma. Elle est également née plus fragile que les autres, c'est un miracle que l'accouchement ne l'ait pas tuée, tant les contractions en sont redoutables pour ses os fragiles. Lorsque sa mère comprit que son squelette était aussi cassant que du verre, elle chercha à la protéger, et l'écarta de tout danger, d'autant plus qu'elle est terriblement maladroite. Petit à petit, Paloma fut contrainte à demeurer allongée dans la grotte des Sakarites, à ne pouvoir que regarder dehors. Elle n'a jamais pu prendre part aux jeux de ses frères, elle n'est pas autorisée à courir, elle ne peut pas participer aux entraînements. Aucun grade ne lui correspond : sa mère les a tous jugés trop dangereux. Paloma n'a pas su trouver sa place : elle sent bien qu'elle n'est qu'un poids pour la meute, une gueule de plus à nourrir, un fardeau nécessitant de nombreuses attentions. Le plus pratique est encore qu'elle reste sagement allongée, à l'abri, et qu'elle n'embête personne. Mais Paloma ne le voit pas de cet oeil. Son caractère facile, tendre et naïf, aimant, est peu à peu devenu plus sombre. Une part d'ombre a grandi en elle, son coeur s'est fait plus dur. Elle hait sa mère, qui l'empêche de vivre. Elle est jalouse des autres, qui sont libres alors qu'elle est prisonnière de son propre corps. Elle est pleine de mépris et de rage silencieuse pour ceux qui l'ignorent, l'évitent ou s'appitoient sur son sort. Elle est prête à tout pour obtenir l'attention et l'amour d'autrui. Il lui est souvent arrivé de déjouer la vigilance de ses parents ou de la nurse à qui ils l'avaient confiée, et d'aller courir dans le désert. Mais elle n'est jamais allée bien loin et toutes ses escapades se sont achevées avec fracas, en chute et casse. Il lui est arrivé d'attendre plusieurs heures, brisée dans le sable, immobile, que quelqu'un la retrouve et la ramène à la grotte des Sakarites où elle passait ensuite de nombreuses semaines de rétablissement douloureux, incapable de bouger. Elle eut, dans son enfance, une amie tendre et fidèle qui lui fit connaître l'amour sincère, elle qui ne connaissait que la pitié, l'intérêt et le mépris. Elle venait passer beaucoup de temps avec Paloma et toutes deux s'asseyaient dans le sable et discutaient. Elle était toujours pleine de vie, de bonne humeur. Elle avait toujours des choses à dire, elle était toujours optimiste et savait réconforter Paloma, lui redonner espoir. Elle lui parlait de ses courses dans le désert, de ce qu'elle voyait ; elle voyageait pour pouvoir ensuite faire découvrir à son amie immobilisée des horizons inconnus -et elle le faisait par simple amitié, sachant en parler sans se vanter, sans que son Paloma ne soit dévorée d'envie. Non, elle la faisait rêver, sans amertume. Puis les deux louves grandirent. Et vint un jour où Paloma vit son amie fidèle tomber amoureuse. Elle tenta d'étouffer la jalousie qui grandissait en elle dès qu'elle lui parlait de son Loup, dès qu'elle les voyait ensemble. Mais il lui semblait que son amie s'éloignait d'elle, et elle interpréta son amour comme un acte de trahison. Possessive, elle se laissa aveugler par la jalousie et voulut récupérer sa seule amie à tout prix. Elle rencontra le mâle et lui mentit sur les sentiments de sa bien aimée, elle le fit partir, le coeur déchiré. La louve arriva trop tard pour le retenir et, torturée par le chagrin, elle adressa à Paloma un regard noir de haine et de douleur, troublé par les larmes. Paloma ne comprenait pas pourquoi elle ne l'aimait plus. Elle voulait que son amie l'aime. Elle valait mieux que ce loup, elles se suffisaient l'une à l'autre. Les deux louves en vinrent à se disputer et, incapable de comprendre, rageuse de voir son bonheur lui échapper, Paloma lança un coup de patte. Sous le coup, son amie vacilla. Elle perdit patte et tomba au bas du canyon.
Sous le choc, l'esprit de Paloma a modifié ses souvenirs, refusant de la confronter à son acte. Elle s'est aujourd'hui persuadée que c'est le mâle qui a tué son ami, et qu'il lâchement enfui par la suite. Mais son subconscient, lui, s'en souvient, et elle fait souvent d'horribles cauchemars au sujet de ce jour-là. Il lui arrive de hurler la nuit, ou de pleurer. Et lorsqu'elle doit faire face à l'amour, que ce soit celui de quelqu'un d'autre ou qu'il la tente elle-même, elle se sent inexplicablement coupable et, frustrée, cherche à détruire cet amour à tout prix. Elle ne peut pas supporter l'amour. Elle brisera les couples qu'elle côtoiera, fera souffrir un loup qui pourrait s'éprendre d'elle, bien qu'elle ait désespérément besoin de l'attention sincère d'autrui, se refusera à admettre sa propre attirance pour un mâle et sera froide et agressive envers lui, même si son coeur ne demande que sa tendresse. Il est probable que si un loup parvenait un jour à lui faire avouer son amour, et que ce soit réciproque, leur vie de couple serait douloureuse : de régulières disputes, elle pourrait chercher à le blesser (physiquement ou moralement), sans doute le tromperait-elle pour se convaincre qu'elle ne tient pas réellement à lui, mais elle souffrirait tout autant de le faire souffrir de la sorte. Il faudrait que le loup soit extrêmement patient et compréhensif pour qu'elle finisse, un jour, par assumer son amour et qu'elle s'appuie sur lui. Ce jour-là, elle aura désespérément besoin de lui pour qu'il l'aide à se relever et à trouver la force et le courage de débuter une nouvelle vie. Mais un tel loup n'existe probablement pas.