| | Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus | |
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| Sujet: Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus 22.12.09 9:38 | |
| ------------------------------------------------------------------Humbra || Angel. Dominance. ---------------------------------------------_ ------------ Parce que c'est moi et pas les autres. » Âge : Inconnu. Je suis née il y a longtemps, très longtemps, mon père n’était pas encore descendu pour s’occuper des petites affaires de loups normaux. Quand je suis née, personne n’a écrit sur un calendrier ou autre part quelle était la date. Ai-je 4 ans ? 24 ans ? Ou bien plusieurs centaines d’années ? A vrai dire cela ne change rien pour moi, je suis ce que je suis, et bien idiot serait celui qui pense que l’âge change tout, surtout dans le cas des loups dans mon genre… » Grade : Dominante. Vous connaissez la définition ? Je dirige cette meute, je la conduis au travers des passages durs et longs. Je les motive, je les oblige à se relever. Je suis à la tête des combats, je me bouffe les loups les plus forts. Je suis là parce que personne n’a pu me déloger et personne n’a essayé. Même les plus courageux n’essayent pas de me prendre mon grade, car ils savent tous que ce qu’il y a en face de nous dépasse de loin leur imagination. Pas la mienne… Et si certains ne m’aiment pas, ils auront au moins compris que leur vie, pour l’instant, ne dépend que de mes actes. Et cela change beaucoup de choses… » Pourquoi celui-ci ? : Parce que je n’ai pas me choix ? Ou bien parce que cette meute m’est très chère ? Comme mon père, je marche sur ces terres en sachant que je n’ai pas ma place. En occupant le grade de dominante, je me mets toute seule une pression extraordinaire. Cette pression, ce lourd fardeau m’oblige à ne jamais baisser la tête. Les loups comptent que moi, je dois leur faire confiance. J’aime ce grade, je l’avoue, pourquoi en serait-il autrement ? Mais il m’avoir de lever la tête et de regarder ces lourds nuages qui planent au dessus de moi… Suis-je pour autant à ma place, parmi les mortels ? Et si je devais remonter là-haut ? Non, pas tout de suite… Le travail n’est pas terminé, je ne suis pas encore morte » Pourquoi cette meute ? : Parce que c’est celle qui de toujours n’a jamais rien demandé à personne. Et puis un jour des bâtards ont débarqué, leur ont volé leur liberté, les ont détruit, oppressé, torturé. Ils leur ont arraché leurs fils et leurs filles, ils les ont lâché dans l’arène, les ont obligé à combattre pour des idéo qui n’étaient pas les leurs. Parce que cette meute a besoin d’un chef, a besoin de s’affirmer, une bonne fois pour toute ! S’affranchir de ce passé, oublier les blessures, cesser de pleurer. Et lever les yeux vers les ennemis, retrousser les babines et hurler. Parce qu’ils méritent qu’on se batte pour eux ! Ils n’ont jamais rien demandé… Alors moi je demande à ce qu’ils se tiennent près. L’histoire n’est pas encore terminée. ---------------------------------------------_ ----- Parce que vous ne pouvez pas tout savoir. » Famille : Une famille ? Oh ça oui… Je suis la fille de Zeus, dieu des Angels et de Némamiah, une ange douce et calme, qui inspire le respect. Tous deux se sont rencontrés il y a fort longtemps, quand mon père n’était pas encore le Dieu, et quand il était jeune et fringuant. Mes parents, je les chéri, les adore, les respecte. Ils ont toute ma confiance, je crois en eux, en leur force. Parce que je n’ai jamais eu l’occasion de connaître mon père comme j’aurais du le faire, je suis plus lointaine avec lui, nous parlons plus ‘travail’ qu’autre chose. Mais ma mère… Si je me bats aujourd’hui, c’est parce que je sais qu’elle me regarde et quand le vent souffle sur la plaine avant la bataille, je la sens se tenir à mes côtés, et me chuchoter qu’elle m’aime. Et je l’aime en retour. Ils m’ont donné la vie, et je ne la gâcherais pas. Je suis née pour combattre et non pas pour flâner au milieu des nuages. Je suis née pour descendre et tuer, je suis née pour annihiler les ennemis et laver cette terre de toutes les impostures. Je sais bien que mon père n’est plus amoureux de ma mère, car il a voué son âme à une louve sur terre. Je le comprends, oh oui, ce que je le comprends… Et voilà pourquoi nous sommes si proches d’un certain côté. Tous deux avons vécus quelque chose, une seule chose qui nous change à tout jamais. Je t’aime, papa. » Amour : Tu es parti… Tu les a laissé te tuer. Tu m’as abandonné. On s’était dit pour la vie et elle nous a été volée. Désormais plus rien n’a d’importance. Car quand le soir je m’endors, je ne sens plus ta chaleur contre moi, je ne sens plus ton souffle calme dans ma nuque et ton odeur a désertée l’air. Tu m’as offert des rêves puis tu me les a enlevé. Cette tombe que je regarde, des jours entiers, je ne la vois que comme un morceau de pierre. Elle n’est rien par rapport à ce que tu été. Aujourd’hui, je n’attends plus rien de l’amour… Il m’a détruit, consumé, il a fait de moi le pantin stupide d’un espoir vain. Je ne peux plus me regarder, mon reflet dans l’eau. Te souviens-tu de notre amour ? Et de nos enfants, de nos deux enfants, t’en souviens-tu ? Ils avaient besoin d’un père… Mais non, tu n’as jamais connu tes enfants. Tu m’as abandonné, tu as filé à l’anglaise. Et maintenant, Tesomok, je suis seule. Je n’ai plus rien à part cette meute et mes enfants. Mais tu été tout pour moi. Le froid est mordant, la solitude écrasante. Et ton sourire, celui que tu me faisais quand je tentai de relever les âmes détruites. Tu me comparais à un ange, je suis un ange. Mais maintenant, c’est comme si on m’avait arraché mes ailes. Tous les soirs je m’assois devant la grotte, alors que les loups se serrent et s’endorment. Je regarde la Lune se lever lentement et dans son éclat pur, je vois ta fourrure crème qui se mêlait à la mienne, sans imperfection. Parfois un loup me tient compagnie, une nuit, mais il n’y a jamais cette passion et cette complicité. Ton rire, je commence à l’oublier. Et dans mes pires cauchemars, je ne vois plus que ton corps brisé, traîné comme un cadavre de gibier. Et sur ton visage détruit par les larmes et la douleur, ton regard vide me fixe. Tu es parti… » Relation/Amitié : Avec les autres ? J’aime connaître les loups de ma meute, mais aussi les autres. Bien que solitaire, la compagnie ne m’est jamais désagréable. Un sourire, un bonjour, j’ai une excellente mémoire pour les loups et louves. Et même si parfois je peux paraître agressive, hautaine ou froide je suis très loin d’être méchante gratuitement. Je demande juste du temps pour m’habituer à ma nouvelle vie, et qu’on ne me juge pas trop vite. De bons amis ? Ils sont rares, voir très rares. Mais jamais je n’ai envoyé une louve, un loup ou même un louveteau balader parce que j’étais de mauvaise humeur. Du moment qu’on me respecte, je les respecte. Je ne me confie jamais, je préfère écouter les autres que raconter ma vie. Mon jardin secret est sûrement trop bien gardé car on me reproche de ne jamais me confier. Est-ce grave de ne pas vouloir pleurer ? De refuser de m’appitoyer ? Si je me laisse aller une fois, je ne pourrais plus jamais me regarder mon reflet sans me cracher à la figure. Pour lui, je dois être forte et continuer à vivre. Mais maintenant que je me suis habituée à la solitude, il m’arrive de ne plus retrouver cette joie quand je rencontre un visage familier. Le bonheur des autres m’est fatal, et peut-être que je suis jalouse qu’ils rient, chantent et dansent alors que je pleure sur une tombe. Je m’en veux de tout ramener à moi, mais quand on parle de mes relations avec les autres, je ne vois que son visage. Je n’ai ni meilleure amie, ni très bon copain, juste quelques amis, de nombreuses connaissances. Et un nouveau compagnon de route, invisible et silencieux, qui m’accompagne tranquillement. » Comportement général : Le soleil se lève lentement. Et dans la grotte chauffée par les corps des loups, je suis la première debout. Je secoue les autres, les réveille pour ceux qui doivent faire quelque chose. Les autres ont la chance de dormir. De mon regard, je leur montre qu’on ne discute pas. Mon caractère ? Je suis une louve plutôt distante, surtout depuis la mort de mon compagnon. Pourtant je ne suis pas méchante, pas avec ceux qui méritent la gentillesse. Possédant un sang-froid et un calme parfois presque énervant, lorsque je me met en colère, il ne vaut mieux pas être à côté. J’ai du mal à faire un peu, j’aime me surpasser, et quand je fais une chose, je l’a fais jusqu’au bout. Réfléchie, je n’agis qu’après quelques instants de réflexions. Pourtant parfois l’impulsivité guide mes mouvements. On peut trouver des choses qui me blessent, nous avons tous des points faibles. Et quand les nuages s’alourdissent de nuages, que la tempête s’annonce, la température chute de dizaines de degrés. Je l’avoue, la solitude m’est désormais ma plus fidèle amie. Je peux passer des heures entières à marcher sur mes terres, ne cherchant aucune compagnie, sans garde du corps. J’ai surtout un mental de fer, et rien ne peut me déstabiliser. Je sais motivée une âme en perdition, relevé les mourants. Je comprends les malheurs comme jamais et réconforte, apporte mon aide aux plus malheureux. Ma meute sait qu’elle peut compter sur moi et parfois certains cherchant refuge dans ma sagesse. Je ne sais ce qu’ils voient en moi, peut-être enfin la promesse que le futur sera beau. Je ne promets que très rarement, je ne jure que quand je suis sûr que je ne fais pas de bêtises. Parfois légère comme une plume, amusante et dévergondée, mon caractère d’ange ressort. Jouant avec les louveteaux, bavardant avec les autres, je suis tout comme la pluie : mélancolique, changeante, déstabilisante. Mon caractère est complexe, labyrinthe sinueux dans lequel on se perd facilement. Je ne suis pas fidèle à un trait de caractère, et même si l’adjectif lunatique ne me correspond pas exactement, il m’arrive d’être heureuse un matin et ironique le soir. Mais quand l’armée se soulève, quand la guerre gronde, je réagis vite et sans défaut. Je suis faîte pour combattre, je l’ai déjà dis, alors tout ce qui va à côté (la vie, l’amour, l’amitié) ne m’intéresse plus. Disons que d’un certain côté, j’ai perdu le goût des choses banales. » Tic, Toc ou manie(s) : Pas vraiment non. Mais je suis une louve qui ne tient jamais en place. Je dois toujours bouger, marcher, voir autre chose. Si c’est une manie, alors j’ai celle de ne pas supporter longtemps le même endroit. M’attarder n’est pas une habitude. Aussi, quand je réfléchis j’aime regarder l’horizon. Quand je ne comprend pas je penche ma tête sur le côté, comme un louveteau. Quand je suis en colère ma queue fouette l’air. Des petits gestes qui accompagnent mes sentiments. » Peur(s) et/ou phobie(s) : Voir ma meute tomber, devoir ramper, me prosterner, décevoir mes parents. Sentir qu’il n’y a plus d’espoir, que la folie guide mes pas. Que tout est fini, que nous ne pourrons plus gagner. Que cet ennemi qui se dresse devant moi est beaucoup plus fort et gagnera. Amener ma meute à un suicide, ne plus jamais retourner en haut. Ne plus pouvoir relever la tête, l’oublier lui et son sourire. Que la meute n’est plus confiance en moi, que je me retrouve désespérément seule sans pouvoir trouver refuge dans d’autres loups. Que le froid de la solitude me ronge jusqu’aux os et que la seule issue soit la mort. M’avouer vaincu.
---------------------------------------------_ ---------Parce que je suis ce que je voulais être ! » Taille et Poids : A cause de mon sang, je suis plus grande que les autres. Au garrot je mesure environ 1m25, autrement dit je suis bien plus grande que la moyenne. Mais, croyez-moi, pour une personne de mon sang je suis plutôt petite. Si vous saviez les géants qui existent, là-haut ! C’est pour ça que parfois vous avez l’impression que je vous regarde de haut, ou bien que je me moque de votre taille. On trouve toujours plus grand que soi. Je pèse à peu près 70 kg, autrement dit je suis plutôt fine. Oui, taillée pour la course, souple, mon corps n’est pas une montagne de muscle et je ne dois mes 70 kg toute mouillée qu’à ma taille. Si je faisais la taille d’un loup normal, je serais très légère. Mais détrompez-vous, ce n’est pas mon poids qui va changer quelque chose à ma puissance. J’ai fais de ma finesse une arme redoutable. » Couleur des yeux : Bleu azure. Dans le monde que mon père dirige, nous avons tous les yeux de cette couleur. Pourtant mes descendants n’ont pas forcément tous la même couleur des yeux. Mais les miens sont d’un bleu pur, sans défaut, un ciel dégagé en plein hiver. Ils sont aussi froids que le vent glacial arctique. Les loups n’aiment pas le soutenir, car ont peut y lire toute ma vie comme rien du tout. Mes yeux sont le reflet de mon âme, aussi je n’aime pas qu’on s’aventure dans le cyan de mes pupilles. » Carrure : Je suis une louve qui ne tire pas sa force de ses muscles, mais de tout son corps. Au lieu d’être taillée par un impressionnant corps à corps, je suis plutôt du genre à vous filer entre les griffes. Mes muscles ne sont pas gros et lourds, ils sont longs et noueux, ont peut les voir rouler sous ma peau quand je suis trempée. Je suis taillée pour la vitesse et la souplesse, et je contrôler chaque infime partie de mon corps pour en faire une nouvelle arme. Mes techniques de combats sont complexes mais très puissantes : je fatigue l’ennemi. Je le fais tourner en bourrique, mais je suis presque comme la fumée : on ne peut m’attraper à pattes nues. Et puis, je sais parfaitement qui peut rivaliser avec moi. Et c’est pour ça que je ne suis pas taillée pour le corps à corps, mon père m’a raconté ce que ces crétins de Devils possèdent, quand ils descendent directement du Diable. Voilà pourquoi il ne me servirait à rien de faire du corps à corps, je perdrais tout de suite. Je vous le répète encore et encore, car les loups ont souvent du mal à comprendre comment on peut gagner si on ne fait pas de corps à corps : mon art réside dans la fatigue. A quoi sert de broyer un os quand on peut en briser plusieurs ? A quoi sert d’arracher la mâchoire quand on peut arracher la tête tout en entier ? Chaque blessure que je porte à mon ennemi lui fait perdre son sang. Oui, voilà ce que je fais : je vous vide de votre sang. Pour cela mes griffes sont fines et déchirent aisément une peau. Mes crocs sont par contre à l’image de mon père : ils sont d’une blancheur neigeuse, et il ne vaut mieux pas se prendre un coup de croc de ma part. » Capacité(s) physique : Jusqu’à l’infini ? La douleur ne me fait pas peur, je trouve toujours une flamme, une étincelle qui me permet de tenir. Je peux combattre des heures, courir des jours, jusqu’à ce que mes muscles crient grâce et m’obligent à crouler sous la fatigue. J’ai en moi quelque chose qui, une fois que tout espoir disparaît, anime mes gestes : la haine. Honte de porter une telle tare sur moi, mais elle fait partie de moi et m’aide dans les moments les plus lourds. La hargne, la rage, l’envie de voir le sang couler pour le venger. Comme un vampire toujours assoiffée, elle me donne assez d’adrénaline pour blesser l’ennemi, pour l’achever avant qu’il le fasse pour moi. Elle me permet de ne plus avoir peur de la mort et d’accueillir à pattes ouvertes la douleur. Et quand ce n’est pas cette haine répugnante que m’anime, c’est l’espoir et l’espérance. L’idée qu’un jour le soleil se lève et qu’on se réveille sans frissonner en se demandant : et aujourd’hui, il manquera qui à l’appelle ? ---------------------------------------------_ -----Parce qu'il vous faut connaitre mon passé. ---------------------------------------------_ Parce que je suis un(e) geekeur(euse) en herbe. » Prénom : Cécile » Âge et date de naissance : 14 ans || 08.03.1995 » Présence sur le forum : tout le temps ? x) » Puff - Pseudo - Surnom : Belethya » A pris connaissance du règlement : » Ton niveau de RP :
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La louve me bloqua nette la parole. Mes yeux rouges la fixerent avec etonnement, mon elle avait sur son visage une drole d'expression. Une expression qui ne lui allait pas, une expression serieuse. Docilement, je la suivis sans me rendre compte du pourquoi du comment. Un bruit m'apparut et je tournai vivement la tete. Une sueur froide coula le long de ma nuque alors que je realisai ce que j'avais faillie faire. L'enorme, le gigantesque ours se tenait non loin de nous, suivant des traces de sang. De qui ? Pardis, de 666 qui avait trouve un bon moyen de le faire descendre de cette foutue montagne. Le plus important etait qu'il fallait que je reste invisible pour ne pas que le monstre sache que j'etais la et prenne la fuite. La louve me sermonna, j'en fus surprise et honteuse. Je n'avais jamais eu de mere, mais cette louve pouvait en faire une parfaite. Mais lorsqu'elle parla d'etre refugiee une colere monta dans ma gorge. Je relevai brutalement la tete te dans mes yeux se lisait colere et determination. Non, je ne comptais pas retourner bien a chaud avec mon loup, ni quoi que se soit d'autre. A ce moment la, la seule chose que je voulais faire c'etait combattre une nouvelle fois avec cette louve et rayer de la carte ces immondes bestioles. Mes sourcils se froncerent et je la fixais avec une determination feroce, elle aurait beau me sermonner autant qu'elle voulait jamais je ne quitterais cet endroit. Je vins a sa hauteur, continuant a la regarder droit dans les yeux. Je n'avais pas besoin de parler pour lui repondre, mes yeux sanglants suffisaient largement. Et puis, si elle m'avait ecoute elle aurait sur que ce n'etait pas qu'elle que les ours cherchaient mais nous deux. Allez donc savoir pourquoi, mais en attendant j'en avais marre de rentrer a la grotte et laisser les autres faire tout le boulot. Bordel, j'etais grande moi aussi ! Je n'etais plus une gamine comme a mon arrivee, et j'en avais marre de me cacher pour pas me faire mal. J'avais deja frole la mort une fois, alors pourquoi pas deux ? Oui, voila, l'adrenaline montait dans mes veines comme un coulis de lave remonte dans le tuyau d'un volcan. Je voulais en finir une bonne fois pour toute et definitivement sortir de cette idiote d'enfance. J'avais certes peur de perdre Requiem et de ne jamais pouvoir gouter au plaisir d'etre une mere, mais au moins, je mourrais en sachant que je me defendais. Et pas comme une idiote en crevant toute seule dans son coin. Il y avait plus de chance que 666 s'en sorte que moi, elle etait bien plus resistante et plus forte, mais comme elle, je n'avais aucunement peur de la mort a cet instant. Mes pattes tremblerent alors que l'ours tournait en rond, nous cherchant toutes les deux. Je decouvrais mes crocs en un sourire sadique m'eloignais un peu de la louve, me rapprochant de l'ours. Avant de glisser vers un autre rocher pour etre encoe plus proche de l'ours, je retournai ma tete et fixai la louve comme si je la fixais une derniere fois.
- Quand vas-tu te mettre ca dans le crane 666 ? Je ne vais pas aller me terrer comme un lapin avec mon loup. Faut finir ce travail, et apres si je survis, tu pourras m'engueuler tant que tu veux voir me botter le cul. Mais en attendant, tu vas devoir me supporter pendant toute la bataille. Si t'as pas encore remarque, on est toutes les deux dans le coup, et des le depart on l'etait. Si on y va pas ensemble, on va crever toutes les deux. Fais ce que tu veux, defonces moi une nouvelle fois mais je te laisserais pas combattre ce truc seule ! Et c'est definitif !
Ma voix, bien qu'un chuchotement, avait etait claire et determinee. N'attendant pas sa reaction et craignant son regard feroce, je me retournai. Fixant l'ours, je pris une profonde inspiration et souffla d'un coup sec pour me donner un coup d'adrenaline. Il fallait le tromper, je pouvais changer mon odeur. J'etais assez puissante, mais il fallait que je sois pret de lui pour y arriver. Doucement, je changeais dabors mon odeur Devil en odeur presque inexistante de solitaire. Priant silencieusement pour ne pas qu'il regarde par la, je pris appuis sur mes pattes et bandai mes muscles. Serrant les crocs, je savais que mon bond devrais etre parfait, mais dans ma tete tous les calculs etaient deja realisaient. Je pouvais le faire, il suffirait que je pose mes pattes exactement la ou je l'avais prevue. La petite difference entre moi et les veuves noires etaient que je me controlais a merveille et que j'avais une technique de mouvement bien plus approfondie. Chacun de mes mouvements etaient reflechis profondement. Fermant les yeux une demi-seconde, je reniflai une derniere fois l'odeur de la louve et me plongeai dans mon combat ombrageux. Desormais, je devrais oeuvrer seule jusqu'a l'attaque de 666, je devrais me debrouiller comme une grande fille. Mes pattes se detendirent a une vitesse fulgurante et le sol s'eloigna brutalement de moi. Il n'y avait eu aucun bruit, tout etait calme. Bondissant agilement, je me receptionnai dabord sur un rocher dans un creux difficilement percevable. Puis, contre un autre, toujours aussi silencieuse que le vent. Le moment le plus difficile arrivait a grands pas : un rocher mousseux et humide, a a peine deux metre de l'ours. Il me tournait le dos, mais au moindre bruit, il serait sur moi et moi en Enfer. J'eus la courte impression d'etre enfin puissante et de ne plus etre gamine, juste une courte impression qui vite fut remplacer par le vide. Mes pattes se poserent sur la mousse, mes griffes se planterent dedans et je fis habilement demi-tour sur deux pattes. Il y eut un leger bruit, assez pour que l'ours releve la tete et se retourne vers moi. Mais je n'etais plus visible, cachee derriere le rocher, essouflee et tremblante. Le monstre grogna mais recommenca a chercher 666. Je remerciais doucement mes longs entrainements et commencais la partie la plus dure. Changer mon odeur, la rendre aussi forte et aussi redoutable que l'ours. La sienne m'arrivait en pleine tete grace au vent, et doucement je changeais. Bientot la louve Devil ne pourrait plus savoir ou j'etais car l'ours et moi ferions un. Mon corps trembla et j'eu un mal de tete horrible sous l'effort. Je devais y arriver. Brutalement, je me degoutais moi meme par mon odeur. Elle etait immonde mais parfaite, je puais l'enfer et le sang, la mort et la souffrance. Pire que 666, c'etait tout bonnement une abomination. Mes pattres tremblaient mais je reussis a me calmer. L'ours grogna et se retourna brutalement vers moi. Et oui mon gros, je n'etais pas qui tu pensais. Son petit regard viscieux toisa le rocher, se demandant qui pouvait bien etre derriere. Je m'eloignais dans l'ombre, sentant le regard de l'ours me caressai le pelage. Il me suivait mal, j'etais trop rapide, trop dans l'ombre, trop invisible. Je pris de la vitesse, tournant autour de lui, parfois me rapprochant ou m'eloignant. Mon but ? Lui faire perdre la tete. Il commencait a s'enever, tournant en rond, son regard soudain trahissait sa colere face a son incomprehension. Mes pattes se posaient si rapidement sur les rochers que j'avais l'impression de voler. Mon cercle autour de lui n'etait pas regulier, parfois je m'eloignais tellement quil ne me sentais presque plus. Une fois, je risquais ma vie pour qu'il rerentre dans mon jeu. Je vis qu'il commencait a perdre patience et recommencait a chercher 666. Une boule de determination se nicha dans mon ventre, mes pattes glisserent une demi-seconde sur la rocher pour changer de cape. Le prenant par derriere, je bondis et vins le froler. Ma manoeuvre fut si dangeureuse et si troublante que je ratais ma reception. Par contre, l'ours ne me rata pas. Il se retourna vivement et put me voir, ou du moins apercevoir une longue forme noire se ramasser dans la boue. En effet, ce rocher qui selon moi aurait dut etre solide et sec etaient en fait plein de bave, de la bave de l'ours. Bref, je glissais dessus, perdis l'equilibre, fis un beau plongon en avant et me retrouvai le nez dans la terre humide et devant une carcasse d'oiseau a moitie bouffe. Un haut le coeur me prit quand je sentis ma propre odeur melee a celle de l'ours et je me levai precipitamment, faisant un peu de bruit. L'ours savait maintenant qui j'etais et comptais surement me suivre. Pour cela il fallait que j'aille immediatement me cacher. J'apercus un peu plus bas une sorte de cachette, je tendis mes muscles et...
Fus brutalement poussee sur le cote. Mes cotes crierent et je tombai de plus de deux metres de mon rocher. Le choc fut brutal et un craquement sinistre retentit. Je levai les yeux au ciel, prise d'une peur bleue et incomprehensible. Au dessus de moi, volaient des dizaines de grands corbeaux noirs. Ils me fixaient tous de leur yeux noirs et percants. Leur ronde reguliere au dessus de moi me mit en alerte et je dus une nouvelle fois deployer un effort surloup pour me relever. J'avais vus juste, quelques secondes plus tard les oiseaux de malheur commencerent a piquer droit vers moi. Ce n'etait pas prevue, je n'allais pas pouvoir aider 666 car je me retrouvai avec des corbeaux sur le dos. Le premier pique avec une vitesse rapide mais pas assez pour moi car je pus aisement le ceuillir avec les griffes de ma patte. Le choc lui fracassa le crane et de la cervelle gicla sur ma patte. Degueulasse... Je commencais a courrir, sentant que l'ours me fixait rageusement et commencait a tout comprendre. Un oiseau me planta son bec entre les omoplates et je faillis gemir. Me retournant je le pris pas l'aile avec mes crocs et le balancais contre un rocher. Plus que quelques metres me separaient de mon abri, loin e l'ours et des corbeaux. Bordel de merde, un trou ! Mes pattes deraperent brutalement et je me retrouvais pres d'un grand vide. Une immense fissure barait mon chemin pour allait de l'autre cote. Mon regard regarda rapidement les oiseaux, la fissures, l'ours qui grondait, mes pattes, le ciel. Cette fois ce ne fut pas un corbeau qui piqua mais cinq. Mon coeur fit un bond, je me mis en position de defense en un centieme de seconde. Lancant mes pattes en avant, je pus tuer deux oiseaux, en blesser un. Les deux autres me percuterent de plein fouet et je tomber a la renverse sur le cote. Mes pattes arriere se retrouverent dans le vide, mes griffes se planterent dans la rocher. Je sentis mon poid du corps m'entrainer vers le bas, ma patte cassee hurlant de douleur. Je gemis doucement, les larmes brillants dans les yeux. Mais pas de douleur ou de tristesse, non, des larmes de rage car je n'etais pas assez forte. Je n'y arrivais pas, je ne pouvais pas ! Mon gemissement se repercuta jusqu'a l'ours et surement 666. La bete retourna son regard vers moi et eut un sourire sarcastique. Mes crocs grincerent alors que les corbeaux recommencaient a me frondre dessus. Mes pattes glisserent sur la rocher humide, le corbeau le plus grand piqua sur moi, me planta son bec dans une patte et traversa ma chair. Je perdis la bataille, je tombai a la renverse.
Mon corps ne toucha plus la pierre, le ciel eut un effet de recul. Comme un tout petit vol mon coprs et projete dans les airs, j'etais a la derive. Tout devint flou, dure a etait la chute, j'etais couverte de sang. Je sentis le gout du sang dans ma gorge, ma colonne vertebrale hurler de douleur, mes cotes se briser sec. Mon coeur perdit tout notion de regularite, il battait comme un fou. Tout devint flou, j'avais chute de trois voir quatre metres. Mes poumons etaient vides d'air et je cherchais en vain une bouffe d'air. J'allais vraiment crever aussi betement ? Peut etre, mais j'avais reussis le plus important : j'avais distrait l'ours, j'avais offert la meilleure chance a 666. Elle pouvait desormais finir le travail et enfin acheve cette bete, sans moi et avec moi. Si je survivais, je ne pourrais plus jamais avoir peur de la mort. Car a ce moment, je la sentis. Quelque chose de froid me frola, l'atmosphere devint glaciale, je sentis mon sang degouliner le long de ma gueule. Les corbeaux continuaient a me harceler. Ils me fondaient dessus, me trouant le ventre, me percant les oreilles de leur cris de victoire. Je voulus me lever, mais quelque chose m'enchainait fermement au sol. Je gemis, je voulus hurler de douleur alors qu'un bec perca ma chair et attaqua brutalement mes cotes. Dans une geste machinal je lancai la patte et ceuillis l'oiseau. Ma colere fut telle que, dans un dernier effort douloureux, je lui arrachais moi meme la tete avec les crocs. Son gargouillie de douleur me fit plaisir et je lancai la tete en arriere. Poussant un long hurlement, un hurlement pour lui, pour elle, pour cette bete. Un hurlement pour que je puisse une derniere fois parler. Il fut peut etre court et sinistre mais au moins, si la louve ne savait pas ou j'etais, elle pourrait me retrouver. Peut etre mon dernier hurlement, peut etre pas. Je ne voyais plus rien, je sentais juste ces douleurs horribles.
Adieu ? Non, je reviens. Vous saurez alors ce que c'est de m'avoir sur le dos. Je n'ai plus peur de la mort et du danger, je veux juste tous vous faire payer pour vos prejuges. Vous allez vite comprendre ce qui se passe quand je suis avec vous et que vous n'aurez plus de langue car elle sera entre mes crocs. Je ne suis peut etre pas un demon, mais je ne suis pas peureuse. J'ai peut etre fait une connerie, une boulette qui a fait qu'a ce moment, j'allais crever. Pas tres glorieuse comme mort : Belethya, morte en se cassant la gueule. Voila ce que ces batards allaient marquer sur ma tombe, mais personne a part 666 ne saurait comment j'aurais finit ma vie. Je l'aurais finie avec puissance, recherchant a l'aider, j'avais fais d'elle une louve victorieuse. Qui sait, peut etre qu'elle aurait put me pleurer, mais je ne le voulais pas. La seule qui m'aurait attrister si j'etais vraiment morte, s'aurait ete le fait que Requiem m'aurait suivit pour ne pas rester sans moi sur terre, mais bon. Tout cela est stupide, car je ne suis pas morte. Non, j'entend mon coeur battre, je sens la douleur. Je ne vois rien, je n'entend que cette horloge du temps qui passe. Et mes muscles tremblent de bonheur car je me suis surpassee, je suis enfin digne d'une sous-chef veuve noire. Allez tous crever, vous pouvez bien jacasser sur moi, mais jamais vous ne saurez ce qu'a ce moment j'ai ressentis. Je n'etais pas morte, mais je ne respirais plus.
Allez, bouges toi le cul 666 et fous moi un gifle pour que je me reveille. Mais grouilles tois, je vais pas pouvoir tenir encore longtemps. Si tu tiens vraiment a ce que je sois la pour voir ce cadavre, faut dabord que tu me foutes un coup de patte au cul pour que je me reveille. Mais je t'en supplie, depeches toi parce que la, je vais vraiment crever. » Un mot pour la fin ? :Vouii vive nous \o/
Dernière édition par Humbra le 22.12.09 16:35, édité 8 fois |
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| Sujet: Re: Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus 22.12.09 9:39 | |
| ------------------------------------------------------------------Mon passé. Je veux l'oublier. « Courir sur les nuages, danser avec le vent. Et observer les gens d’en bas… »
C’est merveilleux, cette sensation d’être sûr qui ne vous arrivera rien quand vous débarquez sur terre, venant de naître. Ce fut exactement cette sensation qui me prit quand j’ouvris pour la première fois les yeux. J’étais là, je venais de débarquer. Au beau milieu d’un monde plein de cotons, de rire et d’éclat de joie. La première chose que je vis fut le regard de ma mère, Némamiah, qui me fixait de son grand regard bleu, comme si elle découvrait un ange. Puis mon père, se tenant plus en retrait, la mine légèrement sombre. Je me souviens je me suis mise à japper pour attirer son attention. Son visage de jeune loup se transforma et un long sourire s’étira sur ses babines. Papa… Une naissance si belle, si parfaite parce que rien ne manquait. Et au loin, une vague forme qui me regardait aussi. Grand-père ? Sûrement. La première chose qui m’énerva fut cette matière dans laquelle j’essayais désespérément de marcher. Mais rien à faire, c’était mou et instable, au point que ma mère devait sans arrêt me porter. Je me demandais comment est-ce qu’elle faisait pour arriver à marcher là-dessus. Je voulais qu’elle me laisse essayer de marcher toute seule alors je me débattais jusqu’à ce que, à bout de nerfs, elle me lâche et parte sans moi. Alors je retrouvai cette merveilleuse et énervante impression de marcher dans de la boue blanche et légère. La première fois que j’arrivai à marcher sur cette matière, je ne restais pas longtemps sur mes quatre pattes. Un mouvement attira mon attention, derrière moi : une bande louveteaux arrivait vers moi. J’ai hurlé de peur et j’ai essayé de m’enfuir mais ils m’ont rattrapé. Ils m’ont sauté dessus, on a roulé, on a joué. On était heureux et innocent… Attrapant la première chose qui passait sous mes crocs, ma première bagarre contre mes frères et sœurs éloignés, cousins et cousines, je la remportai presque. J’étais fille unique de ce fait j’étais chouchouté. Je passais pourtant la majeure partie de mon temps à me battre avec les autres, sans méchanceté. Je voyais très rarement mon père, mais cela ne me gênait pas plus que ça. Mes journées étaient plus que bien remplies. Mes nuits calmes, longues, blottie contre ma mère, dans sa chaleur. Jamais je n’aurais pu imaginer que ce monde n’était qu’à moitié le mien. Mes premiers mois furent une véritable merveille, je n’en pouvais plus de découvrir chaque jour une nouvelle chose. Pourtant quelque chose m’attirait plus que tout, une chose que je n’avais pas le droit d’approcher : les bords de notre monde, pour voir celui d’en bas. Certains louveteaux plus courageux que les autres étaient allés le voir et parlaient d’un endroit différent, où le sol est dur. Les loups, quand ils sont trop vieux, disparaissent et deviennent poussières. Pour moi loupiotte insouciante je n’arrivai pas à le croire. Ils devenaient du rien ! Ce fut la première chose qui m’attira vers ce monde, cette incroyable curiosité qui chaque jour me poussait à me rapprocher, encore et encore, sous l’œil vigilant de ma mère.
« Les plus beaux trésors sont ceux qui sont innaccessibles… »
« Humbra c’est ton père ! » Sortant la tête des nuages, le museau d’un loup bagarreur dans la gueule, je dressai les oreilles sur la tête. Lâchant le louveteau maintenant plein de bave je bondis vers ma mère qui continuait à me chercher dans cette purée blanche. Galopant, bondissant par-dessus les corps allongés dans les nuages, ignorant les cris et grognements désapprobateurs, je vis enfin la silhouette délicate de ma mère se dessinait. Je poussai un rapidement hurlement pour la prévenir que j’arrivai. Accélérant encore un peu la cadence, ma mère partit en courant sachant pertinemment que je la rattraperais. Venant courir à ses côtés, elle donna un coup de langue affectif sur la joue. J’avais un peu grandie, mais j’étais toujours une loupiotte turbulente. Pourtant je n’étais pas aveugle : les yeux azures de ma mère étaient tristes et lointains. Alors je me tue et la laissais se perdre dans ses pensées. Puis soudain je réalisai quel jour nous étions. Sur le coup je m’arrêtai sèchement, me plantant au milieu des nuages. Ma mère ralentie plus doucement et revint vers moi, une expression de tristesse intense sur le visage. Je la dévisageai lentement : ma première peine.
« Papa part, n’est-ce pas ? » « Oui, il descend… » « Ce n’est pas juste. » Elle ne me répondit que par un sourire triste et m’attrapa par le cou, comme quand j’étais petite. Elle se remit à courir, et contre ma fourrure blanche, je sentis glisser ses larmes. Il partait… Les affaires du monde d’en bas allaient très mal, et mon grand-père voulait que Zeus s’en occupe personnellement. Fermant les yeux, je me laissai bercer par les galopades de ma mère. Quand j’ouvris els yeux, mon père nous regardait arriver. Son regard était sombre et froid, il ne me regarda pas. Ma mère me déposa sur le sol et vint vers lui. Je les regardai s’enlacer, tous les deux, s’enlacer jusqu’à ce que ma mère éclate en sanglot. Alors mon père se détacha d’elle, et se détourna. Je poussai un hurlement pour qu’il me regarde. Il décala légèrement sa tête sur le côté, mais ne me fixa pas. Pas un regard, un au revoir, un sourire… Rien. Il disparut lentement, sa belle silhouette musclée se fondant au bleu du ciel. J’avalai avec difficulté ma salive et vins vers ma mère. « Pourquoi il ne m’a pas dit au revoir, maman ? » murmurai-je. « Parce que cela le fera encore plus souffrir. » « Il va revenir ? Hein maman ? » « Je n’en sais rien ma chérie, je n’en sais rien.. » Je me suis approchée du bord de notre monde, sentant le regard de l’assemblée me fixer dans mon dos. Je vins e placer aux extrêmes frontières j’ai levé mon petit museau au ciel et j’ai poussé un hurlement. Profond, lent et puissant. Un hurlement bientôt rejoint par celui de ma mère, puis de mon grand-père. Enfin tous, d’une même voix, nous élevèrent nos hurlements pour ce loup qui allait en guerre. Pour ce loup qui était mon père. Pour ce loup que j’aimais, que nous aimions. Pour ce loup qui allait trahir ma mère, allait m’envoyer sur terre. Pour ce loup que je pensais fort et qui finalement s’abandonna comme moi, aux magnificences du monde d’en bas… « Quand le cœur s’en mêle, il n’y a plus qu’une seule sortie. » J’eu le temps de grandir. Oh oui je grandis. Alors que mon père combattait dans un monde qui n’était pas le mien, je devenais une louve de plus en plus puissante. Imbattable, je m’imposais dans le monde des adultes sans aucune lacune : j’étais la digne fille d’un disparu. M’entraînant toujours, les loups ne comprenaient pourquoi je voulais tant être puissante. « Il ne se passera rien, alors pourquoi te fatiguer ? » Voilà ce qu’ils me sortaient à longueur de journée. A tel point que je devais chercher toujours plus loin des adversaires dignes de moi. C’était une belle journée, en fait il fait toujours beau dans le monde d’où je viens. Je me baladais tranquillement, à la recherche d’un nouvel adversaire. L’ennui me poursuivait, je me sentais particulièrement lasse de ce monde de paresseux. Quand mon regard azure se posa sur la limite de mon monde, mes pensées se dirigèrent vers mon père. Soupirant je m’avançai vers cette frontière invisible qui bientôt allait diriger ma vie. Trottant fièrement, d’un naturel gracieuse et somptueuse, je fis pourtant attention à ce que personne ne me surprenne : les loups de mon monde n’aiment pas qu’on s’intéresse à « en bas ». Je vins tout d’abord à environ 1 mètre des limites. Puis le temps s’écoulait et je me rapprochais sans m’en rendre compte. Quelque chose m’attirait à tel point que je ne pus résister quand j’entendis un hurlement venant d’en bas. Je vins me planter au dessus de ce monde plein de curieuses coutumes et je me mis à regarder. Mes yeux commencèrent à s’attacher, à regarder chaque forme. Je sentais en moi monter l’admiration : j’aimais une chose que je ne pouvais pas avoir. Très vite ce petit jeu devint quelque chose d’habituel. Tous les jours je m’éloignais des groupe pour allais regarder le monde d’en bas, passant des heures à les regarder se débattre contre les signes de la vieillesse. Et puis ce sujet captivant que je n’avais toujours pas vécut : l’amour. Parfois un geste d’un loup me rendait folle de rage, une saillie de force, un crime sans fondement, une torture. Je me mis à vivre ce monde sans m’en rendre compte, m’attachant aux personnages principaux de cette histoire qui n’était pas encore la mienne. Et parfois j’arrivai à voir la magnifique silhouette de mon père, je le sentais lever ses yeux vers moi et me sourire. Un jour j’étais couchée devant la frontière, observant deux loups se battrent, pariant sur le gagnant. Soudain un loup beaucoup plus jeune que les autres, tout juste sorti de l’enfance apparut. Mon cœur eut un râté. Je relevai brusquement la tête, mes yeux s’ouvrirent, mon sang ne fit qu’un tour. Un soupir s’échappa de mes babines. Le loup mit fin au combat avec une telle froideur, une telle puissance que j’en restai bouche bée. De toutes les personnes que j’avais vues, aucune n’était comme lui. Il dégageait une sagesse et une maturité qui ne collait pas avec son physique de jeune loup dévergondé. Sa fourrure crème était en pétard et ponctuée de tâches de boue. Il avait un regard jaune et fou, qui suivait chacun des mouvements des deux combattants. Je restais immobile, captivée par l’étrange spectacle qu’il m’offrait sans le savoir. Les minutes s’écoulèrent, le jour tirait sur sa fin. En bas les loups partirent chacun de leur côté. Je me mis à suivre le loup, du haut de mon petit nuage. Marchant si près des frontières que je pouvais sentir ma fourre caresser l’air de l’autre monde. J’allais me retourner et repartir quand le loup leva subitement la tête, comme s’il avait senti qu’on l’observait. L’espace d’un instant, je croisais l’or fou de ses yeux. Il croisa l’azure limpide des miens. Et malgré la noirceur de la nuit, je pus apercevoir qu’un sourire s’étira sur ses babines. Il m’avait vu… « Je refuse de ressasser un passé enterré… » La suite ? La suite de quoi ? De cette histoire pourtant déjà si romantique ne ressortira qu’une plainte, qu’un murmure déchirant, qu’une larme de douleur… Peu de temps après cette rencontre, mon père vint prendre la place de mon grand-père. De petite fille du Dieu des Angels je devins fille. D’un ange normal je devins une dominance. Cela chamboula beaucoup de chose dans ma vie. Pourtant la plus grande fut un appel désespéré d’en bas : nos ennemis venaient d’envahir les terres. Mon père, s’en l’ombre d’un doute, m’envoya sur les fronts. Il plia mes bagages, dit au revoir à ma place. Je ne comprenais pas pourquoi il tenait tant à ce que je descende sur terre. Depuis son arrivée il était terriblement distant et mélancolique, comme s’il… Comme s’il portait un deuil sur les épaules qui l’alourdissait. Je n’apprendrais que bien plus tard la cause de cette différence : lui aussi avait été amoureux d’une louve normale. Je pris donc le large, descendant de mon petit nuage. A peine les pattes sur terre, une bande de batards fous me chopèrent. Je fus entraînée dans un endroit où la végétation ne poussait plus. La cendre tombait du ciel, les loups y crevaient par dizaines voir centaines. La meute que mon père avait laissée avait échoué. Elle était tombée… La suite, tous la connaissent. Tous ont entendus parler de ce soulèvement, de cette révolte qui anéhantie (pour un temps) les Devils. Mais ce que tous ignorent, c’est pourquoi j’ai dis un jour qu’il fallait lever la tête. Sous mes yeux, mon amour, ce loup que j’avais tant convoité, ce loup qui m’avait promis l’amour, la vie… Ils l’avaient tué, lâchement, comme s’il avait été un galeux de bas étage ! Ces chiens l’ont traîné dans la boue, lui ont arraché sa dernière exquise goutte d’agonie avant de le tuer, sous mes yeux. Tuant par la même occasion mes rêves d’une famille, d’enfants possédants un père. Tuant mes rêves de bonheur… Et ils ont cru que je deviendrais aussi une saleté de soumise. Ils ont voulus me faire mordre la poussière, que j’implore le pardon d’une chose que je n’avais pas faîte. Ils ont été déçus. Ils ont découvert à quel point une louve comme moi peu motiver les autres, à quel point leur civilisation battit sur le sadisme était faible et impuissante face à un soulèvement en masse. Ils ont vu, au travers de la brume, une armée se lever. Et à leur tête, moi, le visage ravagé par les larmes. Ils ont tué mon amour, ils ont détruit ma meute. Alors je les tuerai tous, un par un. Et comme ils l’ont fait, j’extirperai de leur corps maladif une dernière goutte de souffrance, je les ferai plier. Je les raserai… Pour ce loup qu’ils ont tué. |
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| Sujet: Re: Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus 22.12.09 16:23 | |
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| Sujet: Re: Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus 22.12.09 16:27 | |
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J'ai lue le Comportement et le Passé et c'est ... Epoustouflant ! Bravo ma Mumu', ta louve est géniale ! <3Bienvenue à elle ! =D
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| Sujet: Re: Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus 22.12.09 16:28 | |
| Bienvenue ! *O* Ô grande Dominante ! |
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| Sujet: Re: Humbra || Dominante Angel || Fille de Zeus | |
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